Apple Compressor 4
Manuel de l’utilisateur
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Compressor 4
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Guide de l’utilisateur ipad Pour le logiciel iOS 4,3
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Guide de l'utilisateur iPod Touch 2.2 APPLE
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Guide-de-l-utilisateur-iPod-touch-pour-le-logiciel-ios-4-3-APPLE
Guide-de-l-utilisateur-iPad-2-pour-le-logiciel-ios-4-3-APPLE
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Compressor 4
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Photos de plateau du film « A Sus Ordenes » reproduites
avec l’aimable autorisation de Eric Escobar. « A Sus
Ordenes » © 2004 Eric Escobar. Tous droits réservés.
http://www.kontentfilms.comPréface 9 Bienvenue dans Compressor
9 À propos de Compressor
10 À propos de la documentation de Compressor
10 Ressources supplémentaires
Chapitre 1 11 Premiers contacts rapides
11 Terminologie utilisée par Compressor
12 Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode Modèle de lot
17 Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode manuelle
24 Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot
Chapitre 2 27 Méthodes d’utilisation de Compressor
28 Scénarios standard de Compressor
29 Fonctions de Compressor
Chapitre 3 33 Flux de production de transcodage de base
33 Concepts et terminologie de Compressor
36 Préparation de Compressor au transcodage à l’aide de réglages personnalisés
38 Choix d’un format de sortie
39 Création d’un lot Compressor
42 Visualisation de l’état du transcodage
42 Raccourcis optionnels de Compressor
Chapitre 4 45 Interface de Compressor
46 Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage
47 Création et gestion des modèles Compressor
50 Utilisation des fenêtres de Compressor
53 Fenêtre Lot
57 Onglet Réglages
58 Onglet Destinations
58 Fenêtre Inspecteur
68 Fenêtre Historique
69 Fenêtre Aperçu
71 Fenêtre Apple Qmaster Sharing
3
Sommaire72 Share Monitor
73 Fenêtres Droplet
74 À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode
76 Raccourcis clavier
Chapitre 5 77 Configuration des préférences de Compressor
77 À propos des préférences de Compressor
80 Utilisation des préférences de Compressor
Chapitre 6 83 Importation de fichiers multimédias sources
84 À propos de la fenêtre Lot
87 Ajout de fichiers multimédias sources à un lot pour créer des tâches
97 Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédias sources
100 Astuces pour l’importation de fichiers multimédias sources
Chapitre 7 103 Création, aperçu et modification des réglages
104 À propos de l’onglet Réglages
108 Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages
109 Duplication des réglages
110 Création d’un réglage entièrement nouveau
112 Recherche d’un réglage
112 Aperçu d’un réglage
114 Suppression de réglages
115 Création de groupes de réglages
116 Distribution et partage de réglages
117 Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD
Chapitre 8 121 Finalisation de tâches et soumission de lots
121 Affectation de réglages
126 Attribution de destinations
128 Informations générales sur les cibles et les tâches
131 Généralités sur les lots
138 Utilisation de Final Cut Pro et Motion avec Compressor
140 Utilisation du traitement distribué avec Compressor
Chapitre 9 143 Création de fichiers AIFF
143 Création de fichiers de sortie AIFF
144 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder
144 À propos de la zone de dialogue Réglages audio
145 Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime
146 Choix d’un codec audio pour la distribution
146 Configuration des réglages AIFF
4 SommaireChapitre 10 147 Création de fichiers de formats audio courants
147 Création de fichiers de formats audio courants
148 À propos de la sousfenêtre Formats audio courants
148 Configuration des réglages Formats audio courants
Chapitre 11 151 Création de fichiers de sortie pour flux DV
151 À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV
152 Processus de transcodage DV
Chapitre 12 153 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
154 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional
160 Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional
161 Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional
162 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle)
165 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques)
167 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets
167 Options de mixage spatial
Chapitre 13 171 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple
172 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple
175 Marqueurs de chapitre et de podcast pour les appareils Apple
176 Proportions pour les appareils Apple
177 Flux de production H.264 pour appareils Apple
177 Configuration des réglages pour fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple
Chapitre 14 179 Création de fichiers H.264 pour disque Blu-ray
180 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour disque Blu-ray
182 Flux de production H.264 pour disque optique
Chapitre 15 185 Création de fichiers de séquence d’images
185 Création de fichiers de sortie de séquence d’images
186 À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images
187 Définition de réglages de séquence d’images
Chapitre 16 191 Création de fichiers de sortie MP3
191 Utilisations courantes du format MP3
192 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3
194 Processus de transcodage MP3
Chapitre 17 195 Création de fichiers de sortie MPEG-1
195 Utilisations courantes de MPEG-1
196 Spécifications de la norme MPEG-1
197 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1
Sommaire 5198 À propos de l’onglet Vidéo MPEG-1
200 À propos de l’onglet Audio MPEG-1
200 À propos des flux système et élémentaires
201 Flux de production de transcodage MPEG-1
202 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web
204 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD
204 Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD
206 Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD
208 Facultatif : création d’un groupe et d’une destination MPEG-1 pour DVD
Chapitre 18 209 Création de fichiers de sortie MPEG-2
209 À propos du format MPEG-2 en définition standard
210 À propos des sources haute définition et de MPEG-2
211 À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme
212 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2
223 Informations de référence MPEG-2
228 Flux de production de transcodage MPEG-2
234 Exemples de paramètres MPEG-2
Chapitre 19 237 Création de fichiers de sortie MPEG-4
238 À propos de MPEG-4 Partie 2
239 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 Partie 2
243 Utilisation des réglages par défaut du format MPEG-4 Partie 2
244 Personnalisation des réglages du format MPEG-4 Partie 2
247 Processus de podcasting audio
250 Ajout de réglages et préréglages supplémentaires
Chapitre 20 251 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
251 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
252 Installation des modules de composant d’exportation QuickTime
252 À propos du module iPod
253 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime
253 Configuration des réglages de composant d’exportation
Chapitre 21 255 Création de fichiers de sortie QuickTime
255 Création de fichiers de sortie QuickTime
256 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime
263 Flux de production de transcodage QuickTime
267 Compréhension des codecs
267 Codecs vidéo QuickTime
268 Codecs audio QuickTime
Chapitre 22 271 Ajout de filtres à un réglage
271 Utilisation des filtres
6 Sommaire273 À propos de la sous-fenêtre Filtres
274 Onglet Filtres vidéo
281 Onglet Filtres audio
284 Onglet Couleur
285 Ajout de filtres à un réglage
Chapitre 23 287 Utilisation des contrôles d’images
287 À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images
293 Ajout de contrôles d’images à un réglage
294 À propos du désentrelacement
295 À propos du télécinéma inverse
298 Utilisation des contrôles de resynchronisation
Chapitre 24 301 Ajout de réglages de géométrie
301 Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage
303 À propos de la sous-fenêtre Géométrie
308 Ajustements de géométrie pour un réglage
Chapitre 25 311 Ajout d’actions
311 Utilisation des actions de post-transcodage
311 Ajout d’actions de réglage
313 Ajout d’actions de tâche
Chapitre 26 329 Utilisation de la fenêtre Aperçu
329 À propos de la fenêtre Aperçu
336 Prévisualisation d’un plan
342 Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Aperçu
343 Utilisation de marqueurs et d’affiches
350 À propos des raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu
Chapitre 27 351 Création et changement de destinations
352 À propos de l’onglet Destinations
353 Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations
354 Création d’une destination
355 Triangles d’avertissement
356 Suppression et duplication d’une destination
Chapitre 28 359 Utilisation de droplets
360 Création de droplets
362 À propos de la fenêtre Droplet
364 Contrôle des réglages de droplet
366 Utilisation d’un droplet pour transcoder des fichiers multimédias sources
368 Utilisation de droplets pour créer des tâches et des réglages dans Compressor
369 Conseils à propos des droplet
Sommaire 7Chapitre 29 371 Apple Qmaster et le traitement distribué
371 Notions élémentaires sur le traitement distribué
373 Composants élémentaires du système de traitement distribué Apple Qmaster
381 Premiers contacts rapides avec Cet ordinateur plus
382 Premiers contacts rapides avec QuickClusters
385 Interfaces du système de traitement distribué Apple Qmaster
392 Fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor
397 Informations générales sur les clusters
409 Création de clusters avec Apple Qadministrator
412 Configuration d’un système de traitement distribué à temps partiel avec Shake
Annexe A 415 Raccourcis clavier
415 Raccourcis clavier généraux de Compressor
416 Raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu
Annexe B 419 Résolution des problèmes
419 Ressources pour la résolution des problèmes
419 Solutions aux problèmes courants
421 Contacter l’assistance AppleCare
Annexe C 423 Utilisation de la ligne de commande
423 Commandes de shell pour l’envoi de tâches Compressor
8 SommaireCompressor constitue une partie essentielle du processus de compression vidéo. Il rend
la compression rapide, efficace et pratique et vous offre des options supplémentaires
pour les paramètres et formats de sortie de compression.
Cette préface traite des sujets suivants :
• À propos de Compressor (p 9)
• À propos de la documentation de Compressor (p 10)
• Ressources supplémentaires (p 10)
À propos de Compressor
Compressor cible les professionnels de la postproduction et de la compression vidéo, qui
requièrent de hautes performances et un contrôle maximum du contenu numérique final
pour la création de DVD, les serveurs de contenu multimédia et les dispositifs sans fil.
Outre les possibilités de redimensionnement, de rognage, de traitement des images,
d’encodage et de distribution, Compressor offre des fonctions de traitement de lot, des
options VBR et la fonction d’encodage H.264. Vous pouvez également utiliser des droplets
et AppleScript, spécifier et enregistrer des réglages de transcodage, utiliser des filtres,
indiquer des destinations, entre autres. Compressor offre aussi un grand nombre de
formats de sortie pour les appareils Apple, les DVD, le web, les CD et les bornes interactives.
Important : Compressor 4 est conçu pour travailler en collaboration étroite avec
Final Cut Pro X et Motion 5 (et versions ultérieures). Cette application est nécessaire au
fonctionnement de la commande Envoyer à Compressor. Toutes les mentions de
Final Cut Pro et de Motion dans le présent document se rapportent à ces versions.
9
Bienvenue dans Compressor
PréfaceÀ propos de la documentation de Compressor
Compressor est fourni avec un certain nombre de documents pour vous aider à démarrer
avec l’application et apporter des informations détaillées sur celle-ci. (Pour accéder à
l’aide en ligne de Compressor, ouvrez Compressor, puis choisissez Aide > Aide Compressor.)
• Manuel de l’utilisateur de Compressor : il s’agit d’un document complet qui décrit
l’interface, les commandes et les menus de Compressor et qui fournit des instructions
détaillées sur l’utilisation de Compressor et la réalisation de tâches spécifiques. Il contient
également des informations sur la configuration d’un système de traitement distribué
Apple Qmaster pour un transcodage et un rendu optimisés. Ce document s’adresse
aux utilisateurs de tous niveaux.
• Manuel de l’utilisateur d’Apple Qadministrator : ce document explique la configuration
et la gestion manuelles des clusters à utiliser dans un système de traitement distribué
Apple Qmaster.
• Manuel de l’utilisateur Apple Qmaster : ce document décrit l’utilisation d’Apple Qmaster
comme client pour la soumission de tâches de rendu depuis Shake, Maya et d’autres
applications vers un système de traitement distribué.
• Manuel de l’utilisateur de Share Monitor : ce document relativement court explique
comment utiliser Share Monitor pour surveiller l’état d’avancement du transcodage de
lots et de tâches.
Ressources supplémentaires
Outre la documentation de Compressor, vous pouvez en savoir plus en consultant les
nombreuses ressources disponibles.
Site web de Compressor
Pour obtenir des informations générales et des mises à jour et pour consulter les dernières
actualités concernant Compressor, allez à :
• http://www.apple.com/fr/finalcutpro/Compressor
Sites web de service et d’assistance Apple
Pour obtenir des mises à jour logicielles et trouver les réponses que vous cherchez dans
la foire aux questions, allez à la page web de l’assistance Apple. Vous pourrez aussi y
consulter les spécifications des produits, des documents de référence et des articles
techniques sur des produits Apple et tiers.
• http://www.apple.com/fr/support
Pour obtenir des mises à jour logicielles et trouver les réponses que vous cherchez dans
la foire aux questions consacrée à Compressor, allez à :
• http://www.apple.com/fr/support/Compressor
10 Préface Bienvenue dans CompressorCompressor est fourni avec un certain nombre de réglages prédéfinis qui permettent de
commencer immédiatement le transcodage. Si vous disposez d’un ou de plusieurs fichiers
multimédias sources et que les destinations, les réglages ou les modèles de lots existants
de Compressor répondent à vos besoins, vous pouvez commencer le transcodage de vos
fichiers dès l’installation de Compressor.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Terminologie utilisée par Compressor (p 11)
• Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode Modèle de lot (p 12)
• Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode manuelle (p 17)
• Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot (p 24)
Terminologie utilisée par Compressor
Compressor utilise quelques termes avec lesquels vous devriez vous familiariser avant de
commencer à vous servir de l’application.
Un lot est l’élément central du processus de transcodage. Il contient un ou plusieurs
fichiers multimédias sources, qui sont les fichiers que vous souhaitez transcoder, c’est-à-dire
convertir, dans un autre format. Chaque fichier multimédia source crée sa propre tâche.
Cela signifie qu’un lot peut contenir plusieurs tâches et que chacune de ces tâches repose
sur le fichier multimédia source auquel elle est associée.
Chaque tâche possède également au moins une cible. Les cibles déterminent le type et
l’emplacement du fichier de sortie qui doit être créé par le processus de transcodage.
Vous avez la possibilité d’affecter plusieurs cibles à une tâche, ce qui signifie que vous
pouvez facilement créer plusieurs fichiers de sortie ayant chacun un format différent.
Chaque cible est formée de trois parties.
• Le réglage : la partie réglage d’une cible définit le processus de transcodage, comprenant
le format d’encodage ainsi que divers filtres et attributs de géométrie.
11
Premiers contacts rapides
1• La destination : la partie destination d’une cible détermine l’endroit où le fichier de
sortie est enregistré. Elle définit également les règles utilisées pour créer le nom du
fichier de sortie. Compressor comprend un réglage de préférence qui vous permet de
spécifier une destination par défaut.
• Le nom du fichier de sortie : vous pouvez modifier la partie de la cible relative au nom
du fichier de sortie si, pour une raison ou une autre, vous ne souhaitez pas utiliser le
nom créé automatiquement en fonction de la destination.
Remarque : vous ne pouvez transcoder une tâche que si au moins un réglage lui a été
affecté.
Si vous devez créer vos propres réglages ou modifier ceux qui sont fournis avec
Compressor, voir Flux de production de transcodage de base et Création, aperçu et
modification des réglages.
Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode Modèle
de lot
Les modèles de lot simplifient et accélèrent votre flux de travaux de transcodage. La
procédure suivante est un moyen rapide et aisé d’utiliser Compressor avec des modèles
de lot.
• Étape 1 : Choix d’un modèle de lot
• Étape 2 : Ajout d’un fichier multimédia source
• Étape 3 : Soumission du lot
• Étape 4 : Utilisation d’actions de post-transcodage
• Étape 5 : Enregistrement de modèles de lot personnalisés (facultatif)
Étape 1 : Choix d’un modèle de lot
Pour utiliser Compressor avec cette procédure, vous devez choisir un modèle de lot.
Pour ouvrir Compressor et choisir un modèle de lot
1 Double-cliquez sur l’icône Compressor dans le dossier Applications.
Compressor s’ouvre en affichant le sélecteur de modèle de lot et un lot vide sans titre
contenant une tâche de repère d’emplacement.
12 Chapitre 1 Premiers contacts rapidesRemarque : le sélecteur de modèle de lot ne s’affiche pas si vous avez précédemment
coché la case « Ne plus afficher ce message » ou que vous avez sélectionné « Utiliser un
modèle vide » dans les Préférences de Compressor. Sélectionnez Afficher le sélecteur de
modèles dans les préférences de Compressor pour que le sélecteur s’affiche lorsque vous
créez des lots. Vous pouvez aussi choisir Fichier > « Nouveau lot à partir du modèle » pour
créer un nouveau lot et ouvrir le sélecteur de modèle de lots.
Le sélecteur de modèle de lot propose des options pour les modèles de lot Apple standard
(décrits à l’étape 2).
Vous pouvez également ajouter des modèles de lot personnalisés. Pour plus d’informations,
voir Création d’un modèle de lot personnalisé.
Remarque : pour que l’interface de Compressor ressemble à l’illustration de ce document,
choisissez une présentation Standard dans le sous-menu Présentations du menu Fenêtre.
Chapitre 1 Premiers contacts rapides 132 Cliquez sur l’une des options du sélecteur de modèle de lot pour la sélectionner.
Les modèles de lot Apple standard sont répertoriés ci-dessous.
• Créer un podcast audio : ce modèle permet de créer un fichier audio AAC adapté à la
diffusion de podcast et de l’ajouter à la bibliothèque iTunes.
• Créer un disque Blu-ray : ce modèle permet de créer des fichiers vidéo BD H.264 et audio
Dolby Digital Professional (.ac3), puis de les créer automatiquement sur un disque
Blu-ray ou AVCHD (les disques AVCHD sont lisibles par les lecteurs Blu-ray compatibles
avec le format AVCHD).
• Créer un DVD : ce modèle permet de créer un DVD de définition standard à l’aide du
format vidéo MPEG-2 (.m2v) et du format audio Dolby Digital Professional (.ac3), et de
le graver automatiquement sur un disque.
• Diffusion HTTP en direct : utilisez ce modèle pour créer un groupe de fichiers que vous
pouvez utiliser pour diffuser une séquence sur iPhone, iPad, iPod touch et Mac à l’aide
d’un serveur ordinaire.
• Publier sur Apple TV : ce modèle permet de créer un fichier vidéo conçu pour Apple TV
et de l’ajouter à la bibliothèque iTunes.
• Publier dans YouTube : ce modèle permet de créer un fichier vidéo adapté à l’affichage
dans YouTube et de le télécharger vers un compte YouTube.
Remarque : le choix d’un modèle doit être basé sur l’utilisation souhaitée du fichier
multimédia de sortie que vous créez. S’il n’existe pas de modèle adapté à vos besoins,
vous pouvez opter pour la méthode manuelle. Pour en savoir plus, consultez Flux de
travaux Compressor rapide et facile : méthode manuelle. Pour en savoir plus sur la création
de modèles personnalisés, voir Création d’un modèle de lot personnalisé.
3 Cliquez sur Choisir.
14 Chapitre 1 Premiers contacts rapidesCompressor applique une cible à une tâche fictive. La cible contient le réglage de
transcodage approprié (basé sur le modèle que vous avez choisi), la destination par défaut
(source) et le nom de fichier de sortie suggéré, basé sur le nom de fichier source et le
nom du réglage appliqué.
Par défaut, les modèles de lots utilisent l’emplacement Source (même dossier d’origine
que les fichiers multimédias sources) comme destination des fichiers encodés. Pour en
savoir plus sur le choix d’autres destinations, consultez Création et changement de
destinations.
Étape 2 : Ajout d’un fichier multimédia source
Faites glisser un fichier source du Finder ou du bureau vers la tâche de repère
d’emplacement dans la fenêtre Lot.
Remarque : vous pouvez effectuer ce glissement dans un seul fichier source car les
modèles de lot contiennent une seule tâche. Si vous faites glisser plusieurs fichiers vers
la tâche, seul le dernier est ajouté à la tâche et tous les autres sont ignorés.
Étape 3 : Soumission du lot
La tâche est prête quand elle contient un fichier multimédia source, un réglage et un
nom de fichier de sortie.
Pour envoyer le lot en vue de son traitement
µ Cliquez sur le bouton Soumettre pour envoyer le lot contenant la tâche.
Chapitre 1 Premiers contacts rapides 15Une zone de dialogue est affichée pour vous permettre d’attribuer un nom à cette
soumission, de définir sa priorité et de spécifier si le traitement distribué doit être utilisé.
Dans la plupart des cas, vous pouvez laisser les réglages tels qu’ils sont et vous contenter
de cliquer sur Soumettre.
Pour en savoir plus sur cette zone de dialogue Soumettre, voir Soumission d’un lot.
Après avoir soumis un lot, vous pouvez ouvrir la fenêtre Historique de Compressor ou
l’application Share Monitor pour visualiser l’état d’avancement du transcodage de votre
lot. Vous pouvez également définir les préférences de Compressor pour ouvrir
automatiquement Share Monitor.
Étape 4 : Utilisation d’actions de post-transcodage
Presque tous les modèles de lot comportent une action de post-transcodage automatique.
Lorsqu’il a terminé le transcodage de l’une des tâches de modèles de lot, Compressor
exécute une action automatique correspondante, telle que le téléchargement du fichier
vers un compte YouTube, l’exécution d’un flux de travaux Automator ou la gravure d’un
DVD.
Pour en savoir plus sur ces actions, voir Onglet Action de tâche et Ajout d’actions.
La liste suivante indique l’action de tâche de transcodage par défaut pour chaque modèle
de lot Compressor.
• Créer un podcast audio : ajouter à la bibliothèque iTunes
• Créer un disque Blu-ray : créer un disque Blu-ray.
• Créer un DVD : créer un DVD.
• Diffusion HTTP en direct : préparer la diffusion HTTP en direct.
• Publier sur Apple TV : ajouter à la bibliothèque iTunes
• Publier dans YouTube : publier dans YouTube.
16 Chapitre 1 Premiers contacts rapidesÉtape 5 : Enregistrement de modèles de lot personnalisés (facultatif)
Pour en savoir plus sur la procédure facultative de création de modèles personnalisés,
voirCréation d’un modèle de lot personnalisé.
Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode manuelle
La procédure suivante propose un moyen aisé de concevoir et de traiter manuellement
un lot dans Compressor.
• Étape 1 : Ajout de fichiers multimédias sources
• Étape 2 : Affectation de réglages et de destinations
• Étape 3 : Soumission du lot
Étape 1 : Ajout de fichiers multimédias sources
Pour utiliser Compressor, vous devez d’abord ajouter des fichiers multimédias sources à
la fenêtre Lot.
Pour ouvrir Compressor et ajouter des fichiers multimédias sources à la fenêtre Lot
1 Double-cliquez sur l’icône Compressor dans le dossier Applications.
Compressor s’ouvre en affichant le sélecteur de modèle de lot et un lot vide sans titre
contenant une tâche de repère d’emplacement.
2 Comme cette procédure met l’accent sur la méthode manuelle plutôt que sur la méthode
de modèle de lot, cliquez sur Annuler dans le sélecteur de modèle de lot pour le refermer.
Pour que le sélecteur de modèle de lot reste fermé à l’avenir, cochez la case « Ne plus
afficher ce message » ou choisissez « Utiliser un modèle vide » dans les préférences de
Compressor.
Chapitre 1 Premiers contacts rapides 17Pour en savoir plus sur la méthode de modèle de lot, consultez Flux de travaux Compressor
rapide et facile : méthode Modèle de lot.
L’illustration ci-dessous représente les fenêtres restantes de l’interface de Compressor.
Remarque : pour que l’interface de Compressor ressemble à l’illustration ci-dessus,
choisissez un modèle standard dans le sous-menu Modèles du menu Fenêtre.
3 Faites glisser un ou plusieurs fichiers sources du Finder ou du bureau jusque dans une
zone vide de la fenêtre Lot (dans cet exemple, juste sous la tâche vide).
Remarque : si vous faites glisser plusieurs fichiers vers la tâche vide, seul le dernier est
ajouté à cette tâche, tous les autres sont ignorés.
18 Chapitre 1 Premiers contacts rapidesDe nouvelles tâches sont créées chaque fois que vous faites glisser un fichier source sur
le lot.
Chaque fichier source crée
une tâche dans le lot.
Zone cible (vide dans
ce cas) d’une tâche
Consultez la rubrique À propos de la fenêtre Lot pour plus d’informations sur les contrôles
de la fenêtre globale.
Étape 2 : Affectation de réglages et de destinations
Vous devez affecter au moins un réglage à chaque tâche de fichier multimédia source
avant de pouvoir envoyer le lot à traiter, mais vous pouvez également ajouter plusieurs
réglages à une même tâche afin de transcoder plusieurs versions du fichier multimédia.
Dans Compressor, chaque paire formée par un réglage et une destination est qualifiée
de cible.
Chapitre 1 Premiers contacts rapides 19Pour affecter un réglage et une destination à une tâche
1 Sélectionnez un réglage pour vos tâches de fichier multimédia source de l’une des façons
suivantes.
• Pour affecter différents réglages à différentes tâches : faites glisser les réglages de l’onglet
Réglages sur chaque tâche concernée dans la fenêtre Lot.
Sélectionnez un ou
plusieurs réglages (deux
dans ce cas) à appliquer
à la tâche.
Tâche avec fichier
multimédia source
dans la fenêtre Lot.
• Pour affecter un seul réglage à plusieurs tâches sélectionnées : sélectionnez les tâches
(fichiers multimédias sources) dans la fenêtre Lot, puis choisissez Cible > Nouvelle cible
avec réglage. Une zone de dialogue de sélection de réglages est affichée par-dessus
la fenêtre Lot.
20 Chapitre 1 Premiers contacts rapidesCliquez sur Ajouter
pour affecter les
réglages aux tâches
sélectionnées.
Sélectionnez les réglages
à appliquer aux tâches
sélectionnées.
Dans la fenêtre Lot, sélectionnez
les tâches concernées.
Choisissez un ou plusieurs réglages, en utilisant le triangle d’affichage pour faire
apparaître chacun d’entre eux, puis cliquez sur Ajouter. Les réglages choisis sont affectés
à toutes les tâches sélectionnées.
De nouvelles cibles sont
ajoutées pour chaque
réglage que vous faites
glisser sur la tâche.
Vous pouvez aussi choisir Édition > Tout sélectionner pour sélectionner toutes les
tâches avant d’appliquer les réglages. Voir Création, aperçu et modification des réglages
pour en savoir plus sur les réglages, et Finalisation de tâches et soumission de lots pour
en savoir plus sur l’utilisation de tâches et de cibles.
L’étape suivante consiste à définir la destination. Cette destination est réglée par défaut
sur Source, ce qui signifie que les fichiers de sortie sont stockés dans le dossier d’origine
des fichiers source. Vous pouvez, pour des raisons de classement ou pour tirer parti de
disques durs plus grands ou plus rapides, changer la destination.
Chapitre 1 Premiers contacts rapides 21Remarque : vous pouvez choisir une destination par défaut dans la fenêtre Préférences
de Compressor. Consultez la rubrique Configuration des préférences de Compressor
pour obtenir plus d’informations.
Vous pouvez définir la destination de chaque cible ou d’un groupe sélectionné de
cibles.
2 Choisissez une destination pour les cibles de votre tâche de l’une des façons suivantes.
• Ne faites rien : acceptez la destination par défaut nommée Source (le même dossier
que celui dans lequel ont été créés les fichiers multimédias sources), indiquée dans la
colonne Destination.
• Utilisez le menu contextuel de la cible pour modifier un réglage à la fois. : cliquez sur la
cible que vous souhaitez modifier tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée,
puis choisissez l’une des destinations préexistantes disponibles dans le sous-menu
Destination .
Utilisez le menu
contextuel de la cible
pour changer la
destination descibles
sélectionnées.
Vous pouvez aussi sélectionner Autre dans le menu contextuel, afin d’ouvrir une zone de
dialogue permettant de choisir comme destination tout emplacement accessible depuis
votre ordinateur.
Remarque : si vous sélectionnez l’option Autre, vous pouvez choisir n’importe quel
emplacement accessible depuis votre ordinateur, y compris un volume monté ouvert.
Toutefois, ce disque doit rester ouvert jusqu’à l’achèvement du transcodage du lot.
La même méthode permet également de sélectionner plusieurs cibles et de changer
toutes leurs destinations d’un seul coup. Vous pouvez également utiliser le sous-menu
Destination du menu contextuel de la cible pour choisir une destination, ou faire glisser
une destination de l’onglet Destinations jusque sur la cible.
Voir Création et changement de destinations pour en savoir plus sur les destinations.
3 Vous pouvez attribuer un nom au lot, puis l’enregistrer en choisissant Fichier > Enregistrer.
Étape 3 : Soumission du lot
Lorsqu’au moins un réglage et une destination sont associés à chaque fichier multimédia,
ce dernier devient une tâche et votre lot est prêt à être soumis.
22 Chapitre 1 Premiers contacts rapidesPour envoyer un lot en vue de son traitement :
µ Cliquez sur Soumettre.
Une zone de dialogue est affichée pour vous permettre d’attribuer un nom à cette
soumission, de définir sa priorité et de spécifier si le traitement distribué doit être utilisé.
Dans la plupart des cas, vous pouvez laisser les réglages tels qu’ils sont et vous contenter
de cliquer sur Soumettre.
Pour en savoir plus sur cette zone de dialogue Soumettre, voir Soumission d’un lot.
Après avoir envoyé un lot, vous pouvez ouvrir Share Monitor pour visualiser l’état
d’avancement du transcodage de votre lot. Vous pouvez également configurer l’ouverture
automatique de Share Monitor via la fenêtre Préférences de Compressor.
Remarque : il sera toujours possible ensuite d’ouvrir Share Monitor soit en double-cliquant
sur son icône dans le Dock, soit en cliquant sur son icône dans la fenêtre Lot.
Chapitre 1 Premiers contacts rapides 23Il est possible de surveiller la progression de l’encodage depuis la fenêtre Historique.
Voir Finalisation de tâches et soumission de lots pour en savoir plus sur les tâches et les
lots.
Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot
Les trois étapes décrites dans la section précédente montrent le moyen le plus rapide de
transcoder des fichiers multimédia. Bien que vous ayez la possibilité de modifier les
réglages existants, vous ne pouvez pas prévisualiser vos fichiers ou optimiser les différents
réglages.
Les chapitres suivants décrivent les modifications optionnelles que vous pouvez apporter
au réglage de n’importe quelle tâche avant son envoi :
• Création, aperçu et modification des réglages
• Finalisation de tâches et soumission de lots
• Ajout de filtres à un réglage
• Utilisation des contrôles d’images
• Ajout de réglages de géométrie
• Ajout d’actions
• Utilisation de la fenêtre Aperçu
• Création et changement de destinations
Les chapitres suivants décrivent plus en détail les paramètres des formats de sortie et les
différentes options de transcodage :
• Création de fichiers AIFF
• Création de fichiers de formats audio courants
• Création de fichiers de sortie pour flux DV
• Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
• Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple
• Création de fichiers H.264 pour disque Blu-ray
• Création de fichiers de séquence d’images
24 Chapitre 1 Premiers contacts rapides• Création de fichiers de sortie MP3
• Création de fichiers de sortie MPEG-1
• Création de fichiers de sortie MPEG-2
• Création de fichiers de sortie MPEG-4
• Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
• Création de fichiers de sortie QuickTime
Chapitre 1 Premiers contacts rapides 25Compressor est un outil puissant, souple et polyvalent qui vous permet d’obtenir les
résultats souhaités.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Scénarios standard de Compressor (p 28)
• Fonctions de Compressor (p 29)
27
Méthodes d’utilisation de
Compressor 2Scénarios standard de Compressor
Voici quelques scénarios pouvant généralement être mis en œuvre avec Compressor.
• Conversion d’un fichier multimédia source en un ou plusieurs formats de sortie
différents : vous pouvez utiliser Compressor pour convertir un ou plusieurs fichiers
multimédias sources en un ou plusieurs formats de sortie de fichiers multimédias
différents. Pour en savoir plus, consultez Flux de travaux Compressor rapide et facile :
méthode manuelle.
Apple TV DVD vidéo CD-ROM
iPhone
iPad
iPod
iTunes
H.264
MP3
AC-3
MP3
MPEG-1
MPEG-4
QuickTime
AC-3
AIFF
H.264
MPEG-1
MPEG-2
AIFF
MP3
QuickTime
Disque Blu-ray
H.264
AC-3
Données sources ou
projet Final Cut Pro
Sur le web
Séquence
QuickTime
(pour connexion haut
et faible débit)
• Exportation de séquences ou de plans vers un ou plusieurs formats directement à partir
d’autres applications : vous pouvez utiliser Compressor pour convertir des séquences
ou des plans vers un ou plusieurs formats de fichier à partir d’autres applications telles
que Final Cut Pro. Ce flux de production est identique à celui décrit en détail dans Envoi
d’un projet pour transcodage.
28 Chapitre 2 Méthodes d’utilisation de CompressorCette intégration dans Final Cut Pro et Motion accélère et simplifie le transcodage
(processus de conversion de fichiers de leur format d’origine en fichiers de sortie à
distribuer dans un autre format). L’intégration permet également de gagner de l’espace
disque en évitant de devoir exporter les fichiers multimédias intermédiaires avant de
les traiter. Compressor tire aussi parti de la technologie de traitement vidéo des autres
applications pour dépasser les limites des tâches qui lui sont confiées (et donc optimiser
la qualité des images encodées) et éviter les dégradations pouvant survenir après les
multiples étapes de compression et de décompression.
• Création de fichiers compatibles avec les DVD : avant de pouvoir convertir vos fichiers
multimédias existants en projets DVD, vous devez convertir la vidéo en fichiers MPEG-1
(projets SD uniquement), MPEG-2 (projets SD et HD) ou H.264 (projets HD uniquement).
Compressor peut encoder l’audio au format Dolby Digital Professional (également
appelé AC-3). Dolby Digital Professional est un format audio compressé très courant
pour les disques DVD-Vidéo. Compressor gère également deux situations spécialisées :
• Lorsque vous éditez des sources haute définition (HD) dans Final Cut Pro et souhaitez
créer un DVD en définition standard (DS) à partir de ces sources, Compressor offre
une fonctionnalité de conversion. Les sources HD qui utilisent des résolutions de
1080i ou 720p utilisent un processus de transcodage haute qualité pour créer des
fichiers de sortie vidéo DS MPEG-2.
• Si vous devez faire tenir un maximum de vidéo sur un DVD et que vous n’avez pas
besoin de la qualité de diffusion, Compressor permet d’exporter les fichiers au format
MPEG-1 compatible DVD-Vidéo.
Fonctions de Compressor
Compressor peut fonctionner en tant qu’application autonome et être intégré au flux de
production d’autres applications telles que Final Cut Pro. Pour cela, Compressor accepte
le même éventail de types de fichiers multimédias que Final Cut Pro. Compressor propose
les fonctions suivantes.
• Traitement par lot : ce processus simplifié permet de créer plusieurs fichiers de sortie
à partir d’un seul fichier multimédia source.
• Options VBR : à l’aide de l’encodeur MPEG-2, vous pouvez définir pour vos fichiers de
sortie un encodage VBR (Variable Bit Rate - débit variable) en une seule ou en deux
passes, ce qui a une incidence sur la qualité de l’image des fichiers vidéo.
• Encodage H.264 : le format H.264 génère de la vidéo de qualité supérieure à des débits
inférieurs, pour tout type de périphériques allant des téléphones portables à la haute
définition (HD). Le format H.264 est particulièrement bien adapté au lecteur Apple
QuickTime. Compressor inclut les formats H.264 conçus particulièrement pour les
disques Blu-ray, iTunes, iPhone, iPad, iPod et Apple TV.
Chapitre 2 Méthodes d’utilisation de Compressor 29• droplets : ces applications autonomes peuvent être utilisées pour des opérations de
transcodage par glisser-déposer, directement depuis le bureau. Après leur création, les
Droplets simplifient et automatisent le processus de transcodage et peuvent être
utilisées sans que Compressor ne soit lancé.
• Réglages : les réglages contiennent tous les outils nécessaires au transcodage (format
de fichier, filtre et réglages géométriques). Vous pouvez personnaliser et modifier les
réglages fournis par Apple ou en créer de nouveaux et développer une bibliothèque
de réglages spécialisés pouvant être réutilisés.
• Des filtres : la sélection de filtres Compressor disponibles vous confère un contrôle
artistique dynamique pendant la conversion de vos fichiers multimédias sources dans
d’autres formats et vous permet de créer un produit final conforme à vos spécifications.
Les filtres disponibles sont les suivants : fondu entrant/sortant, incrustations de timecode,
correction gamma, suppression du bruit, letterbox, filigranes, ajustement de couleur,
etc. Il existe en outre des filtres audio permettant de contrôler la plage dynamique, les
niveaux de pics, l’égalisation et le fondu entrant/sortant.
• Prévisualisation : vous pouvez prévisualiser vos réglages de filtres en temps réel dans
la fenêtre Aperçu tout en les modifiant dans la fenêtre Inspecteur. Cela vous permet
de modifier légèrement les paramètres à votre convenance avant le transcodage du
fichier multimédia source.
• Destinations : vous pouvez créer et enregistrer différentes destinations pour vos fichiers
de sortie, qui peuvent ensuite être associées à la cible de chaque fichier de sortie. Ces
destinations peuvent être des sites FTP ou des emplacements iDisk. Une destination
peut également spécifier la convention d’appellation de fichier à utiliser.
• Géométrie : vous pouvez régler les dimensions de l’image à l’aide des contrôles de
géométrie de la fenêtre Inspecteur et des contrôles graphiques de la fenêtre Aperçu.
Ces fonctionnalités permettent de rogner les zones des images que vous souhaitez
supprimer de votre fichier multimédia source, et de réduire ainsi la taille du fichier.
Compressor permet aussi de redimensionner l’image aux proportions suivantes : 4:3,
16:9 et 2,35:1 pour une utilisation sur d’autres plateformes, comme le DVD ou iPod.
• Publication : vous pouvez utiliser Compressor pour télécharger vos fichiers de sortie
sur un serveur de contenu multimédia, de type QuickTime Streaming Server, ou sur
d’autres supports pour la création de DVD.
• Utilisation d’AppleScript : vous pouvez ajouter des informations AppleScript spécialisées
à n’importe quel fichier de sortie, ce qui vous confère la souplesse nécessaire pour
automatiser et personnaliser les opérations de post-encodage.
• Interopérabilité : Compressor est un élément fondamental des applications vidéo
professionnelles Apple comme Final Cut Pro et Motion. Vous pouvez par exemple
exporter des séquences directement de Final Cut Pro vers Compressor en vue de leur
transcodage.
30 Chapitre 2 Méthodes d’utilisation de Compressor• Activité de transcodage en arrière-plan : grâce à Compressor, il est possible de commencer
le transcodage d’un lot, puis de laisser celui-ci se dérouler en arrière-plan, ce qui vous
permet d’exécuter d’autres tâches en même temps.
• Notification par message électronique : Compressor peut être configuré de manière à
vous envoyer des notifications par message électronique pour vous avertir de la fin du
transcodage d’un lot, quelle que soit l’adresse électronique spécifiée.
• Traitement distribué : Compressor fournit le traitement distribué qui répartit le travail
sur plusieurs ordinateurs choisis pour offrir une puissance de traitement supplémentaire.
La fonction de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels Compressor
est installé. Pour en savoir plus, consultez Apple Qmaster et le traitement distribué.
• Fonctionnalités de ligne de commande : Compressor comporte désormais un certain
nombre d’options de ligne de commande pour l’envoi de tâches, l’activation et la
désactivation des services de contrôle de nœuds et de clusters, ainsi que la surveillance
des lots. Pour en savoir plus, consultez Utilisation de la ligne de commande.
Chapitre 2 Méthodes d’utilisation de Compressor 31Avec Compressor, le transcodage de médias en de multiples formats est d’une grande
facilité. En outre, Compressor est intégré à Final Cut Pro et Motion.
Pour les flux de travaux simples ou répétitifs, vous pouvez également utiliser le traitement
distribué avec la fonction de partage de Final Cut Pro et de Motion. La fonction de partage
est un moyen aisé d’envoyer votre travail, en un clic de souris, aux clients, amis et autres
destinataires sans qu’il soit nécessaire d’avoir des connaissances approfondies du
transcodage, des formats de fichier de distribution ou des protocoles FTP. Depuis la
fenêtre Partager de Final Cut Pro et Motion, vous pouvez rapidement créer et diffuser des
fichiers multimédias de sortie sur iPhone, iPad, iPod, Apple TV, DVD, disque Blu-ray et
YouTube, sans devoir ouvrir d’autres applications. Pour en savoir plus sur la fonction de
partage, voir le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro et le Manuel de l’utilisateur de Motion.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Concepts et terminologie de Compressor (p 33)
• Préparation de Compressor au transcodage à l’aide de réglages personnalisés (p 36)
• Choix d’un format de sortie (p 38)
• Création d’un lot Compressor (p 39)
• Visualisation de l’état du transcodage (p 42)
• Raccourcis optionnels de Compressor (p 42)
Concepts et terminologie de Compressor
Cette section couvre certains termes courants que vous pouvez rencontrer lors de
l’utilisation de Compressor.
33
Flux de production de transcodage
de base 3Le diagramme suivant illustre le mode de fonctionnement du processus de transcodage
standard de Compressor. Le principal élément du transcodage est le lot. Un lot représente
tous les composants nécessaires au transcodage d’un média. Il doit contenir une ou
plusieurs tâches. Une tâche se compose d’au moins un fichier multimédia source avec
une ou plusieurs cibles, chacune étant associée à un réglage et une destination. Quand
le processus de transcodage est terminé, le fichier résultant est connu sous le nom de
fichier multimédia de sortie. Chaque réglage attribué à un fichier multimédia source donne
lieu à la création d’un fichier multimédia de sortie.
Dans l’illustration ci-dessous, le lot contient deux fichiers multimédia sources, chacun
d’eux constituant une tâche contenant deux cibles (comprenant un réglage et une
destination). Les fichiers de sortie créés par le transcodage de ce lot seront au nombre
total de quatre. Tâche 1 donnera lieu à la création de deux fichiers multimédia de sortie,
tout comme Tâche 2.
Tâche 2
Tâche 1
Un fichier multimédia
de sortie
(Tâche 1, Cible 1)
Un fichier multimédia
de sortie
(Tâche 1, Cible 2)
Un fichier multimédia
de sortie
(Tâche 2, Cible 1)
Un fichier multimédia
de sortie
(Tâche 2, Cible 2)
Source
fichier de
données
1
Source
fichier de
données
2
Cible 1
Réglage Destination
Cible2
Réglage Destination
Cible 1
Réglage Destination
Cible2
Réglage Destination
Un lot
Vous devez vous familiariser avec les termes courants suivants :
• Codec : contraction de COmpression/DECompression. modèle mathématique de réduction
des données d’un fichier multimédia source.
• Format de fichier : format de sortie utilisé pour transcoder le fichier multimédia source.
• Groupe : contient des réglages définis placés dans un dossier de l’onglet Réglages. Les
groupes vous permettent d’organiser vos réglages et de simplifier le processus de
création de tâches.
• Transcodage : processus de conversion de fichiers dans leur format d’origine en fichiers
de sortie prêts à être distribués dans un autre format. Parmi les termes étroitement liés,
la compression fait référence à la réduction des données ; l’encodage est un synonyme
de transcodage, sauf qu’il ne met pas l’accent sur l’aspect de conversion.
34 Chapitre 3 Flux de production de transcodage de base• Un fichier multimédia source : le processus de transcodage commence toujours par un
fichier multimédia source, qui est le fichier destiné à être transcodé dans sa forme
d’origine. Les fichiers multimédia sources sont toujours du type suivant.
• Un film : contenant des données audio, vidéo et autres (des marqueurs par exemple).
• Des images fixes : utilisées comme partie d’une séquence d’images fixes pour certaines
productions vidéo.
• QuickTime : QuickTime est une technologie multimédia multiplateforme, qui permet
aux applications Mac OS et Windows de capturer et de lire des fichiers vidéo et audio,
ainsi que des fichiers d’images fixes. Les fichiers QuickTime peuvent contenir un grand
nombre de données et de codecs différents. Les codecs fournissent des instructions
de lecture des données à QuickTime.
Dans Compressor, un processus de transcodage typique inclut les composants suivants.
• Réglage : une fois que vous avez importé votre fichier multimédia source, vous devez
lui affecter un ou plusieurs réglages. Un réglage est une combinaison d’attributs de
transcodage, comme le format de sortie, les filtres et les réglages de géométrie, qui
vont être appliqués au fichier multimédia source pendant le processus de transcodage.
• Format (du fichier) de sortie : dépend de l’encodeur que vous choisissez pour convertir
votre fichier source. Choisissez l’un des formats suivants selon l’environnement et la
méthode de lecture visés pour vos fichiers multimédia transcodés : AIFF, Dolby Digital
Professional, Flux DV, H.264 pour appareils Apple (contient des réglages pour iPhone,
iPad, iPod ou Apple TV), Séquence d’images (prend en charge les images TIFF et
TARGA), MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4, Séquence QuickTime ou Composants d’exportation
au format QuickTime.
• Des filtres : ils vous permettent de paramétrer différentes caractéristiques de votre
vidéo, comme la couleur, la luminosité et la résolution dans le but d’optimiser à la
fois la qualité et la compression du fichier.
Chapitre 3 Flux de production de transcodage de base 35• Des paramètres géométriques : permet de rogner l’image et d’ajuster sa taille.
• Des paramètres d’action : permettent de créer des actions de post-transcodage
automatique et de les appliquer à des tâches et des réglages. Créez et distribuez
aisément des fichiers multimédias de sortie, envoyez des notifications par courrier
électronique et exécutez des tâches de post-transcodage à l’aide d’Automator.
• Destination : un fichier multimédia source doit aussi être associé à une destination. Il
s’agit de l’emplacement de stockage de votre fichier multimédia transcodé. Vous pouvez
soit utiliser la destination par défaut, nommée Source (dossier de stockage identique
à celui du fichier multimédia source), soit désigner un autre emplacement auquel vous
avec un accès total. Vous pouvez également modifier la destination par défaut dans
les Préférences Compressor. La destination détermine également la manière dont le
fichier multimédia transcodé est nommé.
• Cible : sorte de plan permettant de créer un fichier multimédia de sortie contenant un
réglage, une destination et un nom de fichier de sortie.
• Tâche : une fois que vous avez attribué une ou plusieurs cibles au fichier multimédia
source, il devient une tâche prête à être transcodée.
• Un lot : un lot se compose d’une ou de plusieurs tâches qui sont traitées simultanément.
Toutes les tâches du lot sont envoyées simultanément lorsque vous cliquez sur le
bouton Soumettre.
• Un fichier multimédia de sortie : les fichiers multimédia transcodés créés après l’envoi
et le traitement d’un lot sont appelés des fichiers multimédia de sortie. Un fichier
multimédia de sortie est le résultat du transcodage réussi d’un fichier multimédia source
(associé à un réglage et une destination). Il y a autant de fichiers multimédia de sortie
créés que de réglages appliqués aux différents fichiers multimédia sources du lot.
Préparation de Compressor au transcodage à l’aide de réglages
personnalisés
Compressor est fourni avec un certain nombre de réglages préconfigurés qui permettent
de commencer immédiatement le transcodage. Si vous souhaitez transcoder
immédiatement des fichiers multimédias sources et que vous n’avez pas besoin de créer
de réglages, suivez plutôt les étapes décrites dans Flux de travaux Compressor rapide et
facile : méthode Modèle de lot. Si vous souhaitez lancer immédiatement le transcodage,
mais que votre flux de travaux ne peut être traité par aucun modèle de lot, vous pouvez
consulter la procédure décrite dans Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode
manuelle.
36 Chapitre 3 Flux de production de transcodage de baseCependant, si vous souhaitez créer vos réglages et destinations, et personnaliser d’autres
attributs, comme les filtres, le rognage, le redimensionnement des images et les actions,
veuillez suivre les étapes décrites ci-après. Si les réglages personnalisés que vous créez
ici peuvent être utilisés pour tous vos besoins de transcodage, vous n’aurez plus à utiliser
cette procédure. En revanche, si vous devez créer des réglages et des destinations pour
chaque projet de transcodage, vous devez répéter chaque fois ces étapes.
Étape 1 : Création d’un réglage
Si vous n’utilisez pas un réglage préexistant ou un modèle de lot fourni avec Compressor,
vous devez créer vos réglages. Pour cela, utilisez l’onglet Réglages et commencez par
choisir un format de sortie dans le menu Format de fichier qui s’ouvre lorsque vous cliquez
sur le bouton Ajouter (+). Consultez la section Choix d’un format de sortie pour obtenir
plus d’informations. Vous avez aussi la possibilité d’ajouter des filtres, des réglages
géométriques et des actions de post-transcodage, puis de prévisualiser le réglage pour
être sûr du résultat. Consultez la section Création d’un réglage entièrement nouveau pour
obtenir plus d’informations.
Vous pouvez également rationaliser le flux de production en plaçant vos réglages dans
des groupes. Consultez la section Création de groupes de réglages pour obtenir plus
d’informations.
Après avoir créé un réglage, vous pouvez le personnaliser en lui apportant des
modifications supplémentaires telles que des filtres (pour régler la qualité de l’image ou
ajouter des effets comme le « letterboxing »), une taille de pixel donnée (valeurs
géométriques) et des actions de post-transcodage. Ces ajustements supplémentaires
sont tous gérés dans la fenêtre Inspecteur. Pour en savoir plus, voir Ajout de filtres à un
réglage, Utilisation des contrôles d’images, Ajout de réglages de géométrie et Ajout
d’actions.
Étape 2 : Aperçu du réglage
La prévisualisation de votre réglage avant l’envoi du lot est un bon moyen pour gagner
du temps. Pour cela, utilisez la fenêtre Aperçu et assurez-vous que la qualité du fichier
multimédia de sortie vous convient. La fenêtre Aperçu consiste en un écran divisé en
deux, qui affiche à gauche le fichier multimédia source sous sa forme originale, et à droite
le contenu du fichier multimédia de sortie.
La fenêtre Aperçu vous permet d’effectuer différentes opérations :
• Lire le fichier multimédia.
• Prévisualiser de manière dynamique les effets (en temps réel).
• Modifier les effets des filtres et des réglages de géométrie de votre réglage.
• Comparer les versions source ou les versions de sortie.
• Rogner la taille d’image du fichier de sortie.
• Changer les proportions.
Chapitre 3 Flux de production de transcodage de base 37• Ajouter divers marqueurs (de compression, de chapitre ou de podcast).
Remarque : il n’est pas possible de prévisualiser les réglages Contrôles d’images dans la
fenêtre Aperçu. Pour prévisualiser ces derniers, lancez un transcodage de test sur une
petite section de votre fichier multimédia source (Pour plus d’informations, reportez-vous
à la section Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Aperçu.)
Consultez la section Aperçu d’un réglage ou Utilisation de la fenêtre Aperçu pour plus
d’informations.
Étape 3 : Création d’une destination
Par défaut, le fichier transcodé est enregistré dans le même dossier que celui du fichier
multimédia source (dossier Source). Cependant, si vous souhaitez enregistrer les fichiers
transcodés dans un autre emplacement, vous pouvez créer une destination sous l’onglet
Destinations. À l’aide de cet onglet, vous pouvez définir comme destination un dossier,
un volume ou un serveur distant dont vous avez les autorisations et les accès, et ajouter
d’utiles identificateurs à votre fichier de sortie transcodé. Une fois que vous avez créé
suffisamment de destinations, il n’est plus nécessaire d’ouvrir l’onglet Destinations.
Consultez la section Création et changement de destinations pour obtenir plus
d’informations.
Choix d’un format de sortie
La sélection de la plate-forme de lecture appropriée (dispositifs Apple, web, CD, DVD et
borne interactive) est le premier choix à faire avant de compresser un fichier multimédia
source dans un format de sortie différent. Après avoir sélectionné une plate-forme, vous
pouvez choisir le format de sortie qui lui convient le mieux.
Les nombreux encodeurs fournis avec Compressor vous permettent de transcoder votre
fichier multimédia source quel qu’en soit le format, notamment les formats industriels
standards ci-dessous comportant tous leurs propres attributs particuliers :
• AIFF : destiné aux contenus audio (y compris création de DVD ou de CD) nécessitant
des réglages personnalisés. Pour plus de détails sur le format AIFF, consultez Création
de fichiers AIFF.
• Formats audio courants : destiné à fournir un accès aisé à la plupart des formats audio
courants, y compris les fichiers AIFF, Apple CAF et WAVE. Pour en savoir plus, consultez
Création de fichiers de formats audio courants.
• Flux DV : format courant utilisé pour les projets SD. Consultez Création de fichiers de
sortie pour flux DV pour obtenir plus d’informations.
• Dolby Digital Professional : également appelé AC-3. Format généralement destiné à la
création de DVD. Pour plus de détails sur le format AC-3, consultez Création de fichiers
de sortie Dolby Digital Professional.
38 Chapitre 3 Flux de production de transcodage de base• H.264 pour périphériques Apple : destiné à la création de fichiers vidéo adaptés à la
lecture via iTunes, un iPhone, un iPad, un iPod et Apple TV. Pour plus de détails sur le
format H.264 pour les dispositifs Apple, consultez Création de fichiers de sortie H.264
pour appareils Apple.
• H.264 pour Blu-ray : destiné à la création de réglages H.264 spécialement configurés
pour disque Blu-ray. Pour en savoir plus sur le format H.264 pour disque Blu-ray,
consultez Création de fichiers H.264 pour disque Blu-ray.
• Séquence d’images : compatible avec une grande variété d’applications de composition
et de traitement d’images. Pour plus de détails, consultez Création de fichiers de
séquence d’images.
• MP3 : destiné à la compression audio. Le format MP3 crée des fichiers audio compatibles
avec une grande variété de dispositifs de lecture. Pour plus de détails sur le format
MP3, consultez Création de fichiers de sortie MP3.
• MPEG-1 : destiné à une utilisation sur Internet, CD-ROM ou DVD. Pour plus de détails
sur le format MPEG-1, consultez Création de fichiers de sortie MPEG-1.
• MPEG-2 : destiné à une utilisation DVD standard et haute définition. Pour plus de détails
sur le format MPEG-2, consultez Création de fichiers de sortie MPEG-2.
• MPEG-4, Partie 2 : destiné à un large éventail d’utilisations, notamment le web ou les
périphériques sans fil. Pour plus de détails sur le format MPEG-4, consultez Création de
fichiers de sortie MPEG-4.
• Composants d’exportation au format QuickTime : exploitant l’architecture de modules
de QuickTime, Compressor peut désormais générer un large éventail d’options de
codec et de formats de tierce partie, tels que Windows Media, RealPlayer, 3G et AVI. La
fonctionnalité Composants d’exportation QuickTime vous permet de contrôler le moteur
d’encodage tiers sans avoir à ouvrir une autre application. Pour plus de détails sur les
composants d’exportation QuickTime, voir Création de fichiers de sortie d’exportation
QuickTime.
• Séquence QuickTime : destiné à être utilisé avec QuickTime dans une grande variété
d’environnements de lecture. Étant donné que QuickTime est une technologie
multimédia multiplateforme, elle permet aux applications Mac OS et Windows de
capturer et de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images fixes. Pour
plus de détails sur le format QuickTime, voir Création de fichiers de sortie QuickTime.
Création d’un lot Compressor
Cette section décrit la procédure complète de création manuelle et de soumission d’un
lot Compressor complet. Pour découvrir une méthode plus rapide, plus simple, mais
également plus restrictive, consultez Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode
Modèle de lot.
Chapitre 3 Flux de production de transcodage de base 39Une fois que les réglages et les destinations nécessaires sont disponibles, vous pouvez
commencer à créer un lot pour transcodage. Un lot contient une ou plusieurs tâches,
Une tâche se compose d’au moins un fichier multimédia de sortie associé à une ou
plusieurs cibles contenant les réglages et les destinations.
Vous ne pouvez soumettre un lot au transcodage qu’après avoir affecté au moins une
cible (réglage et destination) à chaque tâche (fichier multimédia source) du lot. Toutes
les tâches du lot sont soumises simultanément au transcodage. Les lots sont similaires à
des documents qu’il est possible d’enregistrer, de fermer et de rouvrir. À l’instar d’un
projet Final Cut Pro, un onglet séparé (qu’il est possible de désactiver) contient chaque
lot Compressor.
Étape 1 : Importation de fichiers multimédias sources dans Compressor
Pour importer des fichiers multimédias sources dans un lot, vous pouvez utiliser la zone
de dialogue de sélection de fichiers ou faire glisser les fichiers du Finder vers la fenêtre
Lot de Compressor. Vous pouvez importer des fichiers multimédias sources de n’importe
quel dossier dont vous avez les droits d’accès.
Consultez la section Importation de fichiers multimédias sources pour obtenir plus
d’informations.
Étape 2 : Affectation d’un réglage
Après l’importation de votre fichier multimédia source dans la fenêtre Lot, vous devez lui
attribuer un ou plusieurs réglages. Ce processus le convertit alors en tâche. Un fichier
multimédia source ne peut être transcodé que s’il est associé à au moins un réglage, ce
qui est uniquement possible si vous avez sélectionné un réglage préexistant ou en avez
créé un. Un format de fichier de sortie doit être associé à votre réglage.
• Si vous choisissez un réglage préexistant : le format de fichier de sortie a déjà été affecté.
• Si vous créez votre propre réglage : vous devez choisir un format de fichier de sortie dans
le menu Format de fichier qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Ajouter (+)
dans l’onglet Réglages.
Vous pouvez ajouter un réglage à plusieurs tâches en une seule étape, soit en sélectionnant
les tâches dans la fenêtre Lot et en choisissant un réglage dans la zone de dialogue qui
apparaît lorsque vous choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », soit en cliquant
sur l’une des tâches tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et en choisissant
un réglage dans le sous-menu « Nouvelle cible avec réglage » du menu contextuel qui
apparaît.
Si vous avez un réglage favori (existant ou personnalisé), vous pouvez simplifier votre
flux de production en créant une application autonome, appelée droplet, contenant
plusieurs réglages et servant à envoyer des lots sans ouvrir Compressor. Consultez Création
d’un droplet à partir de l’onglet Réglages pour obtenir plus d’informations.
40 Chapitre 3 Flux de production de transcodage de baseRemarque : vous pouvez également créer des groupes de réglages, une manière simple
et efficace d’associer plusieurs réglages à un fichier multimédia source. Consultez la
section Création de groupes de réglages pour obtenir plus d’informations.
Étape 3 : Prévisualisation du réglage à l’aide de la fenêtre Aperçu
Vous pouvez soit prévisualiser un fichier multimédia seul, soit le prévisualiser avec les
réglages qui lui ont été associés. La fenêtre Aperçu permet de prévisualiser
dynamiquement (en temps réel) votre réglage et de modifier les effets des filtres et des
ajustements géométriques, de lire le fichier multimédia, de visualiser les versions sources
ou de sortie, de rogner le cadre de l’image du fichier de sortie, de changer ses proportions
et d’ajouter divers marqueurs correspondant aux formats de fichier MPEG-1, MPEG-2 et
H.264 pour appareils Apple.
Consultez la section Aperçu d’un réglage ou Prévisualisation d’un plan pour plus
d’informations.
Étape 4 : Affectation d’une destination
Vous pouvez choisir l’emplacement de destination des fichiers multimédia de sortie en
affectant une destination à chaque cible. La destination définit également divers aspects
de nommage du fichier multimédia de sortie. L’onglet Destination propose plusieurs
destinations, mais vous pouvez également créer vos propres destinations personnalisées.
Pour affecter une destination existante à une tâche, vous pouvez soit faire glisser une
destination de l’onglet Destinations vers la cible d’une tâche, soit sélectionner Destination
dans le menu Cible ou dans le menu contextuel qui apparaît lorsque vous cliquez sur
une cible tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Vous avez également la
possibilité de choisir un emplacement qui n’a pas été défini comme destination, en
choisissant l’option Autre dans l’un des deux menus ci-dessus.
Consultez la section Affectation de destinations aux fichiers multimédias sources pour
obtenir plus d’informations.
Étape 5 : Soumission du lot pour transcodage
Dès que le lot contient toutes les tâches que vous souhaitiez créer et que vous êtes satisfait
des réglages et de la qualité des fichiers de sortie (grâce à leur prévisualisation), son envoi
est prêt à être effectué. Pour cela, cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot.
Remarque : si vous souhaitez transcoder un lot volumineux, il est conseillé de désactiver
l’écran de veille de votre ordinateur. Ceci augmente la vitesse du transcodage, car aucune
ressource n’est réservée à l’écran de veille.
Consultez la section Soumission d’un lot pour obtenir plus d’informations.
Chapitre 3 Flux de production de transcodage de base 41Visualisation de l’état du transcodage
Utilisez Share Monitor et la fenêtre Historique pour afficher l’état actuel d’un lot envoyé
et de toutes les tâches qu’il comporte. Share Monitor est une application autonome qui
peut donc fonctionner avec Compressor et les droplets, que Compressor soit ouvert ou
fermé, indépendamment du fait que vous ayez ou non soumis un élément. Consultez
Création d’un droplet à partir de l’onglet Réglages pour plus d’informations sur les droplets.
Étape 1 : Visualisation de l’état de transcodage d’un lot
Après avoir soumis un lot, vous pouvez ouvrir Share Monitor pour visualiser l’état de
transcodage de votre lot. Cette possibilité s’avère utile pour savoir quand le transcodage
de votre lot est terminé et surveiller l’apparition d’éventuels problèmes pendant toute la
durée du processus. Vous pouvez régler l’ouverture automatique de Share Monitor via
les préférences de Compressor.
Consultez Configuration des préférences de Compressor et le Manuel de l’utilisateur de
Share Monitor pour plus de détails.
Sinon, vous pouvez consulter la fenêtre Historique de Compressor. Elle contient une barre
de progression et, à l’instar de Share Monitor, vous indique si une tâche soumise a été
correctement transcodée.
Étape 2 : Confirmation de la fin du transcodage
Une fois le transcodage terminé, il est conseillé d’ouvrir le dossier de destination du fichier
multimédia transcodé afin de vous assurer que celui-ci a été transcodé avec succès et
enregistré au bon endroit.
Raccourcis optionnels de Compressor
Compressor a été conçu en tenant compte du flux de production. Suivant vos besoins,
plusieurs méthodes vous permettent d’accélérer le flux de production de transcodage
de Compressor.
Utilisation des réglages existants
Compressor comprend un certain nombre de réglages préexistants qui vous permettent
de commencer à transcoder immédiatement. Si ceux-ci répondent à vos besoins, vous
pouvez immédiatement procéder au transcodage de vos fichiers multimédia sources.
Pour en savoir plus, consultez Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode
manuelle.
Même si vous devez créer des réglages personnalisés, vous pouvez les regrouper pour
les appliquer plus facilement aux cibles. Consultez la section Création, aperçu et
modification des réglages pour obtenir plus d’informations.
42 Chapitre 3 Flux de production de transcodage de baseUtilisation des réglages et des destinations par défaut
Si vous découvrez que vous appliquez toujours les mêmes réglages et destinations à
chaque fichier multimédia source, vous pouvez configurer les Préférences de Compressor
pour qu’il applique automatiquement ces réglages et destinations. Consultez la section
Configuration des préférences de Compressor pour obtenir plus d’informations.
Utilisation de droplets
Les droplets constituent un moyen de transcodage rapide et pratique qui ne nécessite
pas l’ouverture de Compressor. La création d’une droplet consiste à enregistrer un réglage
ou un groupe de réglages et des destinations sous forme d’une icône active. Lorsque
vous faites glisser un ou plusieurs fichiers multimédia sur cette icône, la droplet lance
automatiquement le processus de transcodage.
Consultez Création d’un droplet à partir de l’onglet Réglages pour obtenir plus
d’informations.
Chapitre 3 Flux de production de transcodage de base 43L’interface de Compressor consiste en une série de fenêtres de base qui vous permettent
d’effectuer la majeure partie du travail de préparation du transcodage.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage (p 46)
• Création et gestion des modèles Compressor (p 47)
• Utilisation des fenêtres de Compressor (p 50)
• Fenêtre Lot (p 53)
• Onglet Réglages (p 57)
• Onglet Destinations (p 58)
• Fenêtre Inspecteur (p 58)
• Fenêtre Historique (p 68)
• Fenêtre Aperçu (p 69)
• Fenêtre Apple Qmaster Sharing (p 71)
• Share Monitor (p 72)
• Fenêtres Droplet (p 73)
• À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode (p 74)
• Raccourcis clavier (p 76)
45
Interface de Compressor
4Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage
Chaque fenêtre Compressor représente une étape du flux de transcodage.
Onglets Réglages
et Destinations
Fenêtre Lot
Fenêtre
Preview
Fenêtre
Historique
Fenêtre Inspecteur
• Fenêtre Lot : cette fenêtre vous permet d’importer des fichiers multimédias sources,
d’ajouter des réglages et des destinations et de donner un nom au lot.
• Onglets Réglages et Destinations : l’onglet Réglages vous permet de centraliser la gestion
des réglages personnalisés et Apple. L’onglet Destinations permet de créer, de modifier
ou de supprimer vos réglages de destination, de définir une destination par défaut et
d’ajouter des identificateurs aux noms de vos fichiers de média de sortie.
• Fenêtre Inspecteur : permet d’accéder facilement aux contrôles de transcodage courants,
et à une table de résumé complète contenant tous les détails de chaque réglage. Vous
pouvez également utiliser la fenêtre Inspecteur afin de collecter des informations sur
les plans source, ainsi que pour apporter des modifications dynamiques avec la fenêtre
Aperçu.
• Fenêtre Aperçu : vous permet de lire votre fichier multimédia source dans son format
original ou de le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été attribués. Vous pouvez
voir les effets des réglages comme les filtres et le redimensionnement d’images, et faire
des ajustements à ces attributs pendant la prévisualisation en temps réel du fichier
média. Vous pouvez également utiliser la fenêtre Aperçu pour ajouter et visualiser
plusieurs sortes de marqueurs.
• Fenêtre Historique : la fenêtre Historique vous permet de voir l’historique complet de
tous les lots soumis depuis votre ordinateur, ainsi que les barres de progression de
ceux qui sont encore en cours de transcodage. Vous pouvez également faire une pause
et soumettre à nouveau n’importe quel lot répertorié dans l’historique.
46 Chapitre 4 Interface de Compressor• Fenêtre Droplet (non représentée) : permet d’enregistrer un ou plusieurs réglages ou
groupes de réglages dans une Droplet, un préréglage autonome intégré dans une
application glisser-déposer et enregistré en tant qu’icône.
• Share Monitor (non représentée) : permet d’afficher l’état de tous les lots traités. (Pour
en savoir plus, consultez le Manuel de l’utilisateur de Share Monitor.)
Création et gestion des modèles Compressor
À l’usage de Compressor, vous remarquerez qu’en fonction de la tâche d’encodage que
vous configurez, la façon dont sont disposées les différentes fenêtres de Compressor peut
jouer sur sa simplicité d’utilisation. Pour vous faciliter la tâche, Compressor permet de
configurer et de sauvegarder des modèles. Ils définissent les fenêtres visibles, leur taille,
leur position et les icônes présentes dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
Compressor propose deux modèles que vous pouvez utiliser comme point de départ à
la création de vos propres modèles.
Remarque : chaque modèle existe en plusieurs tailles, ce qui vous permet de choisir celle
qui convient le mieux à votre moniteur. Vous pouvez modifier n’importe lequel de ces
modèles et les sauvegarder comme modèles personnalisés.
Modèle standard
Dans le modèle standard, toutes les fenêtres de Compressor sont affichées et les onglets
Réglages et Destinations partagent la même fenêtre. Ce modèle est optimisé pour le
transcodage d’un seul fichier multimédia source.
Chapitre 4 Interface de Compressor 47Modèle Lot
Ce modèle met l’accent sur la fenêtre Lot. Il est optimisé pour le transcodage de plusieurs
fichiers multimédias source similaires.
Choix, enregistrement et gestion des modèles
Compressor vous permet de choisir aisément un modèle.
Pour choisir un modèle
µ Choisissez Fenêtre > Modèles, puis sélectionnez un modèle dans la liste affichée.
Une que vous avez choisi votre modèle, l’interface de Compressor change pour refléter
ce choix.
Vous pouvez également créer et enregistrer vos propres modèles.
Pour enregistrer un modèle
1 Configurez l’interface de Compressor comme vous souhaitez qu’elle soit enregistrée.
Reportez-vous à la rubrique Utilisation des fenêtres de Compressor pour de plus amples
informations sur la manière de travailler avec les différentes fenêtres.
2 Sélectionnez Fenêtre > Enregistrer comme modèle.
3 Dans la zone de dialogue qui apparaît, saisissez un nom pour le modèle et cliquez sur
Enregistrer.
La présentation est enregistrée et apparaît dans Fenêtre > Liste des présentations.
Vous pouvez organiser la liste des modèles en supprimant ou en renommant des modèles
existants.
Pour organiser vos modèles
1 Choisissez Fenêtre > Organiser les modèles.
48 Chapitre 4 Interface de CompressorLa zone de dialogue d’organisation des modèles est alors affichée.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Pour renommer un modèle : double-cliquez dessus et tapez un nouveau nom.
• Pour supprimer un modèle : sélectionnez-le et cliquez sur le bouton Supprimer (–).
• Pour enregistrer la configuration d’interface en cours en tant que nouveau modèle : cliquez
sur le bouton Ajouter (+), puis saisissez un nom pour le modèle.
• Pour choisir un modèle et l’appliquer à l’interface de Compressor actuelle : choisissez le
modèle, puis cliquez sur le bouton Appliquer.
3 Cliquez sur Terminé lorsque vous avez fini d’organiser vos modèles.
Le gestionnaire de présentations se ferme et l’interface de Compressor est modifiée pour
refléter le réglage de présentation sélectionné.
Remarque : la liste des modèles est divisée en deux parties : les modèles fournis par Apple
et ceux que vous avez créés. Vous ne pouvez pas renommer ou supprimer les présentations
Apple. Les modèles que vous avez créés sont rangés par ordre alphabétique. Pensez-y
lorsque vous donnez un nom à un modèle afin de pouvoir le retrouver facilement.
À propos des fichiers de modèle
Si vous disposez de plusieurs stations de travail utilisant Compressor, il est conseillé d’avoir
les mêmes modèles sur l’ensemble des ordinateurs.
Pour cela, vous pouvez copier les fichiers de modèle d’un système à l’autre, en prenant
garde de les placer dans l’emplacement adéquat. Les modèles sont stockés dans
l’emplacement suivant : Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application
Support/Compressor/Layouts. Toutes les présentations ont la même extension
« .moduleLayout ».
Important : n’ajoutez ou ne retirez jamais de fichiers de modèle manuellement tant que
Compressor est ouvert. Compressor vérifie les modèles disponibles dans cet emplacement
lors de son processus de démarrage. Vous devez donc redémarrer Compressor pour qu’il
reconnaisse les modifications effectuées sur ces fichiers.
Chapitre 4 Interface de Compressor 49Utilisation des fenêtres de Compressor
Bien que les modèles Standard et Lot présentent l’interface de Compressor comme un
seul grand élément, cette interface est en fait composée de plusieurs fenêtres que vous
pouvez repositionner ou redimensionner suivant vos besoins.
Pourquoi certaines fenêtres sont-elles cachées ?
L’interface de Compressor étant composée de plusieurs fenêtres indépendantes, lorsque
vous passez de Compressor à une autre application, puis que vous cliquez de nouveau
sur une fenêtre de Compressor, seule cette dernière s’affiche et les autres restent cachées
par les fenêtres ouvertes d’autres applications.
Pour afficher toutes les fenêtres de Compressor au premier plan
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Lorsque vous passez d’une application à l’autre, utilisez la fonctionnalité de basculement
intégrée à Mac OS X. Appuyez sur la touche de tabulation en maintenant la touche
Commande enfoncée pour faire apparaître une zone de dialogue de sélection
d’applications. Tant que vous maintenez la touche Commande enfoncée, vous pouvez
appuyer sur la touche de tabulation pour parcourir les différentes applications en cours
d’exécution, puis relâcher la touche Commande lorsque vous avez sélectionné l’icône de
Compressor. Ceci permet de s’assurer que toutes les fenêtres de Compressor sont visibles.
µ Choisissez Fenêtre > Tout ramener au premier plan.
µ Cliquez sur l’icône de l’application Compressor dans le Dock.
Remarque : la barre d’outils de Compressor, située dans la partie supérieure de la fenêtre
Lot, facilite la navigation dans les fenêtres principales de Compressor et dans Share
Monitor.
Redimensionnement des fenêtres de Compressor
Vous pouvez redimensionner toutes les fenêtres de Compressor à l’exception de celle de
l’Inspecteur qui a une taille fixe.
Chaque fenêtre possède une taille minimum, horizontalement ou verticalement, qui
influence le redimensionnement.
50 Chapitre 4 Interface de CompressorPour redimensionner une fenêtre
µ Faites glisser le coin inférieur droit de la fenêtre pour l’agrandir ou la réduire
horizontalement ou verticalement.
Faites glisser ce coin pour
redimensionner la fenêtre.
Remarque : lorsque vous repositionnez une fenêtre ou que vous la redimensionnez, elle
se colle à la fenêtre la plus proche. Cela permet d’avoir une présentation de fenêtres
nette, sans interstices ni chevauchements.
À propos des onglets
La fenêtre Lot et la fenêtre Réglages et destinations peuvent comporter plusieurs onglets.
• La fenêtre Lot : lorsque vous travaillez sur grand écran et que plusieurs lots sont ouverts,
il est parfois utile d’afficher chacun d’eux dans sa propre fenêtre.
• Les onglets Réglages et Destinations : par défaut, les onglets Réglages et Destinations
se trouvent dans la même fenêtre. Vous pouvez néanmoins choisir de leur attribuer
une fenêtre chacun ou de fermer l’un de ces onglets. Vous pouvez même y ajouter
n’importe quelle autre fenêtre (à l’exception de la fenêtre Lot) sous forme d’onglet
supplémentaire.
Dans tous les cas, vous avez la possibilité de contrôler l’ordre des onglets.
Pour placer un onglet dans sa propre fenêtre par glissement
1 Faites glisser l’onglet hors de son emplacement actuel.
Chapitre 4 Interface de Compressor 512 Relâchez l’onglet pour le faire apparaître dans sa propre fenêtre.
Pour placer un onglet dans sa propre fenêtre à l’aide du menu contextuel
µ Cliquez sur l’onglet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et sélectionnez
Extraire l’onglet dans le menu contextuel.
Il s’ouvre alors dans sa propre fenêtre.
Pour ajouter un onglet d’une fenêtre à une autre par glissement
1 Faites glisser l’onglet dans la zone d’onglet de la fenêtre à laquelle vous voulez l’ajouter.
La zone d’onglet apparaît alors en surbrillance.
52 Chapitre 4 Interface de Compressor2 Relâchez l’onglet.
Il se place automatiquement dans la zone d’onglet et sa fenêtre d’origine se referme.
Pour ajouter un onglet d’une fenêtre à une autre à l’aide du menu contextuel
µ Cliquez sur la zone d’onglet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée à l’endroit
où vous voulez voir apparaître la fenêtre et choisissez l’onglet dans la liste proposée par
le menu contextuel.
Remarque : c’est la seule méthode qui permette d’ajouter les onglets Historique, Aperçu
ou Inspecteur à la fenêtre.
Pou modifier l’ordre des onglets dans leur fenêtre actuelle
µ Faites glisser l’onglet vers la gauche ou la droite suivant l’emplacement souhaité.
Les autres onglets sont déplacés pour lui laisser une place.
Lorsque vous avez configuré l’interface de Compressor selon vos besoins, vous pouvez
l’enregistrer en tant que modèle. Cela vous permet de facilement restaurer un modèle
ou de passer de l’un à l’autre. Consultez la section Création et gestion des modèles
Compressor pour obtenir plus d’informations.
Fenêtre Lot
Quand vous ouvrez Compressor pour la première fois, la fenêtre Lot apparaît. Cette
dernière vous permet d’importer des fichiers média source à compresser, d’ajouter des
réglages et des destinations, de nommer le lot et de choisir le dossier dans lequel vous
souhaitez l’enregistrer. C’est là que vous devez placer vos fichiers multimédias sources
en préparation du transcodage.
Remarque : en général, la fenêtre Lot est toujours visible. Si vous la fermez, elle s’ouvre
de nouveau lorsque vous créez un nouveau lot (Fichier > Nouveau lot) ou que vous ouvrez
un lot existant (Fichier > Ouvrir).
Chapitre 4 Interface de Compressor 53Vous pouvez utiliser la barre de menus de Compressor ou la barre d’outils située en haut
de la fenêtre Lot pour ouvrir toutes les autres fenêtres. Si la barre d’outils n’est pas visible
lorsque vous ouvrez Compressor, cliquez sur le bouton dans l’angle supérieur droit de la
fenêtre Lot afin de l’ouvrir.
Zone Tâche
Barre d’outils
Onglets Lot
État du lot
Bouton Afficher/Masquer
la barre d’outils
Bouton d’envoi de lot
En plus de la barre d’outils Compressor et du bouton Soumettre, la fenêtre Lot comprend
des onglets représentant les lots ouverts et une zone permettant d’afficher et de configurer
les tâches d’un lot. Pour plus d’informations sur l’ajout de fichiers multimédias sources à
un lot, consultez la section Ajout de fichiers multimédias sources à un lot pour créer des
tâches. Pour savoir comment utiliser les tâches et les cibles, reportez-vous au Finalisation
de tâches et soumission de lots.
Personnalisation de la barre d’outils
La fenêtre Lot contient une barre d’outils que vous pouvez personnaliser pour répondre
au mieux à vos besoins.
Remarque : si la barre d’outils n’est pas visible lorsque vous ouvrez Compressor, cliquez
sur le bouton dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Lot afin de l’ouvrir.
Pour personnaliser la barre d’outils de la fenêtre Lot
1 Utilisez l’une des étapes suivantes pour ouvrir la palette de personnalisation de la barre
d’outils :
• Choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils.
• Cliquez dans la barre d’outils tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et
choisissez « Personnaliser la barre d’outils » dans le menu contextuel.
• Cliquez sur l’icône « Personnaliser la barre d’outils » (si elle est présente).
54 Chapitre 4 Interface de CompressorLa palette de la barre d’outils s’ouvre.
2 Pour personnaliser la barre d’outils, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Pour supprimer les éléments qui se trouvent dans la barre d’outils : faites-les sortir de la
barre d’outils par glisser-déplacer.
• Pour ajouter des éléments dans la barre d’outils : faites-les glisser de la palette vers la
barre d’outils en les plaçant à l’endroit souhaité.
• Pour réorganiser des éléments dans la barre d’outils : faites-les glisser de l’emplacement
actuel vers un nouvel emplacement.
• Pour restaurer la configuration par défaut de la barre d’outils : faites glisser le jeu par
défaut (situé sur le bas de la palette) dans la barre d’outils.
• Pour configurer le nombre d’éléments de la barre d’outils : choisissez un réglage dans le
menu local Afficher.
Vous pouvez choisir d’afficher l’icône et le texte, uniquement l’icône ou uniquement
le texte.
3 Cliquez sur Terminé lorsque vous avez fini.
Remarque : la configuration de la barre d’outils est enregistrée comme élément d’un
modèle. Consultez la section Création et gestion des modèles Compressor pour de plus
amples informations sur les modèles.
Chapitre 4 Interface de Compressor 55Il est possible d’ajouter plus d’éléments à la barre d’outils qu’elle ne peut en contenir.
Lorsque cela arrive, une double flèche, sur laquelle vous pouvez cliquer pour accéder aux
icônes non affichées, apparaît sur le bord droit de la barre.
Cliquez sur cette flèche
pour afficher les éléments
qui ne tiennent pas dans
la barre d’outils visible.
À propos des éléments de la barre d’outils
La plupart des éléments ne peuvent être ajoutés qu’une seule fois à la barre d’outils.
Certains, comme le séparateur, l’espace ou l’espace flexible peuvent être ajoutés plusieurs
fois.
• Nouveau lot : crée un nouveau lot sans nom.
• Lot ouvert : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de sélectionner un
lot enregistré pour l’ouvrir.
• Fermer : ferme le lot sélectionné.
Remarque : vous ne pouvez pas fermer un lot s’il est le seul ouvert.
• Ajouter un fichier : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de sélectionner
un ou plusieurs fichiers multimédias sources à importer dans le lot actuel.
• Ajouter un son Surround : ouvre la zone de dialogue d’affectation de fichier audio
permettant d’affecter manuellement des fichiers à chaque canal audio d’une
configuration Surround.
• Ajouter une séquence d’images : ouvre une zone de dialogue permettant de sélectionner
le dossier contenant les fichiers de séquence d’images sources.
• Soumettre avec les réglages précédents : soumet le lot en utilisant les réglages utilisés
lors des dernières soumissions de lot, sans ouvrir la zone de dialogue de soumission.
• Historique : ouvre la fenêtre Historique.
• Inspecteur : ouvre la fenêtre Inspecteur.
• Réglages : ouvre l’onglet Réglages.
• Destinations : ouvre l’onglet Destinations.
• Aperçu : ouvre la fenêtre Aperçu.
• Share Monitor : ouvre l’application Share Monitor.
56 Chapitre 4 Interface de Compressor• Créer des droplets : ouvre une zone de dialogue permettant de sélectionner les réglages
de ce droplet.
• Séparateur : ajoute une ligne verticale à la barre d’outils permettant ainsi de regrouper
divers éléments.
• Espace : ajoute un espace à largeur fixe à la barre d’outils.
• Espace ajustable : ajoute un espace à largeur flexible à la barre d’outils. Cet espace
permet de forcer le placement d’éléments sur les bords gauche et droit de la barre
d’outils en agrandissant cette dernière de façon à remplir les zones inutilisées.
• Personnaliser : ouvre la palette de personnalisation de la barre d’outils.
Onglet Réglages
l’onglet Réglages vous permet de centraliser la gestion des réglages personnalisés et
Apple. Utilisez l’onglet Réglages avec la fenêtre Inspecteur pour créer et modifier des
réglages, décider exactement des réglages à utiliser pour transcoder votre fichier
multimédia source et choisir le format de sortie dans lequel vous voulez convertir le fichier
transcodé.
Pour ouvrir l’onglet Réglages
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Fenêtre > Réglages (ou appuyez sur Commande + 3).
µ Cliquez sur l’icône Réglages dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (si elle s’y trouve).
µ Cliquez sur l’onglet Réglages (s’il est présent).
L’onglet Réglages contient la liste des réglages existants et les boutons nécessaires à
l’ajout, à la suppression et à la duplication d’un réglage, ainsi qu’à la création de groupes
et de droplets.
Chapitre 4 Interface de Compressor 57Pour plus de détails sur l’utilisation de l’onglet Réglages pour créer, organiser et choisir
des réglages, voir Création, aperçu et modification des réglages.
Onglet Destinations
L’onglet Destinations permet de créer, de modifier ou de supprimer vos réglages de
destination, de définir une destination par défaut et d’ajouter des identificateurs aux
noms de vos fichiers de média de sortie.
Pour ouvrir l’onglet Destinations
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Fenêtre > Destinations (ou appuyez sur Commande + 4).
µ Cliquez sur l’icône Destinations dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (si elle s’y trouve).
µ Cliquez sur l’onglet Destinations (s’il s’y trouve).
Voir Création et changement de destinations pour en savoir plus sur la configuration de
destinations afin de simplifier votre flux de production Compressor.
Fenêtre Inspecteur
La fenêtre Inspecteur permet d’accéder facilement aux commandes de transcodage
courantes (pour créer et modifier des réglages et des destinations) et propose un tableau
de résumé complet contenant tous les détails de chaque réglage, ainsi que des
informations sur les fichiers multimédias sources, y compris les attributs A/N, les données
de sous-titres codés, les annotations et les actions de tâche.
58 Chapitre 4 Interface de CompressorPour ouvrir la fenêtre Inspecteur
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Sélectionnez Fenêtre > Afficher l’inspecteur.
µ Cliquez sur l’icône Inspecteur dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
Remarque : contrairement aux autres fenêtres Compressor, la fenêtre Inspecteur ne peut
pas être redimensionnée.
À propos des réglages automatiques
Plusieurs éléments des sous-fenêtres de réglages proposent un mode automatique
facultatif. Lorsque ce mode est activé, Compressor détermine la valeur optimale pour le
réglage.
Le bouton automatique est noir
lorsqu’il est activé et l’élément
correspondant est estompé.
Le bouton automatique est
estompé lorsqu’il est désactivé
et l’élément correspondant peut
alors être sélectionné.
De façon générale, lorsque le mode automatique est activé, l’élément correspondant est
estompé et ne peut pas être modifié.
• Si le réglage n’a pas été affecté à un fichier multimédia source : l’élément indique
« Automatique ». La sous-fenêtre Contrôles d’image de la fenêtre Inspecteur constitue
toutefois une exception, puisque son état reste indéterminé tant que vous n’avez pas
appliqué le réglage à un fichier multimédia source.
• Si le réglage a été affecté à un fichier multimédia source : l’élément reste grisé mais indique
la valeur qui va être utilisée.
Lorsque le mode automatique est désactivé, son bouton est estompé et vous pouvez
choisir des valeurs pour les éléments.
Vous pouvez activer le bouton Automatique (le bouton s’obscurcit) ou le désactiver (le
bouton s’éclaircit).
Chapitre 4 Interface de Compressor 59Astuce : il peut être intéressant de vérifier dans les Inspecteurs les valeurs des réglages
automatiques. Compressor peut généralement déterminer correctement les valeurs
appropriées, mais il se peut que dans certains cas le fichier multimédia source ne contienne
pas suffisamment d’informations pour cela. Par exemple, certaines séquences QuickTime
peuvent ne pas comporter les bonnes métadonnées ou peuvent être incorrectes. De plus,
si le fichier multimédia source utilise des réglages non standard (pour les dimensions
d’image ou la fréquence d’images), Compressor choisit la valeur standard la plus proche.
Fichiers multimédias sources et fenêtre Inspecteur
Lorsque vous sélectionnez la fenêtre Lot, la fenêtre Inspecteur comporte les informations
sur le fichier multimédia source de la tâche et permet d’ajouter des annotations, des
fichiers de sous-titres codés et des actions de tâche.
La fenêtre Inspecteur comprend trois onglets : Attributs A/N, Informations supplémentaires
et Action de tâche.
Onglet Attributs A/N
L’onglet Attributs A/N contient des informations générales sur le fichier multimédia source
et se divise en trois parties.
• Informations de fichier : cette section indique le nom du fichier, son emplacement et
son format.
• Informations vidéo : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations vidéo du
fichier. Cela comprend les dimensions de l’image, la fréquence d’images et les
informations de timecode.
• Informations audio : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations audio du
fichier. Cela comprend la taille d’échantillon et la fréquence d’échantillonnage.
60 Chapitre 4 Interface de CompressorOnglet Informations supplémentaires
L’onglet Informations supplémentaires vous permet de visualiser et de modifier divers
éléments de métadonnées ayant pu être ajoutés dans d’autres applications telles que
Final Cut Pro ou QuickTime. Vous pouvez également ajouter des éléments de métadonnées
au fichier multimédia de sortie. Cela inclut la possibilité d’associer un fichier de sous-titres
codés au fichier.
Consultez Onglet Informations supplémentaires pour en savoir plus sur la gestion des
annotations et des fichiers de sous-titres codés.
• Champ Fichier de soustitres codés : affiche le nom du fichier de sous-titres codés
actuellement associé au fichier média source.
• Bouton Choisir (sous-titres codés) : ce bouton permet d’ouvrir la zone de dialogue et
d’accéder au fichier de sous-titres codés à associer au fichier multimédia source.
• Bouton Effacer : ce bouton permet de supprimer le fichier de soustitre codé associé.
• Tableau d’annotations : affiche les types d’annotation actuels et le texte d’annotation
correspondant.
• Menu local Ajouter une annotation : ce menu permet de choisir le type d’annotation à
ajouter au fichier multimédia source.
• Bouton Supprimer (annotation) : ce bouton permet de supprimer l’annotation
sélectionnée.
Chapitre 4 Interface de Compressor 61Onglet Action de tâche
L’onglet Action de tâche permet d’appliquer des actions de post-transcodage à des tâches
entières et de les ajuster. Consultez la section Ajout d’actions pour obtenir plus
d’informations.
• Menu local Fin de la tâche : utilisez ce menu local pour sélectionner et appliquer une
action de post-transcodage pour une tâche sélectionnée dans la fenêtre Lot.
À propos des sous-fenêtres Réglages
Lorsque vous sélectionnez un réglage dans l’onglet Réglages ou une cible dans une tâche
par lot, l’Inspecteur affiche une des six sous-fenêtres.
62 Chapitre 4 Interface de CompressorSous-fenêtre Résumé
La sous-fenêtre Résumé contient le tableau Résumé, qui décrit tous les réglages (audio,
vidéo, géométrie et filtrage) associés au réglage sélectionné sous l’onglet Réglages. Les
informations du tableau Résumé sont automatiquement mises à jour à chaque modification
d’un réglage.
Le tableau Résumé inclut les renseignements suivants.
• Nom : nom du réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.
• Description : description du réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.
• Extension de fichier : l’extension attribuée au fichier multimédia transcodé. Cette
extension identifie le format dans lequel est converti votre fichier multimédia source.
• Taille estimée du fichier : lorsqu’on attribue cette option au fichier multimédia source,
elle affiche une estimation de la taille totale du fichier. Si vous ne l’attribuez pas à un
fichier multimédia source, elle affiche une estimation de taille par heure de données
sources.
Remarque : la taille totale estimée du fichier n’est pas disponible pour tous les formats
de sortie.
• Encodeur audio : indique le format du fichier de sortie audio et d’autres réglages de
transcodage, comme la fréquence d’échantillonnage, les canaux, le nombre de bits par
échantillon et le type de codec.
• Encodeur vidéo : fournit des détails sur le format de fichier de sortie vidéo et d’autres
réglages de transcodage tels que la largeur et la hauteur d’image, le rognage (en pixels),
la fréquence d’images, les proportions, le type de codec, la profondeur de pixel, la
qualité spatiale, la qualité spatiale minimale, l’intervalle entre les images clés, la qualité
temporelle, la qualité temporelle minimale et le débit des données (en bits par seconde).
Chapitre 4 Interface de Compressor 63• Filtre : détaille le ou les filtres (selon le nombre de filtres sélectionnés dans la sous-fenêtre
Filtres) sélectionnés parmi ceux disponibles dans Compressor.
Sous-fenêtre Encodeur
Utilisez la sous-fenêtre Encodeur pour sélectionner et configurer le format du fichier de
sortie et les autres réglages. Les options et attributs du format de fichier sont différents
pour chaque format.
• Format de fichier : utilisez ce menu local pour choisir un format de fichier de sortie. Pour
plus d’informations sur les formats de sortie disponibles, consultez la section Choix
d’un format de sortie.
• Champ Extension de fichier : les extensions de fichier suivantes apparaissent
automatiquement dans ce champ en fonction du format que vous choisissez dans le
menu local Format de fichier, et si les pistes vidéo et audio sont activées. Ne modifiez
pas ce champ sans bonne raison, car le fichier pourrait alors ne pas être reconnu.
• aiff : représente le format AIFF.
• ac3 : représente Dolby Digital Professional.
• caf : représente les fichiers Apple CAF.
• dv : représente la vidéo au format Digital Video (DV).
• mpg : représente le flux MPEG-1 multiplexé (vidéo et audio).
• m1v : représente le flux élémentaire vidéo MPEG-1.
• m1a : représente le flux élémentaire audio MPEG-1.
• m2v : représente le flux vidéo élémentaire MPEG-2.
• m2t : représente le flux de transport MPEG-2.
• mpeg : représente le flux de programme MPEG-2.
64 Chapitre 4 Interface de Compressor• m4v : représente le format H.264 pour appareils Apple.
• mp4 : représente le format MPEG-4.
• mov : représente les fichiers QuickTime.
• tga : représente le format TARGA.
• tiff : représente le format TIFF.
• Autoriser la segmentation des tâches : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est pertinente que si vous utilisez Compressor avec le traitement
distribué et un encodage à deux ou plusieurs passes. Pour plus d’informations, consultez
Segmentation des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes.
Sous-fenêtre Contrôles d’images
Cette sous-fenêtre de l’Inspecteur propose des réglages automatiques et personnalisés
pour l’analyse d’image avancée et la resynchronisation d’image.
Le redimensionnement d’image peut s’avérer nécessaire lorsque vous transcodez d’un
format haute définition tel que le 1080i vers un format de définition standard comme le
DV-NTSC. La resynchronisation d’image quant à elle est nécessaire lorsque vous transcodez
entre formats vidéo de fréquences d’images différentes comme le NTSC (29,97 images
par seconde) et PAL (25 images par seconde). Pour plus d’informations sur la sous-fenêtre
Contrôles d’images, consultez la section À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images.
Chapitre 4 Interface de Compressor 65Sous-fenêtre Filtres
Utilisez la sous-fenêtre Filtres pour ajouter des filtres à votre réglage. Parmi les tâches
disponibles, vous pouvez effectuer une correction gamma et supprimer le bruit.
Cochez la case située en regard du filtre que vous souhaitez associer à un réglage donné.
Utilisez les curseurs de défilement ou les flèches de contrôle pour ajuster les paramètres
de filtrage selon vos besoins.
Les filtres sont appliqués au fichier multimédia source en fonction de leur ordre
d’organisation dans la liste des filtres. Vous pouvez réorganiser les filtres en les déplaçant
vers le bas ou le haut dans la liste.
Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Filtres, consultez la section À propos
de la sous-fenêtre Filtres.
66 Chapitre 4 Interface de CompressorSous-fenêtre Géométrie
Vous devez utiliser la sous-fenêtre Géométrie pour rogner et dimensionner le fichier
multimédia à compresser et définir ses proportions.
La sous-fenêtre Géométrie comporte trois parties :
• Cadre de source (rognage) : utilisez l’un des quatre champs pour saisir le nombre de
pixels par lequel vous souhaitez réduire la taille du fichier multimédia source ou
choisissez un réglage dans le menu local Rogner sur, afin que Compressor choisisse
des valeurs de rognage en fonction du contenu vidéo du fichier multimédia source.
• Dimensions (pixels encodés) : utilisez le menu local Dimension de l’image ou ces champs
pour créer une dimension d’image et des proportions de sortie correspondant à votre
fichier multimédia source. Utilisez le menu local Aspect des pixels pour définir les valeurs
de largeur et de hauteur, afin qu’elles soient conformes à des proportions déterminées.
• Cadre d’image de sortie (remplissage) : utilisez le menu local Remplissage pour calculer
les valeurs de hauteur et de largeur de sortie. Si vous sélectionnez Personnaliser, vous
pouvez saisir des valeurs dans les champs.
Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Géométrie, consultez Ajout de
réglages de géométrie.
Chapitre 4 Interface de Compressor 67Sous-fenêtre Actions
Utilisez la sous-fenêtre Actions pour activer l’envoi de messages de notification de fin de
transcodage par courrier électronique et attribuer une destination par défaut à ce réglage.
• Case à cocher et champ « Notification par courrier électronique à » : utilisez ce champ
pour introduire l’adresse électronique à laquelle vous souhaitez que la notification soit
envoyée après le transcodage du fichier multimédia ou en cas d’erreur.
• Destination par défaut : choisissez dans ce menu local la destination que ce réglage
doit utiliser par défaut.
Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Actions, consultez Ajout d’actions.
Fenêtre Historique
La fenêtre Historique vous donne rapidement accès aux lots soumis précédemment, ainsi
qu’aux informations qui les concernent. Vous pouvez utiliser cette fenêtre pour mettre
en pause une opération de transcodage, soumettre à nouveau des lots en les faisant
glisser dans la fenêtre Lot ou visualiser les détails de la soumission de lots particuliers.
Vous pouvez également l’utiliser pour localiser les fichiers multimédias de sortie des lots
préalablement envoyés.
La fenêtre Historique contient également une barre de progression que vous pouvez
utiliser pour contrôler l’état des lots soumis au préalable.
Pour ouvrir et fermer la fenêtre Historique
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Fenêtre > Historique (ou appuyez sur Commande + 1).
68 Chapitre 4 Interface de Compressorµ Cliquez sur le bouton Historique dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
Remarque : la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement si elle est fermée lorsque
vous envoyez un lot en vue de le transcoder.
La fenêtre Historique contient des entrées qui affichent des informations sur le nom du
lot et la date et l’heure auxquelles il a été transcodé au départ. Les entrées sont classées
par date, en commençant par la plus ancienne. Lorsque vous faites glisser un lot dans
une fenêtre Lot pour une nouvelle soumission, un nouveau lot sans nom est créé à cet
effet (les lots existants ne s’en trouvent pas affectés).
Pour plus d’informations sur les commandes et réglages dans la fenêtre Historique,
consultez la section À propos de la fenêtre Historique.
Fenêtre Aperçu
La fenêtre Aperçu consiste en un écran partagé en deux, qui affiche à gauche le fichier
multimédia source sous sa forme originale, et à droite ce à quoi ressemblerait votre fichier
de média de sortie. Cela vous permet de comparer l’original et la version transcodée et,
le cas échéant, d’ajuster vos réglages. En utilisant les options de cette fenêtre, vous pouvez
rogner l’image, ajouter des images clés et modifier les proportions.
Pour ouvrir la fenêtre Aperçu
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Fenêtre > Aperçu (ou appuyez sur Commande + 2).
Chapitre 4 Interface de Compressor 69µ Cliquez sur le bouton Aperçu dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
Bouton de menu local Marqueur
La fenêtre Aperçu propose d’autres fonctionnalités, notamment un menu local Marqueur.
Ce menu local Marqueur permet d’importer des listes de chapitres ou d’ajouter
manuellement des marqueurs de chapitres (et de podcasts), ainsi que des marqueurs de
compression (pour améliorer la qualité de la compression de votre fichier multimédia).
Pour plus d’informations sur les contrôles et les paramètres de la fenêtre Aperçu, consultez
la section À propos de la fenêtre Aperçu.
70 Chapitre 4 Interface de CompressorFenêtre Apple Qmaster Sharing
Compressor inclut une fonctionnalité de traitement distribué que vous pouvez utiliser
pour accélérer vos tâches de transcodage. Elle vous permet d’exploiter la puissance de
plusieurs ordinateurs de votre réseau local pour répartir le travail. La fenêtre Apple Qmaster
Sharing, ouverte en choisissant Apple Qmaster > Partager cet ordinateur, fournit la plupart
des commandes nécessaires à la configuration d’un système de traitement distribué. Pour
en savoir plus sur sa configuration, consultez Apple Qmaster et le traitement distribué.
Chapitre 4 Interface de Compressor 71Share Monitor
Utilisez Share Monitor pour surveiller la progression des lots de transcodage et bénéficier
d’informations telles que des estimations du temps de transcodage restant pour l’ensemble
des tâches. Share Monitor est une application distincte que vous pouvez utiliser sans
ouvrir Compressor. Pour en savoir plus sur Share Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur
de Share Monitor.
Pour ouvrir Share Monitor
µ Cliquez sur le bouton Share Monitor dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
Vous pouvez également régler les préférences de Compressor de façon à ce que Share
Monitor s’ouvre automatiquement lorsque vous soumettez un lot. Consultez la section
Configuration des préférences de Compressor pour obtenir plus d’informations.
Share Monitor affiche l’état de tous les lots soumis, notamment leur nom et d’autres
informations. Vous pouvez consulter des rapports sur les tâches (réussies ou non) dans
Share Monitor ou dans la fenêtre Historique.
Pour plus d’informations sur les contrôles et les réglages de Share Monitor, consultez le
Manuel de l’utilisateur de Share Monitor.
72 Chapitre 4 Interface de CompressorFenêtres Droplet
Vous pouvez enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une
fenêtre Droplet, un préréglage autonome intégré dans une application glisser-déposer
et enregistré en tant qu’icône. Vous pouvez ensuite transcoder les fichiers multimédias
sources (sans même ouvrir Compressor) en les faisant tout simplement glisser sur une
icône Droplet. Voir Utilisation de droplets pour en savoir plus sur la création et l’utilisation
de droplets.
Faites glisser les fichiers
multimédia sources
sélectionnés dans une
Droplet pour les transcoder.
Vous pouvez ouvrir n’importe quelle Droplet et afficher sa fenêtre pour voir tous les détails
la concernant.
Pour ouvrir une fenêtre de Droplet
µ Double-cliquez sur une icône de Droplet.
Pour plus d’informations sur les contrôles et réglages de la fenêtre Droplet, consultez la
section À propos de la fenêtre Droplet.
Chapitre 4 Interface de Compressor 73À propos du changement des valeurs et des entrées de
timecode
Compressor propose plusieurs types de méthodes de saisie de valeurs. La plupart ont
des fonctions permettant de simplifier la modification des champs de valeur ou de
timecode.
Utilisation des curseurs de valeur
Deux méthodes sont utilisées pour saisir des valeurs numériques générales : les curseurs
traditionnels avec champs d’entrée numérique séparés, qui allient le curseur et le champ
d’entrée numérique.
Curseur de valeur avec
curseur et champ d’entrée
numérique combinés
Curseur et champ d’entrée
numérique séparés
Les curseurs de valeur permettent de saisir un nombre spécifique dans le champ de valeur
ou de faire glisser le pointeur dans le champ pour définir une valeur. Vous pouvez les
utiliser en même temps qu’une touche de modification pour procéder à des modifications
de valeurs importantes, réduites ou normales. Faire glisser le pointeur dans la partie
centrale (où se trouve le nombre) fonctionne de la même façon qu’un curseur ordinaire :
faire glisser vers la droite augmente la valeur et faire glisser vers la gauche réduit la valeur.
De plus, vous pouvez cliquer sur la flèche gauche ou droite pour modifier la valeur d’un
cran à la fois. Vous pouvez également double-cliquer sur le nombre lui-même et saisir
une nouvelle valeur dans le champ de valeur.
Pour changer les valeurs en incréments normaux
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Faites glisser le pointeur vers la gauche ou la droite dans le champ de valeur.
µ Cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur et sur la flèche de droite pour
l’augmenter.
µ Si vous disposez d’une souris à trois boutons avec molette de défilement, cliquez dans
le champ de valeur et utilisez la molette de la souris.
Pour changer les valeurs en incréments fins
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Faites glisser le champ de valeur en maintenant la touche Option enfoncée.
µ Maintenez la touche Option enfoncée et cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la
valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter.
µ Si vous disposez d’une souris à molette de défilement, utilisez-la dans le champ de valeur
tout en maintenant la touche Option enfoncée.
74 Chapitre 4 Interface de CompressorPour changer les valeurs en incréments moins précis
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Faites glisser le champ de valeur en maintenant la touche Maj enfoncée.
µ Maintenez la touche Maj enfoncée et cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur
et sur la flèche de droite pour l’augmenter.
µ Si vous disposez d’une souris à molette de défilement, utilisez-la dans le champ valeur
tout en maintenant la touche Maj enfoncée.
Lorsqu’un curseur ou un champ de valeur est actif (mis en surbrillance), appuyez sur la
touche Tab pour passer au champ suivant.
Utilisation des curseurs de valeur de timecode
Compressor utilise des curseurs de valeur de timecode pour tous les champs de timecode.
Outre la possibilité de saisir directement des valeurs de timecode, vous pouvez « faire
défiler » le timecode par glissement.
Si vous positionnez le pointeur sur un segment de timecode, de petites flèches
apparaissent au-dessus et en dessous de ce segment.
Vous pouvez faire glisser le pointeur vers le haut ou vers la droite pour augmenter la
valeur de ce segment (les valeurs des segments de gauche augmentent également si
votre glissement dépasse la valeur maximale). En faisant glisser le curseur vers la gauche,
la valeur est réduite. Vous pouvez maintenir la touche Option enfoncée pour faire des
modifications de valeur plus lentes ou utiliser la touche Maj pour des modifications plus
rapides.
Vous pouvez également cliquer sur les flèches haut et bas de chaque côté de la valeur
de timecode ou appuyer sur les touches Flèche vers le haut et Flèche vers le bas du clavier
pour augmenter ou réduire la valeur de timecode.
Vous pouvez contrôler le segment affecté par les flèches haut et bas en sélectionnant un
segment, afin de faire apparaître un signe d’insertion en dessous du segment. Vous pouvez
également utiliser les flèches gauche et droite du clavier pour sélectionner d’autres
segments.
Chapitre 4 Interface de Compressor 75Raccourcis clavier
Pour consulter les listes complètes de raccourcis clavier de Compressor, voir
Raccourcis clavier généraux de Compressor et Raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu.
76 Chapitre 4 Interface de CompressorVous pouvez utiliser la fenêtre Préférences de Compressor pour configurer de nombreux
aspects de Compressor.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos des préférences de Compressor (p 77)
• Utilisation des préférences de Compressor (p 80)
À propos des préférences de Compressor
La fenêtre Préférences de Compressor permet de configurer un grand nombre de contrôles
de Compressor.
La fenêtre Préférences de Compressor contient les contrôles suivants.
77
Configuration des préférences de
Compressor 5Détails des préférences de Compressor
• Adresse électronique : ce champ permet de saisir l’adresse électronique par défaut à
utiliser pour la notification par courrier électronique.
• Serveur de courrier sortant : pour plus d’informations sur la notification par courrier
électronique, consultez Utilisation des actions de post-transcodage.
• Lancer automatiquement Share Monitor : cette case permet de déterminer si Share
Monitor s’ouvre automatiquement lorsque vous soumettez un lot.
• Afficher les vignettes des tâches : cette option permet de définir si des vignettes s’affichent
pour les tâches d’un lot.
• Options de clusters : choisissez l’une des options suivantes afin de contrôler les options
de cluster (pour les réglages du stockage de travail du traitement distribué)
• Copier la source vers le cluster si nécessaire : ordonne à Compressor de copier les
fichiers sources vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster, si nécessaire.
• Toujours copier la source vers le cluster : ordonne à Compressor de toujours copier les
fichiers sources vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster.
• Ne jamais copier la source vers le cluster : empêche Compressor de copier les fichiers
sources.
• Ne jamais copier de fichiers vers/depuis le cluster : empêche Compressor de copier les
fichiers. Le lot échoue si certains fichiers ne figurent pas aux emplacements appropriés.
• Copier lors de la soumission (haute priorité) : cette option définit si Compressor transfère
immédiatement les fichiers source vers le cluster de traitement.
• Réglage par défaut : utilisez le menu local Réglage par défaut pour choisir un réglage
dans la liste.
• Destination par défaut : utilisez le menu local Destination par défaut pour choisir une
destination dans la liste.
• Pour les nouveaux lots : choisissez l’une des options suivantes de définition de l’écran
de démarrage de Compressor.
• Afficher le sélecteur de modèle : le sélecteur de modèle s’affiche lors du démarrage de
Compressor.
• Utiliser un modèle vide : Compressor s’ouvre en affichant un lot vide sans titre
contenant une tâche fictive.
• Autoriser les connexions depuis d’autres ordinateurs : cochez cette case pour déterminer
si les ordinateurs à distance exécutant Share Monitor peuvent afficher l’état de la tâche
de cet ordinateur. L’application Share Monitor installée sur l’ordinateur à distance doit
uniquement connaître l’adresse IP ou le nom d’hôte. (Il n’y a aucun mot de passe à
saisir.)
• Saisir une adresse ou un rang IP pour les ordinateurs sélectionnés manuellement : ce tableau
affiche des informations sur les ordinateurs hôtes distants.
78 Chapitre 5 Configuration des préférences de Compressor• Bouton Ajouter/Supprimer : ce bouton permet d’ajouter ou de supprimer des informations
sur les ordinateurs hôtes distants.
Zone de dialogue Adresse de l’ordinateur distant
La zone de dialogue d’adresse de l’ordinateur à distance s’affiche lorsque vous cliquez
sur le bouton Ajouter/Supprimer dans la fenêtre principale des préférences de Compressor.
Utilisez cette fenêtre pour saisir des adresses ou des rangs IP pour les ordinateurs
sélectionnés manuellement.
La zone de dialogue contient les contrôles suivants :
• Boutons Hôte/Intervalle d’adresses IP hôte : ces boutons déterminent si cette zone de
dialogue se trouve en mode Adresse IP (dans lequel vous entrez une adresse spécifique)
ou Intervalle d’adresses IP (dans lequel vous entrez un intervalle d’adresses).
• Hôte : ce mode permet de saisir un nom d’hôte et une adresse IP pour un ordinateur
distant en particulier.
• Intervalle d’adresses IP hôte : ce mode permet de saisir un nom et un ensemble de
numéros (De, À) pour définir une plage d’adresses IP distantes.
Chapitre 5 Configuration des préférences de Compressor 79Utilisation des préférences de Compressor
Pour définir les préférences de Compressor, suivez les instructions ci-dessous.
Pour ouvrir les préférences de Compressor
µ Choisissez Compressor > Préférences ou appuyez sur Commande+virgule (,).
La fenêtre Préférences s’ouvre.
Pour configurer les préférences de notification par courrier électronique
1 Saisissez l’adresse électronique par défaut à utiliser lors de l’activation de la notification
par courrier électronique.
Vous pouvez modifier cette adresse dans la sous-fenêtre Actions de la fenêtre Inspecteur.
2 Saisissez le nom du serveur de messagerie utilisé par cet ordinateur pour les messages
sortants.
Pour plus d’informations sur la notification par courrier électronique, consultez Utilisation
des actions de post-transcodage.
Pour déterminer si Share Monitor s’ouvre automatiquement
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Cochez la case « Lancer automatiquement Share Monitor » pour que Share Monitor s’ouvre
automatiquement lorsque vous soumettez un lot.
µ Désactivez la case « Lancer automatiquement Share Monitor » pour empêcher l’ouverture
automatique de Share Monitor. Vous pouvez toujours ouvrir Share Monitor manuellement
à partir de la fenêtre Lot.
80 Chapitre 5 Configuration des préférences de CompressorPour définir si des vignettes s’affichent pour chacune des tâches d’un lot.
µ Sélectionnez « Afficher les vignettes des tâches » pour que Compressor affiche les images.
µ Désélectionnez « Afficher les vignettes des tâches » pour que Compressor n’affiche pas
les images.
Pour contrôler les options de cluster (pour les réglages du stockage de travail du
traitement distribué)
µ Choisissez une option dans le menu local Options de clusters.
• Copier la source vers le cluster si nécessaire : Ordonne à Compressor de copier les fichiers
sources vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster, si nécessaire.
• Toujours copier la source vers le cluster : ordonne à Compressor de toujours copier les
fichiers sources vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster.
• Ne jamais copier la source vers le cluster : empêche Compressor de copier les fichiers
sources.
• Ne jamais copier de fichiers vers/depuis le cluster : empêche Compressor de copier les
fichiers. Le lot échoue si certains fichiers ne figurent pas aux emplacements appropriés.
Pour définir si Compressor transfère immédiatement les fichiers sources vers le cluster
de traitement
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Sélectionnez « Copier lors de la soumission (haute priorité) » pour que Compressor transfère
immédiatement les fichiers source.
µ Désélectionnez « Copier lors de la soumission (haute priorité) » pour éviter que Compressor
ne transfère immédiatement les fichiers source.
Pour contrôler le réglage par défaut
µ Utilisez le menu local Réglage par défaut pour choisir un réglage dans la liste.
Le réglage que vous choisissez apparaît en tant que réglage par défaut lorsque vous
importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot.
Pour changer de destination par défaut
µ Utilisez le menu local Destination par défaut pour choisir une destination dans la liste.
La destination que vous choisissez apparaît en tant que destination par défaut lorsque
vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot.
Pour définir si Compressor affiche le sélecteur de modèle au démarrage
µ Sélectionnez « Afficher le sélecteur de modèles » pour que le sélecteur de modèles s’affiche
au démarrage.
µ Sélectionnez « Utiliser un modèle vide » pour que le sélecteur de modèles ne s’affiche
pas au démarrage.
Chapitre 5 Configuration des préférences de Compressor 81Pour déterminer si d’autres ordinateurs exécutant Share Monitor peuvent afficher
l’état de la tâche de cet ordinateur
µ Sélectionnez « Autoriser les connexions depuis d’autres ordinateurs » pour autoriser les
ordinateurs distants exécutant Share Monitor à surveiller l’état de la tâche de cet
ordinateur.
L’ordinateur distant doit connaître l’adresse IP ou le nom d’hôte de cet ordinateur. (Aucun
mot de passe n’est à saisir.)
Pour saisir des adresses ou des intervalles IP pour les ordinateurs hôtes distants
1 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) dans le bas de la fenêtre Préférences de Compressor.
La zone de dialogue de l’adresse de l’hôte apparaît.
2 Dans la zone de dialogue de l’adresse de l’hôte, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Sélectionnez Hôte, remplissez les champs Nom d’hôte et Adresse IP, puis cliquez sur
Ajouter hôte.
Remarque : vous pouvez aussi saisir uniquement le nom d’hôte ou l’adresse IP et
appuyer sur la touche de tabulation. Si le nom d’hôte ou l’adresse IP sont trouvés, les
informations s’affichent automatiquement dans le champ.
• Sélectionnez « Intervalle d’adresses IP hôte », complétez les champs Intervalle, puis
cliquez sur Ajouter intervalle.
Les hôtes ou les intervalles d’hôtes s’affichent dans le tableau Hôte de la zone de dialogue
principale Préférences.
Important : toute modification apportée aux réglages de Préférences de Compressor ne
prend effet que lorsque vous cliquez sur OK. Si vous apportez des modifications, mais
que vous décidez finalement de ne pas les utiliser, cliquez sur Annuler.
82 Chapitre 5 Configuration des préférences de CompressorLa première étape du processus de transcodage traditionnel dans Compressor consiste
à importer au moins un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot.
Remarque : si vous utilisez un flux de travaux de modèle de lot, la première étape consiste
à choisir un modèle de lot. Pour en savoir plus sur le processus de modèle de lot simple,
consultez Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode Modèle de lot.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de la fenêtre Lot (p 84)
• Ajout de fichiers multimédias sources à un lot pour créer des tâches (p 87)
• Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédias sources (p 97)
• Astuces pour l’importation de fichiers multimédias sources (p 100)
83
Importation de fichiers
multimédias sources 6À propos de la fenêtre Lot
La fenêtre Lot permet de centraliser l’organisation des tâches de transcodage et d’attribuer
rapidement des réglages. Lorsque vous ouvrez Compressor pour la première fois, une
fenêtre Lot sans nom apparaît. Les lots sont similaires à des documents qu’il est possible
d’enregistrer, de fermer et de rouvrir. Utilisez la barre de menus située en haut de la
fenêtre Lot pour ouvrir toutes les autres fenêtres de tâche.
Zone Tâche
Barre d’outils
Onglets Lot
État du lot
Bouton Afficher/Masquer
la barre d’outils
Bouton d’envoi de lot
Informations générales sur la fenêtre Lot
Les lots sont le cœur même de votre flux de production Compressor et c’est dans la
fenêtre Lot que vous traitez les lots. Cette fenêtre prend en charge l’ouverture de plusieurs
lots à la fois et les affiche dans des onglets séparés.
Pour créer un nouveau lot
µ Choisissez Fichier > Nouveau lot (ou appuyez sur Commande + N).
Un nouveau lot sans nom est ajouté à la fenêtre. En fonction de la manière dont l’option
Pour de nouveaux lots est configurée dans les Préférences de Compressor, le sélecteur
de modèle de lot s’affiche.
Remarque : pour créer un nouveau lot et s’assurer que le sélecteur de modèle de lot
s’affiche, choisissez Fichier > Nouveau lot du modèle (ou appuyez sur Commande + Maj
+ N).
Chaque onglet correspond
à un lot distinct.
L’onglet du nouveau lot
84 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesConsultez la section Enregistrement et ouverture d’un lot pour en savoir plus sur les
fichiers de lot. Pour en savoir plus sur le sélecteur de modèle de lot, consultez À propos
du sélecteur de modèle de lot.
Vous pouvez même ouvrir plusieurs fenêtres Lot, contenant chacune un lot différent en
faisant glisser un onglet de lot dans un nouvel emplacement. Consultez la section À
propos des onglets pour en savoir plus sur le déplacement d’onglets par glisser-déposer
pour ouvrir ou fermer des fenêtres de lot.
La fenêtre Lot comprend un bouton Soumettre, situé dans le coin inférieur droit, que
vous pouvez utiliser pour commencer le transcodage du lot actuellement sélectionné.
Le coin inférieur gauche affiche l’état du lot actuel (le nombre de tâches qu’il contient et
s’il a été soumis).
À propos du sélecteur de modèle de lot
Pour simplifier les processus courants, Compressor inclut un sélecteur de modèle de lot
qui peut s’afficher chaque fois que vous créez un nouveau lot. Le réglage Pour de nouveaux
lots, disponible dans les Préférences du Compressor, permet de contrôler l’affichage du
sélecteur de modèle de lot. Pour en savoir plus sur ce réglage, consultez À propos des
préférences de Compressor.
Le sélecteur de modèle de lot vous propose plusieurs options de configuration de nouveau
lot.
La sélection d’un modèle ajoute un ou plusieurs réglages au lot, ainsi qu’une action de
tâche à exécuter une fois la sortie de lot terminée.
Les modèles de lot Apple standard sont répertoriés ci-dessous.
• Créer un podcast audio : ce modèle permet de créer un fichier audio AAC adapté à la
diffusion de podcast et de l’ajouter à la bibliothèque iTunes.
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 85• Créer un disque Blu-ray : ce modèle permet de créer des fichiers vidéo BD H.264 et audio
Dolby Digital Professional (.ac3), puis de les créer automatiquement sur un disque
Blu-ray ou AVCHD (les disques AVCHD sont lisibles par les lecteurs Blu-ray compatibles
avec le format AVCHD).
• Créer un DVD : ce modèle permet de créer un DVD de définition standard à l’aide du
format vidéo MPEG-2 (.m2v) et du format audio Dolby Digital Professional (.ac3), et de
le graver automatiquement sur un disque.
• Diffusion HTTP en direct : utilisez ce modèle pour créer un groupe de fichiers à utiliser
afin de diffuser un film sur un iPhone, un iPad, un iPod touch ou un Mac à l’aide d’un
serveur ordinaire.
• Publier sur Apple TV : ce modèle permet de créer un fichier vidéo conçu pour Apple TV
et de l’ajouter à la bibliothèque iTunes.
• Publier dans YouTube : ce modèle permet de créer un fichier vidéo adapté à l’affichage
dans YouTube et de le télécharger vers un compte YouTube.
Remarque : le choix d’un modèle doit être basé sur l’utilisation souhaitée du fichier
multimédia de sortie que vous créez. S’il n’existe pas de modèle adapté à vos besoins,
vous pouvez opter pour la méthode manuelle. Pour en savoir plus, consultez Flux de
travaux Compressor rapide et facile : méthode manuelle. Pour en savoir plus sur la création
de modèles personnalisés, voir Création d’un modèle de lot personnalisé.
Création d’un modèle de lot personnalisé
Vous pouvez enregistrer un lot en tant que modèle de lot personnalisé. Dans le sélecteur
de modèle de lot, les modèles de lot personnalisés s’affichent en tant qu’options avec
les modèles de lot Apple par défaut. Les modèles de lot personnalisés permettent de
gagner du temps, en particulier lors de procédures qui se répètent souvent.
Pour créer un modèle de lot personnalisé
1 Dans la fenêtre Lot, effectuez l’une des opérations suivantes pour ouvrir un lot avec les
caractéristiques (tâches, réglages, actions de tâche, etc.) souhaitées pour le modèle de
lot :
• Créez un lot et apportez-lui les ajustements nécessaires.
Pour en savoir plus, voir Flux de production de transcodage de base, Affectation de
réglages, Attribution de destinations et Ajout d’actions.
• Ouvrez un lot enregistré avec les caractéristiques souhaitées pour le modèle de lot.
Pour plus d’informations, consultez la section Enregistrement et ouverture d’un lot.
2 Choisissez Fichier > Enregistrer comme modèle.
3 Dans la zone de dialogue qui apparaît, saisissez un nom et une description, puis cliquez
sur OK.
Le modèle de lot personnalisé est enregistré.
86 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesLe cas échéant, choisissez Fichier > « Nouveau lot à partir du modèle » pour ouvrir le
sélecteur de modèle de lot et confirmer votre nouveau modèle de lot personnalisé ou
l’utiliser.
À propos de la barre d’outils de la fenêtre Lot
Dans la partie supérieure de la fenêtre Lot se trouve une barre d’outils personnalisable.
Vous pouvez choisir de l’afficher ou de la masquer en cliquant sur le bouton situé dans
le coin supérieur droit de la fenêtre.
Bouton Afficher/Masquer
la barre d’outils (la barre
d’outils est cachée dans
cet exemple)
Vous disposez d’un large choix d’éléments à intégrer à la barre d’outils, tels que des
éléments permettant d’ouvrir, d’enregistrer et de fermer un lot. Pour plus de détails sur
les éléments que vous pouvez ajouter et la façon de procéder, consultez la section
Personnalisation de la barre d’outils.
Ajout de fichiers multimédias sources à un lot pour créer des
tâches
Vous devez importer les fichiers multimédias sources dans le lot de la fenêtre Lot avant
de pouvoir leur ajouter tout réglage de transcodage. Lorsqu’ils sont importés dans un
lot, les fichiers multimédias sources créent une tâche (première étape pour le transcodage
des fichiers). Il existe quelques méthodes spéciales à utiliser lors de l’importation des
fichiers multimédias sources avec son Surround.
Ajout de fichiers multimédias sources standards aux lots
Vous trouverez ci-après les instructions d’ajout de fichiers multimédias sources standards
(n’utilisant pas le son Surround ou une séquence d’images) à un lot.
Pour ajouter des fichiers multimédias sources à un lot
1 Ouvrez Compressor.
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 87La fenêtre Lot s’ouvre avec un onglet de lot vide intitulé Sans titre.
Onglet lot sans titre
Zone de lot vide
contenant une
tâche fictive
Remarque : si le sélecteur de modèle de lot s’ouvre automatiquement, cliquez sur Annuler
pour le refermer. Pour que le sélecteur de modèle de lot reste fermé lorsque vous ouvrez
Compressor, cochez la case « Ne plus afficher ce message » ou, dans les Préférences de
Compressor, choisissez « Pour les nouveaux lots : Utiliser un modèle vide.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec fichier » (ou appuyez sur Commande + I),
naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédias souhaité, sélectionnez un ou plusieurs
fichiers multimédias sources, puis cliquez sur Ouvrir.
• Cliquez sur le bouton Ajouter fichier (dans la barre d’outils Lot, s’il est visible), naviguez
jusqu’au dossier de fichiers multimédias souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers
multimédias sources, puis cliquez sur Ouvrir.
• Cliquez sur une tâche tout en maintenant la touche ctrl enfoncée et choisissez Source
> Fichier dans le menu contextuel.
• Cliquez sur une zone vide du lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et
choisissez « Nouvelle tâche avec fichier » dans le menu contextuel. Vous pouvez alors
naviguer vers le dossier de fichiers multimédias souhaité, sélectionner un ou plusieurs
fichiers multimédias sources, puis cliquer sur Ouvrir.
88 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources• Ouvrez votre dossier de fichiers multimédias sources et faites glisser un ou plusieurs
fichiers dans le lot.
Remarque : vous pouvez combiner les étapes précédentes en sélectionnant tous les
fichiers multimédias sources que vous souhaitez transcoder avant d’ouvrir Compressor,
puis en les faisant glisser sur l’icône de l’application Compressor. Compressor s’ouvre
alors et ajoute en même temps les fichiers multimédias au lot sans titre par défaut.
3 Enregistrez le lot en choisissant Fichier > Enregistrer sous (ou en appuyant sur
Commande + Maj + S).
4 Saisissez un nom pour le lot et choisissez, dans la zone de dialogue qui apparaît,
l’emplacement dans lequel vous voulez l’enregistrer.
5 Cliquez sur Enregistrer une fois terminé.
L’onglet de la fenêtre Lot change pour correspondre au nom du fichier.
Remarque : si vos préférences de Finder sont définies pour afficher les extensions,
l’extension .Compressor apparaît dans l’onglet à côté du nom.
Vous n’avez aucune obligation de nommer et d’enregistrer vos lots ; il est parfois préférable
de ne pas le faire par souci de rapidité. Cependant, lorsque vous nommez et enregistrez
un lot, il est plus facile par la suite d’y revenir et de le soumettre à nouveau si les fichiers
de sortie ne correspondent pas à vos attentes ou si vos besoins ont changé. Cela permet
également de savoir plus facilement ce qui se trouve dans la fenêtre Historique et dans
Share Monitor si vous soumettez plusieurs lots en peu de temps.
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 89Le lot contient maintenant vos fichiers multimédias sélectionnés, chacun dans sa propre
tâche. Les fichiers multimédias sources à contenu vidéo comprennent également une
vignette et un curseur que vous pouvez utiliser pour parcourir la vidéo.
Faites glisser le curseur pour
défiler dans les fichiers vidéo.
Cliquez à n’importe quel endroit de la
tâche pour voir les attributs du fichier
dans la fenêtre Inspecteur.
Chaque fichier
multimédia source
crée une tâche.
Les cibles de cette tâche
apparaissent à cet endroit.
Vous pouvez modifier le fichier multimédia source affecté à une tâche.
Pour modifier le fichier multimédia source affecté à une tâche
1 Sélectionnez la tâche dont vous souhaitez modifier le fichier multimédia source.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Choisissez Tâche > Source > Fichier, naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédias
souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédias sources, puis cliquez sur
Ouvrir.
• Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez
Source dans le menu contextuel. Vous pouvez alors naviguer vers le dossier de fichiers
multimédias souhaité, sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédias sources, puis
cliquer sur Ouvrir.
• Faites glisser un nouveau fichier multimédia source dans la tâche.
Toutes les cibles déjà configurées sont conservées et appliquées au nouveau fichier
multimédia source. Vous pouvez également supprimer un fichier multimédia source d’une
tâche si nécessaire.
Pour supprimer fichier multimédia source d’une tâche
µ Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Effacer
la source dans le menu contextuel.
90 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesPour supprimer une tâche d’un lot
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Sélectionnez la tâche et appuyez sur la touche de suppression.
µ Cliquez sur une partie vide du lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et
choisissez « Supprimer toutes les tâches » dans le menu contextuel.
Ces tâches sont maintenant prêtes à recevoir une nouvelle cible.
Ajout de fichiers multimédias sources avec son Surround aux lots
Il existe deux méthodes permettant d’ajouter des fichiers audio à un lot pour créer une
tâche avec son Surround : la méthode automatique, qui s’appuie sur le nom de fichier
pour mapper les fichiers audio sur les canaux audio appropriés, et la méthode manuelle
qui vous permet d’affecter manuellement les fichiers audio aux canaux.
Chaque méthode produit une tâche à laquelle vous pouvez ajouter un réglage prenant
en charge les sorties audio Surround, comme Dolby Digital Professional, AIFF et d’autres
codecs audio au format de sortie de séquence QuickTime.
Important : certains formats de sortie ont plusieurs configurations pour les canaux audio
Surround. Veillez à connaître la configuration requise par le périphérique de lecture
souhaité. Par exemple, le format de sortie AIFF propose quatre configurations différentes
pour les sorties audio 5.1 (6 canaux), la différence tenant à l’ordre des canaux.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode automatique)
Compressor offre des techniques rationalisées d’affectation de canaux, qui vous permettent
de gagner du temps.
Pour afficher des fichiers à des canaux Surround avec des codes d’identificateur de
canal
1 Ajoutez le code d’identificateur du canal Surround cible au nom de chaque fichier audio
source. (La liste des codes d’identificateur de canal appropriés est disponible ci-dessous).
• -G : canal avant gauche
• -D : canal avant droit
• -C : canal avant central
• -Gs : canal Surround gauche
• -Ds : canal Surround droit
• -S : canal Surround central
• -LFE : canal basse fréquence (subwoofer, LFE)
Par exemple, pour affecter un fichier AIFF au canal Surround gauche, renommez le fichier
comme suit : nomdefichier-Gs.aiff (où nomdefichier est le nom de votre fichier). (Un code
d’identificateur de canal doit comporter un tiret, comme indiqué.)
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 91Remarque : il se peut que Mac OS X ajoute une extension de fichier telle que .aiff. Cela
n’interfère pas avec la méthode d’affectation de ce canal.
Cette procédure ne fonctionne que lorsque vous glissez-déposez des fichiers dans la
fenêtre Lot. Si vous faites glisser les fichiers sur l’icône de l’application Compressor, il
apparaîtront en tant que fichiers sources distincts, chacun dans sa tâche.
Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous
n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la
section Réglages de l’onglet Audio pour un schéma des modes de codage audio Dolby.
2 Faites glisser vers la fenêtre Lot les fichiers audio sources renommés.
Si les conditions suivantes sont réunies, Compressor réduit automatiquement le groupe
entier de fichiers en ce qui apparaît comme un fichier multimédia source Surround unique
dans la fenêtre Lot :
• Les fichiers du groupe doivent être nommés correctement (Consultez la liste à l’étape
précédente.)
• Le nombre total de fichiers du groupe doit être inférieur à sept.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle)
Suivez ces étapes pour utiliser la méthode manuelle d’affectation de fichiers audio
individuels aux canaux audio Surround. Par ailleurs, vous pouvez ajouter un fichier vidéo
affecté à une tâche Surround.
Pour affecter manuellement des fichiers audio sources aux canaux d’un flux audio
Surround
1 Pour importer les fichiers audio sources, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Choisissez Tâche > Nouvelle tâche avec groupe de sons Surround (ou appuyez sur
Commande + ctrl + I).
• Cliquez sur le bouton Ajouter son Surround dans la fenêtre Lot.
• Cliquez dans le lot tout en maintenant la touche ctrl enfoncée et choisissez « Nouvelle
tâche avec groupe de sons Surround » dans le menu contextuel.
L’interface d’affectation des canaux s’ouvre.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour affecter un fichier audio source à un canal
particulier :
• Faites glisser le fichier audio source du Finder vers l’icône d’un canal spécifique (par
exemple « G »).
• Cliquez sur l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G ») et utilisez la zone de
dialogue Ouvrir afin de localiser le fichier audio source destiné à ce canal.
92 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesLe fichier est désormais affecté au canal « G » (avant gauche).
3 Répétez l’étape 2 pour chacun des fichiers audio sources que vous prévoyez d’inclure
dans le flux Surround.
Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous
n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la
section Réglages de l’onglet Audio pour un schéma des modes de codage audio Dolby.
4 Le cas échéant, cliquez sur le bouton Ajouter une vidéo pour sélectionner un fichier vidéo
à inclure à la tâche de sons Surround.
5 Une fois que vous avez terminé l’ajout des fichiers audio et vidéo sources à l’interface
d’affectation des canaux, cliquez sur OK.
Le groupe de fichiers Surround apparaît comme une tâche unique de fichier multimédia
source Surround dans la fenêtre Lot.
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 93À propos des tâches audio Surround
Lorsque vous avez créé une tâche audio Surround, la fenêtre Lot affiche l’icône de son
Surround dans la vignette du fichier multimédia source (à moins qu’un fichier vidéo ait
été ajouté à la tâche) et la fenêtre de l’inspecteur affiche les canaux et les fichiers
correspondants.
Cliquez sur l’icône d’un
canal pour changer le
fichier qui lui est affecté.
Vous pouvez modifier n’importe quelle affectation de fichier dans la fenêtre Inspecteur.
Pour modifier l’affectation d’un fichier audio Surround
1 Cliquez sur l’icône de haut-parleur du canal que vous voulez modifier.
Une zone de dialogue de sélection de fichiers s’ouvre.
2 Localisez le fichier à affecter à ce canal et cliquez sur Ouvrir.
3 Vous pouvez également cliquer sur Ajouter une vidéo pour ajouter un fichier vidéo à la
tâche ou supprimer le fichier vidéo déjà affecté, puis cliquer sur Ajouter une vidéo pour
choisir un autre fichier vidéo.
Voir Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional pour en savoir plus sur la
création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional.
94 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesAjout de séquences d’images à des lots
Vous pouvez importer une séquence d’images fixes dans Compressor en tant de tâche
de séquence d’images, puis appliquer une fréquence d’images de sortie et un fichier
audio à la tâche. Vous pouvez alors traiter la tâche comme n’importe quel autre fichier
multimédia source Compressor, ajouter des réglages, des destinations, des filtres et des
actions de post-transcodage en vue de créer un fichier multimédia de sortie ayant les
formats et les propriétés vidéo et audio souhaités.
Pour ajouter une tâche de séquence d’images fixes à un lot
1 Ouvrez Compressor.
La fenêtre Lot s’ouvre avec un onglet de lot vide intitulé Sans titre.
Onglet lot sans titre
Zone de lot vide
contenant une
tâche fictive
Remarque : si le sélecteur de modèle de lot s’ouvre automatiquement, cliquez sur Annuler
pour le refermer. Pour que le sélecteur de modèle de lot reste fermé lorsque vous ouvrez
Compressor, cochez la case « Ne plus afficher ce message » ou, dans les Préférences de
Compressor, choisissez « Pour les nouveaux lots : Utiliser un modèle vide.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Cliquez sur le bouton « Ajouter une séquence d’images » pour accéder au dossier
contenant les fichiers de séquence d’images à importer.
• Choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec séquence d’images » (ou appuyez sur
Commande + Option + I) et accédez au dossier contenant les fichiers de séquence
d’images à importer.
3 Sélectionnez le dossier contenant les fichiers de séquence d’images à importer.
4 Cliquez sur Ouvrir.
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 95La nouvelle tâche apparaît dans la fenêtre Lot.
5 Sélectionnez la tâche dans la fenêtre Lot.
Dans la fenêtre Inspecteur, l’onglet Attributs A/V contient les informations et les
commandes de la nouvelle tâche de séquence d’images.
6 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Confirmez les fichiers de séquence d’images sélectionnés. (Cliquez sur le bouton Info
(i) pour accéder à la liste complète de fichiers.)
• Confirmez les informations de format vidéo dans la section Vidéo.
• Utilisez le menu local « Priorité de trame native » pour ajuster la priorité de trame des
fichiers source. (Les choix disponibles sont Progressive, Première supérieure et Première
inférieure.)
• Utilisez le menu Fréquence d’images pour ajuster la fréquence d’images des fichiers
source à partir de la liste de fréquences d’images standard.
• Cliquez sur Audio pour localiser, sélectionner et ajouter un fichier audio à la tâche de
séquence d’images.
96 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesRemarque : Compressor prend en charge les types de fichiers audio suivants pour les
séquences d’images : AIFF, MP3, MPEG-4 audio (.m4a) et séquence QuickTime (.mov).
Remarque : Compressor permet également de générer une séquence d’images. Pour plus
d’informations, consultez la section Création de fichiers de sortie de séquence d’images.
Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédias sources
Lorsque vous sélectionnez une tâche de lot, la fenêtre Inspecteur affiche des informations
au sujet du fichier multimédia source de la tâche.
La fenêtre Inspecteur comprend trois onglets : Attributs A/N, Informations supplémentaires
et Action de tâche.
Onglet Attributs A/N
L’onglet Attributs A/N contient des informations générales sur le fichier multimédia source
et se divise en trois parties.
• Informations de fichier : cette section indique le nom du fichier, son emplacement et
son format.
• Informations vidéo : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations vidéo du
fichier. Cela comprend les dimensions de l’image, la fréquence d’images et les
informations de timecode.
• Informations audio : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations audio du
fichier. Cela comprend la taille d’échantillon et la fréquence d’échantillonnage.
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 97Onglet Informations supplémentaires
L’onglet Informations supplémentaires vous permet de visualiser et de modifier divers
éléments de métadonnées ayant pu être ajoutés dans d’autres applications telles que
Final Cut Pro ou QuickTime. Cela inclut la possibilité d’associer un fichier de sous-titres
codés au fichier.
Pour associer un fichier de sous-titres codés à un fichier multimédia source
1 Cliquez sur la tâche pour afficher les attributs du fichier dans la fenêtre de l’Inspecteur.
2 Cliquez sur l’onglet Informations supplémentaires.
3 Cliquez sur Choisir, localisez le fichier de sous-titres codés (un fichier au format de
sous-titres codés Scenarist portant généralement l’extension .scc), puis cliquez sur Ouvrir.
Remarque : les données de sous-titres codés sont prises en charge par les formats de
sortie H.264 pour appareils Apple, MPEG-2 et séquence QuickTime.
Suivant le format de sortie de la cible de la tâche, Compressor applique le fichier de
sous-titres codés aux fichiers multimédias de sortie.
• Pour les sorties QuickTime : Compressor ajoute le fichier de sous-titres codés comme
piste de sous-titres codés au fichier de sortie QuickTime. Vous pouvez visualiser les
sous-titres codés à l’aide du lecteur QuickTime (version 7.2 ou ultérieure).
• Pour les sorties de flux élémentaire MPEG-2 : Compressor incorpore les données de
sous-titres codés à un flux vidéo élémentaire MPEG-2 pour qu’elles puissent être utilisées
pour la création de DVD.
• Pour les sorties de flux de transport et de programmation MPEG-2 : Compressor incorpore
les données de sous-titres codés aux flux de programmation et de transport MPEG-2
à l’aide du protocole EIA-708 ATSC.
98 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesImportant : les valeurs de timecode du fichier de sous-titres codés doivent être directement
liées au timecode du fichier multimédia source. Vous pouvez ouvrir le fichier de sous-titres
codés dans TextEdit pour voir les valeurs de timecode qu’il contient (le texte proprement
dit est codé et n’est pas lisible de cette façon).
Pour ajouter une annotation
1 Cliquez sur la tâche pour afficher les attributs du fichier dans la fenêtre de l’Inspecteur.
2 Cliquez sur l’onglet Informations supplémentaires.
3 Utilisez le menu local Ajouter annotation pour choisir le type d’annotation.
4 Double-cliquez sur le champ de valeur correspondant et saisissez le texte d’annotation.
5 Cliquez sur Enregistrer.
Remarque : cette fonction d’ajout d’annotation est prise en charge par les formats de
sortie H.264 pour appareils Apple, MP3 et séquence QuickTime.
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 99Onglet Action de tâche
L’onglet Action de tâche permet d’appliquer et d’ajuster les actions de post-transcodage
à des tâches entières.
Pour en savoir plus sur l’utilisation de l’onglet Action de tâche, consultez Ajout d’actions
de tâche.
Astuces pour l’importation de fichiers multimédias sources
Voici quelques astuces complémentaires pour l’importation de fichiers multimédias
sources.
Fichiers sources hautement compressés
Il est fortement recommandé de ne pas utiliser de fichiers sources hautement compressés,
comme les fichiers MPEG, en guise de fichiers sources, car ils peuvent engendrer des
artefacts indésirables dans la vidéo encodée.
Séquences de référence QuickTime
Si vous soumettez une séquence de référence en vue d’un traitement distribué, le système
de traitement distribué Apple Qmaster copie automatiquement les fichiers multimédias
appropriés sur le cluster de traitement. Pour des performances optimales, vous pouvez
éviter ce transfert de fichiers en vous assurant que les fichiers multimédias spécifiés dans
la séquence de référence sont disponibles pour chaque nœud du cluster Apple Qmaster.
Pour en savoir plus, consultez Distribution des lots par le système Apple Qmaster.
100 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesImportation de fichiers MPEG-2
Lorsque vous importez un fichier MPEG-2, Compressor doit analyser le fichier avant que
vous ne puissiez le lire dans la fenêtre Aperçu. L’analyse du fichier implique la
détermination de sa structure d’images et d’autres informations nécessaires le concernant.
Comme la structure d’images peut varier à travers le fichier, Compressor doit analyser
l’intégralité du fichier, ce qui peut prendre plusieurs minutes pour les fichiers les plus
longs.
Cela n’arrive pas avec les fichiers élémentaires MPEG-2 encodés à l’aide de Compressor
lorsque la case « Ajouter les métadonnées DVD Studio Pro » est cochée. Consultez la
section Onglet Compléments pour obtenir plus d’informations.
À propos des fichiers multimédias sources Dolby Digital Professional
Vous pouvez utiliser des fichiers audio AC-3 Dolby Digital Professional comme fichiers
multimédias sources pour vos tâches. Il peut y avoir deux raisons à cela.
• Pour tester un fichier que vous venez d’encoder : puisque vous ne pouvez pas prévisualiser
les réglages de sortie Dolby Digital Professional, l’importation d’un fichier encodé dans
une tâche vous permet de le lire et d’en vérifier les réglages.
• Pour convertir un fichier audio Dolby Digital dans un autre format : puisque tous les
lecteurs multimédia ne sont pas équipés de décodeurs Dolby Digital, vous pouvez avoir
besoin de transcoder le fichier dans un autre format.
Compressor comprend un décodeur Dolby Digital qu’il utilise chaque fois que vous lisez
ou transcodez des fichiers audio Dolby Digital. Cela vous permet de vérifier les réglages
de sortie Dolby Digital Professional d’un fichier préalablement encodé sur votre système
sans devoir recourir à un décodeur Dolby Digital externe. Pour entendre le son Surround,
il vous faut un périphérique audio Surround connecté à la sortie USB ou FireWire de votre
ordinateur. L’audio est sous-mixé dans deux canaux si vous le lisez à l’aide des
haut-parleurs stéréo de votre système.
Important : la sortie audio étant déjà décodée sans être au format Dolby Digital, il est
impossible d’utiliser la sortie optique pour lire les fichiers Dolby Digital à partir de
Compressor.
Astuce : ajoutez une extension .ac3 au nom de fichier si Compressor ne vous permet pas
de l’ajouter à une tâche.
Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sources 101Valeurs automatiques et fichiers QuickTime non standard
Compressor utilise plusieurs tactiques pour déterminer les valeurs appropriées des réglages
en mode Automatique. Dans la plupart des cas, les fichiers QuickTime contiennent des
métadonnées qui spécifient les nombreux attributs du fichier, comme la fréquence
d’images et la dimension de l’image. Dans certains cas, les métadonnées ne sont pas
présentes, ce qui oblige Compressor à essayer de déterminer ces informations. Il arrive
également que ces métadonnées soient incorrectes et entraînent Compressor à générer
des valeurs incorrectes pour les réglages en mode Automatique.
De plus, certains fichiers QuickTime utilisent des réglages non standard qui obligent
Compressor à choisir une valeur automatique qui n’est pas forcément appropriée.
C’est pour toutes ces raisons qu’il vaut mieux utiliser les Inspecteurs pour vérifier les
valeurs des réglages en mode Automatique. Consultez la section À propos des réglages
automatiques pour obtenir plus d’informations.
102 Chapitre 6 Importation de fichiers multimédias sourcesUn réglage est une combinaison d’attributs de transcodage, comme le format de sortie,
les filtres et les paramètres géométriques, que vous appliquez au fichier multimédia
source pendant le processus de transcodage.
Avant de pouvoir transcoder un fichier multimédia source, vous devez au moins lui associer
un réglage. Lorsqu’un fichier multimédia source se trouve dans la fenêtre Lot, vous pouvez
soit sélectionner un réglage préexistant, soit créer un réglage personnalisé à l’aide de
l’onglet Réglages.
Une fois que vous disposez de tous les réglages dont vous pensez avoir besoin, il n’est
pas nécessaire d’ouvrir à nouveau l’onglet Réglages. Vous pouvez en effet sélectionner
les réglages directement dans la fenêtre Lot.
Remarque : un réglage est simplement un type de préréglage Compressor. Vous pouvez
également créer, modifier, enregistrer ou supprimer des préréglages de destination. Pour
en savoir plus sur les destinations, reportez-vous à la section Création et changement de
destinations.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de l’onglet Réglages (p 104)
• Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages (p 108)
• Duplication des réglages (p 109)
• Création d’un réglage entièrement nouveau (p 110)
• Recherche d’un réglage (p 112)
• Aperçu d’un réglage (p 112)
• Suppression de réglages (p 114)
• Création de groupes de réglages (p 115)
• Distribution et partage de réglages (p 116)
• Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD (p 117)
103
Création, aperçu et modification
des réglages 7À propos de l’onglet Réglages
L’onglet Réglages vous permet de gérer vos réglages. Conjointement avec la fenêtre
Inspecteur, l’onglet Réglages fournit également des détails concernant tous les réglages,
ainsi qu’un accès facile aux commandes de transcodage courantes.
L’onglet Réglages (utilisé conjointement avec la fenêtre Inspecteur) sert à créer, modifier
ou supprimer des réglages et à créer des dossiers de groupe destinés aux réglages
multiples. Il permet également de créer des droplets.
L’onglet Réglages contient la liste des réglages existants et les boutons nécessaires à
l’ajout, à la suppression et à la duplication d’un réglage, ainsi qu’à la création de groupes
et de droplets.
Bouton Dupliquer le
réglage sélectionné
Liste Réglages
Bouton « Créer un
groupe de réglage »
Exemple de réglage
Cliquez sur les triangles
d’affichage pour afficher
ou masquer le contenu
d’un groupe de réglages
Bouton « Enregistrer la
sélection comme droplet »
Bouton Supprimer les
réglages sélectionnés
Bouton Créer un réglage
Boutons de l’onglet Réglages
Les boutons suivants sont situés dans le haut de l’onglet Réglages.
• Créer un nouveau groupe de réglages : cette option crée un dossier pour grouper des
réglages existants. Utilisez ce bouton comme un moyen d’organiser vos réglages dans
un certain ordre logique, afin de conserver un onglet Réglages facile à parcourir. Une
fois les réglages créés, vous pouvez affecter un groupe entier de réglages à un fichier
multimédia source (en le faisant glisser sur le fichier source dans la fenêtre Lot), ou
vous pouvez créer une droplet contenant plusieurs réglages. Consultez la section
Création de groupes de réglages pour obtenir plus d’informations.
104 Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages• Enregistrer la sélection comme droplet : cliquez pour créer une droplet à partir d’un
réglage ou d’un groupe de réglages existant. Les droplets permettent de transcoder
un fichier de données en faisant glisser un ou plusieurs fichiers de données source sur
l’icône de la droplet. Une fois que vous avez sélectionné votre réglage ou votre groupe
de réglages et cliqué sur le bouton « Enregistrer la sélection comme droplet », la zone
de dialogue Enregistrer vous invite à attribuer un nom à votre droplet, à choisir un
emplacement où l’enregistrer, ainsi qu’un dossier de destination pour les fichiers
multimédias de sortie pertinents. Lorsque toutes ces opérations ont été effectuées,
votre droplet est prête et vous pouvez faire glisser sur son icône autant de fichiers que
vous le souhaitez. Consultez le Utilisation de droplets pour plus d’informations sur les
droplets.
• Dupliquer le réglage sélectionné : cliquez sur cette option pour dupliquer un réglage
sélectionné dans l’onglet Réglages. Le bouton Dupliquer copie dans l’onglet Réglages
exactement les paramètres du réglage actuellement sélectionné. Au lieu de créer un
réglage à partir d’un brouillon, utilisez cette fonction pour en créer un à partir d’un
réglage préexistant, que vous pouvez ensuite paramétrer selon vos besoins.
• Champ Rechercher : saisissez du texte pour rechercher certains attributs dans les réglages.
Vous pouvez saisir « iPod », par exemple, pour afficher une liste de réglages
spécifiquement conçus pour un iPod.
• Créer un nouveau réglage (+) : cette option ajoute un nouveau réglage à l’onglet
Réglages. Lorsque vous cliquez sur ce bouton, une zone de dialogue apparaît pour
vous permettre de choisir le format du fichier de sortie (H.264 pour les appareils Apple,
MPEG-2, MPEG-4, etc.).
• Supprimer les réglages sélectionnés ( – ) : cette option supprime un réglage de l’onglet
Réglages. Aucune confirmation ne vous est demandée, soyez donc sûr de vouloir
supprimer le réglage avant de cliquer sur ce bouton.
Remarque : il n’est pas possible de supprimer les réglages Apple.
Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages 105Liste Réglages
Lorsque vous ouvrez l’onglet Réglages pour la première fois, il contient un jeu de réglages
(Apple) préexistants fournis avec Compressor. L’onglet Réglages affiche le nom et la
description de tous les réglages et groupes existants stockés sur votre ordinateur.
Groupe de réglages
Apple et ses
sous-groupes
Nouveau réglage
« Sans titre »
De nouveaux réglages apparaissent dans le dossier de groupe Personnalisé avec le nom
par défaut « Sans titre [Format de fichier] » où « [Format de fichier] » correspond au format
de fichier que vous avez choisi dans le menu local (+). Il est judicieux de remplacer le
nom du réglage par une appellation plus significative, par exemple le nom du réglage
ou de la méthode de distribution associée au réglage. Cliquez sur le réglage dans l’onglet
Réglages pour l’ouvrir dans la fenêtre Inspecteur.
Cliquez sur un réglage pour l’afficher
dans la fenêtre Inspecteur.
Saisissez le nom du
réglage sélectionné et
sa description dans la
fenêtre Inspecteur.
106 Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglagesSaisissez un nom dans le champ Nom de la fenêtre Inspecteur. Utilisez le champ
Description pour saisir plus d’informations sur chaque réglage. Ces informations
apparaissent uniquement dans l’onglet Réglages et peuvent vous aider à identifier vos
fichiers lorsque vous disposez de nombreux réglages.
L’organisation des réglages dans des dossiers de groupe est une autre des possibilités
qui vous sont offertes. Pour cela, après avoir créé et nommé un dossier de groupe, faites-y
glisser n’importe quel réglage personnalisé existant. Lorsque vous faites glisser un réglage
sur un groupe, vous le supprimez de son emplacement courant. Vous pouvez également
sélectionner des réglages individuels d’un groupe, puis les faire glisser sur un fichier
multimédia source. Consultez la section Création de groupes de réglages pour obtenir
plus d’informations.
Sélection d’une cible
Lorsque vous sélectionnez la cible d’un lot, son réglage apparaît immédiatement dans la
fenêtre Inspecteur et le champ Nom indique « Cible sélectionnée ». Il s’agit d’une copie
temporaire du réglage, mais pas du réglage en soi, ce qui vous permet d’y apporter des
modifications temporaires, uniquement pour cet envoi du lot.
Sélectionnez une cible
dans la fenêtre Lot pour
afficher ses réglages dans
la fenêtre Inspecteur.
Le nom du réglage
s’affiche sous la forme
« Cible sélectionnée ».
Cliquez sur le bouton
Enregistrer sous pour
l’enregistrer comme
nouveau réglage avec
les modifications que
vous avez effectuées.
Lorsque vous modifiez le réglage de la cible, le bouton Enregistrer sous en bas de la
fenêtre Inspecteur devient actif. Cliquez sur Enregistrer sous afin d’attribuer un nouveau
nom au réglage modifié. La copie enregistrée s’affiche dans l’onglet Réglages sous le nom
Nom du réglage-Copie et devient immédiatement le réglage sélectionné dans l’onglet
Réglages.
Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages 107Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages
La fenêtre Inspecteur contient les sous-fenêtres suivantes, lesquelles permettent de créer
et de modifier tous les réglages liés à votre fichier de données multimédia de sortie,
comme les filtres, la géométrie ou le format de sortie. La fenêtre Inspecteur permet aussi
d’attribuer un nom à vos réglages et d’ajouter des descriptions qui vous permettront
ultérieurement de vous rappeler plus facilement des modifications personnalisées que
vous avez effectuées.
• Sous-fenêtre Résumé : offre un résumé détaillé d’un réglage sélectionné. Consultez la
section Sous-fenêtre Résumé pour de plus amples informations sur cette sous-fenêtre.
• Sous-fenêtre Encodeur : permet de sélectionner un format de sortie de sortie et d’autres
réglages audio et vidéo connexes. Voir les sections spécifiques ci-dessous pour de plus
amples informations sur les différentes sous-fenêtres Encodeur.
• À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder
• Création de fichiers de formats audio courants
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple
• Création de fichiers H.264 pour disque Blu-ray
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images
• Création de fichiers de sortie MP3
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 Partie 2
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime
• À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime
• Sous-fenêtre Contrôles d’images : permet de personnaliser les modifications relatives à
la taille des images, à leur fréquence ou à la priorité de trame. (Pour plus d’informations,
reportez-vous à la section Utilisation des contrôles d’images.)
• Sous-fenêtre Filtres : permet d’ajouter des filtres aux réglages afin d’améliorer la qualité
des fichiers de sortie. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section À propos de
la sous-fenêtre Filtres.)
• Sous-fenêtre Géométrie : permet de rogner et de définir la taille du cadre du fichier de
données multimédias de sortie. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section
Ajout de réglages de géométrie.)
108 Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages• Sous-fenêtre Actions : vous pouvez envoyer des notifications par courrier électronique
et attribuer une destination par défaut au réglage. (Pour plus d’informations,
reportez-vous à la section Ajout d’actions.)
Duplication des réglages
S’il existe un réglage qui contient des attributs que vous souhaitez utiliser dans un autre
réglage, au lieu de créer un nouveau réglage, vous pouvez dupliquer le réglage existant
et apporter les modifications nécessaires à la copie. La méthode la plus pratique pour
créer des réglages personnalisés consiste à dupliquer un réglage prédéfini Apple et à
adapter la copie de sorte qu’elle réponde à vos besoins.
Pour dupliquer un réglage
1 Sélectionnez sous l’onglet Réglages le réglage que vous souhaitez dupliquer.
2 Cliquez sur le bouton Dupliquer le réglage sélectionné.
Sélectionnez le
réglage à dupliquer.
Cliquez sur le bouton
Dupliquer le réglage
sélectionné pour dupliquer
le réglage sélectionné.
Un nouveau réglage apparaît dans le dossier Personnalisé et la mention Sans titre est
ajoutée au début du nom original.
3 Sélectionnez le nouveau réglage dans le dossier Personnalisé.
4 Ouvrez les sous-fenêtres Inspecteur suivantes afin de modifier les éléments suivants :
• Nom et description du réglage : permet de modifier le nom et la description du réglage
de sorte que vous puissiez vous rappeler plus facilement pourquoi vous avez créé ce
réglage personnalisé.
• Sous-fenêtre Encodeur : permet de modifier le format de sortie et les codecs vidéo et
audio, ainsi que les attributs qui y sont associés.
• Sous-fenêtre Contrôles d’images : permet de changer les attributs souhaités dans la
sous-fenêtre Contrôles d’images.
Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages 109• Sous-fenêtre Filtres : permet la modification des attributs des filtres. Pour ajouter ou
supprimer un filtre d’un réglage, cochez ou décochez respectivement la case située en
regard du filtre concerné.
• sous-fenêtre Géométrie : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenêtre
Géométrie.
• Sous-fenêtre Actions : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenêtre
Actions.
5 Si vous avez modifié le réglage d’une façon ou d’une autre, vous pouvez effectuer l’une
des opérations suivantes pour enregistrer les modifications :
• Cliquez sur le bouton Enregistrer en bas de la fenêtre de l’Inspecteur afin d’enregistrer
les modifications.
• Essayez de sélectionner n’importe quel autre réglage.
Une zone de dialogue vous demande si vous souhaitez enregistrer les attributs modifiés.
6 Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications, ou sur Revenir pour annuler les
modifications et retourner à l’Inspecteur.
Consultez la section Affectation de réglages à des fichiers multimédias sources pour plus
d’informations sur l’attribution de réglages.
Création d’un réglage entièrement nouveau
Si les réglages préexistants ne répondent pas à vos besoins en matière de transcodage
ou si vous souhaitez simplement en ajouter de nouveaux, vous pouvez créer vos propres
réglages.
Remarque : la procédure recommandée pour créer des réglages personnalisés consiste
à dupliquer un réglage prédéfini Apple, puis à adapter la copie de sorte qu’elle réponde
à vos besoins. Pour en savoir plus sur la duplication de réglages, reportez-vous à la section
Duplication des réglages.
110 Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglagesPour créer un réglage
1 Dans l’onglet Réglages, cliquez sur le bouton Ajouter (+), puis choisissez un format de
sortie dans le menu local.
Choisissez un format de
sortie pour le nouveau
réglage
Un nouveau réglage nommé Sans titre suivi du format de fichier de sortie (par exemple,
Sans titre MPEG-2) apparaît dans le dossier Personnalisé de l’onglet Réglages.
Nouveau réglage sans titre
La fenêtre Inspecteur change également pour afficher les paramètres de ce réglage.
Remarque : vous pouvez toujours changer le format du fichier de sortie de ce réglage
dans la sous-fenêtre Encodeur de l’Inspecteur, mais prenez soin de changer le nom du
réglage afin de refléter son format de fichier de sortie.
2 Ouvrez les sous-fenêtres Inspecteur suivantes afin de modifier les éléments suivants :
• Nom et description du réglage : permet de modifier le nom et la description du réglage
de sorte que vous puissiez vous rappeler plus facilement pourquoi vous avez créé ce
réglage personnalisé.
• Sous-fenêtre Encodeur : permet de modifier le format de sortie et les codecs vidéo et
audio, ainsi que les attributs qui y sont associés.
• Sous-fenêtre Contrôles d’images : permet de changer les attributs souhaités dans la
sous-fenêtre Contrôles d’images.
• Sous-fenêtre Filtres : permet la modification des attributs des filtres. Pour ajouter ou
supprimer un filtre d’un réglage, cochez ou décochez respectivement la case située en
regard du filtre concerné.
Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages 111• sous-fenêtre Géométrie : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenêtre
Géométrie.
• Sous-fenêtre Actions : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenêtre
Actions.
3 Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer le réglage.
Consultez la section Affectation de réglages à des fichiers multimédias sources pour plus
d’informations sur l’attribution de réglages.
Remarque : il est possible de créer des groupes de réglages, que vous pouvez ensuite
appliquer à un fichier de données multimédias en une seule étape. Consultez la section
Création de groupes de réglages pour obtenir plus d’informations.
Recherche d’un réglage
L’onglet Réglages comprend un champ de recherche permettant de trouver rapidement
le réglage dont vous avez besoin. Vous pouvez saisir « iPhone », par exemple, pour afficher
une liste de réglages comprenant le terme iPhone.
Pour rechercher un réglage
µ Cliquez dans le champ de recherche et saisissez le texte à rechercher.
La recherche est effectuée parmi les noms et les descriptions des réglages pour déterminer
s’ils contiennent le texte saisi. Cliquez sur le « X » à droite du champ de recherche pour
effacer le texte saisi et revenir à l’affichage normal des réglages.
Aperçu d’un réglage
La fenêtre d’aperçu de Compressor permet de voir les effets de votre réglage (par exemple,
les filtres et le redimensionnement du cadre) et d’ajuster ces attributs pendant la
prévisualisation du fichier de données multimédia en temps réel.
Remarque : il n’est pas possible de prévisualiser un réglage seul. Il faut tout d’abord qu’il
ait été affecté à une tâche avec un fichier multimédia source. En outre, il n’est pas possible
de prévisualiser les réglages des sous-fenêtres Contrôles d’images et Encodeur. Si vous
souhaitez voir les effets de vos réglages dans ces deux sous-fenêtres, vous pouvez utiliser
la fenêtre Aperçu pour sélectionner une petite partie du fichier multimédia source à
transcoder, puis afficher le fichier de sortie pour voir les résultats. Pour en savoir plus,
consultez Astuce relative au test du transcodage.
Pour visualiser votre réglage dans la fenêtre Aperçu
1 Appliquez le réglage à une tâche faisant partie d’un lot.
Consultez la section Affectation de réglages à des fichiers multimédias sources pour
obtenir plus d’informations.
112 Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages2 Sélectionnez la cible avec le réglage que vous souhaitez prévisualiser dans la fenêtre Lot.
Remarque : vous devrez peut-être cliquer sur le bouton Aperçu de la fenêtre Lot (ou
appuyer sur Commande + 2) pour afficher la fenêtre d’aperçu.
La première image du fichier multimédia source sélectionné s’affiche dans la fenêtre
Aperçu, et le titre du réglage sélectionné apparaît dans le menu local Élément de lot. La
moitié gauche de l’écran affiche le fichier multimédia source sous sa forme originale (vue
Source), alors que la moitié droite affiche l’image de sortie telle qu’elle apparaîtrait en lui
appliquant les filtres et les paramètres de réglage sélectionnés (vue Sortie).
Vue Sortie
Boutons de sélection
d’éléments
Vue Source
Menu local Élément
Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages 1133 Le cas échéant, ajustez tous les paramètres de votre réglage pendant la prévisualisation
du fichier de données multimédia dans la fenêtre Aperçu.
Cette moitié de la
fenêtre Preview
montre les effets
des modifications
apportées dans la
fenêtre Inspecteur.
Apportez les modifications
pendant la prévisualisation du
fichier de données multimédias
dans la fenêtre Preview.
Sélectionnez l’élément que
vous souhaitez modifier.
Remarque : pour prévisualiser les effets de vos filtres sur votre fichier multimédia, prenez
soin de sélectionner les filtres que vous souhaitez appliquer en cochant leur case respective
dans la liste Filtres. Dans le cas contraire, les filtres non sélectionnés ne sont pas reconnus
par la fenêtre Aperçu et ils n’entrent pas en compte dans les paramètres de transcodage
de cette tâche. Voir Utilisation de la fenêtre Aperçu pour en savoir plus sur la
prévisualisation de vos réglages, et À propos de la sous-fenêtre Filtrespour en savoir plus
sur les filtres.
Suppression de réglages
Pour supprimer des réglages personnalisés, cliquez sur le bouton Supprimer le réglage
sélectionné.
Remarque : il n’est pas possible de supprimer les réglages Apple.
Pour supprimer un réglage
1 Sélectionnez le réglage que vous souhaitez supprimer.
2 Cliquez sur le bouton « Supprimer le réglage sélectionné (–) » ou appuyez sur la touche
Suppr de votre clavier.
114 Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglagesAvertissement : Aucun avertissement n’est affiché si vous supprimez un réglage, et cette
opération est irréversible.
Création de groupes de réglages
La création d’un groupe de réglages permet d’associer rapidement plusieurs réglages à
un fichier multimédia source.
Pour créer un groupe de réglages
1 Cliquez sur le bouton Grouper de l’onglet Réglages.
Un dossier nommé Sans titre apparaît sous l’onglet Réglages et la colonne Description
indique 0 réglages. Vous ne pouvez pas modifier ce champ, qui affiche le nombre de
réglages que le groupe contient.
Un nouveau groupe intitulé « Sans titre »
et contenant 0 réglages est créé.
Tapez un nom pour
le nouveau groupe.
Cliquez sur le bouton Grouper.
2 Saisissez un nom de groupe pertinent dans le champ Nom de l’Inspecteur.
3 Sous l’onglet Réglages, faites glisser les réglages appropriés dans le dossier de groupe.
Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages 115Remarque : vous pouvez aussi créer des hiérarchies de groupes (c’est-à-dire d’autres
groupes à l’intérieur des groupes). Pour ce faire, il suffit de faire glisser un dossier de
groupe dans un autre dossier de groupe.
Ce groupe personnalisé
contient trois autres
groupes personnalisés
disposant chacun de
leurs propres réglages.
Le champ Description indique le nombre de réglages contenus par le groupe. Après avoir
placé au moins un réglage dans le dossier de groupe, cliquez sur le triangle situé à gauche
du dossier pour afficher ou cacher les détails concernant le groupe de réglages. Enfin,
pour connaître en détail les réglages que contient chaque groupe, sélectionnez-en un,
puis consultez la sous-fenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur.
Remarque : vous pouvez également faire glisser les réglages d’un groupe vers un autre.
Pour ajouter le même réglage à plusieurs groupes
1 Sélectionnez le réglage.
2 Cliquez sur le bouton Dupliquer pour créer une copie.
3 Faites glisser le réglage dupliqué dans le dossier d’un autre groupe.
Vous pouvez choisir de renommer le réglage en y supprimant le terme « copie » , par
exemple.
Distribution et partage de réglages
Les réglages créés récemment sont stockés en tant que fichiers XML dans le dossier de
départ /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application
Support/Compressor/Réglages et portent l’extension de fichier .setting. Vous pouvez
distribuer et partager vos réglages personnalisés en les plaçant dans le même
emplacement, à l’intérieur du dossier de départ de l’ordinateur destinataire. Vous pouvez
aussi transférer ces fichiers au moyen de la méthode que vous utiliseriez pour distribuer
tout autre fichier, c’est-à-dire en les envoyant par message électronique comme pièce
jointe ou en les téléchargeant sur un serveur.
116 Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglagesRemarque : les réglages créés avec Compressor 4 ou une version ultérieure ne sont pas
compatibles avec les versions plus anciennes de Compressor.
Pour copier rapidement et aisément un fichier de réglages, il suffit de faire glisser le
réglage de l’onglet Réglages vers votre bureau ou une fenêtre du Finder. Vous pouvez
ensuite le joindre à un message électronique ou le copier à un autre dossier ou volume.
Pour copier un réglage directement depuis Compressor
µ Faites-le glisser de l’onglet Réglages vers le Finder (le Bureau, par exemple).
À l’inverse, vous pouvez ajouter un réglage à Compressor en faisant glisser son fichier
depuis le Finder.
Pour appliquer ou ajouter un réglage à Compressor à partir du Finder
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Faites-le glisser du Finder vers le groupe Personnalisé dans l’onglet Réglages.
Les réglages s’affichent dans le groupe Personnalisé de l’onglet Réglages.
µ Faites glisser un ou plusieurs réglages du Finder vers un emplacement vacant de la fenêtre
Lot.
Un nouveau travail s’affiche, ses réglages figurant dans une ou plusieurs lignes cibles.
µ Faites glisser un ou plusieurs réglages du Finder vers un emplacement vacant sur l’icône
de travail de la fenêtre Lot.
Une ou plusieurs lignes cibles s’affichent sur le travail qui comprend les réglages.
Vous pouvez également utiliser des droplets pour ajouter des réglages à Compressor.
Pour plus d’informations, consultez la section Utilisation de droplets pour créer des tâches
et des réglages dans Compressor.
Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés
pour un DVD
Dans cet exemple, vous travaillez sur un projet HD qui sera finalement enregistré sur un
DVD HD et sur un DVD SD. Vous devez pour cela fournir d’abord les DVD SD contenant
les rushes.
Une méthode simple pour ce faire consiste à créer deux groupes de réglages.
• Réglages pour les rushes : ces réglages devraient comprendre un encodeur audio AIFF
(étant donné que vous souhaitez une réalisation rapide et que l’espace disque ne posera
probablement aucun problème) et un encodeur MPEG-2 dont la taille d’image SD utilise
les réglages les plus rapides (puisque la qualité n’est pas votre préoccupation première).
Il pourrait aussi s’agir d’un encodeur HD si vous disposez d’un appareil vous permettant
de lire facilement les DVD HD.
Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages 117• Réglages pour le disque final : ces réglages devraient comprendre un encodeur audio
AC-3, un encodeur vidéo HD H.264 pour DVD et un encodeur MPEG-2 utilisant les
contrôles d’images pour garantir une vidéo de sortie HD de qualité supérieure.
Vous devrez très probablement créer un troisième groupe de réglages portant le même
nom que ce projet et contenant les deux groupes ci-dessus.
Pour créer les groupes destinés aux rushes et aux sorties finales
1 Dans l’onglet Réglages, cliquez trois fois sur le bouton Grouper pour créer trois nouveaux
groupes sans titre.
2 Sélectionnez le premier des nouveaux groupes et, à l’aide de la fenêtre Inspecteur,
attribuez-lui le même nom que le projet.
3 Sélectionnez le deuxième des nouveaux groupes et nommez-le Rushes.
4 Sélectionnez le troisième des nouveaux groupes et nommez-le Disques finaux.
5 Dans l’onglet Réglages, faites glisser les groupes Rushes et Disques finaux vers le haut
jusqu’à ce qu’une zone de couleur noire entoure le groupe portant le même nom que le
projet, puis relâchez-les.
Remarque : il est possible de sélectionner plusieurs groupes ou réglages en appuyant
sur la touche Maj et en la maintenant enfoncée lorsque vous cliquez sur ces éléments.
6 Recherchez parmi les réglages Apple ceux dont la fonction correspond le mieux à la
fonction souhaitée de chaque réglage au sein des nouveaux groupes.
7 Faites une copie de chaque réglage en cliquant sur le bouton Dupliquer le réglage
sélectionné.
8 Sélectionnez chaque réglage copié, renommez-le, puis faites-le glisser jusque dans le
dossier approprié.
Ce groupe personnalisé
contient les réglages utilisés
pour créer les rushes.
Ce groupe personnalisé
contient les réglages
utilisés pour créer
ledisque final.
Ce groupe personnalisé contient
les autres groupes personnalisés
qui disposent chacun de leurs
propres réglages.
118 Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglagesVous pouvez ensuite sélectionner chaque réglage et lui apporter toute modification
nécessaire.
Une fois les fichiers multimédias sources importés et leurs tâches créées, il vous suffit
d’affecter le groupe approprié (Rushes ou Disques finaux) pour que tous les réglages
appropriés soient appliqués aux cibles.
Chapitre 7 Création, aperçu et modification des réglages 119Une tâche se compose d’un fichier multimédia source et d’au moins une cible (constituée
d’un réglage et d’une destination) qui lui est affectée. Vous avez créé les tâches en
important des fichiers multimédias sources.
Pour qu’une tâche soit terminée et prête à être soumise au transcodage, vous devez lui
ajouter une ou plusieurs cibles. Chaque cible contient un réglage qui détermine toutes
les informations concernant ce que doit devenir le fichier une fois transcodé, ainsi qu’une
destination déterminant l’emplacement d’enregistrement du fichier transcodé et le mode
de création de son nom. Chaque cible permet également de saisir manuellement le nom
du fichier de sortie.
Compressor vous propose toute une gamme d’options destinées à affecter des réglages
et des destinations à vos cibles et à soumettre des lots.
Remarque : consultez les sections À propos de l’onglet Réglages et À propos de l’onglet
Destinations pour plus d’informations sur la création de préréglages dans ces fenêtres.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Affectation de réglages (p 121)
• Attribution de destinations (p 126)
• Informations générales sur les cibles et les tâches (p 128)
• Généralités sur les lots (p 131)
• Utilisation de Final Cut Pro et Motion avec Compressor (p 138)
• Utilisation du traitement distribué avec Compressor (p 140)
Affectation de réglages
Cette section décrit la façon d’affecter des réglages à des fichiers multimédias sources et
de remplacer ou de modifier ces réglages.
121
Finalisation de tâches et
soumission de lots 8Affectation de réglages à des fichiers multimédias sources
Il existe de nombreuses méthodes permettant d’affecter des réglages à une tâche.
Certaines méthodes, telles que la technique de glisser-déplacer du réglage à partir de
l’onglet Réglages, sont mieux adaptées à l’utilisation d’une seule tâche. D’autres méthodes,
comme l’utilisation du menu local, conviennent mieux à l’affectation des mêmes réglages
à un groupe de tâches. Vous pouvez même affecter des réglages en faisant glisser des
réglages ou des droplets à partir du Finder.
Remarque : les étapes suivantes impliquent que vous avez déjà ajouté des fichiers
multimédias sources à un lot, créant ainsi les tâches auxquelles vous ajoutez les réglages.
Voir Importation de fichiers multimédias sources pour plus de détails sur l’importation
de fichiers multimédias sources.
Astuce : vous pouvez cliquer sur le triangle d’affichage d’un groupe de réglages tout en
maintenant la touche Option enfoncée pour développer ce groupe (et tous ses
sous-groupes) et afficher tous les réglages qu’il contient.
Pour affecter un réglage à une tâche par glissement
1 Sélectionnez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans l’onglet Réglages.
2 Faites glisser les réglages sur la tâche dans la fenêtre Lot.
Sélectionnez un ou
plusieurs réglages (deux
dans ce cas) à appliquer
à la tâche.
Tâche avec fichier
multimédia source
dans la fenêtre Lot.
122 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lotsUne nouvelle cible est créée pour chaque réglage ajouté à la tâche du lot.
De nouvelles cibles sont
ajoutées pour chaque
réglage que vous faites
glisser sur la tâche.
Remarque : vous ne pouvez appliquer les réglages qu’à une seule tâche si vous procédez
par glisser-déposer.
Pour affecter un réglage à une tâche à l’aide du menu Cible
1 Sélectionnez une ou plusieurs tâches dans le lot actuel de la fenêtre Lot.
2 Choisissez Cible > Ajouter une cible avec réglage.
La zone de dialogue de sélection de réglages apparaît par-dessus la fenêtre Lot.
Cliquez sur Ajouter
pour affecter les
réglages aux tâches
sélectionnées.
Sélectionnez les réglages
à appliquer aux tâches
sélectionnées.
Dans la fenêtre Lot, sélectionnez
les tâches concernées.
3 Choisissez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages à affecter aux tâches et cliquez
sur Ajouter.
Les réglages sont affectés à chacune des tâches sélectionnées.
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 123Pour affecter un réglage à une tâche à l’aide du menu contextuel
1 Sélectionnez une ou plusieurs tâches dans le lot actuel de la fenêtre Lot.
2 Cliquez sur l’une des tâches sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée
et choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu contextuel.
Le menu contextuel affiche la liste des réglages en fonction de leurs groupes. Vous ne
pouvez pas choisir directement un groupe à affecter, mais chacun dispose d’un élément
« Tous » qui sélectionne tous les réglages du groupe.
Remarque : cette méthode ne permet pas de sélectionner plusieurs réglages individuels.
3 Choisissez soit un réglage, soit Tous pour choisir tous les réglages d’un groupe.
Les réglages s’appliquent à toutes les tâches sélectionnées.
Pour affecter un réglage à partir du Finder
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Faites glisser un ou plusieurs réglages du Finder vers un emplacement vacant de la fenêtre
Lot.
Une nouvelle tâche s’affiche, ses réglages figurant dans une ou plusieurs lignes cibles.
µ Faites glisser un ou plusieurs réglages du Finder vers un emplacement vacant sur l’icône
de travail de la fenêtre Lot.
Une ou plusieurs lignes cibles s’affichent sur le travail qui comprend les réglages.
Pour en savoir plus, voir Distribution et partage de réglages
Vous pouvez également utiliser des droplets pour ajouter des réglages à Compressor.
Pour plus d’informations, consultez la section Utilisation de droplets pour créer des tâches
et des réglages dans Compressor.
Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage
Lorsque vous avez affecté un réglage à une tâche, vous pouvez trouver un réglage plus
adéquat et décider de remplacer le réglage de la cible par un autre. Plusieurs méthodes
permettent de modifier les réglages d’une cible. Elles conservent toutes les réglages de
destination et le nom de fichier de sortie tels quels.
Pour remplacer un réglage déjà affecté à une cible par un autre
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Cible > Modifier le réglage. La zone de dialogue de sélection de réglages
s’ouvre pour vous permettre de choisir un nouveau réglage et de cliquer sur Ajouter pour
l’affecter à la cible sélectionnée.
124 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lotsµ Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Modifier
le réglage dans le menu contextuel. La zone de dialogue de sélection de réglages s’ouvre
pour vous permettre de choisir un nouveau réglage et de cliquer sur Ajouter pour l’affecter
à la cible sélectionnée.
µ Sélectionnez le nouveau réglage dans l’onglet Réglages et faites-le glisser sur la cible.
Remarque : avec toutes les méthodes ci-dessus, si vous sélectionnez plusieurs réglages,
seul celui du haut est affecté à la cible.
Modification d’un réglage affecté
Vous pouvez modifier ou changer tout composant d’un réglage ayant déjà été affecté à
un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot (identifié comme Cible sélectionnée dans
la fenêtre Inspecteur).
Pour modifier un réglage associé à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot
1 Sélectionnez la cible dans le lot avec le réglage que vous souhaitez changer.
Le réglage apparaît dans la fenêtre Inspecteur avec « Cible sélectionnée » dans le champ
Nom. Il s’agit d’une copie temporaire du réglage, mais pas du réglage en soi, ce qui vous
permet d’y apporter des modifications temporaires, uniquement pour cet envoi du lot.
Sélectionnez une cible
dans la fenêtre Lot pour
afficher ses réglages dans
la fenêtre Inspecteur.
Le nom du réglage
s’affiche sous la forme
« Cible sélectionnée ».
Cliquez sur le bouton
Enregistrer sous pour
l’enregistrer comme
nouveau réglage avec
les modifications que
vous avez effectuées.
2 Procédez aux modifications du réglage.
Lorsque vous modifiez le réglage, le bouton Enregistrer sous en bas de la fenêtre Inspecteur
devient actif.
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 1253 Cliquez sur Enregistrer sous afin d’attribuer un nouveau nom au réglage modifié.
La copie enregistrée s’affiche dans l’onglet Réglages sous le nom Copie de Nom du réglage
et devient immédiatement le réglage sélectionné dans l’onglet Réglages.
Remarque : il n’est pas nécessaire de l’enregistrer, mais cela peut s’avérer utile au cas où
vous devriez le réutiliser plus tard.
Attribution de destinations
Cette section décrit la façon de définir des destinations de sortie et des noms de fichier
de sortie.
Affectation de destinations aux fichiers multimédias sources
Lorsque vous affectez des réglages à vos cibles, la destination par défaut est également
affectée automatiquement. Vous pouvez définir la destination par défaut dans les
préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences. Il peut s’agir d’une
destination fournie avec Compressor ou d’une destination personnalisée que vous avez
créée. Consultez la section Création d’une destination pour plus d’informations sur
l’utilisation des destinations.
Vous pouvez remplacer la destination par défaut par une autre ou même modifier
manuellement un emplacement dans lequel enregistrer le fichier de sortie. Il existe
différents moyens permettant d’affecter une destination à un fichier source. Comme pour
l’affectation de réglages, les différentes méthodes ont toutes leurs avantages.
Pour affecter une destination en procédant par glisser-déposer
1 Sélectionnez une destination dans l’onglet Destinations.
126 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots2 Faites glisser la destination sur la cible dans la fenêtre Lot.
Faites glisser la destination
sur une tâche avec cible
dans la fenêtre Lot.
Sélectionnez une destination
à appliquer à la cible.
La partie destination de la cible pointe vers la nouvelle destination.
Remarque : vous ne pouvez appliquer la destination qu’à une seule tâche si vous procédez
par glisser-déposer. De plus, vous ne pouvez pas créer de destination temporaire avec
cette méthode.
La méthode glisser-déposer permet également de créer une nouvelle cible (avec un
réglage vide) en faisant glisser la destination vers une partie vide de la tâche.
Pour affecter une destination à l’aide du menu contextuel ou du menu Cible
1 Sélectionnez toutes les cibles sur lesquelles vous voulez régler la destination.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Choisissez Cible > Destination > [Destination].
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 127• Cliquez sur l’une des cibles tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez
Destination > [Destination] dans le menu contextuel.
Utilisez le menu
contextuel de la cible
pour changer la
destination descibles
sélectionnées.
La destination que vous avez sélectionnée s’affiche dans chaque section Destination de
la cible.
Remarque : vous pouvez également attribuer une destination temporaire en choisissant
Autre. Cela entraîne l’ouverture de la zone de dialogue Sélection de fichier, qui vous
permet de créer une nouvelle destination exclusivement destinée à l’envoi de ce lot. Elle
n’est pas enregistrée et ne s’applique qu’au lot soumis.
Réglage du nom de fichier de sortie
En plus de définir l’emplacement du fichier de sortie, les destinations déterminent la
manière de créer le nom du fichier de sortie. Lorsque vous avez affecté une destination,
le nom du fichier de sortie est complet. Vous pouvez choisir de l’utiliser tel quel, de le
modifier manuellement ou de saisir un nouveau nom.
Pour modifier ou saisir un nouveau nom de fichier de sortie
µ Cliquez dans la zone du nom de fichier de sortie et modifiez le nom existant ou
triple-cliquez sur le nom du fichier pour en saisir un nouveau.
Le nom du fichier de sortie
Informations générales sur les cibles et les tâches
Cette section propose des informations générales sur les tâches et les cibles.
128 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lotsÀ propos des cibles
Les cibles contiennent trois éléments :
• Le réglage
• La destination
• Le nom du fichier de sortie
Le réglage La destination
Le nom du fichier de sortie
Faites glisser les séparateurs
pour agrandir la section
d’une cible et rendre
l’entrée plus visible.
Les boutons Ajouter et
Supprimer de la cible
Vous pouvez utiliser diverses méthodes pour ajouter des réglages à une tâche. La plus
courante consiste à ajouter un réglage ou une destination à la tâche. Vous pouvez
également utiliser une des méthodes suivantes.
Pour ajouter une cible vide à une tâche
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Sélectionnez une ou plusieurs tâches et choisissez Cible > Ajouter une cible. Cela ajoute
une cible vide aux tâches.
µ Sélectionnez une ou plusieurs tâches, cliquez sur une de ses zones vides en maintenant
la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Cible > Ajouter une cible. Cela ajoute une
cible vide aux tâches.
µ Cliquez sur le bouton Ajouter (+) d’une cible existante.
Vous pouvez également copier une ou plusieurs cibles d’une tâche à l’autre.
Pour copier des cibles dans une autre tâche par glisser-déposer
1 Sélectionnez les cibles à copier.
2 Appuyez sur la touche Option, puis faites glisser les cibles sur la nouvelle tâche.
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 129Pour supprimer des cibles
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Sélectionnez une ou plusieurs cibles et appuyez sur Supprimer.
µ Cliquez sur le bouton Supprimer (–) dans une cible.
À propos de l’ajout et de la copie de tâches
Les tâches sont créées, la plupart du temps, en ajoutant des fichiers multimédias sources
à un lot. Il existe plusieurs méthodes pour ajouter des tâches à un lot. De plus, vous pouvez
enchaîner des tâches dans un lot pour définir l’ordre dans lequel les fichiers sont transcodés
lorsqu’ils ont été soumis.
Pour ajouter une tâche vide à un lot
µ Choisissez Tâches > Nouvelle tâche.
Pour supprimer une tâche d’un lot
µ Sélectionnez la tâche et appuyez sur la touche Supprimer.
Pour copier des tâches d’un lot vers un autre
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Ouvrez chaque lot dans sa propre fenêtre et faites glisser les tâches d’une fenêtre à l’autre.
µ Sélectionnez les tâches à copier, appuyez sur Commande + C, sélectionnez le lot dans
lequel copier et appuyez sur Commande + V.
À propos de l’enchaînement de tâches
L’enchaînement de tâches est utile lorsque vous devez appliquer plusieurs réglages à un
fichier multimédia source mais que vous ne pouvez appliquer chaque réglage qu’une
fois que le précédent est terminé. Cela vous permet de contrôler l’ordre dans lequel les
réglages peuvent modifier le fichier multimédia source.
Pour enchaîner des cibles sélectionnées à d’autres tâches
1 Sélectionnez les tâches dont vous voulez enchaîner les sorties à d’autres tâches.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Choisissez Tâches > Nouvelle tâche avec sortie cible.
• Cliquez sur l’une des cibles sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée
et choisissez « Nouvelle tâche avec sortie cible » dans le menu contextuel.
130 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lotsDe nouvelles tâches sont ajoutées au lot avec un symbole de chaîne et le nom du fichier
de sortie des cibles auxquelles est enchaîné.
Le nom source de la tâche
enchaînée est le fichier de
sortie de la cible à laquelle
il est enchaîné.
Ce logo de chaîne
constitue la vignette
de la tâche enchaînée.
Vous pouvez enchaîner des tâches multiples si vous le désirez. Consultez la section Autres
remarques sur la fonction de télécinéma inverse pour voir un exemple d’enchaînement
de deux tâches.
Généralités sur les lots
Cette section propose des informations d’ordre général sur la soumission, l’enregistrement
et l’ouverture de lots.
Soumission d’un lot
Lorsque vous avez configuré les tâches et leurs cibles dans un lot, vous êtes prêt à
soumettre le lot pour le traitement.
Pour envoyer un lot
1 Assurez-vous que le lot à envoyer est sélectionné dans la fenêtre Lot.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Choisissez Fichier > Soumettre.
• Cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot.
La zone de dialogue correspondante est affichée.
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 1313 Vérifiez le champ Nom pour confirmer le nom du lot.
Vous pouvez le modifier afin qu’il reflète mieux le contenu du lot. Ce nom sera utilisé
pour cette soumission dans Share Monitor et dans la fenêtre Historique.
4 Utilisez le menu local Cluster pour choisir l’une des options suivantes : Utilisez le menu
local Cluster pour choisir l’ordinateur ou le cluster qui doit traiter le lot.
• Choisissez Cet ordinateur : Compressor n’implique aucun autre ordinateur dans la
réalisation du lot, à moins que vous ne sélectionnez Cet ordinateur plus, ce qui crée
un cluster ad hoc comprenant Cet ordinateur et tous les nœuds de service disponibles.
Pour en savoir plus, consultez À propos de Cet ordinateur plus et des services non gérés
pour obtenir plus d’informations.
• Choisir un cluster : Compressor soumet le lot à un cluster en vue du traitement (Cet
ordinateur plus n’est pas disponible).
Authentifiezvous en fonction du choix effectué. Pour en savoir plus, consultez la section
Apple Qmaster et le traitement distribué.
5 Utilisez le menu local Priorité pour choisir le niveau de priorité du lot.
6 Cliquez sur Soumettre ou appuyez sur Entrée pour soumettre le lot au traitement.
La fenêtre Historique affiche la progression du lot. Consultez la section À propos de la
fenêtre Historique pour obtenir plus d’informations.
Remarque : la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement si elle n’est pas encore ouverte.
Vous pouvez également surveiller la progression du transcodage à l’aide de Share Monitor
en cliquant sur son icône dans la fenêtre Lot. Pour en savoir plus sur Share Monitor,
consultez le Manuel de l’utilisateur de Share Monitor, disponible via le menu Aide Share
Monitor.
Vous pouvez régler l’ouverture automatique de Share Monitor via les préférences de
Compressor. Consultez la section Configuration des préférences de Compressor pour
obtenir plus d’informations.
Remarque : lors du traitement d’un lot volumineux (par exemple, neuf fichiers multimédias
sources associés chacun à trois réglages), l’envoi est suivi d’un délai d’environ dix secondes
pendant lequel rien ne se passe. Soyez patient ! Compressor profite de ce délai pour
préparer le lot en question afin de pouvoir l’envoyer dans les meilleures conditions pour
traitement. si vous souhaitez transcoder un lot volumineux, il est conseillé de désactiver
l’écran de veille de votre ordinateur. Ceci augmente la vitesse du transcodage, car aucune
ressource n’est réservée à l’écran de veille.
132 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lotsLorsque le lot a été soumis, un triangle jaune avec un point d’exclamation apparaît dans
le lot.
Cliquez sur le symbole
d’avertissement pour
recevoir des explications
sur sa présence.
Compressor utilise ces symboles chaque fois qu’il y a un problème dans un lot. Vous
pouvez placer le pointeur au-dessus du symbole pour afficher une bulle d’aide expliquant
sa présence ou cliquer dessus pour ouvrir une zone de dialogue le concernant.
Dans la case du dessus, lorsque le lot a été soumis, cet avertissement vous permet de
savoir qu’un fichier portant ce nom existe désormais dans cet emplacement et qu’il sera
écrasé si vous soumettez à nouveau le lot.
Vous pouvez éviter la zone de dialogue de soumission de lots lorsque vous soumettez
un lot. Le lot soumis pour traitement utilise automatiquement les réglages du lot
précédent.
Pour envoyer un lot utilisant des réglages précédents
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Fichier > « Soumettre avec les réglages précédents ».
µ Cliquez sur l’élément « Soumettre avec les réglages précédents » dans la barre d’outils
de la fenêtre Lot (s’il s’y trouve).
Consultez la section À propos de la fenêtre Lot pour plus d’informations sur l’utilisation
de la fenêtre Lot.
Astuce relative au test du transcodage
Avant de vous lancer dans une longue session de transcodage, faites un test rapide en
utilisant un petit passage du fichier de données source. S’il y a un problème (comme, par
exemple, un réglage incorrect ou un fichier de référence qui ne trouve pas les fichiers
auxquels il fait référence), vous pourrez procéder à la correction sans perdre trop de
temps. De tels tests vous permettent aussi de prévisualiser les résultats de la sous-fenêtre
Encodeur et Contrôles d’image qui ne sont pas visibles dans la fenêtre Aperçu. Pour
sélectionner rapidement une petite partie d’un fichier multimédia source, consultez la
section Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Aperçu.
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 133Assurez-vous que la partie test est propre au type de réglages appliqués. Par exemple,
sélectionnez une scène d’action rapide si vous effectuez une conversion de la fréquence
d’images ou de l’ordre de trame avec Contrôles d’images.
À propos de la fenêtre Historique
La fenêtre Historique propose un accès rapide à tous les lots préalablement soumis, ce
qui vous permet de soumettre à nouveau des lots en les faisant glisser dans la fenêtre
Lot et de consulter des informations concernant la date de soumission de certains lots
depuis votre ordinateur.
Cliquez sur le triangle d’affichage
pour afficher le détail des
soumissions de la journée.
Le contenu de la fenêtre Historique est organisé par date de soumission. Vous pouvez
modifier l’ordre de tri du contenu en cliquant sur le bouton « Inverser l’ordre de tri » en
bas de la fenêtre. Vous pouvez également effacer le contenu de la fenêtre Historique en
cliquant sur le bouton Effacer ou en supprimant les éléments sélectionnés avec la touche
Suppr.
La fenêtre Historique peut également afficher la progression d’un lot en cours de
transcodage.
Cliquez sur le triangle
d’affichage pour voir les
détails concernant chaque
cible de cette soumission.
Cliquez sur le bouton Pause
pour mettre en pause le
transcodage. Cliquez une
nouvelle fois pour reprendre
le transcodage.
Nom de la soumission
Cliquez sur le bouton
Annuler pour mettre fin au
processus de transcodage.
134 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lotsRemarque : si elle est fermée, la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement lorsque
vous envoyez un lot.
Lorsque le transcodage est terminé, un nouveau bouton apparaît dans la fenêtre Historique
pour faciliter la recherche des fichiers encodés.
Cible appartenant au lot envoyé
Cliquez sur le bouton « Révéler
dans le Finder » pour afficher le
fichier encodé dans une fenêtre
du Finder.
En cliquant sur le triangle d’affichage,
vous pouvez afficher les détails de la
soumission.
Nouvelle soumission d’un lot
Toutes les informations concernant la soumission de lots sont stockées dans la fenêtre
Historique. Vous y trouverez des détails sur toutes les tâches et cibles du lot et notamment
les fichiers multimédias sources qui leur ont été affectés. Vous pouvez utiliser ces
informations pour envoyer à nouveau un lot en faisant tout simplement glisser une entrée
spécifique de la fenêtre Historique vers la fenêtre Lot.
Pour soumettre à nouveau un lot à partir de la fenêtre Historique
1 Utilisez les triangles d’affichage pour localiser le lot à soumettre de nouveau.
Remarque : c’est dans ce cas que l’on comprend l’utilité de donner à la soumission un
nom reconnaissable.
2 Faites glisser la soumission de la fenêtre Historique dans la fenêtre Lot.
Lorsque vous faites glisser un lot de la fenêtre Historique vers la fenêtre Lot, Compressor
crée un nouvel onglet sans titre dans la fenêtre Lot correspondante. Le lot apparaît dans
le nouvel onglet avec tous les détails originaux (fichiers multimédias sources, cibles,
réglages affectés, destinations, format de sortie et nom du lot). Vous pouvez modifier le
lot avant de le soumettre à nouveau.
Enregistrement et ouverture d’un lot
Il peut arriver que vous ne puissiez pas envoyer immédiatement un lot que vous venez
de configurer. Dans ce cas, il peut être utile d’enregistrer les paramètres du lot afin d’y
faire référence ultérieurement.
Pour enregistrer un lot
1 Choisissez Fichier > Enregistrer sous (ou appuyez sur Commande + Maj + S).
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 135Une zone de dialogue s’ouvre pour vous permettre de nommer le fichier et de sélectionner
sa destination.
2 Saisissez un nom pour le fichier si vous ne souhaitez pas utiliser le nom par défaut.
3 Choisissez la destination du fichier.
4 Cliquez sur Enregistrer.
L’extension .Compressor est ajoutée au nom des fichiers de lot.
Remarque : l’extension .Compressor apparaît dans les onglets de la fenêtre Lot si vous
avez choisi d’afficher les extensions dans les préférences du Finder.
Pour ouvrir un fichier de lot dans Compressor
1 Choisissez Fichier > Ouvrir (ou appuyez sur Commande + O).
Une zone de dialogue s’ouvre pour vous permettre de sélectionner le fichier de lot à
ouvrir.
2 Localisez et sélectionnez le fichier de lot à ouvrir.
3 Cliquez sur Ouvrir.
Vous pouvez également ouvrir un fichier de lot en double-cliquant dessus dans le Finder
ou en le faisant glisser vers l’icône de l’application Compressor.
Remarque : un message d’erreur apparaît si Compressor ne parvient pas à localiser les
fichiers source répertoriés dans le fichier de lot ; seuls les fichiers source trouvés seront
affichés.
Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source
Si vous avez un fichier multimédia source volumineux dont vous ne souhaitez transcoder
que quelques sections, vous pouvez le faire en un seul envoi de lot.
Pour transcoder différents plans à partir d’un seul fichier multimédia source
1 Ouvrez la fenêtre Lot.
2 Importez le fichier multimédia dans un lot autant de fois que c’est nécessaire pour créer
le nombre de plans voulu.
Une nouvelle tâche est créée à chaque importation.
3 Ajout de réglages à chaque tâche.
136 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lotsUn identificateur unique est automatiquement appliqué au nom des fichiers de sortie,
de manière à pouvoir facilement identifier chaque plan après son transcodage.
Des identificateurs de
fichier uniques sont
automatiquement
appliqués à chaque tâche.
4 Pour ouvrir la fenêtre Aperçu, procédez comme suit :
• Choisissez Fenêtre > Aperçu (ou appuyez sur Commande + 2).
• Cliquez sur le bouton Aperçu dans la fenêtre Lot.
La fenêtre Aperçu s’ouvre.
5 Utilisez les boutons ou le menu local de sélection de lot pour accéder aux fichiers que
vous souhaitez transcoder.
6 Spécifiez le plan que vous voulez transcoder dans le premier fichier multimédia en plaçant
des points d’entrée et de sortie, puis répétez l’opération pour chaque fichier multimédia
suivant en définissant les plans à transcoder à l’aide de ces points.
Vous pouvez aussi utiliser les touches I (pour entrée) et O (pour sortie) du clavier pour
positionner les marqueurs là où se trouve la tête de lecture.
Point d’entrée Point de sortie
7 Retournez à la fenêtre Lot et cliquez sur le bouton Soumettre.
Consultez la section À propos de la fenêtre Aperçu pour obtenir plus d’informations.
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 137Utilisation de Final Cut Pro et Motion avec Compressor
Final Cut Pro et Motion contiennent un menu Partager proposant plusieurs options de
transcodage courantes déjà configurées. Toutefois, si vous avez besoin d’une option de
transcodage non couverte par les éléments préconfigurés Partager ou que vous devez
personnaliser une de ces options, utilisez les options Envoyer à Compressor pour ouvrir
le projet dans Compressor en vue de le configurer en fonction de vos besoins.
Important : Compressor 4 doit être installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro X
et Motion 5 pour que ces options fonctionnent.
Envoi d’un projet pour transcodage
Vous pouvez envoyer un projet Final Cut Pro ou Motion à Compressor avec ou sans
réglage déjà appliqué. Dans les deux cas, le projet s’affiche dans un lot que vous pouvez
configurer comme tout autre lot.
Pour transcoder un projet Final Cut Pro ou Motion
1 Ouvrez et sélectionnez le projet à transcoder dans Final Cut Pro ou Motion.
2 Dans le menu Partager de Final Cut Pro ou de Motion, choisissez et configurez une option
de sortie.
Consultez l’Aide Final Cut Pro ou Motion pour en savoir plus sur les options disponibles
et leurs configurations.
3 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Si vous avez choisi l’option Envoyer à Compressor dans le menu Partager, Compressor
s’ouvre et le projet s’affiche comme une tâche dans un nouveau lot sans réglages.
• Si vous choisissez l’une des autres options, cliquez sur Avancé, puis choisissez Envoyer
à Compressor. Compressor s’ouvre et le projet s’affiche comme une tâche dans un
nouveau lot configuré avec l’option du menu Partager que vous avez sélectionnée.
Le nom de la nouvelle
tâche reprend celui du
projet Final Cut Pro.
4 Affectez des réglages et des destinations à la tâche comme il convient.
Consultez les sections suivantes pour plus d’informations :
• Affectation de réglages à des fichiers multimédias sources
138 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots• Affectation de destinations aux fichiers multimédias sources
5 Cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot.
Compressor lance alors le transcodage du projet Final Cut Pro.
Remarque : une fois le projet Final Cut Pro ou Motion ouvert dans Compressor, vous
pouvez continuer à travailler sur ce projet ou sur un autre dans Final Cut Pro ou Motion.
Renvoi d’un projet
Vous pouvez utiliser la fenêtre Historique pour soumettre à nouveau un projet Final Cut Pro
ou Motion, comme vous le feriez pour n’importe quel autre lot. Compressor soumet à
nouveau le projet tel qu’il était lors de sa soumission d’origine ; toutes les modifications
apportées au projet depuis la soumission d’origine sont ignorées.
Consultez la section Nouvelle soumission d’un lot pour plus de détails sur les étapes de
ce processus.
Optimisation du traitement distribué pour Final Cut Pro et Motion
Deux situations courantes peuvent influencer le traitement distribué de vos données
Final Cut Pro et Motion :
• Les données se trouvent sur le disque de démarrage de Final Cut Pro ou de Motion : c’est
la méthode par défaut de traitement des données. Dans ce cas, la seule option de
traitement distribué dont vous disposez est Cet ordinateur plus. Apple Qmaster doit
d’abord copier les données sources sur les ordinateurs de service de traitement distribué,
ce qui ralentit le processus.
• Les données se trouvent sur un disque montable non démarrable : le stockage de vos
données Final Cut Pro et Motion sur un disque autre que le disque de démarrage de
l’ordinateur signifie que tous les ordinateurs de service de traitement distribué peuvent
accéder directement aux données sources. Apple Qmaster ne doit plus copier les
données sur les ordinateurs de service et vous pouvez choisir de soumettre le projet
sur l’un des clusters disponibles. Ce disque peut être un deuxième disque interne installé
dans l’ordinateur, un disque externe ou un disque situé sur un ordinateur du réseau
local.
Pour optimiser le traitement distribué pour Final Cut Pro et Motion
1 Assurez-vous que tous les Événements utilisés dans votre projet Final Cut Pro soient
stockés sur un disque montable configuré pour le partage de fichiers. Pour en savoir plus
sur le stockage de vos données Final Cut Pro ou Motion sur des disques qui ne sont pas
des disques par défaut, consultez l’ Aide Final Cut Pro et l’Aide Motion.
2 Sur chacun des ordinateurs du cluster Apple Qmaster, montez le disque dur sur
l’emplacement où se trouvent les événements et les autres fichiers multimédias
Final Cut Pro.
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 1393 Dans les préférences de Compressor, choisissez « Ne jamais copier la source vers le cluster
» dans le menu local Options de cluster.
Il ne sera plus nécessaire, pour les projets Final Cut Pro et Motion qui utilisent directement
un cluster Apple Qmaster ou l’option Envoyer à Compressor et choisissent un cluster, de
copier les fichiers sources sur les ordinateurs de cluster, ce qui permet un processus de
transcodage plus efficace.
Utilisation du traitement distribué avec Compressor
La distribution de traitement entre ordinateurs permet d’accroître la vitesse et la
productivité. Les fonctions Apple Qmaster de Compressor subdivise le travail pour accélérer
le traitement, dirige le travail vers les ordinateurs avec la puissance de calcul la plus
disponible et dirige le traitement vers les ordinateurs désignés.
Pour obtenir des instructions complètes sur la configuration et la gestion d’un réseau de
traitement distribué Apple Qmaster, consultez Apple Qmaster et le traitement distribué.
Cette section aborde deux sujets qu’il est essentiel de connaître lors de l’utilisation du
système de traitement distribué Apple Qmaster avec Compressor.
Segmentation des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes
Si vous choisissez le mode deux passes ou multipasse et que le traitement distribué est
activé, vous devrez peut-être faire un choix entre rapidité de traitement et garantie de la
meilleure qualité possible.
Le système Apple Qmaster de traitement distribué accélère le traitement en distribuant
le travail sur plusieurs nœuds de traitement (ordinateurs). L’un des moyens pour y parvenir
consiste à diviser la quantité totale d’images d’un travail en segments plus petits. Chacun
des ordinateurs de traitement opère alors sur un segment différent. Étant donné que les
nœuds fonctionnent en parallèle, le travail est terminé plus vite qu’il ne le serait sur un
ordinateur unique. Mais avec l’encodage VBR 2 passes et multipasse, chaque segment
est traité de manière individuelle, ainsi l’allocation de débit généré dans la première passe
pour n’importe quel segment ne comprend pas d’informations sur les segments traités
sur d’autres ordinateurs.
Commencez par évaluer la difficulté d’encodage (complexité) de vos données source.
Ensuite décidez si vous souhaitez ou non autoriser la segmentation des tâches (à l’aide
de la case « Autoriser la segmentation de la tâche » en haut de la sous-fenêtre Encodeur).
Si la répartition des zones simples et complexes des données est similaire à travers tout
le fichier multimédia source, vous pouvez obtenir la même qualité, que la segmentation
soit activée ou non. Dans ce cas, il est utile d’autoriser la segmentation afin de réduire le
temps de traitement.
140 Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lotsCependant, il se peut qu’un fichier multimédia source présente une distribution inégale
des scènes complexes. Par exemple, un programme sportif dans lequel la première heure
correspond à l’entraînement, avec des présentateurs relativement statiques, et la deuxième
heure correspondant à l’action sportive. Si ces données sources sont fractionnées en deux
segments, le plan d’allocation de débit du premier segment ne pourra pas « donner »
certains de ses bits au deuxième segment, car les segments seront traités sur des
ordinateurs distincts. La qualité du métrage d’action plus complexe du second segment
en pâtira. Dans ce cas, si votre objectif est de garantir la meilleure qualité possible sur les
deux heures de programme, il serait judicieux de ne pas autoriser la segmentation des
travaux, en désactivant la case en haut de la sous-fenêtre de l’encodeur. Ceci a pour effet
de forcer le traitement du travail (et donc l’allocation de débit) sur un ordinateur unique.
Remarque : la case « Autoriser la segmentation de la tâche » n’affecte que la segmentation
des tâches individuelles (fichiers sources). Si vous envoyez des lots avec plusieurs tâches,
le système de traitement distribué continue d’accélérer le traitement en distribuant les
tâches (non segmentées), même lorsque la segmentation des tâches est désactivée.
Pour en savoir plus sur l’encodage à débit variable (VBR), voir Onglet Qualité. Pour en
savoir plus sur le système de traitement distribué Apple Qmaster, consultez Apple Qmaster
et le traitement distribué.
À propos de Cet ordinateur plus et des services non gérés
Compressor comporte une fonction nommée Cet ordinateur Plus qui permet de bénéficier
facilement des capacités de traitement distribué offertes par Apple Qmaster sans
nécessairement être spécialiste de la configuration des clusters, de la configuration du
partage de fichiers, etc.
L’utilisation de Cet ordinateur plus se fait en deux étapes :
• Installation de Compressor, configuré pour offrir des services de traitement distribué,
sur chaque ordinateur à inclure dans le cluster Cet ordinateur plus.
• Cochez la case Cet ordinateur plus lorsque vous soumettez un lot Compressor à traiter.
Remarque : il se peut que vous deviez vous authentifier. Pour en savoir plus, consultez
la section Apple Qmaster et le traitement distribué.
Ces deux étapes permettent de maîtriser la puissance de traitement d’un nombre
quelconque d’ordinateurs sur votre réseau sans effort ni connaissances supplémentaires
de votre part.
Pour en savoir plus, consultez Premiers contacts rapides avec Cet ordinateur plus.
Chapitre 8 Finalisation de tâches et soumission de lots 141Vous pouvez utiliser Compressor pour produire de l’audio au format AIFF.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Création de fichiers de sortie AIFF (p 143)
• À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder (p 144)
• À propos de la zone de dialogue Réglages audio (p 144)
• Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime (p 145)
• Choix d’un codec audio pour la distribution (p 146)
• Configuration des réglages AIFF (p 146)
Création de fichiers de sortie AIFF
Le format de fichier AIFF (Audio Interchange File Format) a été développé par Apple pour
le stockage de données audio de haute qualité. Le format était destiné à la création de
DVD et de CD et est désormais l’un des formats de fichier audio les plus couramment
utilisés pour Mac OS.
Remarque : choisissez l’option AIFF dans le menu local Format de fichier uniquement si
vous devez créer un fichier AIFF spécialisé. Si vous créez un fichier AIFF standard, choisissez
l’option Formats audio courants.
143
Création de fichiers AIFF
9À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder
Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie AIFF dans
le menu local Format de fichier de la sous-fenêtre Encodeur de la fenêtre Inspecteur.
Champ Extension de fichier
Tableau Résumé AIFF
QuickTime
Cliquez sur ce bouton
pour ouvrir lazone de
dialogue Réglages audio.
Choisissez AIFF.
• Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier AIFF
(.aiff) une fois le format de sortie AIFF sélectionné dans le menu local Format du fichier
ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages. Ne modifiez pas ce champ.
• Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Comme la segmentation des tâches n’est pas utilisée pour les encodages
purement audio, cette case n’est pas activée avec le format de fichier AIFF. Pour plus
d’informations, consultez Segmentation des tâches et encodage multipasse ou à 2
passes.
• Réglages : ce bouton ouvre la zone de dialogue Réglages audio QuickTime. Utilisez
cette zone de dialogue pour sélectionner les codecs audio appropriés et modifier les
autres paramètres de compression audio. Consultez À propos de la zone de dialogue
Réglages audio pour obtenir plus d’informations.
• Résumé AIFF QuickTime : ce tableau affiche des détails complets pour ce réglage.
À propos de la zone de dialogue Réglages audio
Utilisez la zone de dialogue Réglages audio pour modifier les réglages de compression
audio des formats de sortie QuickTime et AIFF. Pour ouvrir cette zone de dialogue, cliquez
sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Encodeur Séquence QuickTime ou
AIFF.
144 Chapitre 9 Création de fichiers AIFFLes éventuels réglages audio qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains
codecs audio vous permettent de configurer des réglages supplémentaires, qui
apparaissent dans la moitié inférieure de la zone de dialogue Réglages audio. Dans certains
cas, un bouton Option devient accessible. Cliquez dessus pour effectuer des ajustements
auxiliaires.
Choisissez le nombre de
canaux (la sélection varie
en fonction du codec).
Choisissez un débit
garantissant la qualité et la
taille de fichier requises.
Choisissez un codec audio.
Réglages propres au format
en fonction du codec
La zone de dialogue Réglages audio contient les éléments suivants, avec différents choix
pour chacun, en fonction du codec audio que vous choisissez dans le menu local Format.
• Format : choisissez le codec audio à ajouter à votre réglage.
• Canaux : choisissez le type de sortie de canal (mono ou stéréo) ou un type de sortie
multicanal, en fonction du codec.
• Débit : choisissez le taux d’échantillonnage à appliquer à votre fichier multimédia. Plus
le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est
volumineux. Or, le téléchargement de fichiers volumineux est plus long et requiert une
bande passante plus large.
• Afficher les réglages avancés : ce bouton demeure estompé, sauf si le codec sélectionné
dans le menu local Format de fichier offre des options. Contactez directement les
fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options
supplémentaires offertes.
Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime
Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, il est préférable
de ne pas compresser les données audio. Les données audio non compressées utilisent
normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits (qualité CD).
Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante
et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz.
Chapitre 9 Création de fichiers AIFF 145Choix d’un codec audio pour la distribution
MPEG-4 Audio (AAC) est un bon codec de diffusion audio polyvalent, compatible avec
un large éventail de périphériques de lecture. Concernant les ordinateurs plus lents, les
formats IMA (à moindre compression) ou AIFF (sans compression) sont de meilleures
options car ils sollicitent moins les ressources de l’ordinateur, ce qui permet à ce dernier
de se dédier au flux vidéo, plus exigeant.
Configuration des réglages AIFF
Lorsque vous choisissez le format de fichier de sortie AIFF, vous ne pouvez créer que des
réglages audio, car il s’agit d’un format exclusivement audio. Si vous souhaitez ajouter
un codec audio à votre préréglage AIFF, ouvrez la zone de dialogue Réglages audio, puis
choisissez les paramètres de votre codec audio.
Pour créer un réglage de codec audio AIFF
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
• Créez un réglage en choisissant AIFF dans le menu local Créer un réglage (+).
2 Cliquez sur le bouton Réglages dans la sous-fenêtre Encodeur AIFF.
La zone de dialogue Réglages audio s’ouvre.
Choisissez un codec audio
dans le menu local Format.
3 Choisissez un codec audio dans le menu local Format, puis acceptez ses paramètres par
défaut ou personnalisez les autres réglages du codec audio (le format, les canaux, la
fréquence d’échantillonnage et, si possible, les options). Consultez À propos de la zone
de dialogue Réglages audio pour obtenir plus d’informations.
Remarque : vous pouvez consulter les détails complets des paramètres de votre préréglage
dans le tableau Résumé AIFF QuickTime de la sous-fenêtre Encodeur.
4 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue.
146 Chapitre 9 Création de fichiers AIFFVous pouvez utiliser ce réglage pour produire facilement du contenu dans plusieurs
formats audio courants.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Création de fichiers de formats audio courants (p 147)
• À propos de la sousfenêtre Formats audio courants (p 148)
• Configuration des réglages Formats audio courants (p 148)
Création de fichiers de formats audio courants
Le réglage Formats audio courants simplifie la création de fichiers audio dans les formats
suivants :
• AIFF : le format de fichier AIFF (Audio Interchange File Format) a été développé par
Apple pour le stockage de données audio de haute qualité. Le format était destiné à
la création de DVD et de CD et est désormais l’un des formats de fichier audio les plus
couramment utilisés pour Mac OS.
Remarque : utilisez cette option pour créer des fichiers AIFF standard. Choisissez l’option
AIFF dans le menu local Format de fichier si vous devez créer des fichiers AIFF spécialisés.
• Fichier Apple CAF : Apple CAF (Core Audio Format), développé par Apple, offre des
performances et une flexibilité optimales. Ce format évolutif pourra s’adapter aux futurs
outils d’enregistrement, de montage et de lecture audio à très haute résolution. Sa
taille de fichier est illimitée et il prend en charge une grande variété de métadonnées.
• WAVE : le format WAVE (format de fichier audio WAVEform) est principalement utilisé
sur les ordinateurs Windows.
147
Création de fichiers de formats
audio courants 10À propos de la sousfenêtre Formats audio courants
Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie Formats
audio courants dans le menu local Format de fichier, dans la sous-fenêtre Encodeur de
la fenêtre Inspecteur.
Bouton Automatique
• Extension : ce champ indique l’extension de fichier correspondant au format audio
sélectionné dans le menu local Type de fichier.
• Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Étant donné que la segmentation n’est pas utilisée pour l’encodage
purement audio, cette case est désactivée pour le format de fichier Formats audio
courants. Pour plus d’informations, consultez Segmentation des tâches et encodage
multipasse ou à 2 passes.
• Type de fichier : choisissez le type de fichier audio à créer.
• Automatique : si l’option Automatique est activée, Compressor détermine le nombre
de canaux, la fréquence d’échantillonnage et la taille d’échantillon en se basant sur le
fichier source et les menus locaux Disposition des canaux, Fréquence d’échantillonnage
et Taille d’échantillon sont désactivés. Si le bouton Automatique est désactivé, configurez
manuellement ces réglages.
• Disposition des canaux : choisissez le nombre de canaux (Mono, Stéréo ou 5.1).
• Taux d’échantillonnage : choisissez les fréquences d’échantillonnage disponibles (32
000, 44 100, 48 000 ou 96 000).
• Taille d’échantillon : choisissez les tailles d’échantillon disponibles (16, 24 ou 32).
Configuration des réglages Formats audio courants
Lorsque vous choisissez le format de fichier de sortie Formats audio courants, vous ne
pouvez créer que des réglages audio, car il s’agit d’un format exclusivement audio.
148 Chapitre 10 Création de fichiers de formats audio courantsPour créer un réglage Formats audio courants
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
• Créez un réglage en choisissant Formats audio courants dans le menu local « Créer un
réglage » (+).
2 Choisissez un format audio dans le menu local Type de fichier de la sousfenêtre Encodeur
de formats audio courants.
3 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Cliquez pour activer le bouton Automatique et laissez Compressor configurer les réglages
des menus locaux Disposition des canaux, Fréquence d’échantillonnage et Taille
d’échantillonnage.
• Cliquez pour désactiver le bouton Automatique et configurez manuellement les réglages
des menus locaux Disposition des canaux, Fréquence d’échantillonnage et Taille
d’échantillonnage.
Chapitre 10 Création de fichiers de formats audio courants 149Compressor comprend les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers DV.
Parce qu’il est peu coûteux et très répandu, le format vidéo DV est très apprécié pour la
capture et la distribution de vidéo en définition standard (SD).
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV (p 151)
• Processus de transcodage DV (p 152)
À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV
Cette section contient des informations détaillées sur les divers réglages qui se trouvent
à l’intérieur de la sous-fenêtre Encodeur DV de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir
vos réglages DV en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans
l’onglet Réglages.
Les boutons Automatique pour
les valeurs Format, Proportions
et Ordre de trame
151
Création de fichiers de sortie pour
flux DV 11La sous-fenêtre Encodeur de flux DV contient les réglages suivants.
• Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier DV (.dv) une fois
le format de sortie Flux DV sélectionné dans le menu local Format du fichier ou dans
le menu local (+) de l’onglet Réglages.
• Autoriser la segmentation des tâches : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Pour plus d’informations, consultez la section Segmentation des tâches et
encodage multipasse ou à 2 passes.
• Format : vous avez le choix entre NTSC et PAL pour le format vidéo de sortie.
• Proportions : vous avez le choix entre 16:9 et 4:3 pour les proportions de la vidéo de
sortie.
Remarque : le format 16:9 utilise la vidéo anamorphosée.
• Ordre de trame : sélectionnez le champ Première inférieure (obligatoire pour la vidéo
DV entrelacée) avec des sources entrelacées ou Progressive avec des sources
progressives.
Processus de transcodage DV
La méthode utilisée pour transcoder votre vidéo en fichiers au format Flux DV à l’aide de
Compressor dépend de l’utilisation que vous comptez faire de ces fichiers. Les étapes de
base sont répertoriées ci-dessous.
Étape 1 : Création d’un lot
Comme pour tout processus de transcodage, vous devez commencer par créer un lot.
Consultez Préparation de Compressor au transcodage à l’aide de réglages personnalisés
pour obtenir plus d’informations.
Étape 2 : Création de tâches avec les fichiers vidéo sources
Importez les fichiers vidéo sources soit en les faisant glisser depuis le Finder jusque dans
le lot, soit en choisissant Tâche > Nouvelle tâche avec fichier.
Étape 3 : Ajout de cibles avec réglage DV à chacune des tâches
Chacune des tâches requiert au moins une cible ; dans ce cas, les tâches nécessitent des
cibles avec réglage Flux DV. S’il existe plusieurs tâches, il est plus facile de toutes les
sélectionner, de choisir Édition > Tout sélectionner, puis Cible > « Nouvelle cible avec
réglage », afin d’appliquer le même réglage à toutes les tâches.
Étape 4 : Soumission du lot pour transcodage
Cliquez sur le bouton Soumettre pour lancer le processus de transcodage. Consultez la
section Soumission d’un lot pour obtenir plus d’informations.
152 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie pour flux DVCompressor offre les outils dont vous avez besoin pour encoder (par lot ou pas) les fichiers
audio AC-3 (Dolby Digital Professional).
Le format Dolby Digital Professional (également appelé AC-3) est un format audio
comprimé très répandu pour les disques DVD-vidéo. Compressor accepte les fichiers
audio multicanaux dans différents formats et vous donne le contrôle complet sur le
processus d’encodage AC-3. Les programmes Dolby Digital peuvent diffuser du son
Surround 5.1 avec cinq canaux discrets (gauche, centre, droite, gauche Surround et droite
Surround), plus un sixième canal pour les effets basse fréquence (LFE), parfois appelé
« subwoofer ». Dolby Surround est une autre option Surround, avec quatre canaux (gauche,
centre, droite, Surround). Cependant, tous les fichiers audio AC-3 ne sont pas au format
audio Surround 5.1. Dolby Digital Professional est couramment utilisé pour encoder des
fichiers stéréo afin de réduire fortement leur taille.
Pour en savoir plus sur la création de fichiers audio Surround à l’aide d’autres formats de
sortie, consultez Ajout de fichiers multimédias sources avec son Surround aux lots.
Remarque : il est important de comprendre que Compressor ne peut pas utiliser des
fichiers stéréo pour générer du son Surround 5.1. Si vous souhaitez créer un fichier audio
AC-3 Surround 5.1, vous devez d’abord créer les six canaux audio dont il a besoin. Pour
ce faire, vous devez utiliser d’autres applications que Compressor.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional (p 154)
• Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional (p 160)
• Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional (p 161)
• Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) (p 162)
• Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) (p 165)
• Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets (p 167)
• Options de mixage spatial (p 167)
153
Création de fichiers de sortie Dolby
Digital Professional 12À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional
Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la
sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional (AC-3) de la fenêtre Inspecteur.
Vous devez définir vos réglages Dolby Digital Professional à l’aide des onglets décrits
ci-dessous, en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans
l’onglet Réglages. La sous-fenêtre Dolby Digital Professional s’ouvre avec l’onglet Audio
par défaut situé en haut. La sous-fenêtre Dolby Digital Professional contient les éléments
suivants : réglages de base, réglages de l’onglet Audio, réglages de l’onglet Bitstream et
réglages de l’onglet Prétraitement.
Réglages de base
Utilisez les réglages de bases suivants pour définir une tâche ou un lot Dolby Digital
Professional (AC-3).
• Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier Dolby
Digital Professional (.ac3) une fois que vous avez sélectionné le format de sortie Dolby
Digital Professional dans le menu local Format du fichier ou dans le menu local (+) de
l’onglet Réglages.
• Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Étant donné que la segmentation de la tâche n’est pas utilisée pour
l’encodage purement audio, cette case est désactivée pour le format de fichier Dolby
Digital Professional. Pour plus d’informations, consultez Segmentation des tâches et
encodage multipasse ou à 2 passes.
• Audio, Bitstream et prétraitement : ces boutons permettent d’ouvrir les onglets Audio,
Bitstream et Prétraitement décrits ci-après.
154 Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital ProfessionalRéglages de l’onglet Audio
L’onglet Audio permet d’accéder aux réglages Dolby Digital Professional les plus
importants.
• Système cible : Compressor limite les réglages disponibles à ceux qui sont appropriés
pour le système cible. Si vous procédez à l’encodage pour une utilisation avec
DVD Studio Pro, choisissez DVD Vidéo. Si vous procédez à un encodage destiné à une
application de création DVD Audio, choisissez DVD audio uniquement. Pour supprimer
les limites des réglages, choisissez AC-3 générique.
• Mode de codage audio : spécifie les canaux audio du flux encodé. Ce réglage dispose
également d’un bouton Automatique.
Bouton Automatique du
mode de codage audio
Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 155Par exemple, « 3/2 (G, C, D, Gs, Ds) » signifie trois canaux avant (gauche, centre, droite)
et deux canaux arrière (Surround). « 2/0 (G, D) » est essentiellement un fichier stéréo
standard. Le mode de codage audio a une incidence sur les réglages tels que la bande
passante disponible et le prétraitement des canaux Surround. Si vous cliquez sur le
bouton Automatique (en regard du menu local « Mode de codage audio »), Compressor
détermine au mieux le mode de codage audio souhaité en fonction des fichiers audio
sources disponibles.
Canaux 3/1 Canaux 3/0
Canaux 2/2 Canaux 2/1 Canaux 2/0 Canaux 1/0
(Option LFE non disponible) (Option LFE non disponible)
Canaux 3/2
G C
LFE
LFE LFE
LFE LFE
LFE LFE
D
Gs Ds
G D
Gs Ds
G D G D
S
G C D
S
G C
C
D
Remarque : dans le menu local Mode de codage audio, « S » désigne un canal
« Surround » arrière unique, et dans cette illustration, « LFE » signifie Low Frequency
Effects (effets basse fréquence, également appelé « subwoofer »). Pour plus
d’informations, consultez les sections Affectation de fichiers à des canaux audio Surround
(méthode manuelle) et Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes
automatiques).
• Activer les effets de basse fréquence : cochez cette case pour inclure le canal LFE dans le
flux encodé (indisponible pour la monophonie 1/0 ou la stéréophonie 2/0).
• Échantillonnage : cette option permet de spécifier la fréquence d’échantillonnage. Tous
les fichiers destinés à la création de DVD vidéo et audio doivent être réglés sur une
fréquence d’échantillonnage de 48 kHz conformément aux spécifications du DVD. Les
fréquences d’échantillonnage de 32 kHz et 44,1 kHz ne sont disponibles que lorsque
AC-3 générique est le système cible.
156 Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional• Débit de données : les choix dépendent du mode d’encodage et du système cible. Plus
le débit est élevé, meilleure est la qualité. Le débit des flux AC-3 est stable. À 448 kbps,
la valeur par défaut pour l’encodage 5.1, une minute d’audio AC-3 nécessite environ
3,3 Mo d’espace de stockage. Pour l’encodage stéréo, les fréquences de 192 kbps et
224 kbps sont standard et donnent de bons résultats.
• Mode BitStream : détermine la finalité des données audio encodées. Les informations
figurent dans le flux final et peuvent être lues par certains systèmes de décodage.
• Normalisation des dialogues : cette option permet de spécifier le volume moyen du
dialogue, mesuré en décibels pleine échelle (dBFS, de l’anglais « Decibels of Full Scale »),
de vos fichiers audio par rapport à la modulation maximale. Le périphérique de lecture
utilise cette information pour maintenir un volume similaire sur différents flux AC-3.
L’objectif recherché est que le niveau d’écoute soit le même pour tous les fichiers audio
encodés en AC-3, quel que soit le fichier source.
Cela est particulièrement important pour assurer une utilisation correcte de la fonction
Normalisation des dialogues lorsque vous enregistrez des fichiers audio différents (avec
des niveaux de volume différents) sur un DVD. Si vous connaissez le niveau moyen de
chaque fichier, tapez sa valeur dans le champ Normalisation des dialogues pour chaque
fichier. Par exemple, si le VU-mètre indique que le niveau moyen du dialogue de votre
séquence Final Cut Pro se situe autour de –12 dB, tapez –12 dans le champ Normalisation
des dialogues.
Remarque : cette normalisation s’effectue entre les flux audio du DVD. Elle n’a aucun
effet à l’intérieur de chaque flux audio. Pour ce type de normalisation, utilisez un outil
de montage audio. Vous pouvez saisir des valeurs comprises entre –1 dBFS et –31 dBFS.
La différence entre la valeur que vous tapez et 31 dBFS (qui représente le niveau d’écoute
normal des dialogues) constitue l’ampleur de l’atténuation du volume audio source.
• Si vous tapez –31 dBFS : l’atténuation sera de 0 dB (31 dBFS–31 dBFS), ce qui est sans
incidence sur les niveaux audio sources.
• Si vous tapez –27 dBFS : l’atténuation sera de 4 dB (31 dBFS–27 dBFS).
• Si vous tapez –12 dBFS : l’atténuation sera de 19 dB (31 dBFS–12 dBFS).
Plus le volume du fichier source est élevé, plus la valeur que vous saisissez est réduite
et plus le volume du fichier encodé est atténué au cours de la lecture.
Si vous ignorez le niveau sonore du fichier source ou si, pour une raison ou une autre,
vous souhaitez vous assurer que l’encodeur Dolby Digital Professional n’a aucune
incidence sur vos niveaux sonores, saisissez –31 dans le champ Normalisation des
dialogues, puis choisissez Aucun dans le menu local Préréglage de compression (situé
dans l’onglet Prétraitement).
Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 157Important : si vous avez l’intention d’utiliser l’un des préréglages de compression, il
est crucial de définir correctement le réglage Normalisation des dialogues. Les
préréglages de compression considèrent qu’une fois le dialogue normalisé, le volume
est réglé sur un niveau d’écoute normal de 31 dBFS. Les niveaux constamment situés
au dessus de cette valeur entraînent des distorsions du son et des niveaux inégaux.
Réglages de l’onglet Bitstream
Ces réglages sont stockés dans le flux terminé en vue d’une utilisation par le périphérique
de lecture. Conservez leur valeur par défaut, si vous avez une raison technique spécifique
pour les modifier.
• Downmix du canal central, Downmix de Surround : si l’audio encodé dispose de ces trois
canaux, mais pas le lecteur, les canaux sont mixés dans la sortie stéréo au niveau indiqué.
• Mode Dolby Surround : lors de l’encodage en mode 2/0 (stéréo), indique si le signal
utilise Dolby Surround (Pro Logic).
• Protégé par Copyright : cochez cette case pour spécifier que ces données audio sont
protégées par un copyright.
• Contenu original : cochez cette case pour spécifier que ces données audio proviennent
de la source originale et non d’une copie.
• Informations de production audio : cochez cette case et remplissez les champs en dessous
afin de spécifier la façon dont le contenu audio encodé a été mixé. Les périphériques
de lecture peuvent utiliser ces informations pour ajuster les réglages de sortie.
• Niveau de mixage des pics : spécifie le niveau du pic de pression sonore (SPL) (entre
80 dB et 111 dB) dans l’environnement de production où ce mixage a été masterisé.
• Type de pièce : permet d’indiquer des informations relatives au studio de mixage.
158 Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital ProfessionalRéglages de l’onglet Prétraitement
Les options de prétraitement sont appliquées aux données audio avant l’encodage. À
l’exception du réglage Préréglage de compression, conservez les valeurs par défaut de
ces réglages, sauf si vous avez une raison technique de les modifier.
Préréglage de compression
• Préréglage de compression : spécifie l’un des modes de traitement de plage dynamique
intégré au format AC-3. La valeur par défaut « Compression standard pour films » doit
uniquement être utilisée lorsque vous encodez un mixage original destiné au cinéma.
Dans la plupart des cas, vous devez choisir Aucun.
Important : si vous avez l’intention d’utiliser l’un de ces préréglages de compression,
il est crucial de définir correctement le réglage Normalisation des dialogues dans l’onglet
Audio. Les préréglages de compression considèrent qu’une fois le dialogue normalisé,
le volume est réglé sur un niveau d’écoute normal de 31 dBFS. Les niveaux constamment
situés au dessus de cette valeur entraînent des distorsions du son et des niveaux inégaux.
Remarque : si vous créez un DVD avec un son Dolby Digital Professional Surround 5.1
canaux, vous utiliserez « Compression standard pour films ».
Général
• Désaccentuation numérique : permet de préciser si les données audio d’entrée ont été
accentuées au préalable et s’il est nécessaire d’annuler cette accentuation avant
l’encodage.
Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 159Canal LFE
• Filtre passebas : cochez cette case pour appliquer un filtre passe-bas 120 Hz au canal
LFE (Low Frequency Effects). Désactivez ce filtre si le signal numérique sur l’entrée LFE
ne contient pas d’informations au-delà de 120 Hz.
Canal bande pass.compl.
• Filtre passebas : cochez cette case pour activer un filtre passe-bas avec une coupe près
de la bande passante audio disponible qui est appliquée aux principaux canaux d’entrée.
Si le signal numérique sur les principaux canaux d’entrée ne contient pas d’informations
au-delà de la bande passante audio, vous pouvez désactiver ce filtre. Compressor
détermine automatiquement la bande passante disponible.
• Filtre CN : cochez cette case afin d’activer un filtre passe-haut CN pour tous les canaux
d’entrée, comme un moyen simple de supprimer les décalages CN. La plupart des
éléments audio mixés est déjà libre de décalages CN.
Canaux Surround
• Augmentation de phase de 90º : cochez cette case pour générer des flux AC-3 multicanaux
pouvant être sous-mixés avec un décodeur externe à deux canaux afin de créer une
sortie compatible Dolby Surround.
• Atténuation du son de 3 dB : cochez cette case afin d’appliquer une atténuation de 3 dB
aux canaux Surround d’une piste audio cinéma multicanal transférée vers un format
home cinéma grand public. Les canaux Surround cinéma sont mixés à 3 dB de plus
que les canaux avant afin de tenir compte des gains des amplificateurs cinéma.
Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital
Professional
Vous trouverez ci-dessous certains éléments dont il convient de tenir compte lors de la
configuration et de l’encodage de fichiers Dolby Digital Professional AC-3.
À propos des fichiers multimédias sources
Il est important de tenir compte de quelques directives lors de l’encodage de fichiers de
sortie Dolby Digital Professional à partir de fichiers multimédias sources.
En fonction du format, un fichier peut contenir un canal unique (mono), des canaux
doubles (stéréo) ou plusieurs canaux. Compressor prend en charge Dolby Digital
Professional dans toutes ces configurations.
Les fichiers audio destinés à l’encodage Dolby Digital Professional doivent respecter les
règles suivantes :
• Tous les fichiers sources doivent être de longueur identique. Dans le cas contraire
Compressor définit la longueur du flux AC-3 pour qu’elle corresponde à celle du fichier
le plus long.
160 Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional• Tous les fichiers doivent présenter une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz (requise
pour les DVD).
• Les flux AC-3 doivent comporter un multiple de 1536 échantillons. Si ce n’est pas le
cas des fichiers d’entrée sélectionnés, Compressor ajoute du silence numérique à la fin
des fichiers.
Remarque : Compressor peut prendre en charge tout type de fichier source pouvant
contenir du son Surround et de l’audio haute résolution jusqu’à 64 bits par échantillon
(virgule flottante), ainsi que des fréquences d’échantillonnage jusqu’à 192 kHz.
À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur
Il n’est pas possible de prévisualiser les réglages définis dans la sous-fenêtre de l’encodeur
Dolby Digital Professional. Si un appareil capable de reproduire le son Surround est
connecté à un port USB ou FireWire de votre ordinateur ou à une autre sortie de ce
dernier, vous serez en mesure d’entendre le son affecté aux différent canaux, mais il ne
tiendra pas compte des réglages tels que ceux définis dans Normalisation des dialogues
ou Préréglage de compression.
Important : étant donné que la sortie audio n’est pas une sortie Dolby Digital, la sortie
optique ne peut pas être utilisée pour vérifier le son affecté à chaque canal.
La seule méthode permettant de vérifier les réglages consiste à soumettre le lot et à
écouter les résultats. Si vous n’êtes pas sûr des réglages, utilisez la fenêtre Aperçu pour
faire un essai en encodant une partie relativement courte de la source.
Vous pouvez importer un fichier AC-3 en tant que fichier multimédia source dans un lot
Compressor. Compressor dispose d’un décodeur Dolby Digital intégré qu’il utilise pour
décoder les fichiers AC-3. Ce décodeur applique correctement tout réglage défini dans
la sous-fenêtre de l’encodeur Dolby Digital Professional, ce qui vous permet d’entendre
les effets même si vous ne disposez pas d’un décodeur Dolby Digital externe. Vous pouvez
aussi transcoder les fichiers AC-3 dans un autre format.
Remarque : les fichiers AC-3 avec son Surround sont sous-mixés en stéréo si aucun système
externe reproduisant le son Surround n’est connecté à l’ordinateur.
Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital
Professional
Suivez ces étapes pour encoder un flux Dolby Digital Professional (AC-3) stéréo (2/0 D,G)
à partir d’un fichier multimédia source stéréo.
Pour encoder un flux AC-3
1 Ajoutez des fichiers audio sources dans la fenêtre Lot (pour des informations détaillées,
voir Importation de fichiers multimédias sources).
Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 1612 Enregistrez le lot en choisissant Fichier > Enregistrer sous (ou en appuyant sur
Commande + Maj + S), en saisissant un nom pour le lot, en sélectionnant un emplacement
et en cliquant sur Enregistrer.
3 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la
catégorie Dolby Digital Professional au fichier audio source :
• Choisissez Cible > Nouvelle cible avec réglage, sélectionnez un réglage et cliquez sur
Ajouter.
• Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche
ctrl enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu contextuel,
sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.
• Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source
dans la fenêtre Lot.
4 Au besoin, effectuez les réglages nécessaires dans la sous-fenêtre Encodage de la fenêtre
Inspecteur (pour en savoir plus, voir À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital
Professional).
Remarque : Compressor associe les canaux de manière intelligente. Voici quelques
exemples :
• Si vous importez un fichier source stéréo et lui appliquez un mode de codage audio mono
1/0 (C) : le fichier est sousmixé.
• Si vous appliquez un mode de codage audio Surround au fichier stéréo : le canal gauche
est associé au canal frontal gauche (L) et le canal droit est associé au canal frontal droit
(R), les autres canaux restant en mode de codage silencieux.
• Si vous affectez un fichier stéréo au canal frontal gauche ou au canal Surround gauche
(arrière) : Compressor choisit le canal gauche et ignore le canal droit.
5 Cliquez sur Soumettre.
Pour des informations sur l’encodage des fichiers audio Surround, voir Affectation de
fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) et Affectation de fichiers à des
canaux audio Surround (méthodes automatiques). Voir aussi également la rubrique À
propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur pour en savoir plus sur la lecture
des fichiers audio AC-3 avec Compressor.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode
manuelle)
Suivez ces étapes pour utiliser la méthode manuelle d’affectation de fichiers audio
individuels aux canaux audio Surround.
162 Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital ProfessionalPour affecter manuellement des fichiers audio sources aux canaux d’un flux audio
Surround
1 Pour importer les fichiers audio sources, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Choisissez Tâche > Nouvelle tâche avec groupe de sons Surround (ou appuyez sur
Commande + ctrl + I).
• Cliquez sur le bouton Ajouter son Surround dans la fenêtre Lot.
• Cliquez dans le lot tout en maintenant la touche ctrl enfoncée et choisissez « Nouvelle
tâche avec groupe Surround » dans le menu contextuel.
L’interface d’affectation des canaux s’ouvre.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour affecter un fichier audio source à un canal
particulier.
• Faites glisser le fichier audio source du Finder vers l’icône d’un canal spécifique (par
exemple « G »).
• Cliquez sur l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G ») et utilisez la zone de
dialogue Ouvrir afin de localiser le fichier audio source destiné à ce canal.
Le fichier est désormais affecté au canal « G » (avant gauche).
3 Répétez l’étape 2 pour chacun des fichiers audio sources que vous prévoyez d’inclure
dans le flux Surround.
Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous
n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez
Réglages de l’onglet Audio pour un schéma des modes de codage audio Dolby.
4 Une fois que vous avez terminé l’ajout des fichiers audio sources à l’interface d’affectation
des canaux, cliquez sur OK.
Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 163Le groupe de fichiers Surround apparaît comme un seul fichier multimédia source Surround
dans la fenêtre Lot, et les icônes s’affichent également dans la fenêtre Inspecteur.
Cliquez sur l’icône d’un
canal pour changer le
fichier qui lui est affecté.
Remarque : vous pouvez cliquer sur l’icône d’un canal dans la fenêtre Inspecteur pour
changer le fichier qui lui est affecté.
5 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la
catégorie Dolby Digital Professional au fichier audio source :
• Choisissez Cible > Nouvelle cible avec réglage, sélectionnez un réglage et cliquez sur
Ajouter.
• Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche
ctrl enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu local, sélectionnez
un réglage, puis cliquez sur Ajouter.
• Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source
dans la fenêtre Lot.
6 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur Soumettre.
Compressor crée un flux audio Surround AC-3. Voir À propos de la prévisualisation des
réglages de l’encodeur pour en savoir plus sur la lecture des fichiers audio AC-3 avec
Compressor.
164 Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital ProfessionalVous pouvez également combiner des fichiers sources audio Surround avec un fichier
vidéo pour créer une seule tâche Compressor. Cela s’avère utile dans les processus de
postproduction audio où les hampes de pistes audio (sousmix) sont créées séparément
du montage final. Compressor traitera les fichiers vidéo et jusqu’à six fichiers audio comme
une seule ressource virtuelle. Cela vous permet, par exemple, d’appliquer l’action de tâche
Créer un DVD pour créer un DVD avec un son Surround 5.1 canaux.
Pour combiner un fichier vidéo avec des fichiers audio Surround, afin de créer un seul
fichier multimédia source
1 Suivez les étapes 1 à 5 cidessus pour affecter manuellement des fichiers audio sources
aux canaux d’un flux audio Surround.
2 Cliquez sur le bouton Ajouter une vidéo et utilisez la fenêtre Ouvrir pour choisir le fichier
vidéo.
Remarque : cette fonctionnalité ne prend en charge que les fichiers multimédias sources
QuickTime. Les séquences d’images ne sont pas prises en charge.
3 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur Soumettre.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes
automatiques)
Compressor offre des techniques rationalisées d’affectation de canaux, qui vous permettent
de gagner du temps.
Pour afficher des fichiers à des canaux Surround avec des codes d’identificateur de
canal
1 Ajoutez le code d’identificateur du canal Surround cible au nom de chaque fichier audio
source. (Voir ci-dessous la liste des codes d’identificateur de canal appropriés).
• -G : canal avant gauche
• -D : canal avant droit
• -C : canal avant central
• -Gs : canal Surround gauche
• -Ds : canal Surround droit
• -S : canal Surround central
• -LFE : canal basse fréquence (subwoofer, LFE)
Par exemple, pour affecter un fichier AIFF au canal Surround gauche, renommez le fichier
comme suit : nomdefichier-Gs.aiff (où nomdefichier est le nom de votre fichier).
Remarque : il se peut que Mac OS X ajoute une extension de fichier telle que .aiff. Cela
n’interfère pas avec la méthode d’affectation de ce canal.
Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 165Cette procédure ne fonctionne que lorsque vous glissez-déposez des fichiers dans la
fenêtre Lot. Si vous faites glisser les fichiers sur l’icône de l’application Compressor, il
apparaîtront en tant que fichiers sources distincts, chacun dans sa tâche.
Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous
n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez
Réglages de l’onglet Audio pour un schéma des modes de codage audio Dolby.
2 Faites glisser vers la fenêtre Lot les fichiers audio sources renommés.
Si les conditions suivantes sont réunies, Compressor réduit automatiquement le groupe
entier de fichiers en ce qui apparaît comme un fichier multimédia source Surround unique
dans la fenêtre Lot :
• Les fichiers du groupe doivent être nommés correctement (Voir la liste des codes
d’identificateur de canal ci-dessus).
• Le nombre total de fichiers du groupe doit être inférieur à sept.
Les fichiers audio affectés à chaque canal sont affichés dans la fenêtre Inspecteur.
Cliquez sur l’icône d’un
canal pour changer le
fichier qui lui est affecté.
Remarque : vous pouvez cliquer sur l’icône d’un canal dans la fenêtre Inspecteur pour
changer le fichier qui lui est affecté.
3 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la
catégorie Dolby Digital Professional à la tâche du fichier audio source :
• Choisissez Cible > Nouvelle cible avec réglage, sélectionnez un réglage et cliquez sur
Ajouter.
166 Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional• Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche
ctrl enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu contextuel,
sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.
• Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source
dans la fenêtre Lot.
4 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur Soumettre.
Compressor crée un flux audio Surround AC-3. Voir À propos de la prévisualisation des
réglages de l’encodeur pour en savoir plus sur la lecture des fichiers audio AC-3 avec
Compressor.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de
droplets
Vous pouvez rationaliser davantage le processus d’affectation des canaux en encapsulant
dans un droplet la méthode « automatique » décrite ci-dessus.
Pour en savoir plus sur les droplets, reportez-vous à la section Utilisation de droplets.
Options de mixage spatial
Cette section contient des perspectives et suggestions supplémentaires pour l’utilisation
des canaux dans un programme Dolby Digital Professional.
Utilisation du canal central
Dans un système multicanal, il existe trois moyens de centrer une image audio.
• Créer un « centre fantôme » (mixer le son à gauche et à droite de façon équilibrée, comme
pour la stéréo). : cette méthode est couramment utilisée, mais elle suppose que l’auditeur
soit assis juste entre les haut-parleurs (ce qui est impossible dans une voiture et pas
toujours le cas dans une maison). Le timbre du son n’est pas le même qu’en provenance
d’un haut-parleur direct, en raison des effets d’annulation croisée.
• Utiliser le canal central seul : il en résulte une image centrale stable pour les auditeurs,
quelle que soit leur position. Pour éviter que l’audio ne soit trop nette ou trop étriquée,
sa réverbération peut être étalée sur les canaux de gauche et de droite.
Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 167• Utiliser les trois canaux frontaux de manière égale ou dans des proportions différentes : cette
méthode permet davantage de contrôle de la plage de largeur et de profondeur spatiale.
Le centre fantôme peut être renforcé par des signaux supplémentaires dans le canal
central, opération qui peut être améliorée par l’étalement des signaux dans la paire
gauche/droite. Cette méthode présente toutefois un inconvénient : le son issu des trois
haut-parleurs peut ne pas être fluide ou ne pas parvenir à l’auditeur en même temps,
ce qui entraîne un filtrage en peigne, des variations de tonalité ou autres irrégularités.
Pour pallier ces problèmes, des signaux supplémentaires peuvent d’abord être traités
pour en changer le caractère spatial, le timbre ou l’intensité par rapport au signal central
principal.
Utilisation de canaux Surround
De subtils effets Surround permettent d’améliorer de façon notoire la sensation de
profondeur pour l’auditeur, par rapport à la stéréo conventionnelle. La musique populaire
tire souvent parti de l’utilisation créative du son Surround. N’en abusez pas toutefois. Le
principe de l’industrie cinématographique (ne pas utiliser les effets Surround comme
distraction par rapport à l’histoire) s’applique également au monde de la musique.
Limitations du canal LFE
Le canal LFE (basse fréquence) est un signal distinct avec une plage de fréquences limitée ;
il est créé par l’ingénieur de mixage et diffusé en plus des canaux principaux dans le
mixage. Un filtre « anti-repliement » à 120 Hz dans l’encodeur Dolby Digital Professional
limite son utilisation aux deux octaves audibles inférieures. Dolby recommande de limiter
le signal à 80 Hz lors du mixage de votre son.
Dans la plupart des productions musicales (à quelques exceptions près, notamment les
fameux coups de canon dans l’ouverture 1812 de Tchaikovsky), le canal LFE n’est pas
nécessaire. Le signal LFE est également ignoré dans le processus de sous-mixage Dolby
Digital Professional, de sorte que les signaux de basse intense ne provoquent pas de
dégâts sur les petits systèmes stéréo. Prenez soin de ne pas inclure dans le canal LFE des
informations vitales qui seraient manquantes lors d’une lecture mono, stéréo ou Pro Logic.
Étant donné que le canal LFE est distinct des autres canaux, sa capacité à fusionner avec
les fréquences plus élevées peut être modifiée par les filtres utilisés pour générer le signal
LFE. Pour garantir un signal audio cohérent, conservez le signal entier dans les canaux
principaux.
Évitez de créer un canal LFE pour les documents créés à l’origine sans ce canal. Les cinq
canaux principaux du format Dolby Digital Professional sont tous complets et le canal
LFE n’accroît pas la réponse en fréquence. Les décodeurs Dolby Digital Professional
permettent une gestion des basses en dirigeant les fréquences faibles vers un caisson de
sous-basses ou d’autres haut-parleurs adaptés. Une piste LFE peut gêner la gestion des
basses.
168 Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital ProfessionalAdaptation de la lecture stéréo
Malgré la popularité des systèmes 5.1, il est conseillé de toujours effectuer une
reproduction stéréo. Vous pouvez procéder de trois façons différentes :
• Préparez un nouveau mixage stéréo à partir des éléments multipistes d’origine (à l’aide
des sessions de mixage stéréo standard).
• Préparez un sous-mixage ajusté en studio à partir du mixage multicanal. Cette méthode
tire parti du travail de mixage de la version 5.1. Elle reste flexible dans les proportions
exactes de chaque canal représenté dans le mixage stéréo final.
• Laissez le décodeur générer un sous-mixage stéréo, à partir des formules prédéfinies
du décodeur. Les options de sous-mixage et les effets de contrôle de plage dynamique
peuvent être prévisualisés et ajustés dans le studio de production, et une plage
d’ajustements est possible.
Vérifiez toujours le mixage sur un système audio bas de gamme afin d’évaluer sa qualité
sur les systèmes de lecture les plus modestes.
Remarque : pour en savoir plus sur Dolby Digital Professional, voir les questions fréquentes
sur le site web de Dolby Laboratories Inc. à l’adresse http://www.dolby.com.
Chapitre 12 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 169Compressor permet de créer des fichiers H.264 compatibles avec iTunes. Ces fichiers
peuvent être lus dans iTunes sur un iPhone, un iPad, un iPod ou Apple TV.
L’efficacité de l’encodeur H.264 le rend particulièrement approprié pour la création de
fichiers multimédias destinés à être utilisés avec iTunes et les appareils qui y sont associés.
Compressor comprend des réglages prédéfinis qui, grâce à la sous-fenêtre Encodeur
H.264 pour appareils Apple, facilitent la création de fichiers de média compatibles.
Pour en savoir plus sur la création de fichiers H.264 en vue d’une utilisation dans un autre
contexte que la création de DVD (la vidéo web par exemple), consultez Création de fichiers
de sortie QuickTime.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple (p 172)
• Marqueurs de chapitre et de podcast pour les appareils Apple (p 175)
• Proportions pour les appareils Apple (p 176)
• Flux de production H.264 pour appareils Apple (p 177)
• Configuration des réglages pour fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple (p 177)
171
Création de fichiers de sortie H.264
pour appareils Apple 13À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils
Apple
Cette section comprend des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre
Encodeur H.264 pour appareils Apple de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos
réglages H.264 à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un réglage existant, soit
en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages.
Définissez vos réglages H.264 pour appareils Apple à l’aide des contrôles décrits ci-après,
soit en dupliquant puis en modifiant un réglage existant, soit en créant un nouveau
réglage dans l’onglet Réglages de la fenêtre Réglages. La sous-fenêtre « Encodeur H.264
pour appareils Apple » contient les éléments suivants.
• Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier H.264 pour
appareils Apple (.m4v) une fois le format de sortie H.264 pour appareils Apple
sélectionné dans le menu local Format du fichier ou dans le menu local (+) de l’onglet
Réglages qui se trouve dans la fenêtre Réglages.
• Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Pour plus d’informations, consultez Segmentation des tâches
et encodage multipasse ou à 2 passes.
• Appareil : ce menu local vous permet de sélectionner l’une les options d’appareil
suivantes :
• iPod/iPhone (VGA) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une
largeur d’image de 640 pixels.
• iPod/iPhone (anamorphosé) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo
d’une largeur d’image de 640 pixels (anamorphosés).
172 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple• iPod/iPhone (QVGA) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une
largeur d’image de 320 pixels.
• Apple TV SD : cette option permet de créer des fichiers vidéo de sortie d’une largeur
d’image de 640 pixels avec une plage de débit supérieure à celle de l’option
iPod/iPhone 640 (VGA).
• Apple TV SD (anamorphosé) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo
d’une largeur d’image de 720 pixels (anamorphosés).
• Apple TV HD : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur
d’image de 1 280 pixels, sauf lorsque les proportions sont définies sur 4/3. Dans ce
cas, les fichiers de sortie vidéo ont une résolution d’image de 960 x 720 pixels
(anamorphosés) pour des fréquences d’images supérieures à 24 ips et 1280 x 720
pixels (carrés) pour des fréquences d’images inférieures.
• Apple TV 3e génération : cette option, disponible pour l’Apple TV et l’iPad de 3e
génération, créé des fichiers de sortie vidéo avec une bordure de 1080 pixels de
large.
• iPhone (Local/WiFi) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une
largeur d’image de 480 pixels.
• iPhone (téléphone) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une
largeur d’image de 176 pixels.
• iPad/iPhone avec affichage Retina : cette option permet de créer des fichiers de sortie
vidéo d’une largeur d’image de 1280 pixels.
• Proportions : utilisez ce menu local pour choisir la taille de pixel exacte du fichier de
données de sortie. Les options disponibles dépendent de l’option d’appareil
sélectionnée. Consultez la section Proportions pour les appareils Apple pour obtenir
plus d’informations.
Le réglage Proportions dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez
sur ce bouton, l’encodeur choisit les proportions qui correspondent au fichier vidéo
source.
Important : le mode automatique du réglage Proportions est capable de choisir parmi
une grande variété de valeurs pour mieux correspondre à la vidéo source (avec les
valeurs déterminées et affichées lorsque ce format de sortie est appliqué à un fichier
multimédia source). Pour les meilleurs résultats, il est recommandé d’utiliser le mode
automatique pour le réglage Proportions.
Bouton Automatique
des proportions
Chapitre 13 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 173Remarque : par défaut, la fonctionnalité Contrôles d’images est réglée sur
« Automatique ». Le contrôle de resynchronisation des contrôles d’images n’est activé
que si le fichier source est entrelacé.
• Fréquence d’images : utilisez ce menu local pour choisir une option parmi les options
répertoriées ci-dessous.
Le réglage Fréquence d’images dispose également d’un bouton Automatique. Si vous
cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit la fréquence d’images qui correspond au
fichier vidéo source.
Bouton Automatique de
la fréquence d’images
• 29.97 : utilisé pour la vidéo NTSC
• 25 : utilisé pour la vidéo PAL
• 24 : utilisé pour la vidéo PAL
• 23.98 : utilisé pour la vidéo NTSC
• 15 : utilisé pour la vidéo diffusée sur le web
• Débit : utilisez ce curseur pour choisir le débit à utiliser pour la vidéo de sortie ou
saisissez une valeur dans le champ de texte. Les plages disponibles dépendent du
réglage Appareil. Le réglage à choisir dépend de l’utilisation que vous souhaitez faire
du fichier de sortie. Les débits élevés donnent des images de meilleure qualité, mais
les fichiers de sortie sont plus volumineux.
• Audio : utilisez ce menu local pour choisir une option parmi les quatre options de débit
audio répertoriées ci-dessous.
• Aucun : cette option permet d’exclure l’audio du fichier multimédia de sortie.
• 24 Kbps : crée un bitstream audio à 24 Kbps pour l’option d’appareil iPhone
(téléphone).
• 128 Kbps : crée un bitstream audio à 128 Kbps.
174 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple• 256 Kbps : crée un bitstream audio à 256 Kbps.
• Synchronisation des images : Également appelée intervalle entre les images clés, la valeur
Synchronisation des images représente la fréquence d’insertion d’images clés dans le
flux H.264. Plus cette valeur est faible, plus la vidéo peut être manipulée (par défilement)
de manière fluide durant la lecture (les images clés sont plus fréquentes). Plus cette
valeur est élevée, plus la compression est efficace (les images clés sont moins
fréquentes). La plage disponible va de 2 à 10 secondes ; la valeur par défaut est de
5 secondes.
Le réglage Synchronisation des images dispose également d’une case Automatique.
Si vous sélectionnez cette case, l’encodeur choisit une fréquence de synchronisation
des images appropriée pour le fichier vidéo source.
• Multipasse : semblable à l’encodage MPEG-2 à deux passes, l’encodage multipasse offre
la meilleure qualité possible. Si vous souhaitez un encodage plus rapide (passe unique),
désélectionnez cette case.
Remarque : si vous utilisez aussi le traitement distribué, il peut être également utile de
désactiver la segmentation des tâches Pour plus d’informations, consultez Segmentation
des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes.
• Inclure Dolby 5.1 : sélectionnez cette case pour ajouter une piste audio Surround Dolby
Digital Professional 5.1, en plus de la piste audio standard AAC, à la séquence de sortie.
Cette fonction a été imaginée pour la création de fichiers de sortie à partir de fichiers
sources comprenant un son Surround. La piste audio Dolby Digital Professional est
reproduite par l’Apple TV uniquement lorsque celui-ci est connecté à un système
possédant un décodeur Dolby Digital. Si ce n’est pas le cas, la piste audio AAC est
reproduite.
Remarque : si vous sélectionnez la case Inclure Dolby 5.1, une piste audio Surround
Dolby Digital Professional 5.1 est créée, mais uniquement si l’audio source comprend
un son Surround 5.1. Si l’audio source ne comprend que du son stéréo, la piste audio
Surround Dolby Digital Professional 5.1 ne comprend que deux canaux audio réels.
Marqueurs de chapitre et de podcast pour les appareils Apple
Les marqueurs de chapitre créés dans Final Cut Pro sont transférés dans d’autres fichiers
de sortie reconnaissables par QuickTime Player, iTunes (fichiers .m4v) et Final Cut Pro.
Chapitre 13 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 175Vous pouvez aussi ajouter des marqueurs de podcast au fichier de sortie. Les marqueurs
de podcast sont similaires aux marqueurs de chapitre (il est possible de leur affecter une
URL et une illustration), mais il n’est pas possible d’y accéder directement avec le
visualiseur. Ils sont destinés à fournir une fonction de diaporama à des podcasts audio.
Pour en savoir plus sur l’ajout de marqueurs de chapitre et de podcast, consultez Utilisation
de marqueurs et d’affiches.
Proportions pour les appareils Apple
L’option que vous choisissez dans le menu local Appareil détermine la largeur du fichier
encodé. Celle que vous sélectionnez dans le menu local Proportions détermine sa hauteur.
Compressor redimensionne verticalement la vidéo source pour qu’elle soit adaptée à la
hauteur. Cela signifie que la vidéo source doit être anamorphosée (les objets semblent
étirés verticalement) en prévision d’un redimensionnement destiné à l’adapter aux
proportions souhaitées. Si une vidéo qui n’est pas anamorphosée est réglée sur des
proportions autres que ses proportions d’origine, l’image du fichier encodé apparaît
déformée à l’écran.
Important : si votre vidéo source est au format Letterbox, utilisez les proportions qui
correspondent à l’intégralité de l’image vidéo, bandes noires comprises, sinon vous
obtiendrez des fichiers de sortie déformés. Vous pouvez éliminer les bandes du format
Letterbox à l’aide de la fonction de rognage automatique. Consultez la section Ajout de
réglages de géométrie pour obtenir plus d’informations.
Pour chaque option d’appareil, le menu local Proportions vous propose les options
suivantes :
• 4/3
• 16/9
• 1,85:1
• 2,35:1
Chaque option donne une hauteur différente pour le fichier multimédia de sortie. Par
exemple, avec le réglage iPod/iPhone (VGA), l’option 4/3 donne un fichier de 640 x 480,
tandis que l’option 16/9 génère un fichier 640 x 360.
Si le fichier de média source est un fichier NTSC DV ou HDV et que vous n’êtes pas sûr
de ses proportions, cliquez sur le bouton Automatique. Cette option analyse les proportions
du fichier multimédia source pour déterminer les proportions idéales en pixels.
176 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils AppleFlux de production H.264 pour appareils Apple
L’efficacité et la qualité du format H.264 offrent un certain nombre d’options aux créateurs
de vidéo pour iPhone, iPad, iPod et Apple TV. Lorsque vous sélectionnez une option
Appareil, vous pouvez choisir soit de créer un fichier compatible avec une grande variété
d’appareils, soit de créer un fichier destiné à un appareil spécifique tel qu’un iPhone 4.
• Les options compatibles avec tous les appareils ne produisent pas de résultats optimaux
sur des appareils à résolution plus élevée comme l’Apple TV. Ces options produisent
toutefois des fichiers plus petits, ce qui peut constituer un avantage.
• Les options destinées à des appareils à résolution plus élevée produisent de bons
résultats sur ces appareils, mais génèrent des fichiers plus volumineux.
Vous devez choisir des options qui tiennent compte des appareils sur lesquels la vidéo
sera lue et du format de livraison du fichier.
Vous pouvez également affecter une affiche de plan à l’aide de la fenêtre Aperçu. Pour
en savoir plus, consultez Réglage de l’affiche. Vous pouvez, si nécessaire, changer d’affiche
dans iTunes. Pour en savoir plus, consultez l’aide iTunes.
Configuration des réglages pour fichiers de sortie H.264 pour
appareils Apple
Assurez-vous que vos fichiers de sortie sont compatibles avec l’iPhone, l’iPad, l’iPod ou
l’Apple TV. Nous vous recommandons d’utiliser les réglages standard fournis dans le
groupe Appareils Apple de l’onglet Réglages. Pour en savoir plus sur l’application des
réglages, voir Affectation de réglages à des fichiers multimédias sources.
Il est également possible de créer des fichiers multimédias compatibles avec l’iPhone,
l’iPad, l’iPod et l’Apple TV à l’aide de modèles de lot. Pour en savoir plus, consultez Flux
de travaux Compressor rapide et facile : méthode Modèle de lot.
Remarque : les fichiers créés à l’aide des réglages iPod ou iPhone peuvent être lus sur
Apple TV.
Chapitre 13 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 177Compressor permet de créer facilement des réglages H.264 spécialement configurés pour
disque Blu-ray ou AVCHD.
Blu-ray, également appelé disque Blu-ray(BD), est un format qui a été développé pour
permettre l’enregistrement, la réécriture et la lecture de vidéos haute définition (HD). Le
format offre cinq fois plus de capacité de stockage qu’un DVD traditionnel : il peut atteindre
jusqu’à 25 Go sur un disque simple couche et 50 Go sur un double couche.
Un disque AVCHD peut être considéré comme un disque HD plus simple gravé à l’aide
du rayon laser rouge. Le disque obtenu peut être lu avec les lecteurs Blu-ray compatibles
avec le format AVCHD.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour disque Blu-ray (p 180)
• Flux de production H.264 pour disque optique (p 182)
179
Création de fichiers H.264 pour
disque Blu-ray 14À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour disque Blu-ray
Cette rubrique comprend des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre
Encodeur H.264 pour disque Blu-ray de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos
réglages H.264 pour disque Blu-ray à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un
réglage existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages.
La sous-fenêtre H.264 pour disque Blu-ray contient les éléments suivants.
• Champ Extension de fichier : affiche automatiquement l’extension de fichier H.264 pour
Blu-ray (.264) une fois le format de sortie H.264 pour Blu-ray sélectionné dans le menu
local Format du fichier ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.
• Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Pour plus d’informations, consultez Segmentation des tâches
et encodage multipasse ou à 2 passes.
• Utilisation de flux : ce menu local permet de choisir l’utilisation du flux H.264. Compressor
modifie les réglages de la plage de débits en fonction de l’utilisation que vous choisissez
dans ce menu local.
• Blu-ray : ce menu local permet de choisir l’utilisation du flux pour créer un disque
Blu-ray standard.
• AVCHD : choisissez cette option pour utiliser le flux et l’action « Créer un disque
Blu-ray » afin de graver un disque AVCHD à l’aide d’un graveur standard. Le disque
obtenu peut être lu avec les lecteurs Blu-ray compatibles avec le format AVCHD. Les
disques AVCHD peuvent contenir 50 marqueurs de chapitre maximum.
• Format vidéo : dans ce menu local, choisissez l’une des quatre options répertoriées
ci-dessous. Toutes sont des formats progressifs HD.
180 Chapitre 14 Création de fichiers H.264 pour disque Blu-rayLe réglage Format vidéo dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez
sur ce bouton, l’encodeur choisit le format vidéo qui correspond au fichier vidéo source.
Bouton Automatique
du format vidéo
• NTSC : ce format, également appelé 480p, utilise une taille d’image de 720 x 480 et
un format 16x9 anamorphosé à 59.94 ips.
• PAL : ce format, également appelé 576p, utilise une taille d’image de 720 x 576 et
un format 16x9 anamorphosé à 50 ips.
• 720p : ce format utilise une taille d’image de 1280 x 720 et un format 16x9 à 59.94 ips
pour le NTSC ou 50 ips pour le PAL.
• 1 920 x 1 080 : ce format, également appelé 1080p, utilise une taille d’image de
1920 x 1080 et un format 16x9 à 59.94 ips pour le NTSC ou 50 ips pour le PAL.
• Fréquence d’images : dans ce menu local, choisissez une fréquence d’images pour le
fichier multimédia de sortie.
Le réglage Fréquence d’images dispose également d’un bouton Automatique. Si vous
cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit la fréquence d’images qui correspond au
fichier vidéo source.
La fréquence dimages
Bouton Automatique
Remarque : si vous choisissez un format dans le menu Format vidéo, le menu Fréquence
d’images est rempli automatiquement.
choisissez l’une des options suivantes dans ce menu local :
• 23.98 : utilisé pour la vidéo NTSC
• 25 : utilisé pour la vidéo PAL
• 29.97 : utilisé pour la vidéo NTSC
• 50 : utilisé pour la vidéo PAL
• 59.94 : utilisé pour la vidéo NTSC
Chapitre 14 Création de fichiers H.264 pour disque Blu-ray 181• Curseur et champ Débit moyen : choisissez le débit moyen à utiliser pour la vidéo de
sortie à l’aide du curseur ou saisissez directement une valeur. Bien que la plage
disponible soit comprise entre 5 Mbps et 30 Mbps pour un disque Blu-ray, les débits
vidéo se situent habituellement entre 7 Mbps et 15 Mbps pour le format H.264 et
dépendent du nombre de bits de votre DVD et de la nature de vos fichiers multimédias
sources. La plage disponible est comprise entre 5 Mbps et 15 Mbps pour les disques
AVCHD.
• Curseur et champ Débit maximum : choisissez un débit maximal entre 6 Mbps et 35 Mbps
pour un disque Blu-ray, ou entre 6 Mbps et 17 Mbps pour un disque AVCHD. Vous
pouvez aussi saisir tout nombre situé entre ces deux valeurs dans le champ à proximité
du curseur. Le réglage Débit maximum ne peut pas être placé sur une valeur inférieure
au réglage Débit moyen. En règle générale, introduisez un débit maximum supérieur
d’au moins 1 Mbps au débit moyen, afin d’autoriser les variations de débit et d’être
ainsi conforme aux objectifs de qualité constante.
• Multipasse : cochez cette case pour activer l’encodage multipasse. semblable à
l’encodage MPEG-2 à deux passes, l’encodage multipasse offre la meilleure qualité
possible. Pour des encodages plus rapides (une seule passe), désactivez cette case.
Consultez Segmentation des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes pour obtenir
plus d’informations.
Flux de production H.264 pour disque optique
L’efficacité et la qualité du format H.264 offrent un certain nombre d’options aux créateurs
de disques optiques :
• Les résolutions vidéo prises en charge par les DVD SD le sont également par les disques
Blu-ray. Cela signifie qu’un disque Blu-ray peut utiliser un fichier de résolution vidéo
HD pour son contenu principal, comme un long métrage, puis utiliser des fichiers de
résolution vidéo SD pour les fonctionnalités supplémentaires, telles que les génériques
et les documentaires sur les tournages.
• L’action de tâche « Créer un disque Blu-ray » permet de créer un disque AVCHD à l’aide
d’un support laser rouge. Un disque AVCHD permet de lire de la vidéo H.264 sur un
lecteur Blu-ray compatible avec le format AVCHD. Consultez la section Créer un disque
Blu-ray pour obtenir plus d’informations.
182 Chapitre 14 Création de fichiers H.264 pour disque Blu-ray• Étant donné que le format H.264 est capable de produire une vidéo haute définition
(HD) à un débit de définition standard (SD), vous pouvez enregistrer plus de contenu
HD sur un disque DVD-5 ordinaire que sur un disque AVCHD.
Chapitre 14 Création de fichiers H.264 pour disque Blu-ray 183Vous pouvez utiliser Compressor pour produire une séquence d’images destinée aux
applications de compositing. Ce chapitre décrit les séquences d’images que Compressor
peut produire à partir de vos fichiers multimédias sources.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Création de fichiers de sortie de séquence d’images (p 185)
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images (p 186)
• Définition de réglages de séquence d’images (p 187)
Création de fichiers de sortie de séquence d’images
Le format de sortie Séquence d’images produit un ensemble de fichiers d’images fixes
représentant les images vidéo sources. Utilisez cet encodeur pour convertir un plan vidéo
en une séquence d’images à utiliser avec des applications de composition incompatibles
avec QuickTime.
Remarque : Compressor permet également d’importer une séquence d’images. Pour plus
d’informations, consultez la section Ajout de séquences d’images à des lots.
Le format de sortie Séquence d’images prend en charge les formats d’images fixes suivants.
• TIFF (Tagged Image File Format) : le format d’image fixe TIFF est l’un des plus courants
et des plus flexibles et a été développé pour créer un format de fichier standard pour
le stockage et l’échange d’images numériques utilisés dans la publication assistée par
ordinateur. Il est compatible avec une grande variété d’applications de composition et
de traitement d’images.
• TARGA (Truevision Advanced Raster Graphics Adapter) : le format TARGA, souvent appelé
simplement TGA, est un format d’infographie par quadrillage principalement utilisé par
les applications d’animation et vidéo.
• DPX : norme ANSI/SMPTE (268M-2003), le format DPX est utilisé couramment pour les
échanges et les effets visuels numériques.
185
Création de fichiers de séquence
d’images 15• IFF (Interchange File Format) : le format IFF est un format de fichier générique développé
en 1985 par la société Electronic Arts (en collaboration avec Commodore-Amiga) pour
faciliter les transferts de données entre logiciels de sociétés différentes.
• JPEG (Joint Photographic Experts Group) : JPEG est un format d’image fixe courant.
• OpenEXR : le format OpenEXR est un format de fichier d’image HDR (pour « high
dynamic-range », large gamme dynamique) développé par Industrial Light & Magic
pour les applications d’imagerie informatique.
À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images
Cette section comporte des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre
« Encodeur de séquence d’images » de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos
réglages de séquence d’images à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un réglage
existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages.
Choisissez Séquence d’images.
Choisissez un type d’image.
Choisissez une fréquence
d’images dans le menu
local Fréquence d’images
ou cliquez sur le bouton
Automatique.
La sous-fenêtre « Encodeur de séquence d’images » contient les éléments suivants pour
vous aider à créer des fichiers de sortie de séquence d’images :
• Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier TIFF (.tiff)
une fois le format de sortie Séquence d’images sélectionné dans le menu local Format
du fichier ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages. Ne modifiez pas ce champ.
Vous pouvez modifier le format de sortie à partir du menu local Type d’image. Ce champ
est mis à jour automatiquement en fonction de votre choix de format de sortie.
• Autoriser la segmentation des tâches : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Pour plus d’informations, consultez Segmentation des tâches
et encodage multipasse ou à 2 passes.
186 Chapitre 15 Création de fichiers de séquence d’images• Type d’image : utilisez ce menu local pour choisir l’un des six types de séquence d’images
pour les données de sortie. Pour en savoir plus sur ces types de sortie, voir Création de
fichiers de sortie de séquence d’images.
• Fréquence d’images (images par seconde) : utilisez ce champ et le menu local pour saisir
la fréquence d’images à laquelle vous souhaitez que les images fixes soient créées. Plus
cette fréquence est élevée, plus le nombre d’images créées est important et plus le
fichier de sortie est gros. Par exemple, si vous choisissez 30 images par seconde,
Compressor crée 30 images pour chaque seconde de plan en cours de transcodage. Si
vous choisissez 8 images par seconde, Compressor ne crée que 8 images fixes par
seconde.
• Créer un répertoire de sortie unique : cochez cette case pour créer un dossier de stockage
des fichiers de sortie. Le nom attribué au dossier est celui du fichier multimédia et les
fichiers sont stockés dans ce dossier sous le nom image-nnn. Par exemple, si le nom
du fichier de sortie est test,, le chemin d’accès est destination/test/image-nnn.
Si vous ne cochez pas cette case, les fichiers sont stockés au niveau supérieur de votre
dossier de destination et nommés nom_fichier-nnn au lieu de image-nnn. N’oubliez pas
que même à un faible débit de 8 images par seconde, un grand nombre de fichiers est
créé lors du transcodage dans ce format de sortie ; la création d’un répertoire de sortie
s’avère donc être une bonne solution pour que vos fichiers restent organisés.
• Ajouter des zéros en tête des numéros d’image : cochez cette case pour ajouter des zéros
non significatifs aux numéros des images. Quand vous choisissez cette méthode, tous
les noms des fichiers TIFF comprennent plusieurs chiffres, comme image-000001 (ou
nom_de_fichier-000001 si ces fichiers ne sont pas stockés dans un répertoire de sortie
unique). Inversement, les fichiers TIFF adoptent des noms standard, tels que cadre-1
(ou nom_de_fichier-1 si ces fichiers ne sont pas stockés dans un répertoire de sortie
unique).
• Mettre l’image à l’échelle pour conserver les proportions : n’affecte que les supports vidéos
qui n’utilisent pas des pixels carrés comme les formats NTSC et PAL et uniquement
lorsque vous modifiez la dimension d’image vidéo par inadvertance. Cochez cette case
pour mettre l’image des fichiers de sortie à l’échelle avec des pixels carrés et ainsi
conserver les proportions (ce qui augmente ou diminue le nombre de pixels horizontaux
et verticaux). Si vous ne cochez pas la case (réglage par défaut), les fichiers de sortie
utilisent les mêmes proportions pixel et conservent le nombre de pixels verticaux et
horizontaux de l’image d’origine.
Définition de réglages de séquence d’images
Utilisez le format de sortie Séquence d’images pour transcoder un plan vidéo en une
série d’images fixes.
Chapitre 15 Création de fichiers de séquence d’images 187Pour créer un réglage de séquence d’images
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
• Créez un réglage en choisissant Séquence d’images dans le menu local Créer un réglage
(+).
2 Appliquez le réglage à une tâche dans la fenêtre Lot.
3 Assurez-vous que la séquence d’images ciblée résultante est sélectionnée.
4 Dans l’inspecteur, cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez Séquence d’images dans
le menu local Format de fichier.
La sous-fenêtre « Encodeur de séquence d’images » apparaît.
5 Utilisez le menu local Type d’image pour choisir l’un des types de séquence d’images
suivant pour les données de sortie. Pour en savoir plus sur ces types de sortie, voir Création
de fichiers de sortie de séquence d’images.
• tiff
• TARGA
• DPX
• IFF
• JPEG
• OpenEXR
6 Saisissez une valeur dans le champ Fréquence d’images (ips) ou choisissez une fréquence
d’images dans le menu local ou cliquez sur le bouton Automatique.
7 Cochez la case « Créer un répertoire de sortie unique » pour que vos fichiers de séquence
d’images soient stockés dans leur propre dossier à l’intérieur du dossier de destination.
8 Cochez la case « Ajouter des zéros en tête des numéros d’image » pour que les noms de
fichiers de sortie de séquence d’images soient au format 0000nn.
Important : Use FTP software to upload the image sequence to remote servers.
Comme tous les types d’images fixes nécessitent des pixels carrés (proportions pixel de
1), il se peut que Compressor modifie les dimensions en pixels d’une tâche de séquence
d’images. Pour afficher ou ajuster ces paramètres, sélectionnez la cible dans la fenêtre
Lot et cliquez sur l’onglet Géométrie de l’inspecteur. Si vous utilisez la séquence d’images
dans une application qui peut être réglée sur une taille et des proportions pixel spécifiques
(comme Motion), effectuez les modifications appropriées dans la sous fenêtre Géométrie
avant l’encodage.
Pour ajuster les proportions pixel d’une tâche de séquence d’images avant le
transcodage
1 Dans la fenêtre de lot, sélectionnez la séquence d’images ciblée.
188 Chapitre 15 Création de fichiers de séquence d’images2 Dans la sousfenêtre Géométrie de la fenêtre de l’inspecteur, utilisez le menu local
Dimension image pour choisir des dimensions de sortie appropriées (telles que 720 x 480,
1920 x 1080, etc.) pour la séquence d’images.
Le menu local Aspect des pixels devient actif.
3 Dans le menu local Aspect des pixels de la sousfenêtre Géométrie, choisissez des
proportions pixel appropriées pour votre séquence d’images.
Consultez la section À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images pour
plus d’informations sur la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images. Pour en savoir
plus sur la sousfenêtre Géométrie, consultez À propos de la sous-fenêtre Géométrie.
Remarque : vous pouvez consulter le contenu actuel de votre réglage dans la sous-fenêtre
Résumé de la fenêtre Inspecteur.
Chapitre 15 Création de fichiers de séquence d’images 189Compressor fournit les outils nécessaires pour créer des fichiers MP3 exceptionnels.
MP3 est un type d’encodage MPEG spécifique officiellement nommé MPEG audio layer 3.
MP3 utilise le codage audio perceptif et la compression psychoacoustique pour éliminer
toutes les informations superflues (et notamment les parties de signal sonore redondantes
et inutiles que l’oreille humaine ne peut de toute façon pas entendre). Le codage MP3
permet donc de réduire les données audio originales d’un CD (dont le débit de données
s’élève à 1411,2 kilobits par seconde de musique stéréo) d’un facteur de 12 (jusqu’à 112
– 128 Kbps) sans trop sacrifier la qualité sonore. Les partisans du format MP3 prétendent
que la qualité sonore n’est pas sacrifiée, toutefois les professionnels audio peuvent
entendre la différence sur des équipements de qualité.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Utilisations courantes du format MP3 (p 191)
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3 (p 192)
• Processus de transcodage MP3 (p 194)
Utilisations courantes du format MP3
MP3 est une norme de fichiers audio compressés largement adoptée et qui peut être
utilisée de différentes manières, notamment pour la musique et les podcasts.
Musique
Presque tous les lecteurs de musique portables prennent en charge le format audio MP3.
En utilisant des débits plus élevés (256 Kbps, par exemple), vous pouvez créer un fichier
audio d’excellente qualité et de taille largement inférieure au format audio non compressé.
Vous pouvez également ajouter des métadonnées au fichier, afin de pouvoir afficher, lors
de l’ouverture du fichier multimédia source sur de nombreux lecteurs (y compris iTunes),
les informations courantes telles que le nom de l’artiste, de l’album, etc.
191
Création de fichiers de sortie MP3
16Podcasts
Le large éventail de débits pris en charge par le MP3 en font le format idéal pour diffuser
des podcasts de niveaux de qualité variés, permettant ainsi aux utilisateurs de choisir la
taille du fichier et le niveau de qualité qui leur convient.
Remarque : pour profiter du plus grand nombre d’options lors de la création de podcasts
audio améliorés, utilisez le format de sortie MPEG-4. Vous pouvez ajouter des marqueurs
de chapitre et de podcast contenant des URL et des illustrations au fichier de sortie.
Consultez la section Création de fichiers de sortie MPEG-4 pour obtenir plus d’informations.
À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3
Cette section contient des informations détaillées sur les différents réglages de la
sous-fenêtre Encodeur MP3 de la fenêtre Inspecteur. La configuration des réglages MP3
s’effectue par l’intermédiaire de ces réglages, soit en modifiant un réglage, soit en créant
un sous l’onglet Réglages.
La sous-fenêtre Encodeur MP3 contient les réglages suivants.
• Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier MP3 (.mp3) une
fois le format de sortie MP3 sélectionné dans le menu local Format du fichier ou dans
le menu local (+) de l’onglet Réglages.
• Autoriser la segmentation des tâches : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Pour plus d’informations, consultez Segmentation des tâches
et encodage multipasse ou à 2 passes.
192 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MP3• Menu local Débit stéréo : plus le nombre de kilobits par seconde (Kbps) en mono ou en
stéréo est élevé, plus la qualité des données audio est élevée et plus le fichier est
volumineux. Les débits les plus courants pour les fichiers MP3 stéréo se situent entre
128 Kbps et 192 Kbps. Les débits plus faibles sont plus adaptés aux fichiers sonores
contenant des enregistrements vocaux (plutôt que de la musique).
Voici quelques exemples de réglages et de leur utilisation :
• 32 Kbps : qualité de radio AM, réglage adapté à un discours de qualité moyenne
• 96 Kbps : qualité de radio FM, réglage adapté à un discours de haute qualité ou à de
la musique de qualité moyenne
• 128 Kbps : adapté à de la musique de bonne qualité
• 256 Kbps et 320 Kbps : adapté à de la musique proche de la qualité d’un CD
• Utiliser le Variable Bit Rate Encoding (VBR) : ce réglage fait varier le nombre de bits utilisés
pour stocker la musique en fonction de la complexité de celle-ci. Il permet de maintenir
la taille du fichier à un minimum.
• Menu local Fréquence d’échantillonnage : nombre de fois par seconde où les formes
d’onde de la musique sont capturées numériquement. Plus le taux d’échantillonnage
est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Ne
sélectionnez pas un taux d’échantillonnage supérieur à celui utilisé à l’origine pour
stocker la musique, pour ne pas risquer de perdre de l’espace. Par exemple, la qualité
CD s’élève à 44,100 kHz ; il est donc inutile de sélectionner un taux d’échantillonnage
supérieur lorsque vous effectuez un encodage à partir d’un CD.
• Menu local Canaux : si vous ne disposez pas de haut-parleurs stéréo ou si vos fichiers
audio sont monophoniques, choisissez Mono (les fichiers mono sont près de deux fois
plus petits que les fichiers stéréo). Si vous envisagez d’écouter vos fichiers MP3 sur un
système stéréo, choisissez Stéréo.
• Stéréo joint : lorsque cette case est désactivée, vos fichiers MP3 contiennent une piste
pour le canal stéréo de droite et une piste pour le canal de gauche. Dans de nombreux
cas, les deux canaux contiennent des informations connexes. Lorsque la case Stéréo
jointe est cochée, un canal porte les informations qui sont identiques sur les deux
canaux, tandis que l’autre canal véhicule les informations uniques. À des débits inférieurs
ou égaux à 160 Kbps, cela peut améliorer la qualité sonore de vos données audio
converties.
• Réglages d’encodage avancés : sélectionnez cette option pour que Compressor analyse
vos réglages d’encodage et la source musicale, afin d’ajuster les réglages pour maximiser
la qualité.
• Filtrer les fréquences inférieures à 10 Hz : le filtrage des fréquences inaudibles permet de
générer des fichiers moins volumineux, plus efficaces et sans perte de qualité
perceptible.
Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MP3 193Processus de transcodage MP3
La manière d’utiliser Compressor pour transcoder vos données audio en fichiers MP3
dépend de l’utilisation que vous souhaitez en faire. Les étapes de base sont décrites
ci-dessous.
Étape 1 : Création d’un lot
Comme pour tout processus de transcodage, vous devez commencer par créer un lot.
Consultez Préparation de Compressor au transcodage à l’aide de réglages personnalisés
pour obtenir plus d’informations.
Étape 2 : Création de tâches avec les fichiers audio sources
Importez les fichiers audio source en les faisant glisser depuis le Finder jusque sur le lot
ou en choisissant Tâche > Nouvelle tâche avec fichier.
Étape 3 : Ajout d’annotations (si nécessaire)
Si vous avez l’intention de lire les fichiers MP3 à l’aide d’un appareil ou d’une application
telle qu’iTunes, vous pouvez ajouter diverses annotations, comme le nom de l’artiste, le
nom de l’album, le titre et d’autres, qui peuvent être lues et affichées. Pour en savoir plus,
consultez Onglet Informations supplémentaires.
Étape 4 : Ajout de cibles avec un réglage MP3 pour chacune des tâches
Chacune des tâches nécessite au moins une cible ; dans ce cas, les tâches ont besoin de
cibles avec un réglage MP3. S’il existe plusieurs tâches, il est plus facile de sélectionner
toutes les tâches, de choisir Édition > Tout sélectionner, puis Cible > « Nouvelle cible avec
réglage », afin d’appliquer le même réglage à toutes les tâches.
Étape 5 : Soumission du lot pour transcodage
Cliquez sur le bouton Soumettre pour lancer le processus de transcodage. Consultez la
section Soumission d’un lot pour obtenir plus d’informations.
194 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MP3Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés
MPEG-1 exceptionnels.
MPEG-1 est une norme de compression internationale, développée par le groupe MPEG
(Motion Picture Experts Group). Elle permet de créer des fichiers vidéo de qualité VHS et
a été conçue pour prendre en charge la vidéo non entrelacée (progressive) de résolution
SIF (Standard Interface Format) en utilisant des débits relativement faibles (Compressor
prend en charge des débits allant de 0,5 Mbps à 2 Mbps. Elle permet également de créer
des séquences audio compressées à un ou deux canaux.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Utilisations courantes de MPEG-1 (p 195)
• Spécifications de la norme MPEG-1 (p 196)
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 (p 197)
• À propos de l’onglet Vidéo MPEG-1 (p 198)
• À propos de l’onglet Audio MPEG-1 (p 200)
• À propos des flux système et élémentaires (p 200)
• Flux de production de transcodage MPEG-1 (p 201)
• Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web (p 202)
• Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD (p 204)
• Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD (p 204)
• Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD (p 206)
• Facultatif : création d’un groupe et d’une destination MPEG-1 pour DVD (p 208)
Utilisations courantes de MPEG-1
MPEG-1 est une norme largement adoptée, ce qui permet de nombreuses méthodes de
distribution, telles que les disques optiques, le web et les fichiers audio uniquement.
195
Création de fichiers de sortie
MPEG-1 17DVD, VCD et CD-ROM
MPEG-1 est le format de compression vidéo utilisé pour les titres vidéo CD (VCD) et est
compatible avec les titres DVD, car tous les lecteurs de DVD contiennent le matériel requis
pour lire les séquences MPEG-1. MPEG-1 est couramment utilisé pour la vidéo distribuée
sur CD-ROM. Son faible débit et la taille réduite de ses fichiers sont utiles lorsque vous
devez faire tenir plusieurs heures de vidéo sur un DVD et que vous n’avez pas besoin de
la qualité de diffusion fournie par le codage MPEG-2. Un DVD peut contenir un mélange
de vidéo aux formats MPEG-2 et MPEG-1.
Sur le Web
Dans la mesure où MPEG-1 a été l’une des premières normes de compression standard
largement répandue, elle présente l’avantage d’être compatible avec la plupart des
lecteurs. Cela rend cette norme intéressante pour une utilisation sur le Web où il est
nécessaire d’associer une compatibilité maximale avec une qualité relativement élevée.
Audio seulement
Vous pouvez utiliser la compression audio MPEG-1 couche 2 comme alternative à la
compression Dolby Digital Professional ou DTS. Bien qu’il n’y ait pas de réglage Apple
pour les fichiers MPEG-1 audio seulement, dans cette version de Compressor, vous pouvez
toujours en créer un au besoin. Pour plus d’informations, consultez la section Configuration
du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD.
Spécifications de la norme MPEG-1
Compressor prend en charge toutes les spécifications MPEG-1 pour la taille d’image, la
fréquence d’images, l’encodage vidéo et l’encodage audio.
Tailles d’images et fréquences d’images MPEG-1
Compressor peut générer de la vidéo au débit maximal (25 ips et 29,97 ips pour les DVD ;
23,976 ips, 25 ips et 29,97 ips pour le Web) avec des résolutions SIF qui dépendent de
l’utilisation.
• Web : 320 x 240
• NTSC : 352 x 240
• PAL : 352 x 288
Bien que les résolutions NTSC et PAL correspondent à environ la moitié de la résolution
maximale de la vidéo MPEG-2, l’image remplit automatiquement la totalité de l’écran
lorsqu’elle est lue sur un lecteur de DVD.
196 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1Spécifications du format de fichier MPEG-1
L’encodage vidéo MPEG-1 utilise un processus très similaire à celui de l’encodage MPEG2 ;
il applique des termes et réglages identiques. Dans Compressor, les paramètres de codage
sont définis de la façon suivante.
• Mode de codage : une passe
• Structure GOP : ouverte
• Motif GOP : bBIBBP
• Longueur GOP : 15 images pour NTSC ; 12 images pour PAL
Ces paramètres sont fixes et s’appliquent à tous les fichiers de sortie vidéo MPEG-1 de
Compressor. Consultez la section Onglet GOP pour plus d’informations sur les paramètres
GOP (Group of Pictures). Consultez la section Onglet Qualité pour plus d’informations sur
le mode de codage.
Les fichiers de sortie MPEG-1 peuvent contenir des images I qui ont été forcées sur des
images spécifiques en plaçant des marqueurs de compression dessus. Ces marqueurs
peuvent être soit ajoutés au fichier source à l’aide de Final Cut Pro, soit ajoutés
manuellement dans la fenêtre Aperçu. Pour en savoir plus, consultez Utilisation de
marqueurs et d’affiches.
Le format MPEG-1 ne gère pas les marqueurs de chapitre nommés.
À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1
Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la
sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 de la fenêtre Inspecteur. Vous pouvez faire vos réglages
MPEG-1 avec ces onglets, en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau
réglage dans l’onglet Réglages.
Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1 197La sous-fenêtre de l’encodeur MPEG-1 s’ouvre avec l’onglet Vidéo par défaut en haut ;
elle contient les éléments suivants.
• Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-1 (.mpg)
lorsque le format de sortie MPEG-1 a été sélectionné dans le menu local Format de
fichier ou le menu local (+) de l’onglet Réglages. L’extension est remplacée par .m1v
(vidéo seulement) si l’onglet Audio est désactivé, ou par .m1a (audio seulement) si
l’onglet Vidéo est désactivé.
• Autoriser la segmentation des tâches : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Pour plus d’informations, consultez la section Segmentation
des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes.
• Onglets Vidéo et Audio : ces boutons ouvrent les onglets Vidéo et Audio décrits ci-après.
À propos de l’onglet Vidéo MPEG-1
Vous pouvez utiliser l’onglet Vidéo pour définir des réglages liés au format vidéo.
Bouton Automatique
• Case Activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que le format
de sortie MPEG-1 tienne compte des réglages de l’onglet Vidéo.
• Menu local Fréquence d’image : choisissez la vitesse de défilement de la vidéo que vous
êtes en train de coder.
• Avec l’option Web : vous avez le choix entre : 23,976 ou 25 ips (vitesse PAL), 29,97 ips
(vitesse NTSC) et Automatique.
• Avec l’option DVD : vous avez le choix entre : 25 ips (vitesse PAL), 29,97 ips (vitesse
NTSC) et Automatique.
198 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1• Bouton Automatique : cliquez sur le bouton Automatique pour forcer l’encodeur à
déterminer la fréquence appropriée en choisissant celle qui est la plus proche de la
source.
Remarque : l’utilisation de l’option Automatique avec des vitesses de défilement source
non standard peut entraîner des vitesses de sortie qui ne correspondent pas à la vitesse
de défilement vidéo prévue. Par exemple, une vitesse de défilement source de 15 ips
avec l’option DVD entraîne la sélection automatique de 25 ips (PAL). Si vous prévoyez
d’utiliser la sortie sur un DVD NTSC, vous devez choisir 29,97 ips comme vitesse de
défilement.
• Boutons But : choisissez le but prévu pour les fichiers de sortie.
• Web : force la résolution sur 320 x 240, indépendamment de l’option Fréquence
d’images sélectionnée.
• DVD : permet à la fréquence sélectionnée de déterminer la résolution. Avec une
vitesse de défilement de 29,97 ips, la résolution est de 352 x 240. Avec une vitesse
de 25 ips, la résolution est de 352 x 288.
• Débit : utilisez ce curseur pour choisir le débit à utiliser pour la vidéo de sortie ou
saisissez une valeur directement dans le champ. La plage disponible étant comprise
entre 0,5 Mbps et 2,0 Mbps, la valeur à utiliser dépend de la façon dont la sortie doit
être utilisée. Les débits élevés donnent des images de meilleure qualité, mais les fichiers
de sortie sont plus volumineux.
• Pour les projets web : choisissez le meilleur compromis entre qualité de l’image, taille
du fichier et temps de téléchargement.
• Pour les projets VCD : le débit vidéo recommandé est de 1,15 Mbps, avec un débit de
flux système (vidéo et audio multiplexées dans le même fichier) inférieur à
1,3944 Mbps.
• Pour les projets DVD : le débit vidéo standard est de 1,15 Mbps, le maximum autorisé
étant de 1,856 Mbps.
Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1 199À propos de l’onglet Audio MPEG-1
Vous pouvez utiliser l’onglet Audio pour associer des réglages au format audio.
• Case Activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que le format
de sortie MPEG-1 tienne compte des réglages de l’onglet Audio.
• Menu local Fréquence d’échantillonnage : choisissez la fréquence d’échantillonnage de
l’audio de sortie.
• 48 kHz : requis pour une utilisation sur des DVD.
• 44,1 kHz. : utilisé sur les CD audio. Il s’agit de la fréquence d’échantillonnage la plus
répandue.
• Boutons Canaux : choisissez Stéréo ou Mono pour le fichier multimédia de sortie.
• stéréo. : sélectionnez ce bouton pour créer un fichier audio stéréo.
• Mono : sélectionnez ce bouton pour créer un fichier audio mono.
• Menu local Débit : sélectionnez le débit à utiliser pour l’audio de sortie. Les options
proposées sont les suivantes : 64 kbps, 128 kbps, 192 kbps, 224 kbps et 384 kbps. Les
débits supérieurs offrent une meilleure qualité audio mais ils génèrent également des
fichiers de sortie plus volumineux.
Remarque : les valeurs 224 Kbps et 384 Kbps ne sont pas disponibles lorsque l’option
Canaux est réglée sur Mono.
À propos des flux système et élémentaires
Vous pouvez utiliser Compressor pour créer des flux MPEG-1 système ou élémentaires.
200 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1Flux système
Les flux système, également appelés flux multiplexés, associent les composants vidéo et
audio dans un même fichier. Ce type de flux est le plus souvent utilisé dans les applications
Web.
Compressor crée automatiquement un flux système lorsque vous activez les onglets Vidéo
et Audio dans le même réglage.
Flux élémentaires
Dans les flux élémentaires, des fichiers distincts sont utilisés pour les composants vidéo
et audio. Certaines applications requièrent des flux élémentaires.
Compressor crée automatiquement un flux élémentaire si seul l’onglet Vidéo ou Audio
est activé. Pour créer des flux élémentaires à partir de la vidéo et de l’audio, vous devez
utiliser deux réglages, un avec l’onglet Vidéo activé utilisant l’extension de fichier .m1v,
l’autre avec l’onglet Audio activé utilisant l’extension de fichier .m1a.
Flux de production de transcodage MPEG-1
Cette section vous propose des instructions de configuration de vos attributs MPEG-1
étape par étape, avant la création de fichiers de sortie MPEG-1 avec Compressor. Configurez
vos réglages MPEG-1 à partir de la sous-fenêtre Encodeur MPEG1, soit en modifiant un
réglage existant, soit en en créant un autre. Suivez les étapes ci-après pour effectuer les
réglages élémentaires du format de fichier de sortie MPEG-1.
Codage pour le Web
Utilisez les paramètres suivants lors du codage de flux système MPEG-1 pour le Web.
Onglet Vidéo :
• Vitesse : automatique
• Utilisation : Web
• Débit : le plus faible possible, tout en conservant une qualité d’image acceptable.
Onglet Audio :
• Taux d’échantillonnage : 44,1 kHz.
• Canaux : stéréo avec les sources à deux canaux, mono avec les sources à un seul canal
• Débit : le plus faible possible, tout en conservant une qualité audio acceptable ; utilisez
des débits plus élevés lors de l’encodage audio stéréo.
Codage pour un DVD
Utilisez les réglages suivants pour configurer deux réglages lorsque vous encodez des
flux élémentaires MPEG-1 destinés à la création de DVD.
Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1 201Réglage de flux vidéo élémentaire (onglet Vidéo) :
• Vitesse : 29,97 pour NTSC ou 25 pour PAL
• Utilisation : dVD
• Débit : 1,15 Mbps
Réglage de flux vidéo élémentaire (onglet Audio) :
• Case Activé : non cochée
Réglage de flux audio élémentaire (onglet Vidéo) :
• Case Activé : non cochée
Réglage de flux audio élémentaire (onglet Audio) :
• Taux d’échantillonnage : 48 kHz
• Canaux : stéréo avec les sources à deux canaux, mono avec les sources à un seul canal
• Débit : 192 Kbps ou 224 Kbps
Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation
Web
La procédure qui suit vous guide à travers la configuration du format de fichier de sortie
MPEG-1 pour une utilisation web. Ce processus crée un flux système MPEG-1 unique.
• Étape 1 : Choix des réglages vidéo
• Étape 2 : Choix des réglages audio
Étape 1 : Choix des réglages vidéo
Cette rubrique décrit la création de réglages vidéo MPEG-1 pour une utilisation web.
Pour ouvrir la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 et choisir les réglages vidéo
1 Ouvrez l’onglet Réglages, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Créer un réglage
(+) ».
La sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 s’ouvre dans l’Inspecteur, avec l’onglet Vidéo qui
s’affiche par défaut.
202 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-12 Nommez le nouveau réglage « MPEG-1 pour le web ».
Cliquez sur le bouton
Automatique ou choisissez
une fréquence d’images.
Sélectionnez Web pour régler
la résolution sur 320 x 240.
Sélectionnez le débit.
Activez l’onglet Vidéo.
3 Cochez la case Activé.
4 Cliquez sur le bouton Automatique à côté du menu local Fréquence d’images.
Vous pouvez aussi choisir 23,976, 29,97 ou 25 dans le menu local Fréquence d’images de
la vidéo source.
5 Sélectionnez le bouton Web.
Cela permet de régler la résolution de sortie sur 320 x 240.
6 Utilisez le curseur Débit pour choisir le débit à utiliser ou saisissez directement une valeur.
Étape 2 : Choix des réglages audio
Cette rubrique décrit la création de réglages audio MPEG-1 pour une utilisation web.
Pour ouvrir l’onglet Audio et choisir les réglages audio
1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
correspondant.
Activez l’onglet Audio.
Choisissez la fréquence
d'échantillonnage.
Sélectionnez le nombre
de canaux audio.
Sélectionnez le débit.
Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1 2032 Cochez la case Activé.
3 Choisissez 44,1 kHz dans le menu local Fréquence d’échantillonnage.
4 Sélectionnez Stéréo si vous utilisez des sources audio à deux canaux et Mono pour les
sources audio à un seul canal.
5 Choisissez le débit à utiliser dans le menu local correspondant.
6 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour
enregistrer ce réglage.
Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation
DVD
La procédure qui suit vous guide à travers la configuration du format de fichier de sortie
MPEG-1 pour DVD. Ce processus crée deux réglages, un pour la vidéo et l’autre pour
l’audio, en créant des flux élémentaires.
Étape 1 : Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD
Créez le réglage pour un fichier de sortie vidéo MPEG-1 élémentaire adapté aux DVD.
Consultez la section Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD pour obtenir plus
d’informations.
Étape 2 : Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD
Créez le réglage pour un fichier de sortie audio MPEG-1 élémentaire adapté aux DVD.
Consultez la section Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD pour obtenir plus
d’informations.
Étape 3 : Création d’un groupe et d’une destination « MPEG-1 pour DVD » (facultatif)
Le cas échéant, vous pouvez « intégrer » vos nouveaux réglages à un groupe et une
destination « MPEG-1 pour DVD » personnalisés. Consultez la section Facultatif : création
d’un groupe et d’une destination MPEG-1 pour DVD pour obtenir plus d’informations.
Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD
Pour créer le réglage d’un fichier de sortie vidéo élémentaire MPEG-1 adapté aux DVD,
voir les rubriques suivantes.
• Étape 1 : Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD
• Étape 2 : Configuration des réglages vidéo
• Étape 3 : Création d’un flux vidéo élémentaire
Étape 1 : Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD
Cette rubrique décrit la création de réglages vidéo MPEG-1 pour DVD.
204 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1Pour ouvrir l’onglet Réglages et créer un réglage
1 Ouvrez l’onglet Réglages, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Créer un réglage
(+) ».
Un nouveau réglage est ajouté à la liste.
2 Nommez le nouveau réglage « Vidéo MPEG-1 pour DVD ».
Consultez la section Création d’un réglage entièrement nouveau pour obtenir plus
d’informations.
Étape 2 : Configuration des réglages vidéo
Cette rubrique décrit la configuration de réglages vidéo MPEG-1 pour DVD.
Pour ouvrir la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 et configurer les réglages vidéo pour
DVD
1 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local Format de
fichier.
2 Cliquez sur le bouton Vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
Vidéo.
Activez l’onglet Vidéo.
Sélectionnez la vitesse de défilement.
L’extension de fichier devient
.m1v dès que l’onglet Audio
est désactivé.
Sélectionnez le débit.
Sélectionnez DVD pour que la résolution
corresponde à la vitesse de défilement.
3 Cochez la case Activé.
4 Choisissez la fréquence d’échantillonnage correspondant à votre vidéo source (29,97 ou
25) dans le menu local Fréquence d’échantillonnage.
5 Sélectionnez le bouton DVD.
La résolution de sortie correspond ainsi à la vitesse de défilement sélectionnée.
6 Utilisez le curseur Débit pour choisir le débit à utiliser ou saisissez directement une valeur.
Pour les projets DVD, la valeur standard est de 1,15 Mbps, le maximum autorisé étant de
1,856 Mbps.
Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1 205Étape 3 : Création d’un flux vidéo élémentaire
Pour transformer le fichier multimédia de sortie en flux vidéo élémentaire, vous devez
désactiver le réglage audio.
Pour désactiver l’audio pour le réglage vidéo
1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
correspondant.
2 Désactivez la case à cocher Activé.
Ceci permet de définir l’extension de fichier à .m1v et de garantir que ce préréglage crée
uniquement un flux vidéo élémentaire.
Désactivez l’onglet Audio.
3 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour
enregistrer ce réglage.
Le réglage « Vidéo MPEG-1 pour DVD » est enregistré.
Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD
Pour créer le réglage d’un fichier de sortie audio élémentaire MPEG-1 adapté aux DVD,
voir les rubriques suivantes.
• Étape 1 : Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD
• Étape 2 : Création d’un flux audio élémentaire
• Étape 3 : Configuration des réglages audio
Étape 1 : Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD
Cette rubrique décrit la création de réglages audio MPEG-1 pour DVD.
Pour ouvrir l’onglet Réglages et créer un réglage
1 Ouvrez l’onglet Réglages et cliquez sur le bouton Ajouter (+).
Un nouveau réglage est ajouté à la liste.
2 Nommez le nouveau réglage « Audio MPEG-1 pour DVD ».
206 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1Consultez la section Création d’un réglage entièrement nouveau pour obtenir plus
d’informations.
Étape 2 : Création d’un flux audio élémentaire
Pour transformer le fichier multimédia de sortie en flux audio élémentaire, vous devez
désactiver le réglage vidéo.
Pour désactiver le réglage vidéo
1 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local Format de
fichier.
2 Cliquez sur le bouton Vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
Vidéo.
Désactivez l’onglet Vidéo.
L’extension de fichier devient
.m1a lorsque l’onglet Vidéo
est désactivé.
3 Désactivez la case à cocher Activé.
Ceci permet de garantir que ce préréglage crée uniquement un flux audio élémentaire,
et l’extension du fichier devient .m1a.
Étape 3 : Configuration des réglages audio
Les réglages suivants vous permettent de créer un fichier audio MPEG-1 pour DVD.
Pour ouvrir l’onglet Audio et configurer les réglages audio pour DVD
1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
correspondant.
Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1 2072 Cochez la case Activé.
Sélectionnez la fréquence
d’échantillonnage 48 kHz.
Sélectionnez le débit.
Activez l’onglet Audio.
Choisissez soit Stéréo,
soit Mono.
3 Choisissez 48 kHz dans le menu local Fréquence d’échantillonnage.
4 Sélectionnez Stéréo si vous utilisez des sources audio à deux canaux et Mono pour les
sources audio à un seul canal.
5 Choisissez le débit à utiliser dans le menu local correspondant.
Les valeurs habituelles utilisées pour les projets DVD sont 192 Kbps et 224 Kbps.
6 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour
enregistrer ce réglage.
Le préréglage « Audio MPEG-1 pour DVD » est enregistré.
Facultatif : création d’un groupe et d’une destination MPEG-1
pour DVD
Pour faciliter l’utilisation de ces deux préréglages MPEG-1 avec une source, vous pouvez
les rassembler en créant un groupe de préréglages « MPEG-1 pour DVD ». Consultez la
section Création de groupes de réglages pour obtenir plus d’informations.
208 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie MPEG-1Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés
MPEG-2 exceptionnels.
MPEG-2 est un standard international de compression, développé par le groupe MPEG
(Motion Picture Experts Group). Le format MPEG-2 vous permet de créer des fichiers vidéo
de qualité diffusion et a été conçu pour prendre en charge des vidéos à haut débit et à
haute résolution. Ce format de compression est celui utilisé pour les titres vidéo de haute
qualité sur DVD, la diffusion en haute définition et les systèmes de télévision par satellite.
Tous les lecteurs DVD disposent du matériel requis pour la lecture MPEG-2.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos du format MPEG-2 en définition standard (p 209)
• À propos des sources haute définition et de MPEG-2 (p 210)
• À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme (p 211)
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 (p 212)
• Informations de référence MPEG-2 (p 223)
• Flux de production de transcodage MPEG-2 (p 228)
• Exemples de paramètres MPEG-2 (p 234)
À propos du format MPEG-2 en définition standard
La norme MPEG-2 est définie par une fréquence d’images maximale (23,98 à 29,97 images
par seconde) et une résolution plein écran (720 x 480 en NTSC et 720 x 576 en PAL).
MPEG-2 présente les caractéristiques suivantes.
• Prise en charge de la vidéo entrelacée : MPEG-2 prend en charge aussi bien la vidéo
entrelacée que la vidéo progressive. Comme les contenus MPEG-2 sont généralement
lus à partir d’un lecteur DVD local plutôt que sur un réseau (où la bande passante est
variable), la fréquence d’images est habituellement constante et la vidéo semble d’une
régularité parfaite.
209
Création de fichiers de sortie
MPEG-2 18• Non-prise en charge de la lecture en continu : le MPEG-2 n’est pas adapté à la lecture en
continu de fichiers vidéo sur le web, car il requiert un débit élevé (de 2 à 9 Mbps) pour
maintenir une qualité d’image acceptable.
L’encodeur de Compressor peut créer des flux vidéo MPEG-2 pour le format DVD vidéo.
Pour créer des disques vidéo DVD, vous pouvez soit utiliser une application de création
de DVD conjointement avec Compressor, soit utiliser l’action Créer une tâche DVD qui
fait partie du modèle Créer un DVD. Pour en savoir plus, consultez les sections À propos
des actions de tâche et À propos du sélecteur de modèle de lot.
À propos des sources haute définition et de MPEG-2
Compressor offre différentes options et différents flux de production pour le transcodage
de fichiers source vidéo haute définition (HD) en fichiers MPEG-2.
HD sur Blu-ray
Compressor peut générer des fichiers MPEG-2 pour la création de Bluray HD (haute
définition) à partir de données source HD ou SD (définition standard). Compressor peut
conserver les différentes tailles et fréquences d’images de la vidéo haute définition lors
du transcodage au format MPEG-2. Compressor prend également en charge les débits
plus élevés requis par le format Bluray. Pour en savoir plus sur la création de disques
Bluray, consultez Utilisation de flux. Pour en savoir plus sur l’ajout de l’action de tâche
Bluray à une tâche, consultez À propos des actions de tâche.
Remarque : l’autre option de format de fichier de sortie pour disques Bluray est H.264,
également appelé MPEG-4 Partie 10.
Conversion de HD en SD
Lorsque vous montez des sources haute définition (HD) dans Final Cut Pro et que vous
souhaitez créer un DVD en définition standard à partir de ces sources, utilisez les moyens
de conversion fournis par Compressor. Compressor conserve le maximum de détails
possible lors de la conversion et préserve les formats progressifs ou entrelacés lors du
codage en format MPEG-2 pour les DVD.
Pour afficher la résolution des données source et la vitesse de défilement
1 Importez le fichier multimédia source dans la fenêtre Lot.
2 Cliquez sur le nom de la source dans la fenêtre Lot.
La résolution et la vitesse de défilement du fichier source, ainsi que sa durée, apparaissent
dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Aperçu.
210 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux
de programme
Il existe trois types courants de flux MPEG-2 utilisés pour générer de la vidéo encodée en
MPEG-2.
• Flux élémentaires : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et pas de
données audio.
• Flux de transport : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et ses données
audio associées. Tous les canaux sont multiplexés, ce qui permet au destinataire de
choisir le canal qu’il souhaite lire. Compressor prend en charge la création de flux de
transport à canal unique pouvant éventuellement inclure des données audio.
Les flux de transport peuvent également reprendre après une interruption, ce qui les
rend particulièrement adaptés aux applications de diffusion et de lecture en continu
dans lesquelles le bruit ou l’encombrement du réseau peuvent provoquer des
interruptions.
• Flux de programme : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et ses
données audio associées. Les flux de programme nécessitent une méthode de diffusion
sans erreur et sont principalement utilisés pour le stockage ou le traitement au sein
d’un ordinateur.
Par défaut, l’encodeur MPEG-2 de Compressor crée des flux MPEG-2 élémentaires. Vous
pouvez cependant configurer l’encodeur MPEG-2 pour qu’il crée des flux de transport ou
de programme et décider s’ils doivent contenir ou non des données audio dans l’onglet
Compléments. Consultez la section Onglet Compléments pour obtenir plus d’informations.
Remarque : les options DVD SD et Blu-ray du menu local Utilisation de flux génèrent
uniquement des flux élémentaires. Si vous sélectionnez l’une de ces options et que vous
configurez la sortie pour générer un flux de transport ou de programme, l’utilisation de
flux devient générique. Consultez la section Utilisation de flux pour obtenir plus
d’informations.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 211À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2
Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la
sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 de la fenêtre Inspecteur. La configuration des réglages
MPEG-2 s’effectue par l’intermédiaire de ces onglets, soit en modifiant un réglage, soit
en créant un sous l’onglet Réglages.
Réglages de base de la sous-fenêtre de l’encodeur MPEG-2
La sous-fenêtre MPEG-2, qui contient les éléments décrits ci-après, s’ouvre par défaut sur
l’onglet Format vidéo.
• Champ Extension : affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-2 (.m2v) dès
que le format de sortie MPEG-2 est sélectionné dans le menu local Format de fichier.
• Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Pour plus d’informations, consultez la section Segmentation
des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes.
• Utilisation de flux : ce menu local permet de choisir l’utilisation du flux MPEG-2.
Compressor modifie les options disponibles et la plage de débits en fonction de
l’utilisation que vous choisissez dans ce menu local. Consultez la section Utilisation de
flux pour obtenir plus d’informations.
• Format vidéo, Qualité, GOP et Compléments : cliquez sur ces boutons pour ouvrir les
onglets Format vidéo, Qualité, GOP et Compléments. Les réglages de ces onglets sont
expliqués dans les sections suivantes.
Utilisation de flux
Le choix d’un réglage du menu local Utilisation de flux permet de s’assurer que le flux
encodé en MPEG-2 sera adapté à l’utilisation que vous souhaitez en faire.
212 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2Les options du menu local Utilisation de flux sont les suivantes :
• Générique : l’option générique vous donne un accès complet à tous les réglages MPEG-2.
C’est la seule option qui prend en charge le format vidéo MPEG-2 640 x 480 en plus
des formats vidéo SD et HD. C’est également la seule option qui prend en charge la
création de flux de transport et de programme. Elle prend en charge la plage de débits
complète comprise entre 2,0 Mbps et 40,0 Mbps.
• DVD SD : l’option DVD SD restreint les options d’encodage aux options admises par la
spécification DVD SD. Inclut les formats vidéo NTSC et PAL et une plage de débits
comprise entre 2,0 Mbps et 9,0 Mbps.
• Blu-ray : l’option Blu-ray restreint les options d’encodage aux options autorisées par
les disques vidéo Blu-ray. Inclut les formats vidéo SD et HD et une plage de débits
comprise entre 10,0 Mbps et 40,0 Mbps.
Onglet Format vidéo
Utilisez l’onglet Format vidéo pour configurer les réglages liés aux formats vidéo, aux
fréquences d’images, aux proportions, à la priorité de trame et au timecode. Tous ces
réglages, sauf le timecode, peuvent être définis pour une configuration automatique en
fonction des données vidéo encodées. L’onglet Format vidéo contient les contrôles
suivants.
• Menu local Format vidéo : choisissez votre format de fichier de sortie vidéo parmi NTSC,
PAL, 720p, HD 1440x1080, HD 1920x1080 ou diverses versions de formats de largeur
égale à 640. Les réglages Utilisation de flux déterminent lesquels de ces formats sont
réellement disponibles. Lorsque vous choisissez un réglage Format vidéo, les autres
réglages de cet onglet sont remplis avec des valeurs par défaut ou ils sont grisés,
indiquant qu’il existe des options pour ce réglage. Les éléments NTSC et PAL font
référence aux réglages de définition standard pour les normes TV NTSC et PAL.
Concernant les principales régions d’utilisation du DVD, sachez que le format NTSC est
utilisé en Amérique du Nord et au Japon, tandis que la norme PAL est utilisée partout
en Europe.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 213Normalement, le format vidéo de sortie devrait correspondre au format vidéo source.
Pour la vidéo entrelacée créée à partir de caméscopes traditionnels NTSC ou PAL,
choisissez NTSC ou PAL dans ce menu local. Si vous ne connaissez pas le format vidéo
de votre fichier multimédia source, vous pouvez choisir Automatique. Ce paramètre
analyse la fréquence d’images d’un plan multimédia source pour déterminer le format
vidéo adéquat.
Si vous cliquez sur le bouton de format vidéo Automatique, la taille GOP est limitée à
12 ou 15 (en fonction du format de la vidéo, PAL ou NTSC) avec un modèle IBBP fermé.
Avec l’option Automatique sélectionnée, vous ne pouvez changer aucun des réglages
de fréquence d’images sous cet onglet, ou les réglages GOP sous l’onglet GOP. Consultez
la section Compréhension des types de GOP et d’images pour plus d’informations sur
les GOP.
Bouton Format vidéo
Automatique
Remarque : comme le format MPEG-2 pour DVD met en œuvre des tailles d’images
vidéo fixes (voir Tailles d’images et formats vidéo MPEG-2), Compressor introduit
automatiquement les dimensions de l’image de sortie dans les champs de la sous-fenêtre
Géométrie en fonction du format vidéo choisi.
Le format vidéo que vous choisissez détermine les options des caractéristiques associées,
telles que la taille d’image et la fréquence d’images, les proportions et la priorité de
trame.
Remarque : les dimensions normales de l’image d’une vidéo numérique NTSC en
résolution standard sont de 720 x 486. En conséquence, si vous souhaitez transcoder
un fichier source en utilisant le paramètre NTSC, celui-ci est rogné par Compressor afin
d’être conforme à la taille d’image MPEG-2 de 720 x 480, sauf si vous avez spécifié des
attributs de rognage pour votre préréglage. Dans le cas contraire, Compressor rogne
deux lignes de pixels à partir du haut et quatre lignes à partir du bas. Cet attribut de
rognage n’est que temporaire et n’est pas enregistré dans le réglage. Vous pouvez
visualiser les effets du rognage en double-cliquant sur le réglage dans la tâche pour
ouvrir la fenêtre Aperçu.
214 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2• Menu local Fréquence d’image : choisissez la fréquence d’image prévue pour le fichier
de sortie MPEG-2. Les films et certains caméscopes créent des contenus progressifs à
24 images par seconde (ou à 23,98 images par seconde avec la variante NTSC). Bien
que le terme « 24p » implique une vidéo avec une fréquence d’images de 24 ips, la
fréquence d’images est généralement de 23,976 ips (arrondie à 23,98) ips. Pour
transcoder ces sources pour la lecture de DVD sur des téléviseurs NTSC, choisissez le
réglage 23,98. Consultez la section Environ 24p (23,98p) pour obtenir plus d’informations.
Remarque : la fréquence de défilement généralement indiquée pour le format NTSC
est de 29,97 images par seconde. De la même manière, la « version NTSC » à 24 images
par seconde est mentionnée à la place de la version à 23,98 images par seconde. Ces
deux nombres (29,97 et 23,98) sont des approximations des valeurs réelles 30/1,001 et
24/1,001, c’est-à-dire respectivement 29,97003 et 23,97602 avec plus de décimales. Ces
valeurs montrent que 29,97 est une approximation relativement bonne de 30/1,001
(décalage de 3 images seulement pour 100 000 secondes), mais que 23,976 serait
nettement mieux que 23.98. En fait, même si la valeur 23,98 est utilisée par commodité
dans l’Aide Compressor et dans l’interface utilisateur de Compressor, une précision
supérieure ou égale à 23,976 est conservée en interne dans Compressor QuickTime et
généralement aussi dans QuickTime. Voir Environ 24p (23,98p) pour en savoir plus à
ce sujet.
• Menu local Proportions : choisissez les proportions de votre fichier vidéo. Le réglage
par défaut est 4/3. L’option 16/9 est utilisée pour les DVD anamorphosés. Ces proportions
déterminent la manière dont l’image remplit l’écran de la télévision. Un DVD en 16:9
(grand écran) vu sur une télévision classique 4:3 s’affiche au format boîte aux lettres
(bandes noires en haut et en bas de l’écran). Au contraire, un DVD grand écran vu sur
une télévision 16:9 (grand écran) résulte en un remplissage complet de l’écran.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 215• Menu local Priorité de trame : choisissez si ce sera la première ou la dernière trame de
votre fichier multimédia source entrelacé qui sera prioritaire (la première) dans le fichier
vidéo de sortie MPEG-2. Si vous choisissez Automatique (par défaut), Compressor
analyse la vidéo source et essaie de déterminer automatiquement quelle est la trame
prioritaire. La trame prioritaire des vidéos sources DV est la trame inférieure. Ce réglage
ne concerne pas le format vidéo 720p, car ce format doit être progressif.
Remarque : pour la vidéo entrelacée, la première trame est également appelée trame
supérieure ou impaire, tandis que la dernière trame est également appelée trame
inférieure ou paire.
• Champ et case à cocher « Choisir le timecode de départ » : si vous ne sélectionnez pas
cette case (état par défaut), Compressor incorpore le timecode existant du fichier
multimédia source au fichier multimédia de sortie. Toutefois, en cochant cette case
vous pouvez écraser le timecode existant et en introduire un nouveau dans le champ.
Ce champ reste inactif tant que la case n’est pas cochée, et s’il n’est pas rempli, le fichier
multimédia de sortie utilise le timecode par défaut 00:00:00:00.
• Case à cocher Drop frame : si vous avez déjà coché la case « Choisir timecode de départ »
et que vous souhaitez un timecode Drop Frame (plutôt que Non-Drop Frame), vous
devez également cocher cette case.
Le timecode est un système de numérotation pour l’étiquetage des images dans une
séquence vidéo. Dans le cas de vidéos à 30 images par seconde, le timecode fonctionne
avec un compteur d’images, qui va de 0 à 29 puis incrémente le compteur de secondes
avant de revenir à 0. Ce type de timecode, également connu sous le nom de timecode
30 images, conserve dans ce cas une mesure précise du temps écoulé. Cependant, dans
le cas de vidéos NTSC, la fréquence d’images est égale à 29,97 images par seconde. Un
timecode en temps réel a donc été conçu pour fournir des mesures plus précises du
temps écoulé. Le timecode en temps réel saute les images 0 et 1 de chaque nouvelle
minute, sauf toutes les 10 minutes. Par exemple, le timecode en temps réel 01:08:59;29
est suivi de 01:09:00;02, car les timecodes 01:09:00;00 et 01:09:00;01 ont été sautés.
Remarque : le timecode en temps réel ne s’applique que si vous utilisez des vidéos
NTSC entrelacées.
Onglet Qualité
L’onglet Qualité permet de définir le débit de votre vidéo, afin de pouvoir la transcoder
à une taille et à une qualité convenables.
216 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2Outre les contrôles, l’angle inférieur droit affiche une estimation du nombre de minutes
de vidéo pouvant tenir sur un DVD de 4,7 Go en tenant compte des paramètres actuels.
Cette durée suppose l’utilisation d’un flux audio AIFF avec le flux MPEG-2.
L’onglet Qualité contient les contrôles suivants :
Menu local Mode
Estimation de la durée pour un
disque de 4,7 Go avec un flux
audio AIFF stéréo
Menu local Estimation
d’animation
• Menu local Mode : vous permet de choisir l’un des modes d’encodage MPEG-2 ci-après.
Les modes haute définition (HD) sont « VBR 1 passe optimal » et « VBR 2 passes optimal ».
• CBR 1 passe : si vous utilisez ce mode, le débit du flux vidéo MPEG-2 de sortie est
maintenu à un taux à peu près constant d’un GOP à l’autre. Ce mode d’encodage
MPEG-2 est le plus rapide de Compressor et permet d’obtenir une qualité finale
bonne, voire très bonne, notamment à des débits compris entre 5 et 9 Mbps.
• VBR 1 passe : ce mode d’encodage VBR (débit variable) a pour but d’assurer une
qualité constante (au détriment d’un débit constant) du fichier vidéo transcodé. Ainsi,
dans les scènes très détaillées ou en mouvement rapide, Compressor autorise un
débit supérieur à celui des séquences moins détaillées ou fixes du flux vidéo. Malgré
cette variation de débit, Compressor veille à ce que le débit moyen soit conforme à
la valeur que vous avez spécifiée et à ce que le débit maximum ne soit pas dépassé.
Contrairement au mode à deux passes, ce mode ne permet pas de parcourir la totalité
du média source avant son transcodage, ce qui entraîne une distribution de débit
moins optimisée que celle obtenue avec un débit variable à deux passes. Néanmoins,
pour la plupart des fichiers de données en définition standard (SD) à des débits de
3,5 Mbits et plus, la qualité finale est bonne ou excellente et le transcodage est rapide.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 217• VBR 1 passe optimal : cette option est similaire au mode VBR à une passe, mais dans
ce mode, Compressor donne la priorité à ses processus décisionnels internes. Malgré
un transcodage plus lent dans ce mode qu’en VBR 1 passe, la qualité vidéo SD finale
à des débits de 3 à 3,5 Mbits/s et au-delà est excellente, voire exceptionnelle. Les
débits en MPEG-2 HD peuvent aller de 10 à 29 Mbps en moyenne, de 12 à 29 Mbps
au maximum. Comparé au mode VBR 1 passe, ce mode offre une meilleure qualité,
notamment avec des données difficiles à traiter à de faibles débits. Pour les flux
courts d’une ou deux minutes au plus, la précision du débit peut être réduite de 10
à 30 % quel que soit le mode précédent utilisé.
• VBR 2 passes : dans ce mode, Compressor lit deux fois l’ensemble du fichier vidéo
source. Durant la première passe, Compressor analyse entièrement le flux vidéo
source avant de le transcoder dans le but de déterminer le degré de difficulté de
l’encodage de chaque scène. Il crée ensuite un plan de distribution de débit qui
affecte le débit le plus rapide aux scènes les plus complexes et le débit le plus lent
aux scènes les plus simples, en veillant à obtenir un débit moyen conforme à la valeur
indiquée, sans dépasser le débit maximum spécifié. Lors de la seconde passe,
Compressor procède à la compression en créant le fichier vidéo de sortie MPEG-2
conformément à son plan de distribution de débit. Tout comme le mode VBR 1 passe,
le but du mode VBR 2 passes est d’obtenir une qualité constante plutôt qu’un débit
constant. En revanche, le mode VBR deux passes est capable de déterminer où
distribuer au mieux les bits dans le fichier multimédia source avant de commencer
son encodage. L’inconvénient de ce processus est que la durée du transcodage est
près de deux fois plus longue qu’en mode VBR une passe. Bien qu’il soit impossible
d’obtenir une qualité deux fois meilleure, la qualité finale est en général plus régulière
en mode VBR 2 passes qu’en mode VBR 1 passe, notamment avec des fichiers de
données sources dans lesquels les différences entre les scènes les plus complexes et
les scènes les plus simples sont notables.
• VBR 2 passes optimal : ce mode favorise plus ses processus décisionnels internes que
le mode VBR 2 passes. En conséquence, la durée de l’encodage est plus longue.
Cependant, la qualité offerte par l’encodeur MPEG-2 de Compressor est la meilleure
possible. Ce mode offre une qualité exceptionnelle à des débits de 3 à 5,5 Mbps et
au-delà pour la vidéo en définition standard (SD). Pour plus d’informations sur
l’utilisation des modes à deux passes avec la segmentation des tâches, consultez
Segmentation des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes .
• Curseur et champ Débit moyen : choisissez le débit moyen en faisant glisser le curseur
ou en saisissant un nombre dans le champ prévu à cet effet. La plage dont vous disposez
dépend du réglage Utilisation de flux. Consultez la section Utilisation de flux pour
obtenir plus d’informations. Vous pouvez également utiliser le bouton Automatique
pour que Compressor détermine les débits moyen et maximum appropriés.
Remarque : le réglage de débit moyen contrôle directement la taille du fichier encodé.
Le réglage de débit maximum n’affecte pas du tout la taille du fichier encodé.
218 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2• Curseur et champ Débit maximum : choisissez le débit maximum en faisant glisser le
curseur ou en saisissant un nombre dans le champ prévu à cet effet. Consultez la section
À propos de la sélection des débits pour obtenir plus d’informations. La plage dont
vous disposez dépend du réglage Utilisation de flux. Consultez la section Utilisation de
flux pour obtenir plus d’informations.
Remarque : ce curseur de défilement n’est disponible qu’avec les modes VBR et ne
peut pas être placé sur une valeur inférieure au débit moyen. De même, il n’est pas
disponible si le bouton Automatique est activé.
• Menu local Estimation d’animation : ce menu est un autre compromis entre qualité
d’image et durée de traitement, en particulier si le fichier source comporte beaucoup
de mouvements. Les trois options de ce menu sont décrites ci-dessous.
• Bonne : réglage d’estimation des mouvements le plus rapide. Ce mode fonctionne
bien, y compris avec d’importantes quantités de mouvement entre les images, à
condition que les images comportent une quantité minimum de mouvements. Par
exemple, un métrage soumis à une conversion de sa fréquence d’images ou à d’autres
processus tend à ne comporter que peu de mouvements au sein des images. De
manière générale, utilisez ce paramètre avec le mode d’encodage à une passe.
• Meilleure : ce mode est un bon compromis général pour le paramètre d’estimation
des mouvements. Il offre de bons résultats même avec des mouvements entrelacés
complexes, et fonctionne bien avec la plupart des types de sources vidéo entrelacées,
y compris avec les métrages précaires réalisés avec des petits caméscopes grand
public. En général, choisissez cette option avec les modes VBR 1 passe et VBR 2 passes.
Si vous utilisez un format vidéo progressif, l’option Meilleure n’effectue qu’une
estimation des mouvements image par image plutôt qu’une recherche de vecteur
cinétique trame par trame, qui n’est pas pertinente avec les sources progressives.
Dans ce cas, le mode Meilleure est quelque peu plus rapide.
• Optimale : l’estimation des mouvements est dans ce cas de qualité optimale et ce
mode ne doit être utilisé qu’avec des sources entrelacées dont les mouvements sont
les plus complexes et les plus exigeants. En contrepartie, il est plus lent que le mode
Meilleure. En général, utilisez ce mode pour optimiser la qualité lorsque vous avez
choisi les modes « VBR 1 passe optimal » ou « VBR 2 passes optimal ».
Onglet GOP
Vous utilisez l’onglet GOP (groupe d’images) pour sélectionner un format, une structure
et une taille de GOP. Cette sous-fenêtre contient les contrôles suivants Consultez la section
Compréhension des types de GOP et d’images pour obtenir plus d’informations.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 219Remarque : si vous choisissez l’un des formats vidéo HD proposés dans l’onglet Format
vidéo, vous ne pouvez pas modifier les réglages de l’onglet GOP et ces derniers adoptent
par défaut les valeurs d’une structure IBBP GOP fermée avec une taille de 12 (PAL) ou 15
(NTSC).
• Menu local GOP Structure : choisissez une option de ce menu local pour indiquer qu’il
y aura deux, une ou aucune image(s) B entre les images de référence au sein d’un GOP.
La structure et la taille d’un GOP permettent de définir le nombre d’images I, P et B
utilisées dans un GOP pendant l’encodage. Choisissez l’une des options suivantes :
Remarque : dans la plupart des situations d’encodage MPEG-2 destiné à la création de
DVD, choisissez une structure de GOP IBBP et une taille de GOP de 15 en NTSC ou de
12 en PAL. Ces paramètres donnent de bons résultats dans la majorité des cas. Consultez
la section Structure GOP pour obtenir plus d’informations.
• IP : aucune image B n’est utilisée avec ce paramètre. Ne choisissez ce paramètre que
si votre média contient des mouvements rapides qui ne sont pas encodés avec une
qualité suffisante avec une structure IBBP ou IBP.
• IBP : dans une structure IBP, une image B est insérée entre les images de référence
(images I et images P). Ne choisissez ce paramètre que si votre média contient des
mouvements rapides qui ne sont pas encodés avec une qualité suffisante avec une
structure IBBP ou IBP.
• IBBP : vous pouvez utiliser cette option dans la plupart des cas d’encodage MPEG-2,
avec une taille de GOP de 15 pour NTSC ou de 12 pour PAL. Si vous choisissez ce
paramètre, deux images B sont insérées entre les images de référence.
220 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2• Boutons Ouvert et fermé : les GOP fermés ne contiennent aucune image faisant référence
à une image du GOP précédent ou suivant, tandis que les GOP ouverts commencent
par une ou plusieurs images B faisant référence à la dernière image P du GOP précédent.
Les GOP fermés créés par l’encodeur MPEG-2 de Compressor commencent par une
image I. Sélectionnez un type de GOP (ouvert ou fermé) en fonction de votre intention
de créer ou non des marqueurs de chapitre pour la création de DVD et du mode de
création voulu et en fonction de votre intention d’utiliser plusieurs angles vidéo dans
votre titre. Consultez la section GOP ouverts et fermés pour obtenir plus d’informations.
• ouverte : cliquez sur ce bouton pour créer des GOP ouverts.
• Fermé : cliquez sur ce bouton pour créer des GOP fermés.
• Menu local Taille GOP : choisissez le nombre d’images contenues dans votre GOP, suivant
le format de la structure GOP sélectionnée. Dans Compressor, un GOP peut contenir
au maximum 15 images (NTSC) ou 12 images (PAL et 720p). Quant au nombre minimum
d’images d’un GOP, il est de 6 pour un GOP fermé et de 7 pour un GOP ouvert, quel
que soit le format vidéo. La relation entre la structure d’un GOP et sa taille vous donnent
les différents motifs d’un GOP. Consultez les sections Compréhension des types de GOP
et d’images et Taille GOP pour de plus amples informations.
• Champ Modèle : ce champ ne peut être édité, mais il affiche le modèle GOP réel en
fonction de la structure et de la taille que vous avez choisies
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 221Onglet Compléments
Utilisez l’onglet Compléments pour contrôler l’inclusion ou l’exclusion d’informations de
création MPEG-2 spécifiques. L’onglet Compléments contient les contrôles suivants.
• Ajouter des métadonnées DVD Studio Pro : en cochant cette case, vous permettez à
Compressor d’analyser des informations de création MPEG-2 spécifiques pendant le
processus de transcodage, afin d’accélérer l’importation dans DVD Studio Pro.
Néanmoins, ces fichiers MPEG-2 seront incompatibles avec les versions 1.5 ou
précédentes de DVD Studio Pro. Si vous laissez cette case décochée, les informations
seront analysées plus tard dans DVD Studio Pro.
Remarque : les flux MPEG-2 contenant des métadonnées DVD Studio Pro
supplémentaires ne sont compatibles qu’avec la version DVD Studio Pro 2 (ou ultérieure).
Les flux MPEG-2 pour lesquels cette case est cochée ne sont pas compatibles avec les
versions antérieures à DVD Studio Pro 2 ou avec d’autres outils de création de DVD.
Cette case est cochée par défaut dans tous les réglages Apple. Pour que vos fichiers
MPEG-2 soient compatibles avec d’autres outils de création de DVD, désactivez cette
case à cocher, puis enregistrez le réglage.
• Inclure les marqueurs de chapitre uniquement : en cochant cette case, vous excluez du
flux de données les marqueurs de compression sans nom, tout en conservant les
marqueurs de chapitre. Si vous laissez cette case décochée, tous les marqueurs sont
reconnus dans le fichier multimédia de sortie. Voir Ajout de marqueurs de compression
ou de podcast à un plan pour en savoir plus sur les marqueurs de chapitre.
• Encodage Couleur YUV 4:2:2 (ne convient pas aux DVD) : cochez cette case pour activer
l’encodage de couleur YUV 4:2:2. Cette option est prise en charge dans la création de
flux de programme et de transport élémentaires MPEG-2, mais elle est uniquement
disponible lorsque le menu local Utilisation de flux est défini sur Générique.
• Audio couche 2/MPEG-1 multiplexé : utilisez cette option pour créer un flux multiplexé
(au lieu d’un flux élémentaire). Vous pouvez ainsi transformer le fichier de sortie en flux
de transport ou de programme. Consultez la section À propos des flux élémentaires,
des flux de transport et des flux de programme pour en savoir plus sur les différences
entre les différents types de flux.
222 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2L’audio de ce flux est au format couche 2/MPEG-1, avec une fréquence d’échantillonnage
de 44,1 kHz ou 48 kHz (en fonction de la source) et un débit de 384 kbps. Pour créer
un flux élémentaire audio uniquement (audio couche 2/MPEG-1), consultez la section
Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD.
Important : générique est également la seule option qui prend en charge la création
de flux de transport et de programme. En cochant la case « Audio couche 2 MPEG-1
multiplexé », vous réglez l’utilisation de votre flux sur Générique si cette utilisation est
actuellement réglée sur une autre valeur.
Informations de référence MPEG-2
Les rubriques suivantes comportent des informations utiles pour la création de fichiers
multimédias de sortie MPEG-2.
À propos de la sélection des débits
Lorsque vous déterminez les débits moyen et maximum pour la lecture de DVD standard,
n’oubliez pas de prendre en compte le débit de la piste audio, ainsi que le débit MPEG2.
Vous devez faire en sorte que le total des débits audio et vidéo moyens et maximum soit
inférieur à 10,08 Mbps, vitesse maximum de transfert garantie par les lecteurs DVD standard
Étant donné que les formats audio compatibles avec les DVD utilisent un débit constant
(CBR, de l’anglais « Constant bit rate »), vous n’avez pas à vous préoccuper d’un éventuel
débit audio maximum.
Par exemple, si vous traitez la composante audio au format AIFF à 1,5 Mbps, vous devez
maintenir les débits vidéo maximum et moyen sous la barre des 8,5 Mbps. Généralement,
le débit moyen sera inférieur à cette valeur (par exemple, 3,5 Mbps pour deux heures de
métrage sur votre DVD). Le débit maximum doit toutefois être, lui aussi, inférieur à cette
valeur. Un débit maximum de 8,0 Mbps est recommandé pour prévoir une marge d’erreur
supplémentaire, afin de s’adapter par exemple aux flux de sous-titrage. Si vous utilisez
un format audio compressé compatible DVD comme, par exemple, Dolby Digital ou
MPEG-1/Layer-2, le débit audio peut descendre jusqu’à entre 0,2 et 0,4 Mbps, ce qui vous
permet alors de régler le débit maximum sur environ 1 Mbps plus haut.
En règle générale, réglez le débit maximum au moins 1 Mbps plus haut que le débit
moyen afin de permettre au débit de varier et d’obtenir une qualité constante.
Tailles d’images et formats vidéo MPEG-2
Comme le format MPEG-2 pour DVD prend des tailles d’images vidéo fixes, Compressor
introduit automatiquement les dimensions de l’image de sortie dans les champs de la
sous-fenêtre Géométrie en fonction du format vidéo choisi.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 223Le format vidéo que vous choisissez dans le menu local Format vidéo détermine les
options des caractéristiques associées, telles que la taille d’image et la fréquence d’images,
les proportions et la priorité de trame. Pour plus d’informations, consultez la section
Onglet Format vidéo.
Méthode de
Proportions balayage
Fréquence
d’images (images
par seconde)
Taille d’image (en
Format vidéo pixels)
Entrelacée,
progressive
23,98 (progressive 4:3 ou 16:9
uniquement),
29,97
NTSC 720 x 480
Entrelacée,
progressive
PAL 720 x 576 25 4:3 ou 16:9
23,98, 25, 29,97, 16:9 Progressif
50, 59,94
720p 1280 x 720
Entrelacée,
progressive
23,98 (progressive 16:9
uniquement), 25,
29.97
1440 x 1080 HD 1440 x 1080
Entrelacée,
progressive
23,98 (progressive 16:9
uniquement), 25,
29.97
1920 x 1080 HD 1920 x 1080
Entrelacée,
progressive
640 x 480 (1,33) 640 x 480 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9
Entrelacée,
progressive
640 x 360 (1,78) 640 x 360 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9
Entrelacée,
progressive
640 x 352 (1,82) 640 x 352 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9
Entrelacée,
progressive
640 x 384 (1,67) 640 x 384 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9
Entrelacée,
progressive
640 x 320 (2,00) 640 x 320 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9
224 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2Compréhension des types de GOP et d’images
L’une des principales fonctions de l’encodage MPEG-2 est sa capacité à supprimer les
redondances, pas seulement dans une image, mais aussi dans un groupe d’images. Le
MPEG-2 utilise trois types d’image (I, P et B) pour représenter une vidéo. Les paramètres
des groupes d’images (GOP) permettent de définir le motif des trois types d’image utilisées.
Ces trois types d’image sont définis comme suit.
• Intra (I) : également connue sous le nom d’image clé. Chaque GOP contient une image
I. L’image I est le seul type d’image MPEG-2 qui peut être totalement décompressé sans
faire aucune référence aux images qui la précèdent ou la suivent. Comme c’est aussi
le type d’image le plus « lourd » en terme de données, c’est lui qui requiert le plus
d’espace disque. Si vous souhaitez placer une image I à un changement de scène ou
à tout autre emplacement précis, vous devez le paramétrer manuellement à l’aide de
la fenêtre Aperçu. Dans ce cas, une image I est qualifiée de forcée. Pour en savoir plus,
consultez la section Utilisation de marqueurs et d’affiches.
• Prédite (P) : image encodée à partir d’une image « prédite » selon l’image I ou P
précédente la plus proche. Les images P requièrent généralement moins d’espace
disque que les images I, car elles font référence à l’image I ou P qui la précède dans le
GOP.
Remarque : les images I et P sont aussi dénommées images de référence, car une image
B peut faire référence à l’un ou l’autre type d’image.
• Bidirectionnelle (B) : image encodée à partir d’une interpolation des images de référence
suivantes et précédentes, qu’il s’agisse d’images I ou P. Les images B sont le type d’image
MPEG-2 le plus efficace en termes de stockage, car c’est celui qui requiert le moins
d’espace disque.
C’est l’utilisation d’images B et P qui permet au MPEG-2 de supprimer les redondances
temporaires, contribuant ainsi à l’efficacité de la compression vidéo.
Points à considérer avant de choisir les paramètres d’un GOP
Vous devez considérer les aspects suivants.
Structure GOP
Ce paramètre indique qu’il y aura deux, une ou aucune image(s) B entre les images de
référence au sein d’un GOP. La structure et la taille d’un GOP permettent de définir le
nombre d’images I, P et B utilisées dans un GOP pendant l’encodage.
La structure que vous choisissez dépend de l’éloignement des images P. Comme une
image P est prédite à partir de l’image de référence antérieure (soit une image I, soit une
image P) et qu’il peut y avoir entre elles une ou deux images B, la prédiction doit couvrir
la distance que les objets peuvent parcourir pendant la durée de deux ou trois images.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 225En principe, plus le mouvement moyen est faible d’une image à l’autre, plus les images
P peuvent être espacées, et plus la compression peut être importante. Pour la plupart
des contenus vidéo, la structure IBBP est un bon choix. Dans le cas de contenus qui ont
des séquences entières avec de rares mouvements rapides, il est possible de choisir une
structure IBP ou IP, mais un débit relativement élevé (6 à 8 Mbps pour la vidéo SD) peut
alors s’avérer nécessaire pour obtenir une bonne qualité.
Taille GOP
Ce paramètre spécifie le nombre d’images contenues dans un GOP. Or, comme un GOP
ne contient exactement qu’une seule image I, une taille plus grande permet généralement
d’obtenir une meilleure compression, car les images B et P occupent moins d’espace que
les images I.
Pour la plupart des médias, un espacement d’environ une demi-seconde entre chaque
image I donne de bons résultats. Cela revient à une taille de GOP contenant 15 images
en NTSC et 12 images en PAL. Les spécifications du format DVD vidéo interdisent des
GOP contenant plus d’images. Généralement, seuls les contenus dont les changements
de scènes à des intervalles inférieurs à une demi-seconde sont fréquents bénéficient de
GOP de taille plus petite.
GOP ouverts et fermés
Les GOP ouverts sont plus efficaces, car ils permettent l’insertion d’une autre image B
dans le modèle GOP. Les GOP ouverts commencent par une image B capable de consulter
la dernière image P du GOP précédent ainsi que la première image I de son propre GOP.
:06 :07 :08 :09
:09
:04 :05 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18 :19 :20 :21
GOP ouvert
(IBBP, 15 images)
P B B I B B P B B P B B P B B P B B I
:03
:04 :05 :06 :07 :08 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18
GOP fermé
(IBBP, 15 images)
I B B P B B P B B P B B P B P
Par définition, les GOP fermés ne peuvent contenir aucune image faisant référence à une
image du GOP précédent, ou suivant. Au contraire, les GOP ouverts commencent par une
ou plusieurs images B qui font référence à la dernière image P du GOP antérieur. Les GOP
fermés créés par Compressor commencent toujours par une image I.
226 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2À structure et taille identiques, la compression obtenue est généralement meilleure avec
les GOP ouverts qu’avec les GOP fermés. En effet, l’illustration ci-dessus montre qu’un
GOP fermé contient plus d’images P qu’un GOP ouvert de même longueur. Or, comme
les images P requièrent habituellement plus de bits que les images B, la compression des
GOP ouverts est d’une qualité légèrement supérieure.
Certaines restrictions s’appliquent à l’utilisation de GOP ouverts avec des DVD vidéo créés
à l’aide d’une application de création de DVD. La première limite exclusivement aux GOP
fermés les flux MPEG-2 utilisés pour des DVD à angles multiples ou mixtes.
La deuxième oblige à définir les marqueurs de chapitre des DVD au début d’un GOP
fermé. Le meilleur moment pour définir des marqueurs de chapitre est avant d’effectuer
le transcodage MPEG-2. Par exemple, si vous spécifiez des marqueurs de chapitre dans
Final Cut Pro, vous pouvez paramétrer Compressor de manière à procéder au transcodage
MPEG-2 avec des GOP ouverts. Compressor forcera alors un GOP fermé à commencer
uniquement au niveau des marqueurs de chapitre spécifiés et ouvrira les autres GOP.
Vous pouvez également procéder en spécifiant « images I forcées » dans la fenêtre Aperçu
de Compressor, puis en indiquant un nom de chapitre à utiliser par une application de
création de DVD.
Toutefois, si vous souhaitez définir des marqueurs de chapitre à chaque limite de GOP
après le transcodage de votre vidéo au format MPEG-2, vous ne devez utiliser que des
GOP fermés. Cette liberté d’action est limitée, car vous ne pouvez définir des marqueurs
de chapitre qu’aux limites des GOP et pas à n’importe quelle image de la vidéo.
Environ 24p (23,98p)
Pour la création et l’encodage de DVD, le format 24P se réfère à une séquence vidéo qui
contient 24 images progressives (non entrelacées) par seconde, avec une résolution
d’image standard de type NTSC (720 x 480 pour le MPEG-2). La fréquence d’images
naturelle des films est de 24 images par seconde, et comme le format MPEG-2 est capable
de représenter en interne des vidéos à cette fréquence, de nombreux films DVD
commerciaux sont encodés à l’aide de cette méthode. Cependant, chaque fois que vous
utilisez de la vidéo NTSC dans votre projet, la fréquence d’images des données transférées
à partir d’un film est ralentie de 24 ips à 23,976 ips (arrondi à 23,98) et un pulldown 2:3:2:3
est ajouté. Le terme plus précis est donc en fait 23,98p.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 227Compressor peut également effectuer cette opération pour les fichiers vidéo sources 24p.
Pour ce type de fichiers, l’option de fréquence d’images 23,98 (sous l’onglet Format vidéo)
compresse une par une chaque image source, sans compresser les images ou les trames
qui se répètent, dans le but d’obtenir une fréquence d’images de 29,97 images par
seconde. Avec un taux de compression inférieur, le résultat obtenu est de meilleure qualité
que si le fichier avait été converti à 29,97 images par seconde avant le transcodage.
Compressor définit en outre convenablement les indicateurs d’images MPEG-2 internes,
ce qui permet aux lecteurs DVD d’appliquer de manière appropriée le processus pulldown
3:2 pour l’affichage de 29,97 images entrelacées par seconde sur des télévisions NTSC.
Remarque : si la fréquence d’images de votre vidéo source est de 24,00 images par
seconde au lieu de 23,98, Compressor saute une image toutes les 1000 images source.
Au contraire, lorsque la fréquence de la vidéo source 24P est de 23,98 images par seconde,
Compressor transcode toutes les images sources, sans en sauter ou en répéter aucune.
Flux de production de transcodage MPEG-2
Cette section vous propose des instructions de configuration pas à pas de vos attributs
MPEG-2, avant la création de fichiers de sortie MPEG-2 avec Compressor. La configuration
des réglages MPEG-2 s’effectue via la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2, soit en modifiant
un réglage, soit en en créant un dans l’onglet Réglages.
Suivez les étapes ci-après pour savoir comment utiliser le format de fichier de sortie
MPEG-2. Pour obtenir des exemples de chacun de ces réglages, voir Exemples de
paramètres MPEG-2.
• Étape 1 : Choix des réglages du format vidéo
• Étape 2 : Choix des réglages de qualité
• Étape 3 : Choix des réglages GOP
• Étape 4 : Choix de réglages complémentaires
Étape 1 : Choix des réglages du format vidéo
Il est important que le format vidéo, les proportions et le champ dominant concordent
avec les paramètres de votre fichier multimédia source. Consultez la section Onglet Format
vidéo pour une description plus détaillée de chacun de ces paramètres.
Remarque : le moyen le plus facile de vous assurer que les réglages sont adaptés au
fichier multimédia source consiste à activer les boutons Automatique. Consultez la section
À propos des réglages automatiques pour obtenir plus d’informations.
Pour ouvrir la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 et choisir les réglages du format vidéo
1 Ouvrez l’onglet Réglages, puis choisissez MPEG-2 à l’aide du bouton de menu local Ajouter
un préréglage (+).
228 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2La sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 s’ouvre dans l’Inspecteur, avec l’onglet Format vidéo
qui s’affiche par défaut.
Configurez ces réglages
manuellement si vous n’avez
pas l’intention de les adapter
au fichier multimédia source.
Sélectionnez les boutons
Automatique pour que
l’encodeur adapte les
réglages au fichier
multimédia source.
Choisissez le type de flux
MPEG-2 à créer.
2 Choisissez dans le menu local Utilisation de flux le réglage qui correspond à la façon dont
vous comptez utiliser la vidéo encodée. Cela garantit que les options d’encodage MPEG-2
sont limitées au options prises en charge par l’usage escompté. Les options sont les
suivantes :
• Générique
• DVD SD
• Blu-ray
3 Choisissez un format dans le menu local Format vidéo ou sélectionnez son bouton
Automatique :
• NTSC (par défaut)
• PAL
• 720p
• HD 1440x1080
• HD 1920x1080
• 640x480
• 640x360
• 640x352
• 640x384
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 229• 640x320
4 Choisissez des proportions dans le menu local Proportions ou sélectionnez son bouton
Automatique.
Avant cela, vous devez déterminer si la forme prévue de votre vidéo source est au format
4:3 (normal) ou 16:9 (grand écran).
5 En fonction du type de votre média source, choisissez un paramètre de champ dans le
menu local Priorité de trame. Par exemple, pour un format DV, choisissez Première
inférieure. Vous pouvez également choisir le bouton « Priorité de trame automatique »
pour laisser Compressor déterminer le réglage correct.
6 Si vous souhaitez utiliser le timecode de votre vidéo source, laissez la case « Choisir le
timecode de départ » décochée. Sinon, cochez-la et introduisez un nouveau timecode.
7 Si vous avez coché la case « Choisir le timecode de départ » et que votre format vidéo est
NTSC, cochez aussi la case « Drop Frame » si vous voulez utiliser le timecode en temps
réel (au lieu d’avoir un timecode 30 images).
Consultez la section Onglet Format vidéo pour obtenir plus d’informations.
Étape 2 : Choix des réglages de qualité
Dans l’onglet Qualité, ajustez les attributs d’encodage MPEG-2 qui ont le plus d’influence
sur la qualité finale de votre fichier de sortie vidéo MPEG-2 : mode d’encodage, débits
maximum et moyen et type d’estimation d’animation.
Pour ouvrir l’onglet Qualité et choisir les Réglages qualité
1 Cliquez sur le bouton Qualité dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 pour ouvrir l’onglet
correspondant.
Choisissez un réglage
Estimation d’animation.
Choisissez un mode
correspondant à vos exigences
en termes de durée et de qualité.
Choisissez les débits appropriés
à vos exigences en termes de
taille de fichier et de qualité.
2 Faites votre choix parmi les options proposées par le menu local Mode.
Pour une qualité d’image optimale, choisissez « VBR 1 passe optimal » ou « VBR 2 passes
optimal ». Si vous souhaitez obtenir l’encodage le plus rapide possible, choisissez VBR
une passe ou VBR 2 passes. Pour les sources HD, choisissez « VBR 1 passe optimal » ou
« VBR 2 passes optimal ».
230 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2Avec les modes à deux passes, le fichier multimédia source est examiné pendant la
première passe, puis transcodé pendant la deuxième avec les débits adaptés au contenu
vidéo. À l’inverse, les modes à une passe transcodent plus rapidement, mais distribuent
les débits de façon moins optimale que ne le font les modes à deux passes analogues.
Remarque : si vous utilisez l’encodage VBR à deux passes et que le traitement distribué
est activé, désélectionnez la case « Autoriser la segmentation des tâches » dans la
sous-fenêtre Encodeur. Pour en savoir plus, consultez la section Segmentation des tâches
et encodage multipasse ou à 2 passes.
3 Choisissez un débit moyen à l’aide du curseur ou du champ Débit moyen ou cliquez sur
le bouton Automatique.
Choisissez un débit approprié en fonction du contenu et de la longueur de votre vidéo
source, et de la taille (en octets) souhaitée pour votre fichier de sortie. En création de
DVD, l’intégralité de la vidéo doit tenir sur le disque DVD, or plus le débit est faible, plus
vous pouvez stocker de données. Cependant, plus le débit est important, plus l’image
sera de qualité.
Lorsque vous modifiez la valeur Débit moyen (avec le curseur ou le champ), le calculateur
de débit en bas de l’onglet Qualité affiche de manière dynamique le nombre maximum
de minutes de vidéo sur un DVD-5. Le calculateur suppose un débit de 1,5 Mbps pour
l’audio (AIFF deux canaux).
Le tableau ci-dessous fournit quelques débits et la durée des métrages correspondants
pour un DVD de 4,7 Go.
4 Si possible, spécifiez le débit maximum en introduisant une valeur dans le champ
correspondant ou en déplaçant le curseur de défilement.
Comme les lecteurs DVD prennent en charge des débits de pointe pouvant atteindre
jusqu’à 10,08 Mbps pour des composantes audio et vidéo, il est conseillé d’ajuster le débit
vidéo maximum entre 8,0 et 8,5 Mbps si vous utilisez une piste audio (AIFF deux canaux)
à 1,5 Mbps.
Remarque : pour un résultat optimal, assurez-vous que le débit maximum est supérieur
d’au moins 1 Mbps au réglage moyen. Des différences plus grandes peuvent donner de
meilleurs résultats encore.
5 Choisissez un réglage parmi ceux proposés par le menu local Estimation d’animation :
• Bonne : c’est le réglage d’estimation d’animation le plus rapide ; suffisant lorsque les
mouvements entre les images sont lents.
• Meilleure : il s’agit d’un bon compromis général pour le réglage d’estimation
d’animation ; il offre de très bons résultats y compris en présence de mouvements
entrelacés complexes.
• Optimale : réglage de qualité optimale pour manipuler la plupart des sources entrelacées
dont les mouvements sont les plus complexes et les plus exigeants ; un peu plus lent
que le mode Meilleure.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 231Consultez la section Onglet Qualité pour obtenir plus d’informations.
Le tableau ci-dessous fournit quelques débits et la durée des métrages correspondants
pour un DVD de 4,7 Go :
Débit moyen Durée approximative pour un DVD de 4,7 Go
1
3,5 Mbps 121 minutes
5,0 Mbps 94 minutes
6,0 Mbps 82 minutes
7,5 Mbps 68 minutes
8,0 Mbps 65 minutes
1 Pour un plan DVD avec composantes audio et vidéo et sous-images : suppose un débit de 1,5 Mbps pour les données
audio (AIFF deux canaux).
Remarque : lorsque vous choisissez VBR une passe ou « VBR 1 passe optimal » pour des
plans très courts (inférieurs à une ou deux minutes), il est possible que la taille du fichier
de sortie MPEG-2 obtenu ne reflète pas exactement le débit moyen que vous avez spécifié.
Si la longueur du fichier multimédia de sortie MPEG-2 ne correspond pas à vos attentes,
vous pouvez essayer de le transcoder à nouveau à un débit moyen plus faible.
Étape 3 : Choix des réglages GOP
Sélectionnez la structure et la taille appropriées des GOP, puis décidez si vous souhaitez
que les GOP soient ouverts ou fermés.
Remarque : ces réglages ne sont pas modifiables si vous choisissez un format vidéo HD
dans l’onglet Format vidéo.
Pour ouvrir l’onglet GOP et choisir les réglages GOP
1 Cliquez sur le bouton GOP dans la sous-fenêtre MPEG-2 Encoder pour ouvrir l’onglet
correspondant.
Choisissez une structure GOP
pour contrôler le nombre
d’images B utilisées.
Choisissez des GOP
ouverts ou fermés.
Choisissez une taille de GOP.
2 Choisissez une structure de GOP dans le menu local Structure GOP.
232 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2Pour la plupart des tâches d’encodage MPEG-2 destinées à la création de DVD, choisissez
la structure IBBP.
3 Choisissez la taille des GOP dans le menu local Taille GOP.
Dans la plupart des tâches d’encodage MPEG-2 destinées à la création de DVD, choisissez
une taille de GOP de 15 en NTSC et une taille de 12 en PAL et 24P.
Les options disponibles dans ce menu dépendent de la structure choisie pour les GOP
et de leur état (ouvert ou fermé).
4 Décidez si vous souhaitez que le motif des GOP soit ouvert ou fermé, puis cliquez sur le
bouton approprié.
Utilisation d’images I MPEG-2
La fenêtre Aperçu de Compressor offre une flexibilité de transcodage supplémentaire
en vous permettant d’insérer manuellement des images I à n’importe quel endroit dans
le fichier MPEG-2 de sortie, indépendamment du motif et de la taille que vous avez
choisis pour les GOP. Ces images I, qualifiées de forcées, peuvent être utiles pour améliorer
la qualité du fichier MPEG-2 à proximité d’un changement de scène. Consultez la section
Compréhension des types de GOP et d’images pour plus d’informations sur les images I.
En outre, l’ajout d’images I à votre plan vous permet de créer des marqueurs de chapitre
pouvant être interprétés et utilisés par des applications de création de DVD. Pour en
savoir plus, consultez les sections Utilisation de marqueurs et d’affiches et Ajout de
marqueurs de compression ou de podcast à un plan.
Pour en savoir plus sur les GOP, consultez les sections Compréhension des types de GOP
et d’images, Points à considérer avant de choisir les paramètres d’un GOP et Onglet GOP.
Étape 4 : Choix de réglages complémentaires
Vous pouvez contrôler l’inclusion ou l’exclusion d’informations de création MPEG-2
spécifiques par l’intermédiaire de l’onglet Compléments.
Pour ouvrir l’onglet Compléments et choisir les réglages Complémentaires
1 Cliquez sur le bouton Compléments dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 pour ouvrir
l’onglet correspondant.
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 2332 Cochez la case « Ajouter des métadonnées DVD Studio Pro » si vous souhaitez que les
informations de création MPEG-2 spécifiques soient analysées par Compressor et non
pas ultérieurement par DVD Studio Pro.
Important : si vous cochez cette case, vos fichiers MPEG-2 sont incompatibles avec les
outils de création de DVD autres que DVD Studio Pro 2 (ou version ultérieure).
3 Cochez la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement » si vous souhaitez exclure
les marqueurs de compression automatique du flux de données, mais conserver les
marqueurs de chapitre.
4 Activez la case « Audio couche 2 MPEG-1 multiplexé » uniquement si vous devez créer
des flux de transport ou de programme. Consultez la section À propos des flux
élémentaires, des flux de transport et des flux de programme pour obtenir plus
d’informations.
Pour en savoir plus les réglages de l’onglet Compléments, consultez Onglet Compléments.
Exemples de paramètres MPEG-2
Les réglages MPEG-2 suivants peuvent être utilisés dans la majorité des cas d’encodage
MPEG-2 généraux. Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2, puis cliquez sur le bouton
approprié pour accéder à ces onglets.
Remarque : n’oubliez pas que la plupart des paramètres donnés dans cet exemple ne
sont pas adaptés à tous les formats vidéo d’entrée, ni à toutes les situations d’encodage.
Le cas échéant, quelques paramètres alternatifs sont donnés entre parenthèses. Consultez
les sections au début du présent chapitre pour obtenir plus d’informations sur quand et
comment utiliser d’autres paramètres.
Onglet Format vidéo
• Format vidéo : NTSC (PAL, 720p, HD 1440x1080, HD 1920x1080 ou l’une des options
de largeur égale à 640)
• Proportions : 4:3 (16:9 pour un grand écran anamorphosé ou haute définition)
• Priorité de trame : automatique (non disponible avec le format 720p)
Onglet Qualité
• Mode : « VBR 1 passe optimal » (ou d’autres réglages à une passe et à deux passes)
• Débit moyen : 5 Mbps (entre 2 et 9 Mbps) pour le format DVD standard ou 18 Mbps
pour les formats vidéo HD (plage variable)
Remarque : votre choix de débit peut être influencé par de nombreux facteurs, comme
la complexité de la vidéo source, le format et le nombre des flots audio, ainsi que la
durée totale des plans vidéo à inclure sur le DVD.
• Débit maximum : 8,0 Mbps pour le format DVD standard ou 27 Mbps pour les formats
vidéo HD
234 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2• Estimation d’animation : optimale
Onglet GOP
• Structure GOP : iBBP
• Taille GOP : 15 (12 pour PAL et les formats HD 50i, 50p et 24p)
• Type de GOP : ouvert (Fermé)
Chapitre 18 Création de fichiers de sortie MPEG-2 235Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés
MPEG-4 exceptionnels.
La norme MPEG-4 Partie 2 (également appelée vidéo MPEG-4 dans QuickTime 6) joue un
rôle important dans l’évolution des normes pour les secteurs de l’Internet et du multimédia
sans fil, qui l’ont largement adoptée.
Utilisez MPEG-4 Partie 2 si vous souhaitez garantir la compatibilité avec les périphériques
ou lecteurs MPEG-4 Partie 2, comme les millions de smartphones et d’appareils photo
numériques qui capturent et lisent la vidéo MPEG-4 Partie 2.
La norme H.264, également appelée MPEG-4 Partie 10, est une technologie plus récente
que MPEG-4 Partie 2, offrant jusqu’à quatre fois la taille d’image de la vidéo encodée avec
le codec MPEG-4 Partie 2 pour un débit donné. Cependant, tout comme les normes
MPEG-1 et MPEG-2 sont toujours utilisées aujourd’hui, la norme MPEG-4 Partie 2 continuera
d’être utilisée.
Remarque : MPEG-4 Partie 2 est à la fois un codec QuickTime (vidéo MPEG-4) et un format
de sortie. Dans ce chapitre, nous allons considérer MPEG-4 Partie 2 comme un format de
sortie.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de MPEG-4 Partie 2 (p 238)
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 Partie 2 (p 239)
• Utilisation des réglages par défaut du format MPEG-4 Partie 2 (p 243)
• Personnalisation des réglages du format MPEG-4 Partie 2 (p 244)
• Processus de podcasting audio (p 247)
• Ajout de réglages et préréglages supplémentaires (p 250)
237
Création de fichiers de sortie
MPEG-4 19À propos de MPEG-4 Partie 2
MPEG-4 Partie 2 offre les avantages suivants.
• Conformité aux normes : la sortie est compatible avec les périphériques MPEG-4 Partie
2 et les autres lecteurs normalisés (ISMA), tels que les téléphones portables.
• Vidéo haute qualité : transcodeur polyvalent qui peut être réglé à un débit cible et, avec
un débit variable une passe, peut optimiser la qualité ou la vitesse de sortie pour un
transcodage le plus rapide possible.
• Codage audio avancé (AAC) : le format audio MPEG-4 accepte une grande variété de
données audio source et apporte à QuickTime un transcodage audio VBR réel. En outre,
il utilise le codec AAC, lequel, à débit égal, s’avère plus précis que le MP3 et permet
d’obtenir des fichiers de taille inférieure ou des fichiers de taille identique, mais de
qualité supérieure. Vous pouvez également inclure des informations de podcasting,
comme des marqueurs de chapitre accompagnés d’illustrations ou d’URL, ainsi que
diverses annotations textuelles.
• Algorithmes d’optimisation pour la lecture en continu : les algorithmes d’optimisation
indiquent la façon dont un flux vidéo est divisé en paquets pouvant être lus en continu.
Pour créer un flux vidéo, le serveur de contenu multimédia requiert des algorithmes
d’optimisation pour savoir quelles données envoyer et quand. Le principe de ces
algorithmes est de définir la taille maximum d’un paquet et sa durée maximum. Les
informations nécessaires à la lecture en continu de votre fichier de sortie sont contenues
sur une piste dite piste d’algorithme. Cette piste d’algorithme est créée pour chaque
piste multimédia (vidéo et audio) pouvant être lue en continu dans le fichier de sortie,
et est utilisée par le serveur de contenu multimédia pour convertir le média en flux de
données en temps réel.
238 Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 Partie 2
La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 Partie 2 permet de sélectionner un large éventail de
types et d’options de flux.
Réglages généraux de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4
La sous-fenêtre MPEG-4 Partie 2 contient les éléments suivants :
• Champ Extension de fichier : affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-4
Partie 2 (.mp4), une fois que le format de sortie MPEG-4 sélectionné dans le menu local
Format de fichier ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.
• Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Étant donné que le format MPEG-4 Partie 2 utilise le mode
VBR à une seule passe, vous pouvez laisser cette case cochée dans tous les cas afin
d’accélérer le traitement distribué. Pour plus d’informations, consultez Segmentation
des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes.
• Boutons Vidéo, Audio et Diffusion : cliquez sur ces boutons pour ouvrir les sous-fenêtres
Vidéo, Audio et Diffusion décrites ci-après.
• Podcast amélioré (fichier m4a) : activez cette case pour vous assurer que les annotations
et les métadonnées de podcasting sont enregistrées dans le fichier multimédia de
sortie. Cette option s’applique uniquement aux fichiers audio. Pour que cette option
soit disponible, désélectionnez la case Vidéo activée en haut de la fenêtre Vidéo.
• Ajuster les images du marqueur à : utilisez cette option pour spécifier la largeur et la
hauteur des images de marqueur de podcast lors de la création d’un podcast audio.
Vous pouvez également cliquer sur le bouton Automatique pour que Compressor
saisisse les valeurs. Cette option est uniquement disponible lorsque la case Vidéo activée
est désélectionnée en haut de la sousfenêtre Vidéo. Pour en savoir plus, consultez Étape
5 : Création et configuration des marqueurs du fichier multimédia de sortie.
Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4 239Sous-fenêtre Vidéo
La sous-fenêtre Vidéo permet de paramétrer la qualité (profil ISMA), la fréquence d’images
(images par seconde), l’intervalle de création d’une image clé et le débit de votre fichier
de sortie MPEG-4 Partie 2.
Spécifiez le débit en
introduisant une valeur
dans le champ Débit ou
en déplaçant le curseur
de défilement.
La sous-fenêtre contient les contrôles suivants.
• Case Vidéo activée : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que les
réglages vidéo du format de sortie MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.
• Compression vidéo : choisissez le format de compression MPEG-4 à utiliser.
• MPEG-4 de base : garantit la lecture sur tous les appareils MPEG-4 Partie 2.
• MPEG-4 amélioré : offre une meilleure qualité de sortie, mais ce réglage n’est
compatible qu’avec les appareils MPEG-4 Partie 2 les plus récents.
• Profil H.264 principal : identique au profil de ligne de base H.264, mais avec prise en
charge des exigences de vidéo en définition standard.
• Profil de ligne de base H.264 : principalement pour la visioconférence et les applications
mobiles.
• Champ et menu local Vitesse (ips) : choisissez ou saisissez un nombre pour régler la
fréquence d’images totale de votre fichier multimédia de sortie ou cliquez sur le bouton
Automatique pour que Compressor choisisse une fréquence d’images.
• Champ Intervalle entre les images-clés : saisissez une valeur pour désigner la fréquence
(nombre d’images) de création d’images clés dans votre fichier multimédia source ou
cliquez sur le bouton Automatique pour que Compressor choisisse l’intervalle de
fréquence des images clés (la valeur affichée est 0 lorsque le bouton Automatique est
activé ; la valeur réelle est déterminée durant le processus d’encodage).
• Multipasse : sélectionnez cette option pour obtenir des résultats de meilleure qualité
au prix de durées d’encodage plus longues. Cette option n’est disponible que si vous
choisissez une option H.264 dans le menu local Compression vidéo.
• Champ et curseur de défilement Débit : déplacez le curseur pour définir le débit vidéo
total de votre fichier multimédia de sortie ou saisissez une valeur spécifique dans le
champ correspondant.
240 Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4Sous-fenêtre Audio
La sous-fenêtre Audio vous permet de définir la qualité des pistes audio, le taux
d’échantillonnage et le débit du fichier de sortie MPEG-4.
Menu local de sélection de la
fréquence d’échantillonnage
Curseur de réglage du débit
Utilisez les contrôles suivants pour effectuer vos réglages de manière précise.
• Case à cocher Audio activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez
que les réglages audio du format de sortie MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.
• Boutons Canaux : indiquez si vous souhaitez que les canaux audio de votre fichier
multimédia de sortie soient en mono ou en stéréo.
• Mono : cliquez sur ce bouton pour une sortie mono.
• stéréo. : cliquez sur ce bouton pour une sortie stéréo.
• Menu local Fréquence d’échantillonnage : choisissez l’un des taux d’échantillonnage
suivants : 8, 11,025, 12, 16, 22,05, 24, 32, 44,1, ou 48 kHz. Vous pouvez également choisir
l’option Recommandé pour que Compressor choisisse un taux d’échantillonnage adapté
aux réglages Canaux et Débit.
Remarque : si vous choisissez l’option Recommandé, le taux d’échantillonnage n’est
pas déterminé avant le lancement du transcodage.
• Menu local Qualité : choisissez l’une des qualités audio suivantes pour votre fichier de
sortie :
• Bas : permet d’obtenir un transcodage rapide au détriment de la qualité du fichier
de sortie.
• Moyen : la qualité audio est meilleure, mais la durée du transcodage augmente.
• Haute. : il s’agit de la meilleure qualité audio disponible. Choisissez cette option
quand la qualité audio du fichier de sortie est importante, quelle que soit la durée
du transcodage.
• Champ et curseur de défilement Débit : déplacez le curseur pour déterminer le débit
audio général de votre fichier multimédia de sortie, dans une gamme allant de 16 Kbps
(2 Ko/s) à 320 Kbps (40 Ko/s), ou saisissez une valeur spécifique dans le champ
correspondant.
Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4 241Sous-fenêtre Diffusion
La sous-fenêtre Diffusion permet de paramétrer les algorithmes d’optimisation, ainsi que
la taille maximum et la durée limite des paquets du fichier de sortie MPEG-4 Partie 2. Vous
pouvez également configurer votre fichier multimédia de sortie pour qu’il soit compatible
avec le serveur de diffusion QuickTime, version 4.1 ou précédentes.
La sous-fenêtre Diffusion contient les contrôles suivants.
• Case à cocher Optimisation de diffusion activée : assurez-vous que cette case est cochée
si vous souhaitez que les réglages de diffusion au format de sortie MPEG-4 Partie 2
soient appliqués.
• Case à cocher « Compatibilité avec QuickTime Streaming Server (antérieur à la version 4.1)
» : cochez cette case pour que votre fichier de sortie soit compatible avec les anciennes
versions de QuickTime Streaming Server (4.1 et antérieures). Ne cochez pas cette case
si vous utilisez une version plus récente de QuickTime, tous les problèmes de
compatibilité étant automatiquement résolus.
• Champ « Taille maximale des paquets » : introduisez une valeur pour indiquer la taille
maximum autorisée (en octets) des paquets du flux vidéo du fichier multimédia de
sortie. La taille des paquets ne doit pas dépasser le paquet le plus gros utilisé sur un
réseau quelconque entre le serveur de contenu multimédia et l’utilisateur.
• Champ « Durée maximale des paquets » : introduisez une valeur pour indiquer la durée
maximum autorisée (en millisecondes) des paquets du flux vidéo du fichier multimédia
de sortie. La durée a une incidence sur les paramètres audio MPEG-4 Partie 2
uniquement. Elle permet de limiter la durée maximum de la composante audio (en
millisecondes) dans chaque paquet, ce qui limite la perte d’informations audio
engendrée par la perte d’un paquet.
242 Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4Utilisation des réglages par défaut du format MPEG-4 Partie 2
Si vous n’avez pas besoin de personnaliser les réglages audio et vidéo de votre fichier
MPEG-4 Partie 2, vous pouvez utiliser la méthode « rapide et facile » pour transcoder vos
fichiers de données source. Pour cela, acceptez les réglages par défaut du format de sortie
MPEG-4 Partie 2
Réglages par défaut de la sous-fenêtre Vidéo
Il s’agit des réglages vidéo par défaut pour les fichiers multimédias de sortie
MPEG-4 Partie 2.
• Vidéo activée : cochée
• Compression vidéo : profil de ligne de base H.264
• Fréquence d’images : 29.97 images par seconde.
• Intervalle entre les images clés : 30 images.
• Débit : 1000 Kbps
Spécifiez le débit en
introduisant une valeur
dans le champ Débit ou
en déplaçant le curseur
de défilement.
Consultez la section Sous-fenêtre Vidéo pour obtenir plus d’informations.
Réglages par défaut de la sous-fenêtre Audio
Il s’agit des réglages audio par défaut pour les fichiers multimédias de sortie
MPEG-4 Partie 2.
• Audio activée : cochée
• Canaux : stéréo.
• Échantillonnage : 44,100 kHz.
• Qualité : haute.
Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4 243• Débit : 128 Kbps
Menu local de sélection de la
fréquence d’échantillonnage
Curseur de réglage du débit
Consultez la section Sous-fenêtre Audio pour obtenir plus d’informations.
Réglages par défaut de la sous-fenêtre Diffusion
Il s’agit des réglages de diffusion par défaut pour les fichiers multimédias de sortie
MPEG-4 Partie 2.
• Optimisation de diffusion activée : cochée
• Taille maximale des paquets : 1450 octets.
• Durée maximale des paquets : 100 millisecondes.
Consultez la section Sous-fenêtre Diffusion pour obtenir plus d’informations.
Si ces paramètres vous conviennent, le paramétrage est terminé et vous pouvez dès à
présent commencer le transcodage de vos fichiers multimédias sources.
Personnalisation des réglages du format MPEG-4 Partie 2
Si vous voulez personnaliser les réglages de format de fichier MPEG-4 Partie 2, le processus
de transcodage décrit précédemment n’est pas suffisant et il est nécessaire d’en réaliser
un plus détaillé.
• Étape 1 : Personnalisation des réglages vidéo MPEG-4
• Étape 2 : Personnalisation des réglages audio MPEG-4
244 Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4• Étape 3 : Modification des réglages de diffusion MPEG-4
Étape 1 : Personnalisation des réglages vidéo MPEG-4
La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 vous permet d’ajuster les réglages vidéo MPEG-4.
Pour ouvrir la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 et ajuster les réglages vidéo MPEG-4
1 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur la sous-fenêtre Encodeur et choisissez MPEG-4
dans le menu local Format de fichier.
La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 s’ouvre. Le champ Extension indique mp4 et la
sous-fenêtre Vidéo est au premier plan.
2 Ajustez les réglages vidéo MPEG-4 à l’aide des contrôles disponibles.
Remarque : assurez-vous que la case Vidéo activée est cochée.
Consultez la section Sous-fenêtre Vidéo pour plus de détails sur les réglages vidéo MPEG-4
Partie 2.
Si vous ne souhaitez pas modifier d’autres attributs, le réglage MPEG-4 peut être attribué
tel quel à un fichier multimédia source selon la méthode habituelle. Consultez Préparation
de Compressor au transcodage à l’aide de réglages personnalisés pour obtenir plus
d’informations. Sinon, passez à l’étape suivante pour modifier les réglages audio MPEG-4.
Étape 2 : Personnalisation des réglages audio MPEG-4
La sous-fenêtre Audio vous permet d’ajuster les réglages audio MPEG-4.
Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4 245Pour ouvrir la sous-fenêtre Audio et ajuster les réglages audio MPEG-4
1 Cliquez sur le bouton Audio pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
Menu local de sélection de la
fréquence d’échantillonnage
Curseur de réglage du débit
2 Ajustez les paramètres audio MPEG-4 à l’aide des contrôles disponibles.
Remarque : assurez-vous que la case Audio activé est cochée.
Consultez la section Sous-fenêtre Audio pour plus de détails sur les réglages audio MPEG-4
Partie 2.
Si vous ne souhaitez pas modifier d’autres attributs, le réglage MPEG-4 peut être attribué
tel quel à un fichier multimédia source selon la méthode habituelle. Consultez Préparation
de Compressor au transcodage à l’aide de réglages personnalisés pour obtenir plus
d’informations. Sinon, passez à l’étape suivante pour modifier les réglages de diffusion.
Étape 3 : Modification des réglages de diffusion MPEG-4
La sous-fenêtre Diffusion vous permet de modifier les réglages de diffusion MPEG-4.
Pour ouvrir la sous-fenêtre Diffusion et modifier les réglages de diffusion
1 Cliquez sur le bouton Diffusion pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
2 Cochez la case « Compatibilité avec QuickTime Streaming Server (pré-4.1) » si vous prévoyez
de distribuer vos fichiers via une version de QuickTime Streaming Server antérieure à la
version 4.1.
3 Saisissez de nouvelles valeurs dans les champs « Taille maximale des paquets » et « Durée
maximale des paquets », et assurez-vous que la case « Optimisation de la diffusion activée »
est cochée.
246 Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-44 Consultez la section Sous-fenêtre Diffusion pour plus de détails sur les réglages vidéo
MPEG-4 Partie 2.
Processus de podcasting audio
Compressor facilite la création de podcasts audio évolués reposant sur le format de sortie
MPEG-4. Un podcast audio évolué comprend des informations de podcasting telles que
des marqueurs de chapitre ou de podcast accompagnés d’illustrations et d’URL, ainsi que
diverses annotations textuelles. Pour créer un podcast audio, procédez comme suit.
• Étape 1 : Configuration de la sortie MPEG-4 pour une sortie audio uniquement
• Étape 2 : Ajout d’informations de podcasting
• Étape 3 : Application du réglage à la cible d’un fichier multimédia source
• Étape 4 : Saisie des annotations destinées au fichier multimédia de sortie
• Étape 5 : Création et configuration des marqueurs du fichier multimédia de sortie
• Étape 6 : Soumission de la tâche et vérification du fichier multimédia de sortie
Étape 1 : Configuration de la sortie MPEG-4 pour une sortie audio
uniquement
Pour configurer les réglages MPEG-4 pour une sortie audio uniquement (telle que des
podcasts), procédez comme suit.
Pour ouvrir la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 et la configurer pour des fichiers
multimédias de sortie audio uniquement
1 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur la sous-fenêtre Encodeur et choisissez MPEG-4
dans le menu local Format de fichier.
2 Cliquez sur le bouton Vidéo pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
3 Désélectionnez la case Vidéo activée.
4 Cliquez sur le bouton Audio pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
5 Sélectionnez la case Audio activé.
La sortie MPEG-4 est alors configurée pour être un fichier audio uniquement (.m4a). Vous
pouvez également configurer d’autres réglages dans la fenêtre Audio si nécessaire.
Étape 2 : Ajout d’informations de podcasting
Pour inclure des informations de podcasting, procédez comme suit.
Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4 247Pour configurer la sortie MPEG-4 afin qu’elle comprenne des informations de podcasting
1 Cochez la case « Podcast amélioré (fichier m4a) » au bas de la fenêtre de l’inspecteur.
Décochez cette case
pour activer la case
« Autoriser les
informations
sur le podcast ».
Activez cette case pour inclure les
informations de podcasting dans
le fichier multimédia de sortie.
Cette case est disponible uniquement si vous avez désélectionné l’option Vidéo activée
dans la fenêtre Vidéo. L’activation de cette case garantit que toutes les annotations et
tous les marqueurs de chapitre et de podcast, ainsi que les illustrations et les URL, sont
incorporés au fichier multimédia de sortie.
2 Enregistrez ce réglage pour pouvoir l’appliquer à la cible d’un fichier multimédia source.
Étape 3 : Application du réglage à la cible d’un fichier multimédia source
Vous devez appliquer le réglage à la cible d’un fichier multimédia source pour pouvoir
configurer les informations de podcasting que ce réglage vous permet d’ajouter au fichier
multimédia de sortie. Consultez la section Affectation de réglages à des fichiers
multimédias sources pour obtenir plus d’informations.
Étape 4 : Saisie des annotations destinées au fichier multimédia de sortie
Vous disposez de l’option d’ajout d’annotations (telles que les remerciements au
producteur, des mots-clés et des informations de copyright).
Pour ouvrir l’onglet Informations supplémentaires et saisir des annotations
1 Cliquez sur une zone non cible de la tâche créée par le fichier multimédia source.
La fenêtre Inspecteur affiche les onglets Attributs A/V, Informations supplémentaires et
Action de tâche.
2 Cliquez sur l’onglet Informations supplémentaires.
248 Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-43 L’onglet Informations supplémentaires vous permet d’ajouter des annotations, telles que
le titre ou le nom de l’artiste, au fichier multimédia de sortie.
Choisissez des éléments dans
ce menu local pour les inclure
comme annotations dans le
fichier multimédia de sortie.
4 Choisissez dans le menu local d’ajout d’annotations un élément à ajouter au fichier
multimédia de sortie.
L’élément sélectionné apparaît dans la colonne Annotation.
5 Double-cliquez sur la colonne Valeur de l’élément pour saisir le texte de l’annotation.
6 Répétez cette procédure pour chaque élément d’annotation à ajouter au fichier multimédia
de sortie.
Consultez la section Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédias sources pour
obtenir plus d’informations.
Lorsque la tâche est sélectionnée, vous pouvez éventuellement utiliser l’onglet Action
de tâche pour que le fichier multimédia de sortie soit automatiquement ajouté à une
liste de lecture de la bibliothèque iTunes. Pour plus d’informations, consultez les sections
Ajout d’actions et À propos des actions de tâche.
Étape 5 : Création et configuration des marqueurs du fichier multimédia
de sortie
Vous pouvez utiliser la fenêtre Aperçu pour ajouter et configurer des marqueurs de
chapitre et de podcast destinés au fichier multimédia de sortie. Vous pouvez ajouter
manuellement les marqueurs ou importer une liste de marqueurs de chapitre. Chaque
marqueur de chapitre et de podcast peut porter un nom, être associé à une URL ou
recevoir une image ajoutée comme illustration.
Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4 249Pour contrôler la taille des images de marqueur, vous pouvez également saisir des valeurs
dans le réglage « Ajuster les images du marqueur à » au bas de la fenêtre MPEG-4 de
l’inspecteur.
Lors de la lecture du fichier, l’illustration est affichée avec l’URL (sur laquelle l’utilisateur
peut cliquer pour l’ouvrir dans un navigateur web).
Pour en savoir plus sur l’ajout et la configuration des marqueurs dans la fenêtre Aperçu,
consultez Utilisation de marqueurs et d’affiches.
Étape 6 : Soumission de la tâche et vérification du fichier multimédia de
sortie
Une fois que vous avez ajouté les annotations et les marqueurs au fichier, vous pouvez
le soumettre pour créer le fichier multimédia de sortie.
Une fois le processus d’encodage terminé, vous pouvez ouvrir le fichier multimédia de
sortie dans le lecteur QuickTime pour vérifier que les marqueurs, les URL et les illustrations
s’affichent comme prévu.
Ajout de réglages et préréglages supplémentaires
Bien que le réglage du format de sortie constitue la partie la plus importante du processus
de Compressor, vous pouvez également ajouter d’autres réglages et préréglages, tels
que les filtres, le rognage, la taille des images, les actions et les destinations. Pour plus
d’instructions sur la manière d’ajouter ces paramètres, consultez les chapitres suivants :
• Ajout de filtres à un réglage
• Utilisation des contrôles d’images
• Ajout de réglages de géométrie
• Ajout d’actions
• Création et changement de destinations
250 Chapitre 19 Création de fichiers de sortie MPEG-4Vous pouvez utiliser Compressor pour produire une grande variété de formats
supplémentaires à l’aide de la fonction de module du composant QuickTime.
Le présent chapitre décrit comment profiter de la fonction de module du composant
QuickTime donnant accès à une grande variété d’autres formats de fichier, que Compressor
peut produire à partir de vos fichiers multimédias sources.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime (p 251)
• Installation des modules de composant d’exportation QuickTime (p 252)
• À propos du module iPod (p 252)
• À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime
(p 253)
• Configuration des réglages de composant d’exportation (p 253)
Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
Compressor et QuickTime peuvent également être étendus afin de prendre en charge
des options de codec et formats tiers supplémentaires. Cette section se concentre sur la
fonctionnalité de module de composant QuickTime qui vous permet d’exporter des
formats de fichier exotiques pouvant être lus sur des périphériques et systèmes
d’exploitation de tierce partie, tels que les téléphones portables. Contrairement aux
séquences QuickTime, ces fichiers exportés ne peuvent pas être lus par QuickTime Player
ou d’autres applications QuickTime. Pour en savoir plus sur le format de fichier de séquence
QuickTime natif, voir Création de fichiers de sortie QuickTime.)
Par le passé, la création de ces types de fichier nécessitait plusieurs étapes et plusieurs
systèmes d’exploitation : l’exportation du fichier, son déplacement vers un ordinateur sur
une autre plate-forme, puis l’encodage à l’aide d’une autre application logicielle. La
fonctionnalité Composants d’exportation QuickTime vous permet de contrôler le moteur
d’encodage tiers sans avoir à ouvrir une autre application. Cela permet de rationaliser le
flux de production tout en vous permettant de gagner du temps et d’éviter de travailler
avec plusieurs systèmes d’exploitation et logiciels.
251
Création de fichiers de sortie
d’exportation QuickTime 20Installation des modules de composant d’exportation QuickTime
Sans aucun autre logiciel de tierce partie, Compressor prend actuellement en charge
l’encodage 3G, AVI et iPod. La fonctionnalité de composant d’exportation de Compressor
a été développée pour permettre l’ajout de modules d’exportation supplémentaires dans
le futur. Il suffira d’installer le logiciel tiers, puis de choisir le format de fichier de sortie
correspondant dans le menu local Type d’encodeur de la sous-fenêtre Encodeur
Composants d’exportation au format QuickTime de la fenêtre Inspecteur.
Pour en savoir plus sur les modules et mises à jour disponibles
µ Allez au site web d’assistance Compressor à l’adresse
http://www.apple.com/fr/support/Compressor.
À propos du module iPod
Le format Composants d’exportation au format QuickTime comporte un type d’encodeur
pour iPod. Cet encodeur crée un fichier de sortie qui peut être lu sur un iPod à l’aide d’un
Encodeur H.264 pour la vidéo et un encodeur AAC pour l’audio. Tous les réglages
(dimension de l’image, fréquence d’images, etc.) sont définis automatiquement.
Les inconvénients de l’utilisation de ce module (par rapport à l’utilisation du format de
sortie H.264 pour périphériques Apple) sont l’impossibilité de bénéficier du traitement
distribué, d’ajouter des marqueurs de chapitre et d’utiliser la sous-fenêtre Contrôles
d’image.
Voir Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple pour en savoir plus sur la
création de fichiers de données de sortie iPod.
252 Chapitre 20 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTimeÀ propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation
au format QuickTime
Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie Composants
d’exportation au format QuickTime dans le menu local Format de fichier de la sous-fenêtre
Encodeur de la fenêtre Inspecteur :
Champ Extension de fichier
Choisissez « Composants d’exportation
au format QuickTime ».
Cliquez pour afficher
les options du module
d’encodage.
Choisissez un module
d’encodage.
• Extension de fichier : ce champ indique l’extension de fichier pour le format de sortie
sélectionné dans le menu Type d’encodeur.
• Autoriser la segmentation des tâches : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Pour plus d’informations, consultez Segmentation des tâches
et encodage multipasse ou à 2 passes.
• Type d’encodeur : utilisez ce menu local pour choisir parmi les formats de sortie de
composant d’exportation disponibles (modules).
• Options : cliquez sur ce bouton (si actif) pour ouvrir la fenêtre Réglages correspondant
au format de fichier de sortie sélectionné dans le menu local Type d’encodeur.
Configuration des réglages de composant d’exportation
Lorsque vous choisissez Composants d’exportation au format QuickTime comme format
de sortie, vous pouvez uniquement créer des réglages pour les modules d’exportation
installés.
Pour créer des réglages Composants d’exportation au format QuickTime
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
• Créez un réglage en choisissant « Composants d’exportation au format QuickTime »
dans le menu local « Créer un réglage » (+).
Chapitre 20 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime 2532 Choisissez un format de fichier de sortie dans le menu local Type d’encodeur.
3 Cliquez sur le bouton Options (si actif) dans la sous-fenêtre Encodeur.
La fenêtre Réglages de ce format de fichier de sortie particulier apparaît.
Configurez des réglages
pour le composant
d’exportation QuickTime.
Important : utilisez l’interface utilisateur du module d’exportation tiers pour saisir de
façon explicite la largeur, la hauteur et la fréquence d’images caractérisant le fichier de
sortie. Évitez de laisser les champs de largeur, de hauteur et de fréquence d’images dans
l’interface utilisateur de tierce partie avec les valeurs par défaut (actuelles).
4 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue.
Remarque : la fonction Contrôles d’images de Compressor n’est pas disponible lors de
l’utilisation de la fonction Composants d’exportation au format QuickTime.
254 Chapitre 20 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTimeCompressor fournit les outils nécessaires pour créer des fichiers multimédias QuickTime.
QuickTime est une technologie multimédia multiplateforme qui permet aux applications
Mac OS de capturer et de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images
fixes. QuickTime prend en charge un large éventail de codecs et peut aussi être mis à
niveau pour accepter des options de codec supplémentaires, ainsi que des codecs tiers.
Voir Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime pour en savoir plus sur les
options d’exportation QuickTime supplémentaires.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Création de fichiers de sortie QuickTime (p 255)
• À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime (p 256)
• Flux de production de transcodage QuickTime (p 263)
• Compréhension des codecs (p 267)
• Codecs vidéo QuickTime (p 267)
• Codecs audio QuickTime (p 268)
Création de fichiers de sortie QuickTime
QuickTime est une norme ouverte intégrant de nombreux codecs ; elle constitue à la fois
une architecture multimédia et une architecture de diffusion de contenu largement
utilisée pour la création et la distribution. Par exemple, QuickTime est utilisé comme
format par défaut de la plupart des applications de montage et de composition vidéo.
QuickTime contient un grand nombre de codecs audio et vidéo appropriés à toutes les
situations, des flux vidéo aux DVD. L’architecture QuickTime peut aussi manipuler des
formats de fichier autres que les séquences QuickTime, par exemple les fichiers AVI et les
flux 3G. Pour plus d’informations sur la création de ces types de format, consultez Création
de fichiers de sortie d’exportation QuickTime.
255
Création de fichiers de sortie
QuickTime 21Fichiers multimédias QuickTime pour le web
Vous pouvez transmettre en continu vos fichiers multimédias de sortie sur Internet à
l’aide de QuickTime, après leur compression à un débit approprié à la bande passante
supposée des utilisateurs. Pour ce faire, convertissez vos fichiers multimédias de sortie
en séquences QuickTime Fast Start (téléchargement placé d’avance en mémoire tampon)
ou en séquences QuickTime Streaming.
Compressor vous permet de choisir différentes options de diffusion en continu via le
menu local Diffusion dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime. Consultez la section du
menu local Diffusion pour plus d’informations sur la diffusion en continu de fichiers
multimédias QuickTime sur Internet.
À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime
Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez Séquence QuickTime dans le
menu local Format de fichier :
Tableau résumé
Champ d’extension de fichier
Bouton Options (désactivé
sauf si Diffusion optimisée
est sélectionnée)
Menu local de diffusion
Sélection des informations
de zone nette
Réglages de base de la sous-fenêtre Encodeur Séquence QuickTime
Ces options de base permettent de contrôler les réglages de séquence QuickTime plus
spécifiques ci-après.
• Champ Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier
QuickTime (.mov) une fois le format de sortie QuickTime sélectionné dans le menu local
Format du fichier ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.
256 Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime• Autoriser la segmentation des tâches : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué
et l’encodage multipasse. Pour plus d’informations, consultez la section Segmentation
des tâches et encodage multipasse ou à 2 passes.
• Réglages vidéo et Réglages audio : ces boutons ouvrent respectivement les zones de
dialogue Réglages de compression et Réglages audio de QuickTime. Utilisez ces zones
de dialogue pour sélectionner les codecs appropriés et modifier les autres paramètres
de compression audio ou vidéo. Consultez les sections À propos de la zone de dialogue
Réglages audio et À propos de la zone de dialogue Réglages de compression pour plus
d’informations sur ces zones de dialogue.
• Passthrough activé/désactivé : utilisez ces menus locaux pour activer ou désactiver les
réglages Vidéo et Audio.Activé signifie que la piste vidéo ou audio sera incluse dans la
séquence de sortie. Désactivé signifie que la piste vidéo ou audio sera exclue de la
séquence de sortie. Passthrough (audio uniquement) signifie que Compressor va copier
les données audio dans la séquence de sortie sans les modifier. Un exemple pertinent
est celui où vous devez convertir des fichiers HD (haute définition) incluant plusieurs
pistes audio en fichiers SD (définition standard) sans pour autant gêner les pistes audio.
Remarque : si vous exportez une séquence filmée de Final Cut Pro à Compressor (par
les menus Fichier > Exporter > Via Compressor) et que vous appliquiez un réglage avec
l’option « Passthrough » activée, la partie audio du réglage se change bien alors en
réglage PCM en fonction de celui de la séquence et du nombre de canaux, mais une
seule piste est alors créée au moment de l’exportation de sortie. Si la fonction de
passthrough audio est nécessaire pour une séquence filmée Final Cut Pro, exportez
une séquence QuickTime (menus Fichier > Exporter > Séquence QuickTime), puis
importer la séquence dans Compressor.
Important : si « Passthrough » est sélectionné, les filtres de la sous-fenêtre Filtre ne sont
pas disponibles. De plus, les contrôles de resynchronisation de la sous-fenêtre Contrôles
d’image ne corrigerons pas l’audio, ce qui peut provoquer des erreurs de synchronisation
de la vidéo.
• Diffusion : choisissez une option de diffusion QuickTime dans ce menu local.
• Aucun : si vous choisissez cette option (sélectionnée par défaut), votre fichier
multimédia de sortie ne sera pas diffusé en continu sur Internet.
• Lancement rapide : grâce à cette option, votre fichier multimédia de sortie peut être
visualisé avant même qu’il ne soit complètement téléchargé depuis son serveur.
• Lancement rapide - En-tête comprimé : cette option produit le même résultat que
Lancement rapide (visualisation de votre fichier multimédia de sortie avant même
qu’il ne soit complètement téléchargé depuis le serveur), mais les fichiers multimédias
de sortie sont moins volumineux.
Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime 257• Diffusion optimisée : cette option permet d’ajouter des pistes d’indices au fichier
multimédia de sortie, afin qu’il puisse être utilisé avec un serveur QuickTime Streaming
Server.
• Bouton Options : ce bouton reste inactif tant que l’option Diffusion optimisée n’est pas
sélectionnée dans le menu local Diffusion. Lorsque vous cliquez sur ce bouton, la zone
de dialogue Réglage d’exportation d’indications de QuickTime s’ouvre, vous permettant
de choisir des réglages supplémentaires pour les algorithmes d’optimisation de votre
flux de données.
• Case Ajouter des informations de zone nette : cette case (sélectionnée par défaut) vous
permet de choisir si vous souhaitez ajouter des informations définissant les bords de
la photo nette dans le fichier de sortie.
Remarque : cette option n’a pas d’incidence sur les pixels du fichier de sortie, elle
contrôle uniquement si des informations qu’lecteur peut utiliser pour masquer les bords
de la photo sont ajoutées ou non au fichier.
• Si la case est sélectionnée : des informations définissant le nombre de pixels à masquer
pour garantir qu’aucun artefact indésirable n’apparaisse le long des bords sont
ajoutées au fichier de sortie. Lorsque le fichier de sortie est reproduit avec
QuickTime Player, cette option peut provoquer une légère altération des proportion
de pixels.
• Si la case n’est pas sélectionnée : aucune information de zone nette n’est ajoutée au
fichier de sorite. Telle était la méthode standard dans Compressor 3.0.5 et antérieur.
• Tableau de résumé : affiche des détails complets pour ce réglage.
Réglages vidéo et audio QuickTime
Les boutons Réglages vidéo et Réglages audio de QuickTime apparaissent dans la
sous-fenêtre Encodeur si vous sélectionnez Séquence QuickTime comme format de fichier
de sortie. Le bouton Réglages audio apparaît également si vous choisissez AIFF dans le
menu local Format de fichier. Ces boutons vous permettent d’ouvrir les zones de dialogue
Réglages de compression et Réglages Audio, dans lesquelles vous pouvez modifier
l’ensemble des codecs vidéo ou audio que vous souhaitez ajouter au réglage sélectionné
sous l’onglet Réglages.
Par défaut, les boutons Réglages vidéo et Réglages audio sont actifs, mais vous pouvez
les désactiver en décochant leur case respective.
Paramètres des codecs vidéo
Le bouton Réglages vidéo QuickTime donne accès aux codecs vidéo QuickTime
actuellement installés.
Pour en savoir plus sur le mode de personnalisation des paramètres des codecs vidéo,
voir Étape 2 : Ajout d’un codec vidéo QuickTime.
258 Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTimeTous les codecs sont compatibles avec QuickTime, mais il est conseillé d’utiliser ceux
indiqués ci-dessous si vous avez l’intention de lire votre fichier de sortie avec le lecteur
QuickTime :
• H.264
• Photo-JPEG
Paramètres des codecs audio
Le bouton Réglages audio QuickTime donne accès aux codecs audio QuickTime
actuellement installés.
Pour en savoir plus sur le mode de personnalisation des paramètres des codecs audio,
voir Étape 3 : Ajout d’un codec audio QuickTime.
Tous les codecs sont compatibles avec QuickTime, mais il est conseillé d’utiliser ceux
indiqués ci-dessous si vous avez l’intention de lire votre fichier multimédia de sortie avec
le lecteur QuickTime :
• AAC
• IMA 4:1
Consultez la section Codecs audio QuickTime pour plus d’informations sur les codecs
audio.
Marqueurs de chapitre et de podcast pour la sortie au format QuickTime
Les marqueurs de chapitre de Final Cut Pro sont transférés dans d’autres fichiers de sortie
reconnaissables par QuickTime Player, iTunes (fichiers .m4v) et Final Cut Pro. Pour en
savoir plus sur l’ajout de marqueurs de chapitre et de podcast, consultez Utilisation de
marqueurs et d’affiches.
À propos de la zone de dialogue Réglages de compression
Utilisez la zone de dialogue Réglages de compression pour modifier les paramètres des
codecs vidéo du format de sortie QuickTime. Pour ouvrir la zone de dialogue Réglages
de compression, cliquez sur le bouton Réglages vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur
QuickTime.
Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime 259Les éventuels réglages qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains codecs
vidéo, comme Photo-JPEG, vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires.
Dans ce cas, le bouton Options deviendrait actif. Cliquez dessus pour procéder à des
ajustements auxiliaires.
Choisissez une fréquence
d’images dans ce menu local.
Cliquez sur le bouton Options pour accéder à
des réglages de configuration supplémentaires.
Sélectionnez un type de
compressiondans ce
menu local.
La zone de dialogue Réglages de compression contient les éléments suivants, en fonction
du codec que vous choisissez dans le menu local Type de compression.
Sélection de compression
la sélection de compression, située en haut de la fenêtre, détermine les réglages activés
dans le reste de la fenêtre.
• Type de compression : utilisez ce menu local pour choisir le codec vidéo à ajouter à votre
préréglage.
260 Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTimeZone de mouvement
les réglages Zone de mouvement sont uniquement activés pour certains codecs.
• Fréquence d’images : avec ce menu local, vous pouvez réduire la fréquence d’images
de votre fichier original afin de réduire la taille du fichier compressé. En effet, des
fréquences d’images élevées rendent les mouvements plus réguliers, mais requièrent
une bande passante plus large. Utilisez le menu local Fréquence d’images pour choisir
une autre fréquence d’images, mais sachez que pour obtenir des résultats optimaux,
la valeur de fréquence d’images du fichier original doit être divisible par la nouvelle
valeur. Par exemple, si votre fichier original avait une fréquence d’images égale à
30 images par seconde, vous devriez utiliser une fréquence d’images de 10 ou de
15 images par seconde. Le choix d’une fréquence égale ou à peu près égale à 24 images
par seconde entraînerait un mouvement irrégulier, voire une perte d’images, car 30
n’est pas divisible par 24. Choisissez parmi les options suivantes : 8, 10, 12, 15, 23.98,
24, 25, 29.97, 30, 59.94, 60 ips, ou choisissez Personnalisé afin de saisir une valeur
manuellement.
• Images clés : si le codec que vous avez sélectionné le permet, utilisez le champ « Image
clé toutes les » pour saisir le nombre d’images souhaité entre deux images clés. Les
codecs qui reposent sur une méthode de compression temporelle utilisent des images
clés. Celles-ci servent d’images de référence pour la séquence d’images suivante, ce
qui permet de supprimer n’importe quelle donnée redondante entre l’image clé et les
images suivantes. Les images clés sont séparées par des images delta moins détaillées.
L’insertion d’images clés dans votre fichier multimédia est nécessaire à cause des
variations de contenu. Certains codecs vidéo permettent d’insérer une image clé toutes
les X images, alors que d’autres utilisent des images clés naturelles en analysant la
totalité du fichier pour rechercher des similarités et différences importantes, puis en
insérant des images clés en fonction des résultats obtenus.
Si votre fichier multimédia comporte beaucoup de mouvements, vous devez insérer
des images clés plus souvent que vous ne le feriez avec un contenu plus statique,
comme une séquence montrant un présentateur.
Zone Débit de données
la zone Débit de données est uniquement activée pour certains codecs.
• Débit de données : utilisez ce champ pour définir le nombre de kilo-octets par seconde
(Ko/s) requis pour diffuser votre fichier multimédia. Ce réglage est utile si vous utilisez
un débit spécifique (tel qu’une connexion DSL) ou une quantité d’espace spécifique
(sur un DVD ou un CD-ROM). Vous devriez choisir un débit approprié pour une diffusion
moyenne et, dans la mesure du possible, le configurer au maximum dans les limites
de vos données. Ce paramètre est prioritaire sur tous les autres paramètres de qualité
du codec, car ce dernier compresse le fichier autant que possible, conformément au
débit limite introduit.
Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime 261N’oubliez pas que le débit ne concerne que la piste vidéo de votre fichier multimédia.
Si votre fichier multimédia possède également des données audio, vous devez aussi
en tenir compte.
Zone Compressor
la zone Compressor change en fonction du codec sélectionné via le menu local Type de
compression.
• Bouton Options : ce bouton est estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu
local Type de compression propose des options. Il est conseillé de contacter directement
les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options
supplémentaires offertes.
Zone Aperçu
La zone Aperçu n’est pas utilisée.
À propos de la zone de dialogue Réglages audio
Utilisez la zone de dialogue Réglages audio pour modifier les réglages de compression
audio des formats de sortie QuickTime ou AIFF. Pour ouvrir cette zone de dialogue, cliquez
sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Séquence QuickTime ou Encodeur
AIFF.
Les éventuels réglages audio qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. La plupart
des codecs audio permettent d’effectuer des réglages supplémentaires. Dans ce cas, vous
avez accès à différents boutons et commandes. Cliquez dessus pour procéder à d’autres
ajustements.
Menu local Format
Champ et menu local Fréquence
Case à cocher « Afficher
les réglages avancés »
La zone de dialogue Réglages audio contient les éléments suivants, avec différents choix
pour chacun, en fonction du codec audio que vous choisissez dans le menu local Format.
• Format : choisissez le codec audio à ajouter à votre réglage.
262 Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime• Canaux : choisissez le type de sortie de canal (mono ou stéréo) ou un type de sortie
multicanal, en fonction du codec.
• Débit : choisissez le taux d’échantillonnage à appliquer à votre fichier multimédia. Plus
le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est
volumineux. Or, le téléchargement de fichiers volumineux est plus long et requiert une
bande passante plus large.
• Afficher les réglages avancés : cette case à cocher demeure grisée, sauf si le codec
sélectionné dans le menu local Format de fichier offre des options. Il est conseillé de
contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations
sur les options supplémentaires offertes.
Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime
Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, il est préférable
de ne pas compresser les données audio. Les données audio non compressées utilisent
normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits (qualité CD).
Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante
et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz.
Choix d’un codec audio
AAC est un bon codec de diffusion audio polyvalent, compatible avec un large éventail
de périphériques de lecture. Le codec IMA 4:1 est une option plus adaptée aux séquences
QuickTime lues sur des ordinateurs plus lents, car il demande moins de puissance de
calcul et permet à l’ordinateur de se concentrer sur le flux vidéo plus exigeant. Consultez
la section Codecs audio QuickTime pour plus d’informations sur les codecs audio.
Flux de production de transcodage QuickTime
Les sections suivantes présentent le processus de transcodage nécessaire à la création
de fichiers multimédias de sortie QuickTime.
• Étape 1 : Ouverture de la sous-fenêtre Encodeur QuickTime
• Étape 2 : Ajout d’un codec vidéo QuickTime
• Étape 3 : Ajout d’un codec audio QuickTime
Étape 1 : Ouverture de la sous-fenêtre Encodeur QuickTime
Il existe une multitude de codecs vidéo et audio QuickTime à choisir dans Compressor.
Ceux-ci sont accessibles par l’intermédiaire des zones de dialogue Réglages de compression
et Réglages audio, que vous ouvrez à partir de la sous-fenêtre Encodeur QuickTime en
cliquant sur les boutons Réglages vidéo et Réglages audio.
Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime 263Pour confirmer ou créer un réglage Séquence QuickTime
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
• Créez un réglage en choisissant Séquence QuickTime dans le menu local « Créer un
réglage (+) ».
2 Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur dans la fenêtre Inspecteur.
La sous-fenêtre Encodeur QuickTime s’affiche par défaut, avec les boutons Réglages vidéo
et Réglages audio, les menus locaux Activer, le menu local Diffusion, le bouton Options
(inactif) et le tableau Résumé. Consultez la section À propos de la sous-fenêtre AIFF
Encoder QuickTime pour obtenir plus d’informations.
Remarque : assurez-vous que les menus locaux Activer en regard des boutons Réglages
sont réglés sur Activé si vous souhaitez inclure ces réglages dans le transcodage.
Étape 2 : Ajout d’un codec vidéo QuickTime
Pour ajouter un codec vidéo QuickTime à votre réglage, ouvrez la zone de dialogue
Réglages de compression, puis choisissez un codec vidéo dans le menu local Type de
compression.
Remarque : si vous ne comptez pas utiliser de réglages vidéo, choisissez Désactivé dans
le menu local.
Pour ouvrir la sous-fenêtre Encodeur QuickTime et appliquer un codec vidéo
1 Cliquez sur le bouton Réglages vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime.
264 Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTimeLa zone de dialogue Réglages de compression s’ouvre.
Choisissez un codec
vidéo dans le menu local
Type de compression.
2 Choisissez un codec vidéo dans le menu local Type de compression, puis acceptez ses
réglages par défaut ou personnalisez les autres réglages (dans les zones Mouvement,
Débit de données et Compressor). Consultez les sections ci-dessous pour de plus amples
informations sur les codecs vidéo :
• Paramètres des codecs vidéo
• À propos de la zone de dialogue Réglages de compression
• Codecs vidéo QuickTime
Remarque : vous pouvez voir le contenu actuel du réglage en affichant le tableau Résumé.
3 Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications et fermer la zone de dialogue.
Étape 3 : Ajout d’un codec audio QuickTime
Si vous souhaitez ajouter un codec audio à votre réglage, ouvrez la zone de dialogue
Réglages audio, puis choisissez vos paramètres de codec audio.
Remarque : si vous ne comptez pas utiliser de réglages audio, choisissez Désactivé dans
le menu local.
Pour ouvrir la sous-fenêtre Encodeur QuickTime et appliquer un codec audio
1 Cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime.
Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime 265La zone de dialogue Réglages audio s’ouvre.
Choisissez un codec audio
dans le menu local Format.
2 Choisissez un codec audio dans le menu local Format, puis acceptez ses paramètres par
défaut ou personnalisez les autres réglages du codec audio (le format, les canaux, la
fréquence d’échantillonnage et, si possible, les options).
Consultez les sections ci-dessous pour de plus amples informations sur les codecs audio :
• Paramètres des codecs audio
• À propos de la zone de dialogue Réglages audio
• Codecs audio QuickTime
Remarque : vous pouvez voir le détail du contenu actuel du réglage en affichant le tableau
Résumé.
3 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue.
Ajout de réglages et préréglages supplémentaires
Bien que le réglage du format de sortie constitue la partie la plus importante du processus
de Compressor, vous pouvez également ajouter d’autres réglages et préréglages, tels
que les filtres, le rognage, la taille des images, les actions et les destinations. Pour plus
d’instructions sur la manière d’ajouter ces paramètres, consultez les chapitres suivants :
• Ajout de filtres à un réglage
• Utilisation des contrôles d’images
• Ajout de réglages de géométrie
• Ajout d’actions
• Création et changement de destinations
266 Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTimeCompréhension des codecs
Le terme codec vient de la contraction de compresseur (CO) et de décompresseur (DEC).
Différents codecs sont utilisés en fonction des différentes méthodes de lecture (comme
le web ou les DVD-ROM). Vous pouvez choisir le codec approprié dès que vous connaissez
la méthode de lecture de votre audience cible. Pour savoir quel codec répond le mieux
à vos besoins, vous devez choisir le niveau de compression nécessaire selon le débit limite
et le niveau de qualité souhaités.
Les sections suivantes vous expliquent comment faire votre choix entre un codec audio
et un codec vidéo.
Codecs vidéo QuickTime
Chaque codec présente des avantages et des inconvénients. Certains sont plus adaptés
au stockage de certains types de média, d’autres introduisent plus d’artefacts. Certains
compressent lentement et décompressent rapidement, tandis que d’autres compressent
et décompressent à la même vitesse. Certains codecs peuvent compresser un fichier à
1/100e de sa taille originale, alors que d’autres ne réduisent la taille d’un fichier que très
peu. Certains codecs ne fonctionnent qu’avec des systèmes d’exploitation donnés, d’autres
requièrent un processeur particulier ou une version minimum de QuickTime pour la
lecture.
Lors du choix d’un codec, vous devez prendre en compte les points suivants :
• La configuration minimum du système de votre audience cible,
• Le matériel source,
• La qualité du fichier multimédia compressé,
• La taille du fichier multimédia compressé,
• La durée de compression/décompression du fichier multimédia,
• La diffusion ou non du fichier multimédia en continu.
Compressor est livré avec les codecs vidéo standard offerts par QuickTime et les options
de codec supplémentaires fournies avec QuickTime Pro. À moins d’être sûr que les
ordinateurs de votre public cible sont équipés d’un codec particulier, utilisez l’un des
codecs QuickTime standard afin de garantir une compatibilité globale.
Remarque : consultez la documentation sur QuickTime pour plus d’informations sur le
choix des codec vidéo et la façon de tirer au mieux parti de leurs paramètres.
Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime 267Les codecs vidéo peuvent être divisés en deux types : les codecs sans perte et les codecs
avec perte.
• Codecs sans perte : les codecs sans perte préservent intégralement les données qu’ils
compressent et sont généralement utilisés pour transférer un métrage d’une suite
d’édition à une autre. Ce type de codec peut nécessiter d’importants débits et des
ordinateurs de pointe équipés d’un matériel spécialisé. Les codecs Animation et 4:4:2
non compressés 8 bits et 10 bits sont des exemples de codecs sans perte.
• Codecs avec perte : contrairement aux codecs sans perte, les codecs avec perte ne
renvoient qu’une approximation des données et sont généralement utilisés pour
transmettre de la vidéo finalisée à un utilisateur final. Le niveau d’approximation dépend
de la qualité du codec. Généralement, il existe un compromis entre la qualité de sortie
du codec et le niveau de compression auquel il parvient. Avec certains codecs, il est
possible d’atteindre un taux de compression d’au moins 5:1 sans dégradation visible.
Le codec Photo-JPEG est un exemple de codec avec perte.
Une compression avec perte de faible qualité introduit des artefacts visuels non naturels
qui peuvent être visibles à l’œil nu. Si vous utilisez un codec avec perte, il est conseillé
de ne compresser votre fichier multimédia qu’une fois, car plusieurs compressions
multiplieraient les défauts.
Codecs audio QuickTime
Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, la meilleure chose
à faire est de ne pas compresser les données audio. Les données audio non compressées
utilisent normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits (qualité CD).
Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante
et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz. À l’inverse, si l’espace disque
et la bande passante dont vous disposez sont limités, la compression des données audio
est nécessaire. Toutefois, comme les données audio d’un fichier multimédia occupent
moins d’espace disque que les données vidéo, il n’est pas indispensable de les compresser
autant.
Les principaux composants des codecs audio sont leur taille et leur taux d’échantillonnage.
Le taux d’échantillonnage définit la qualité du son, tandis que la taille d’échantillon définit
sa dynamique. Les codecs audio QuickTime permettent de définir le taux d’échantillonnage
et la dynamique de votre fichier multimédia source.
268 Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTimeFréquences d’échantillonnage sonore
Le son numérique consiste en différents échantillons sonores capturés à différentes
fréquences. Plus il y a d’échantillons par seconde, plus la qualité du son est bonne. Par
exemple, les CD audio utilisent un taux d’échantillonnage de 44,1 kHz, les DVD en utilisent
un de 48 kHz et les réseaux téléphoniques échantillonnent la voix à 8 kHz. Le taux
d’échantillonnage que vous allez choisir dépend de la nature du son. En effet, la musique
requiert un taux d’échantillonnage supérieur à celui de la voix, car sa plage de fréquences
est beaucoup plus large. Étant donné que la plage de fréquences de la voix est beaucoup
plus limitée, vous pouvez choisir un taux d’échantillonnage moindre tout en conservant
une qualité audio acceptable. Dans la plupart des cas, il est recommandé de toujours
choisir le taux d’échantillonnage le plus élevé parmi ceux disponibles.
La réduction du taux d’échantillonnage peut entraîner celle d’un fichier multimédia dans
un rapport de 5:1. La qualité audio en sera affectée, mais pas autant qu’avec un échantillon
8 bits. Le tableau suivant indique des taux d’échantillonnage habituels et pour chacun,
la qualité audio équivalente attendue :
Taux d’échantillonnage Qualité audio équivalente
48 kHz DAT/DV/DVD
44 kHz CD
22 kHz Radio FM
8 kHz Téléphone
Taille d’échantillon sonore
La taille d’échantillon détermine la plage dynamique du son. Un son 8 bits fournit 256
valeurs possibles, tandis qu’un son 16 bits autorise plus de 65 000 valeurs.
Choisissez le son 16 bits si la musique comporte des sections hautes et modérées, comme
de la musique orchestrale. Pour la voix ou la musique avec un niveau sonore plus ou
moins constant, un son 8 bits devrait offrir de bons résultats.
Si vous avez besoin de réduire la taille de votre fichier multimédia, vous pouvez passer
la taille d’échantillonnage de 16 bits à 8 bits. Cela permet de diviser la taille du fichier par
deux, mais dégrade également la qualité audio.
Chapitre 21 Création de fichiers de sortie QuickTime 269Compressor comprend divers filtres (tels que les filtres d’étalonnage et de suppression
de bruit) dont vous pouvez vous servir pour modifier les détails de vos projets de
transcodage.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Utilisation des filtres (p 271)
• À propos de la sous-fenêtre Filtres (p 273)
• Onglet Filtres vidéo (p 274)
• Onglet Filtres audio (p 281)
• Onglet Couleur (p 284)
• Ajout de filtres à un réglage (p 285)
Utilisation des filtres
Vous pouvez traiter votre fichier multimédia source à l’aide de divers filtres avant de le
transcoder, afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de sortie de la vidéo et du
son. La meilleure façon d’affecter ces réglages de filtre consiste à regarder, et écouter,
votre fichier multimédia source et à choisir ce qui est le plus approprié en fonction de
son contenu.
271
Ajout de filtres à un réglage
22Filtres de prévisualisation
Vous pouvez prévisualiser un extrait contenant vos réglages de filtre actuels en cliquant
sur la cible dans la fenêtre Lot afin de l’ouvrir dans la fenêtre Aperçu. L’écran Aperçu est
divisé en deux parties dans lesquelles sont affichées la version originale et la version
transcodée de votre fichier multimédia, pour que vous puissiez voir et entendre les effets
de vos réglages de filtre avant de traiter le lot (à condition que la case correspondant à
ce filtre particulier soit sélectionnée).
Les ajustements que vous
faites peuvent être visualisés
dans la fenêtre Preview.
Cela peut s’avérer utile si vous utilisez plusieurs filtres, car il est parfois difficile de prévoir
la manière dont les filtres interagissent.
Important : l’ordre des filtres dans la liste de filtres correspond à l’ordre dans lequel ils
sont appliqués à la vidéo ou au son. Essayez de changer l’ordre des filtres si vous voyez
des résultats inattendus dans la fenêtre Aperçu.
Lorsque vous êtes satisfait de vos paramètres, il est conseillé de parcourir la totalité du
film afin de vous assurer que les changements ne sont pas trop importants pour certaines
scènes.
Remarque : selon votre système, le type de fichier multimédia source et le nombre de
filtres appliqués, il se peut que la fenêtre Aperçu dans laquelle les réglages de filtres sont
affichés soit actualisée à une fréquence d’images inférieure à celle de la source.
Consultez la rubrique Utilisation de la fenêtre Aperçu pour obtenir plus d’informations.
272 Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglageEspaces de couleur
Compressor prend en charge les espaces colorimétriques suivants : YUV (R408), 2VUY,
RGBA, ARGB et YUV (v210). Certains filtres requièrent une conversion des espaces de
couleur, tandis que d’autres peuvent manipuler plusieurs espaces de couleur. Pour chaque
fichier multimédia, Compressor choisit l’espace colorimétrique le plus approprié pour
délivrer les meilleurs résultats de sortie et de performances en fonction de l’espace
colorimétrique de ces trois attributs : le format du média source, le format de l’encodeur
et les filtres choisis. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, utiliser le menu local « Espace
colorimétrique de sortie » (dans l’onglet Couleur) pour régler manuellement l’espace
colorimétrique du fichier multimédia de sortie.
Pour en savoir plus sur l’ajustement d’espaces colorimétriques, voir Onglet Couleur.
À propos de la sous-fenêtre Filtres
La sous-fenêtre Filtres comprend trois onglets : un pour les filtres vidéo, un pour les filtres
audio et un pour l’ajustement de fichiers multimédias de sortie. La sous-fenêtre Filtres
contient tous les filtres disponibles dans Compressor.
Contrôles de filtre
Choisissez les filtres vidéo,
audio ou de couleurs
Liste des filtres
Utilisez les fonctions suivantes de la sous-fenêtre Filtres de l’Inspecteur pour sélectionner
et ajuster les filtres à appliquer à vos réglages.
Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage 273Remarque : après avoir paramétré un filtre, sa case est automatiquement cochée. Si vous
décidez de ne plus vouloir utiliser ce filtre, assurez-vous de décocher sa case avant de
procéder au transcodage.
• Liste des filtres : cochez la case située à gauche du filtre que vous souhaitez ajouter aux
préréglages. Les paramètres de filtrage que vous sélectionnez apparaissent dans le
tableau de la sous-fenêtre Résumé. Vous pouvez réorganiser les filtres en les déplaçant
vers le bas ou le haut dans la liste Filtres. Comme ces filtres sont traités un par un
pendant le transcodage (en commençant par le premier de la liste), leur classement
dans la liste est très important. Par exemple, il est recommandé de placer le filtre de
superposition de texte en dernier, afin que la couleur que vous avez choisie pour le
texte ne soit pas modifiée par un autre filtre.
• Contrôles de filtre : les contrôles disponibles dépendent du filtre sélectionné dans la
liste. Le curseur de défilement vous permet de modifier rapidement les valeurs
numériques de votre paramètre, tandis que les boutons fléchés n’autorisent que des
modifications incrémentielles de la valeur numérique. Le numéro du paramètre apparaît
dans le champ situé entre le curseur de défilement et les boutons fléchés.
Onglet Filtres vidéo
Compressor comprend les filtres vidéo suivants.
Rétablir le noir et blanc
Transforme les couleurs s’approchant du noir en noir pur et les couleurs s’approchant du
blanc en blanc pur, sans modifier les autres couleurs du reste de l’image. Utilisez ce filtre
pour mieux compresser les zones unies noires et blanches (luminance) de l’image, par
exemple les arrière-plans. Les deux curseurs de défilement permettent de régler
indépendamment les valeurs du blanc et du noir entre 0 et 100. Consultez la rubrique
Espaces de couleur pour plus d’informations sur la façon dont les espaces de couleur
sont liés à ce filtre.
• Noir : définit des valeurs entre 0 et 100 pour le noir.
• Blanc : définit des valeurs entre 0 et 100 pour le blanc.
274 Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglageContraste et luminosité
Modifie la couleur générale et les valeurs de luminance de votre fichier multimédia de
sortie pour que l’image soit plus claire ou plus foncée. Certains codecs QuickTime
assombrissent votre fichier vidéo ; vous pouvez donc utiliser ce filtre pour compenser ce
phénomène. Choisissez une valeur comprise entre -100 et 100, mais il est déconseillé
d’utiliser des valeurs extrêmes pour ne pas obtenir des images délavées.
• Luminosité : ajuste la luminosité pour n’importe quel nombre entre –100 et 100.
• Contraste : ajuste le contraste pour n’importe quel nombre entre –100 et 100.
Étalonnage des hautes lumières, Tons intermédiaires ou Ombres
En fonction de ce que vous choisissez, cette option corrige les inexactitudes de balance
des blancs et crée des effets de couleur dans les zones de couleurs vives, de tons
intermédiaires ou de tons foncés des images de votre plan. Les valeurs de rouge, de vert
et de bleu peuvent être réglées indépendamment entre -100 et 100.
• Rouge : ajuste la valeur du rouge entre –100 et 100.
• Vert : ajuste la valeur du vert entre –100 et 100.
• Bleu : ajuste la valeur du bleu entre –100 et 100.
Désentrelacement
Supprime les effets de l’entrelacement.
Pour le désentrelacement, l’option Contrôles d’images est recommandée sur ce filtre de
désentrelacement (filtre propriétaire), car elle offre toujours une qualité très supérieure.
Consultez la rubrique Utilisation des contrôles d’images pour obtenir plus d’informations.
Pour obtenir des informations générales sur le désentrelacement, voir À propos du
désentrelacement.
Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage 275Le menu local Algorithme propose les méthodes de désentrelacement (traditionnel)
suivantes.
• Algorithme : choisissez l’une des quatre méthodes de désentrelacement.
• Blur : mélange les trames paires et impaires. Ce paramètre rend les données
temporaires plus importantes et préserve mieux les mouvements, mais comme les
images individuelles sont composées de deux images, leur qualité n’est pas optimale
lorsque vous suspendez la lecture.
• Pair : garde les trames paires et ignore les trames impaires, évitant ainsi les
mouvements flous.
• Impair : garde les trames impaires et ignore les trames paires, évitant ainsi les
mouvements flous.
• Accentué : traite les deux trames pour rendre les bords plus nets. Ce paramètre met
en valeur les données spatiales.
Fondu entrant/sortant
Ajoute un fondu partant de ou aboutissant à une couleur de cache au début et à la fin
du plan.
• Durée du fondu entrant : définit la durée du fondu sortant.
• Durée du fondu sortant : définit la durée du fondu sortant.
• Opacité du fondu entrant : définit l’opacité de la vidéo du plan au niveau de la première
image. Une valeur de 0,0 signifie que l’image vidéo concernée est complètement
recouverte par la couleur de cache. Une valeur de 0,5 détermine un plan recouvert à
50 pour cent par la couleur de cache.
276 Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage• Opacité du fondu sortant : définit l’opacité de la vidéo du plan au niveau de la dernière
image. Une valeur de 0,0 signifie que l’image vidéo concernée est complètement
recouverte par la couleur de cache. Une valeur de 0,5 détermine un plan recouvert à
50 pour cent par la couleur de cache.
• Couleur du fondu : définit la couleur de cache. Si vous cliquez sur cette option, le
sélecteur de couleurs apparaît pour vous permettre de choisir la couleur de départ et
d’arrivée du fondu. (La couleur du fondu entrant doit être la même que celle du fondu
sortant.)
Correction Gamma
Contrôle la luminosité générale d’une image telle qu’elle apparaît à l’écran en modifiant
la valeur du gamma du fichier multimédia. Ce filtre peut être utilisé pour supprimer les
détails d’un plan sous-exposé ou pour réduire la saturation d’un plan surexposé à un
niveau acceptable sans conduire à des images trop délavées. Les ordinateurs fonctionnant
avec différents systèmes d’exploitation présentent divers paramètres d’écran. En
visualisation multi-plateforme, la correction gamma améliore l’image quelle que soit la
plate-forme utilisée.
• Gamma : définit le réglage gamma entre 0,1 et 4,0.
Letterbox
Met à l’échelle et positionne l’image entre des barres horizontales de type « letterbox ».
• Type : ce menu local permet de choisir le type de format Letterbox à utiliser. Échelle
compresse verticalement la vidéo afin qu’elle tienne dans les barres Letterbox. Cache
rogne la vidéo dans laquelle les barres Letterbox sont placées.
Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage 277• Position : ce menu local permet de choisir la position de la vidéo. L’option « Centre »
place des barres noires au-dessus et en dessous de la vidéo, cette dernière restant
centrée. L’option « Bas » positionne la vidéo au bas de l’écran, avec une barre noire
unique au-dessus. L’option Haut positionne la vidéo en haut de l’écran, avec une barre
Letterbox unique au-dessous.
• Sortie : ce menu local permet de choisir les proportions spécifiques à utiliser pour le
format Letterbox. Chaque paramètre est suivi d’une valeur qui indique le ratio
largeur/hauteur utilisé pour ce paramètre. Ainsi, le paramètre Academy indique un
ratio de 1,85:1, ce qui signifie que la largeur de l’image est égale à 1,85 fois sa hauteur.
Le paramètre Manuelle active le curseur Manuelle que vous pouvez utiliser pour définir
manuellement les proportions du format Letterbox.
• Curseur Manuelle : utilisé lorsque l’option Manuelle est sélectionnée dans le menu local
Sortie. Cette option permet de définir manuellement les proportions Letterbox. Le
curseur Manuelle n’a aucun effet lorsque l’option Manuelle n’est pas sélectionnée dans
le menu local Sortie.
• Sélecteur de couleur d’arrière-plan : détermine la couleur de la boîte aux lettres. Cochez
cette case pour choisir la couleur de l’arrière-plan à partir du sélecteur de couleur.
Suppression des bruits
Réduit les zones de bruit aléatoire de l’image. Certains codecs introduisent dans les fichiers
vidéo du bruit, qui peut être atténué à l’aide du filtre de suppression du bruit. Vous pouvez
améliorer la qualité de l’image et compresser l’espace de votre contenu de manière plus
efficace en réduisant les détails les plus fins.
Le filtre de réduction de bruit vous permet de rendre floues certaines zones à faible
contraste tout en gardant les bords à contraste élevé nets. Ce principe est connu comme
réduction de bruit adaptative. Les résultats ne sont pas perceptibles à l’œil nu, mais
améliorent la compression finale du média source. Il est particulièrement important
d’utiliser ce filtre avec des vidéos diffusées en direct.
• Appliquer à : ce menu local permet de choisir les canaux dont vous souhaitez filtrer le
bruit. L’option par défaut est Tous les canaux, qui permet de filtrer le bruit provenant
de tous les canaux, y compris le canal alpha. L’autre option est Canaux de colorimétrie,
qui filtre uniquement le bruit provenant des deux canaux de colorimétrie (U et V) dans
l’espace colorimétrique AYUV (ou R408 dans la terminologie Final Cut Pro).
278 Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage• Itérations : ce menu local atténue le bruit de l’image. Choisissez la fréquence
d’application (entre 1 et 4) de l’algorithme sélectionné au fichier multimédia source. À
chaque nouvelle application de l’algorithme, ce dernier utilise l’image modifiée résultant
de l’application antérieure. Plus vous utilisez d’itérations, plus l’image devient floue.
• Algorithme : sélectionnez l’un des algorithmes suivants dans le menu local Algorithme :
Moyen (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la couleur moyenne
des pixels qui l’entourent, y compris sa propre couleur) ; Remplacer (la couleur de
chaque pixel est modifiée en fonction de la couleur moyenne des pixels qui l’entourent,
en excluant sa propre couleur) ; Fusionner (la couleur de chaque pixel est modifiée en
fonction de la moyenne pondérée des couleurs des pixels qui l’entourent, y compris
sa propre couleur).
Accentuer contour
Améliore le contraste de l’image au niveau des bords des objets. Certains codecs rendent
les images vidéo floues, ce filtre peut donc neutraliser l’effet d’adoucissement dû à la
suppression du bruit ou à un média source flou, et augmenter l’impression de netteté
de l’image. Lorsque vous utilisez des valeurs extrêmes, les images du fichier multimédia
de sortie peuvent sembler granuleuses. Choisissez n’importe quelle valeur comprise entre
0 et 100.
• Valeur : définit un réglage d’accentuation entre 0,0 et 100,0.
Superposer texte
Permet au texte d’apparaître en surimpression sur l’image. Cette option est utile pour
apposer des informations textuelles sur votre fichier multimédia de sortie.
Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage 279Utilisez les contrôles suivants pour positionner du texte, sélectionner la couleur et la
police et spécifier sa transparence.
• Position : détermine la position du texte dans le plan. Choisissez l’une des 13 positions
(Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche - Titre sécurisé, etc.).
• Alpha : ce curseur définit l’opacité du texte. Choisissez une valeur comprise entre 0 et
1. Une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une valeur égale
à 1 correspond à une opacité complète.
• Texte : tapez le texte souhaité dans ce champ.
• Couleur du texte : cochez cette case pour choisir la couleur du texte à partir du sélecteur
de couleur.
• Sélectionner la police : cliquez sur ce bouton pour ouvrir une palette de polices vous
permettant de sélectionner la police, son style et sa taille.
Générateur de timecode
Superpose le texte du timecode du plan à l’image. Vous pouvez aussi ajouter une étiquette
au texte du timecode.
• Position : détermine la position du texte du timecode dans le plan. Choisissez l’une
des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche - Titre sécurisé, etc.).
• Alpha : ce curseur définit l’opacité du texte du timecode. Choisissez une valeur comprise
entre 0 et 1. Une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une
valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.
• Étiquette : saisissez dans ce champ tout texte que vous souhaitez voir apparaître à
gauche du numéro du timecode.
• Case « Démarrer timecode à 00:00:00:00 » : cochez cette case pour que le timecode
commence à 00:00:00:00. Sinon, le timecode du plan est utilisé.
• Couleur du texte : cochez cette case pour choisir la couleur du texte du timecode dans
le sélecteur de couleurs.
• Sélectionner la police : cliquez sur ce bouton pour ouvrir une palette de polices vous
permettant de sélectionner la police, son style et sa taille.
280 Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglageFiligrane
Permet de superposer un filigrane à l’image. Cette option est utile pour apposer un logo
approprié sur votre fichier multimédia de sortie. Le filtre Filigrane peut appliquer des
images fixes ou des séquences en filigrane sur votre fichier multimédia de sortie.
Utilisez les menus locaux, les curseurs de défilement et les champs ci-après pour
positionner et dimensionner le filigrane, ainsi que régler sa transparence.
• Menu local Position : ce menu local positionne l’image de filigrane dans le plan d’image.
Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche - Titre
sécurisé, etc.).
• Échelle : ce curseur définit la taille de l’image de filigrane.
• Alpha : ce curseur définit l’opacité de l’image de filigrane. Choisissez une valeur comprise
entre 0 et 1. Une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale de l’image de
filigrane, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.
• Case Répétition : si vous avez choisi un plan comme filigrane, le fait de cocher cette
case permet de lire le filigrane en boucle. Si vous ne cochez pas cette case, le filigrane
est lu une fois jusqu’à la fin puis disparaît.
• Bouton Sélectionner : cliquez sur ce bouton pour ouvrir la zone de dialogue de sélection
de fichiers, puis sélectionnez la séquence ou l’image à utiliser comme filigrane.
Onglet Filtres audio
Compressor comprend les filtres audio suivants.
Important : les filtres audio ne sont pas disponibles lorsque l’audio est réglé
sur Passthrough dans les réglages QuickTime. Consultez la rubrique À propos de la
sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime pour obtenir plus d’informations.
Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage 281Plage dynamique
Cette option permet de contrôler les niveaux audio d’un plan de façon dynamique en
augmentant le son des parties où le volume sonore est faible et en le baissant pour les
parties où le volume sonore est plus élevé. Cette option est également appelée compression
du niveau audio.
• Réduire au dessus de : les volumes sonores supérieurs à ce niveau audio sont réduits au
niveau défini par le gain principal.
• Seuil de bruit : définit le niveau de ce qui est considéré comme bruit. Le son dont le
niveau est égal ou supérieur à ce niveau est amplifié de façon dynamique jusqu’au
niveau défini par le gain principal. Le son au dessous de ce niveau demeure inchangé.
• Gain principal : définit le niveau moyen du son comprimé de façon dynamique.
Écrêteur
Définit le niveau maximum autorisé du son pour le plan.
• Gain (dB) : définit le niveau au dessus duquel les pics plus élevés sont réduits .
282 Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglageApple : AUGraphicEQ
Cette option vous permet d’utiliser l’égaliseur graphique AUGraphicEQ Apple pour créer
un grand nombre de formes de fréquences sur toute la plage des fréquences audibles.
Vous pouvez choisir entre une version à 31 bandes et une version à 10 bandes.
• Bouton Options : ouvre l’interface Apple : AUGraphicEQ.
• Apple : AUGraphicEQ : l’interface de l’égaliseur comprend un menu local permettant
de choisir la version d’égaliseur à utiliser (31 bandes ou 10 bandes). Le curseur permet
de régler le niveau de chaque bande sur une valeur comprise entre –20 dB et 20 dB.
Vous pouvez également sélectionner une bande et saisir un nombre dans le champ
dB. Faites glisser le pointeur pour sélectionner plusieurs bandes. Vous pouvez aussi
maintenir la touche ctrl enfoncée et faire glisser le pointeur sur les bandes pour «
dessiner » une courbe d’égalisation. Cliquez sur le bouton Aplanir l’égaliseur pour régler
toutes les bandes sur 0 dB.
Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage 283Fondu entrant/sortant
Ajoute un mixage partant de ou aboutissant à un silence (ou un niveau de gain que vous
avez défini) au début et à la fin du plan.
Remarque : lorsque vous utilisez à la fois le filtre Fondu entrant/sortant et le filtre Plage
dynamique, veillez à ce que le filtre Plage dynamique se trouve avant le filtre Fondu
entrant/sortant dans la liste de filtres.
• Durée du fondu entrant : définit la durée du mixage utilisé pour la transition entre la
valeur de gain et le niveau audio normal du plan au début du plan.
• Durée du fondu sortant : définit la durée du mixage utilisé pour la transition entre le
niveau audio normal du plan et la valeur de gain à la fin du plan.
• Gain avec fondu entrant : définit le niveau du départ du mixage. La valeur –100,0
correspond au silence et la valeur 0,0 signifie que le son n’est pas modifié.
• Gain avec fondu sortant : définit le niveau de fin du mixage. La valeur –100,0 correspond
au silence et la valeur 0,0 signifie que le son n’est pas modifié.
Onglet Couleur
Vous pouvez utiliser le menu local « Espace colorimétrique de sortie » pour ajuster
manuellement l’espace colorimétrique pour le fichier multimédia sortant.
284 Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglageL’onglet Couleur contient les contrôles suivants.
• Menu local « Espace colorimétrique de sortie » : choisissez l’une des options suivantes
pour la répercuter dans l’espace colorimétrique dans le fichier multimédia de sortie.
• Réglages par défaut pour Encodeur : utilise l’espace colorimétrique standard pour le
format cible.
• Préserver la source : gère l’espace colorimétrique du fichier multimédia source.
• SD (601) : utilise l’espace colorimétrique standard pour les fichiers multimédias SD.
• HD (709) : utilise l’espace colorimétrique standard pour les fichiers multimédias HD.
Ajout de filtres à un réglage
Utilisez la sous-fenêtre Filtres dans la fenêtre Inspecteur pour ajouter des filtres à vos
réglages.
Pour ajouter des filtres à un réglage
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez
également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la
fenêtre Lot. De cette façon, vous pouvez ouvrir la fenêtre Aperçu et voir les effets de vos
réglages de filtre.
3 Cliquez sur la sous-fenêtre Filtres de l’Inspecteur.
4 Configurez selon vos souhaits les filtres que vous souhaitez ajouter à ce réglage.
Remarque : une coche apparaît automatiquement dès que vous commencez à paramétrer
un filtre.
Toute modification
apportée aux réglages
d’un filtre est appliquée
au filtre sélectionné.
Le filtre est
automatiquement
sélectionné si vous
modifiez ses réglages.
Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglage 2855 Dans la liste des filtres, déplacez les filtres vers le haut ou vers le bas pour déterminer
l’ordre dans lequel vous souhaitez qu’ils soient appliqués au fichier multimédia source
pendant son transcodage.
Faites glisser les filtres
vers le haut ou vers le
bas pour établir l’ordre
dans lequel vous
souhaitez qu’ils soient
appliqués au fichier
multimédia source.
Étant donné que ces filtres sont traités un par un pendant le transcodage (en commençant
par le premier de la liste), il est important que vous les classiez selon leur ordre
d’application. Par exemple, il est recommandé de placer le filtre de superposition de texte
en dernier, afin que la couleur que vous avez choisie pour le texte ne soit pas modifiée
par un autre filtre.
Si vous déplacez un filtre, assurez-vous de cocher la case pour que Compressor sache
qu’il faut l’appliquer au réglage concerné. Si vous essayez de sélectionner un autre réglage
après avoir sélectionné un filtre déplacé, la zone de dialogue Enregistrer vous demande
d’enregistrer ou d’annuler les changements apportés à ce réglage. Par défaut, tous les
filtres sélectionnés s’affichent en premier dans la liste.
Remarque : vous pouvez voir les détails des réglages dans la sous-fenêtre Résumé de la
fenêtre Inspecteur.
Consultez la rubrique À propos de la sous-fenêtre Filtres pour obtenir plus d’informations.
286 Chapitre 22 Ajout de filtres à un réglageLes contrôles d’images reposent sur une analyse approfondie de l’image et servent à
resynchroniser cette dernière, à la redimensionner ou à lui appliquer des effets vidéo
sophistiqués.
Grâce aux contrôles d’images, Compressor permet de transcoder en haute qualité de
nombreux formats sources différents dans de nombreux formats cibles en ayant recours
à une analyse approfondie de l’image.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images (p 287)
• Ajout de contrôles d’images à un réglage (p 293)
• À propos du désentrelacement (p 294)
• À propos du télécinéma inverse (p 295)
• Utilisation des contrôles de resynchronisation (p 298)
À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images
Les contrôles d’images permettent d’effectuer les opérations suivantes à des niveaux de
qualité auparavant uniquement possibles avec des solutions matérielles coûteuses :
• Convertir des fichiers vidéo entre les normes de télévision internationales, par exemple
PAL vers NTSC ou NTSC vers PAL.
• Convertir des sources vidéo haute définition (HD) en sources définition standard (SD),
ou inversement.
• Convertir un flux progressif en flux entrelacé, ou inversement.
• Réaliser des ajustements de fréquence d’images de haute qualité, notamment pour
obtenir des effets de ralenti de grande qualité.
• Supprimer automatiquement le pulldown du télécinéma (télécinéma inverse).
Le groupe de réglages Conversions de format avancées de l’onglet Réglages revêt une
importance particulière pour l’utilisation des contrôles d’images.
287
Utilisation des contrôles d’images
23Important : il n’est pas possible de prévisualiser les réglages Contrôles d’images dans la
fenêtre Aperçu. Pour prévisualiser ces derniers, lancez un transcodage de test sur une
petite section de votre fichier multimédia source (Pour plus d’informations, reportez-vous
à la rubrique Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Aperçu.)
Utilisez les fonctionnalités suivantes sous l’onglet Contrôles d’images de l’Inspecteur afin
de sélectionner et d’ajuster les attributs de contrôle d’images que vous souhaitez affecter
à vos réglages.
Contrôles de
redimensionnement
Contrôles de
resynchronisation
Menu local Contrôles
d'images
Bouton Automatique
Zone Contrôles d’images
Utilisez ce menu local pour activer ou désactiver la fonction Contrôles d’images. Utilisez
le bouton Automatique correspondant pour activer ou désactiver le mode automatique.
Bouton Automatique
des contrôles d’images
• Menu local Contrôles d’images : Utilisez ce menu local pour activer ou désactiver le
sous-volet Contrôles d’images.
• Désactivé : réglage par défaut pour la plupart des préréglages Apple. Choisissez
Désactivé si votre projet Compressor n’implique pas de changements en termes de
taille d’image, de fréquence d’images ou de priorité de trame.
• Activé : cette option vous permet d’ajuster manuellement tous les attributs qui se
trouvent dans la sous-fenêtre Contrôles d’images.
• Bouton Automatique : lorsque ce bouton est sélectionné, Compressor analyse la tâche
de transcodage (le fichier multimédia source et le réglage appliqué), puis détermine
automatiquement les attributs Contrôles d’images appropriés. Pour plus d’informations,
consultez la rubrique À propos des réglages automatiques.
288 Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’imagesEn mode Automatique, la technologie de Contrôles d’images intervient uniquement
dans les deux types suivants de transcodages :
• Le transcodage de sources haute définition (HD) en fichiers de sortie MPEG-2 en
définition standard (SD)
• Transcodage de sources entrelacées en fichiers de sortie (progressifs) H.264 pour
appareils Apple
Redimensionnement de la zone Contrôles
Utilisez les contrôles de cette zone pour choisir l’algorithme avec lequel les images sont
redimensionnées.
• Filtre de redimensionnement : utilisez ce menu local pour choisir parmi les options
suivantes de redimensionnement. Cette décision est un compromis entre une vitesse
de traitement plus rapide et une qualité de sortie supérieure dans les projets qui
impliquent un changement de résolution.
• Rapide (pixel le plus proche) : cette option permet de bénéficier du temps de traitement
le plus court.
• Avancée (filtre linéaire) : cette option offre un compromis entre la vitesse de traitement
et la qualité de sortie.
• Optimale (prédiction statistique) : cette option offre la meilleure qualité mais le
traitement est plus long.
• Champs de sortie : utilisez ce menu local pour choisir la méthode de balayage de sortie
(soit la priorité de trame, soit une conversion en balayage progressif).
• Identique à la source : aucun changement de méthode de balayage.
• Progressif : méthode de balayage où chaque image est complète (et non divisée en
trames). Utilisez ce réglage au lieu du filtre Désentrelacement de Compressor (un
filtre hérité de la sous-fenêtre Filtres) car il offrira toujours une qualité bien supérieure.
• Première supérieure : priorité de trame entrelacée (ordre des trames), également
appelée trame deux, trame supérieure ou trame impaire.
Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’images 289• Première inférieure : priorité de trame entrelacée (ordre des trames), également
appelée trame un, trame inférieure ou trame paire.
• Désentrelacer : utilisez ce menu local pour choisir parmi différentes techniques de
désentrelacement (ou désentrelaçage). Cette décision est un compromis entre une
vitesse de traitement plus rapide et un désentrelaçage de qualité supérieure des zones
de mouvement au sein de l’image. Dans tous les cas, toute option de désentrelaçage
de qualité supérieure donne des résultats identiques ou meilleurs que l’option
immédiatement inférieure. Toutefois, si le redimensionnement vers le bas est également
appliqué à l’image, il se peut que les améliorations de qualité ne se remarquent pas.
Dans ces conditions, les options Rapide ou Meilleure fourniront probablement une
qualité suffisamment haute, selon l’ampleur du redimensionnement vers le bas.
Pour obtenir des informations générales sur le désentrelaçage, voir À propos du
désentrelacement.
Important : l’utilisation de tous les réglages optimaux peut donner lieu à des temps
de traitement beaucoup plus longs que prévu. Si vous réduisez la taille d’image en plus
de désentrelacer l’image, les options Rapide ou Meilleure fourniront probablement une
qualité suffisamment haute, selon l’ampleur du redimensionnement vers le bas.
Remarque : alors que le menu local Désentrelacer est toujours actif, Compressor ne
désentrelace que les tâches qui en ont besoin. (Par exemple, si la source est entrelacée
et que le menu local Champs de sortie est défini sur Progressive, Compressor effectuera
un désentrelaçage. Si le fichier multimédia source est progressif, Compressor n’effectuera
pas de désentrelaçage.)
• Rapide (moyenne des lignes) : cette option fait la moyenne des lignes adjacentes d’une
image.
• Avancé (filtre Motion adaptive) : cette option offre une bonne qualité de désentrelaçage
pour les zones de l’image qui sont en mouvement.
• Optimale (correction des mouvements) : cette option offre une très bonne qualité de
désentrelaçage pour les zones de l’image qui sont en mouvement.
• Télécinéma inverse : cette option supprime les trames supplémentaires ajoutées lors
du processus de télécinéma pour convertir les 24 ips du film en 29,97 ips pour le
format NTSC. La sélection de cet élément entraîne la désactivation de tous les autres
éléments de la sous-fenêtre Contrôles d’images. Pour en savoir plus sur le pulldown
3:2 et sur l’utilisation de la fonction Télécinéma inverse, reportez-vous à la section À
propos du télécinéma inverse.
290 Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’images• Détails de technique Adaptive : cochez cette case pour utiliser une analyser d’image
avancée afin de distinguer les zones de bruit de celles de contour.
• Anticrénelage : utilisez ce curseur pour définir un niveau d’adoucissement de 0 à 100.
Ce paramètre améliore la qualité des conversions lorsque vous augmentez l’échelle du
média. Par exemple, lorsque vous transcodez de la vidéo de définition standard en
haute définition, l’option Anticrénelage lisse les contours irréguliers pouvant apparaître
dans l’image.
• Niveau de détails : utilisez ce curseur pour définir un niveau (entre 0 et 100) pour
conserver les contours accentués. Il s’agit d’un contrôle d’accentuation qui vous permet
de rajouter des détails à une image agrandie. Contrairement aux autres opérations
d’accentuation, le réglage Niveau de détails distingue les détails de bruit et ceux de
fonction, et n’augmente généralement pas les grains non voulus. Le fait d’accroître la
valeur de ce paramètre peut donner lieu à des contours irréguliers, qui peuvent
cependant être éliminés en augmentant la valeur d’anticrénelage.
Remarque : les options « Détails de technique Adaptative », Anticrénelage et Niveau
de détails se rapportent uniquement au redimensionnement d’image (mise à l’échelle),
et non au désentrelacement.
Resynchronisation de la zone Contrôles
Utilisez les commandes de cette zone pour choisir l’algorithme avec lequel les fréquences
d’images sont ajustées.
Remarque : lorsque vous modifiez la vitesse de la vidéo à l’aide des contrôles de
resynchronisation, Compressor ajuste également la partie audio du fichier multimédia
de sortie de sorte que le son reste synchronisé avec l’image. Les contrôles de
resynchronisation n’ont aucune incidence sur la hauteur tonale de l’audio. Pour en savoir
plus sur l’utilisation de ces options, consultez la section Utilisation des contrôles de
resynchronisation.
• Conversion de fréquence : utilisez ce menu local pour choisir parmi les techniques
suivantes de resynchronisation d’images (changement de la fréquence d’images). Cette
décision est un compromis entre une vitesse de traitement plus rapide et une qualité
de sortie supérieure. Dans de nombreux cas, le réglage Meilleure fournira une conversion
d’une qualité suffisamment haute en économisant fortement du temps de traitement
par rapport au réglage Optimale.
Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’images 291Important : l’utilisation de tous les réglages optimaux peut donner lieu à des temps
de traitement beaucoup plus longs que prévu. Le réglage Meilleure pour la conversion
de fréquence fournira une conversion d’une qualité suffisamment haute, tout en
économisant fortement du temps de traitement par rapport au réglage Optimale.
• Rapide (image la plus proche) : aucune fusion d’images n’est appliquée ; Compressor
utilise simplement une copie de l’image disponible la plus proche pour remplir les
nouvelles images entre.
• Bonne (fusion d’images) : rassemble les images voisines afin de créer de nouvelles
images entre.
• Meilleure (correction des mouvements) : utilise un flux optique pour interpoler des
images, avec des résultats de bonne qualité.
• Maximum (correction des mouvements de haute qualité) : utilise un flux optique pour
interpoler des images, avec des résultats de qualité supérieure ; cette option est
particulièrement utile pour les transcodages qui impliquent des augmentations de
fréquences d’images (par exemple, de 23,98 ips à 59,94 ips).
• Régler la durée sur : utilisez cette option pour choisir l’une des trois méthodes proposées
pour convertir la durée du plan en une nouvelle durée.
Menu local de sélection
• Pourcentage de la source : utilisez cette option pour saisir une valeur exprimée en
pourcentage permettant de modifier la vitesse du plan ou choisissez un réglage
spécifique dans le menu local. Pour en savoir plus sur les options de ce bouton, voir
Saisir un pourcentage.
• Durée totale : servez-vous de cette option pour choisir la durée du plan. Pour en
savoir plus sur les options de ce bouton, voir Saisir une durée.
• Pour que les images source soient lues à une fréquence de [fréquence d’images]
ips : utilisez cette option lorsque la fréquence d’images du fichier multimédia source
ne correspond pas à celle qui est indiquée dans la sous-fenêtre Encodeur pour cet
élément. Pour en savoir plus sur les options de ce bouton, voir Forcer la lecture des
images à la fréquence d’images définie dans le réglage Fréquence d’images de la
sous-fenêtre Encodeur.
292 Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’imagesAjout de contrôles d’images à un réglage
Utilisez la sous-fenêtre Contrôles d’images de la fenêtre de l’Inspecteur pour ajouter des
réglages de resynchronisation et de redimensionnement d’image à vos réglages.
Pour ajouter des réglages automatiques de contrôles d’images à un réglage
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez
également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la
fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet Contrôles d’images dans la fenêtre de l’Inspecteur.
4 Cliquez sur le bouton Automatique qui se trouve à côté du menu local Contrôles d’images.
Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier multimédia source et le réglage
appliqué), puis détermine automatiquement les attributs Contrôles d’images appropriés.
En mode Automatique, la technologie de Contrôles d’images intervient uniquement dans
les deux types suivants de transcodages :
• Le transcodage de sources haute définition (HD) en fichiers de sortie MPEG-2 en
définition standard (SD)
• Transcodage de sources entrelacées en fichiers de sortie (progressifs) H.264 pour
appareils Apple
Pour ajouter des réglages personnalisés de contrôles d’images à un réglage
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez
également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la
fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet Contrôles d’images dans la fenêtre de l’Inspecteur.
4 Dans le menu local Contrôles d’images, choisissez Activé.
Le choix de l’option Activé vous permet d’ajuster manuellement tous les attributs de la
sous-fenêtre Contrôles d’images.
Remarque : si le bouton Automatique est activé, vous devez d’abord cliquer dessus pour
le désactiver.
5 Modifiez l’un ou l’autre des contrôles dans la sous-fenêtre Contrôles d’images. (Voir À
propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images pour des détails concernant chacun de ces
contrôles.)
6 Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer les modifications.
Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’images 293À propos du désentrelacement
La fonction Contrôles d’images de Compressor permet de désentrelacer vos données
vidéo.
La vidéo NTSC et la vidéo PAL sont entrelacées, c’est-à-dire que chaque image vidéo
compte deux champs (déphasés de 1/60e de seconde), l’un avec les lignes de diffusion
impaires et l’autre avec les lignes paires de l’image. La différence entre ces deux champs
crée l’impression de mouvement, car nos yeux combinent ces deux images en une seule,
ce qui permet d’obtenir à 30 images par seconde (en télévision définition standard) un
mouvement régulier et réaliste. De plus, comme le taux de rafraîchissement des champs
est élevé (1/60e de seconde), l’entrelacement est invisible.
Comme l’entrelacement crée deux trames pour chaque image, les zones d’une trame où
le mouvement est rapide sont séparées par des lignes alternatives en escalier. Vous pouvez
visualiser votre média source image par image et vérifier la présence de bandes
horizontales sur les bords avant et arrière des objets en mouvement. Si vous pouvez voir
ces dernières, vous devez désentrelacer votre fichier multimédia source afin de le convertir
à un format image par image.
L'entrelacement crée un effet de « peigne »
qui doit être supprimé.
294 Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’imagesSi votre fichier multimédia source doit être converti en un format image par image, vous
devez le désentrelacer pour supprimer les effets de l’entrelacement. L’entrelacement sur
les écrans d’ordinateur peut conférer aux objets se déplaçant rapidement un aspect flou,
ce qui est particulièrement important si vous lisez une vidéo au format QuickTime sur
votre ordinateur ou sur Internet. Vous pouvez supprimer la trame supérieure (impaire)
ou inférieure (paire) d’un fichier vidéo entrelacé, mais cela aura un impact sur la fluidité
des mouvements du plan. Lors des arrêts sur image, ce filtre peut également être utilisé
pour éliminer le papillotement causé par l’entrelacement des images qui présentent de
fines lignes verticales, comme les pages de titre avec du texte de petite taille. Les trames
restantes sont interpolées pour créer une image complète, ce qui conduit à un
adoucissement général de l’image.
À propos du télécinéma inverse
Le menu local Désentrelacer comprend un réglage permettant d’inverser le télécinéma.
À propos du télécinéma inverse
L’approche la plus courante pour distribuer un film à 24 ips destiné à la vidéo NTSC à
29,97 ips consiste à effectuer un pulldown 3:2 (également appelé pulldown 2:3:2:3).
L’enregistrement en alternance de deux trames d’une image de film, puis de trois trames
de l’image suivante permet de transformer les 24 images d’une seconde de film en
30 images d’une seconde de vidéo.
A A B B B C C D D D
A B C D A B C D A B C D A B C D A B C D A B C D
A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D
A B C D
A A B B B C C D D D
Trame
1
Trame
2
Trame
1
Trame
2
Trame
1
Trame
2
Trame
1
Trame
2
Trame
1
Trame
2
Pulldown 3:2
Une seconde
Avant (23,98 ips)
Après (29,97 ips)
Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’images 295Comme le montre la figure ci-dessus, le modèle 3:2 (qui est en fait un modèle 2:3:2:3
puisque l’image A est enregistrée sur deux trames et est suivie par l’image B enregistrée
sur trois trames) se répète toutes les quatre images du film. Pratiquement tous les spots
publicitaires, les films et les émissions de télévision en différé de qualité sont soumis à
ce processus avant leur diffusion.
Pour les besoins du montage et de l’ajout d’effets, il est souvent préférable de supprimer
ces trames supplémentaires et de rétablir la fréquence originale de 23,98 ips de la vidéo.
Le rétablissement de la fréquence originale de 23,98 ips a en outre l’avantage de permettre
une conversion plus aisée à la fréquence de 25 ips du format PAL.
La fréquence d’images moins élevée présente également l’avantage de requérir moins
d’images par seconde de vidéo, ce qui signifie que la taille du fichier est moins importante.
La fonction de télécinéma inverse facilite cette opération.
A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D
A B C D A B C D A B C D A B C D A B C D A B C D
A B C D
A A B B C C D D
Trame
1
Trame
2
Trame
1
Trame
2
Trame
1
Trame
2
Trame
1
Trame
2
D
Trame
2
B
Trame
1
Avant (29,97 ips)
Après (23,98 ips)
Une seconde
Suppression du pulldown 3:2
À propos de la cadence
Lorsqu’un film est transformé par télécinéma en vidéo NTSC, sa cadence est constante.
Cela signifie que le modèle 3:2 est systématique et ininterrompu. La suppression du
télécinéma sur un plan de cadence constante est une opération relativement aisée, car
il suffit de déterminer le modèle une seule fois.
Si vous montez ces plans transformés par télécinéma en tant que vidéo NTSC, vous
obtenez un fichier vidéo final avec une cadence irrégulière et un modèle 3:2 fluctuant.
La suppression du télécinéma sur ce type de plan s’avère bien plus compliquée puisque
vous devez sans cesse vérifier la cadence pour ne pas choisir par mégarde des trames
incorrectes lors de la création de vidéo à 23,98 ips.
296 Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’imagesLa fonction de télécinéma inverse dont est muni Compressor détecte automatiquement
les cadences irrégulières et adapte le traitement de façon appropriée.
Autres remarques sur la fonction de télécinéma inverse
Il convient de tenir compte de quelques autres considérations lors de l’utilisation de la
fonction de télécinéma inverse.
Tous les autres réglages de Contrôles d’images sont désactivés
Étant donné que l’objectif de la fonction de télécinéma inverse est de produire de la vidéo
progressive à 23,98 ips, toutes les autres options de la sous-fenêtre Contrôles d’images
sont désactivées lorsque l’option Télécinéma inverse est sélectionnée.
À propos du télécinéma inverse et de l’encodage segmenté
En raison de la nature imprévisible du traitement appliqué lors du télécinéma inverse,
l’encodage segmenté ne fonctionne pas de façon aussi efficace que lorsque la fonction
télécinéma inverse n’est pas utilisée.
À propos de la suspension du processus de transcodage
Si vous suspendez (pause) le processus de transcodage, vous êtes ensuite obligé de le
reprendre depuis le début.
Création de vidéo PAL lors du processus de télécinéma inverse
Convertir une vidéo à 23,98 ips ou une vidéo à 24 ips en vidéo PAL dont la fréquence est
de 25 ips en accélérant la vitesse de lecture de 4 pour cent est une pratique courante. Si
votre vidéo source est une vidéo NTSC à 29,97 ips convertie par télécinéma, vous pouvez
la convertir au format PAL à l’aide de deux tâches.
• Première tâche : appliquez à la tâche un réglage qui permette d’inverser le télécinéma
et d’obtenir une vidéo NTSC à 23,98 ips.
Remarque : vous pouvez appliquer un réglage convertissant également la vidéo au
format PAL mais dans ce cas, la conversion du format n’est pas effectuée à l’aide des
contrôles d’images et sa qualité peut être insatisfaisante.
• Deuxième tâche : pour créer la deuxième tâche, sélectionnez la première, puis choisissez
Tâche > Nouvelle tâche avec sortie cible. Vous créez ainsi une tâche reposant sur la
sortie de la première tâche. Vous pouvez alors appliquer un réglage assurant un format
de sortie PAL et utiliser la fonction Contrôles d’images qui vous garantit un fichier de
sortie de haute qualité .
Pour en savoir plus sur l’enchaînement de tâches, reportez-vous à la section À propos
de l’ajout et de la copie de tâches.
Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’images 297Utilisation des contrôles de resynchronisation
Les contrôles de resynchronisation sont couramment utilisés pour deux opérations.
• Conversion de la fréquence d’images d’une vidéo : il s’agit généralement de convertir la
fréquence d’images NTSC en fréquence d’images PAL ou inversement. Cette fonction
utilise uniquement le réglage du menu local Conversion de fréquence et est
automatiquement configurée lorsque cela est nécessaire.
• Conversion de la vitesse d’une vidéo : cette opération consiste à lire les images existantes
à une vitesse différente ou, dans le cas des effets de ralenti, à créer des images
intermédiaires si nécessaire.
Dans tous les cas, si le fichier multimédia source contient de l’audio, la vitesse de ce
dernier est également modifiée et sa hauteur tonale corrigée, afin que le résultat soit
identique à celui de l’audio original, mais avec une vitesse différente. Cela vous permet
de conserver la synchronisation entre l’image et le son.
Si vous prévisualisez un réglage qui utilise les contrôles de resynchronisation, la vidéo
sera lue à la nouvelle fréquence d’images ou vitesse, mais elle n’aura pas été traitée par
les contrôles d’images et, par conséquent, sa qualité sera inférieure à celle du fichier de
sortie transcodé. La hauteur tonale du son est corrigée lors de la prévisualisation du
réglage.
Important : si vous utilisez les contrôles de resynchronisation sur un réglage qui utilise
le format de sortie QuickTime Movie et choisissez Passthrough comme réglage audio, la
vitesse audio n’est pas modifiée et la synchronisation avec la vidéo n’est pas conservée.
Consultez la section À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime pour obtenir
plus d’informations.
Conversion de la vitesse d’une vidéo
Les contrôles de resynchronisation proposent trois options pour déterminer la vitesse de
lecture :
Pour déterminer la vitesse de lecture du fichier multimédia de sortie, vous pouvez :
• Saisir un pourcentage
• Saisir une durée
• forcer la lecture des images à la fréquence d’images définie dans le réglage Fréquence
d’images de la sous-fenêtre Encodeur.
298 Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’imagesSaisir un pourcentage
Vous disposez de deux options lorsque vous choisissez de définir la durée du plan à l’aide
de cette méthode :
• saisir une valeur en pour cent ;
• choisir une valeur prédéfinie.
Chacun des préréglages disponibles est destiné à être utilisé pour un cas de figure
particulier.
• 24 @ 25 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 24 ips en vidéo à 25 ips distribuée
en format PAL.
• 23,98 @ 24 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 23,98 ips en vidéo à 24 ips.
• 23,98 @ 25 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 23,98 ips en vidéo à 25 ips
distribuée en format PAL.
• 30 @ 29,97 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 30 ips en vidéo à 29,97 ips.
• 29,97 @ 30 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 29,97 ips en vidéo à 30 ips.
• 24 @ 23,98 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 24 ips en vidéo à 23,98 ips
distribuée sous forme de DVD NTSC.
Aucune de ces options n’exige l’insertion d’images vidéo intermédiaires. La différence
entre les réglages correspond juste à une lecture plus ou moins rapide des images
existantes.
Saisir une durée
Le champ Durée indique la durée actuelle du plan. Si vous modifiez cette durée, la valeur
exprimée en pourcentage change pour refléter cette modification.
Cette option est très utile lorsque la durée du fichier multimédia source est un peu plus
longue ou un peu plus courte que nécessaire et que vous préférez changer la vitesse de
lecture plutôt qu’ajouter ou supprimer des images vidéo.
Cette méthode donne lieu à la création d’images vidéo intermédiaires en fonction des
besoins.
Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’images 299Forcer la lecture des images à la fréquence d’images définie dans le réglage Fréquence
d’images de la sous-fenêtre Encodeur
On utilise cette option lorsque la fréquence d’images du fichier multimédia source est
différente de celle qui est indiquée dans le réglage Fréquence d’images la sous-fenêtre
Encodeur.
300 Chapitre 23 Utilisation des contrôles d’imagesVous pouvez ajuster vos réglages de façon plus précise à l’aide de la sous-fenêtre
Géométrie de la fenêtre Inspecteur.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage (p 301)
• À propos de la sous-fenêtre Géométrie (p 303)
• Ajustements de géométrie pour un réglage (p 308)
Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage
La sous-fenêtre Géométrie propose trois méthodes différentes pour modifier l’image de
sortie.
Rognage
Lorsque vous rognez une image, vous supprimez du contenu vidéo. Ce contenu représente
souvent une partie superflue de l’image (telle que la zone de surbalayage, nécessaire
pour la télévision, mais inutile pour les ordinateurs) et sa suppression permet d’agrandir
la portion restante dans une image de même taille.
La fonction Rognage comprend également un réglage « zone letterbox de la source »
qui détecte les bords de l’image et saisit automatiquement des valeurs de rognage
adaptées. Cette option s’avère particulièrement utile si vous souhaitez supprimer les
bandes noires d’un fichier multimédia source.
Lorsque vous ajustez les réglages de rognage, l’un des deux cas de figure suivants peut
se présenter en ce qui concerne la taille d’image du fichier vidéo de sortie :
• La taille d’image reste la même si vous avez choisi un réglage autre que 100 % de la
source, 50 % de la source ou 25 % de la source dans le menu local Taille d’image de la
section Dimensions (pixels encodés) de la sous-fenêtre Géométrie. Cela signifie que
l’image vidéo source est agrandie pour remplir l’image du fichier vidéo de sortie, ce
qui provoque une augmentation de la taille des pixels et une dégradation générale de
l’image.
301
Ajout de réglages de géométrie
24• La taille d’image est réduite en fonction des valeurs de rognage si vous avez choisi les
réglages 100 % de la source, 50 % de la source ou 25 % de la source dans le menu local
Taille d’image de la section Dimensions (pixels encodés) de la sous-fenêtre Géométrie.
Cette réduction peut aboutir à des tailles d’image non standard.
Les réglages de rognage se trouvent dans la section « Cadre de source (rognage) » de la
sous-fenêtre Géométrie.
Mise à l’échelle
La mise à l’échelle permet de modifier la taille d’image du fichier vidéo de sortie sans
supprimer aucune image source. Elle implique le plus souvent une réduction de la taille
d’image du fichier multimédia de sortie pour économiser l’espace de stockage ou réduire
le débit de données.
Compressor propose quatre méthodes de base pour la mise à l’échelle de la taille d’image
d’un fichier multimédia de sortie.
• Choisir un pourcentage de la taille source : trois réglages permettent de redimensionner
l’image source en fonction d’un pourcentage (100 % de la source, 50 % de la source et
25 % de la source). Les valeurs de rognage ont une incidence non seulement sur la
taille d’image de la vidéo source, mais aussi sur celle de la vidéo de sortie.
• Choisir une taille d’image maximale : six réglages permettent de régler l’échelle de
l’image source de façon à conserver les proportions originales et à l’agrandir le plus
possible dans les limites de la taille d’image sélectionnée.
• Choisir une taille d’image particulière : vous pouvez choisir entre plusieurs réglages de
taille d’image standard, tels que 720 x 486, 720 x 576, etc. Si vous choisissez l’une ces
options, la taille d’image du fichier vidéo de sortie correspondra à ce réglage.
• Saisir une valeur personnalisée : vous pouvez saisir une taille d’image personnalisée. En
outre, vous pouvez contraindre la taille d’image personnalisée aux proportions courantes,
comme 4:3 ou 16:9. Si vous saisissez une taille d’image personnalisée, la taille d’image
du fichier vidéo de sortie correspond à ce réglage.
Vous avez également la possibilité de définir les proportions des pixels de l’image de
sortie en sélectionnant une option dans un menu local proposant des réglages courants.
Remarque : les réglages de mise à l’échelle ne sont activés que si vous utilisez les formats
d’encodage de sortie MPEG-4, QuickTime Movie et Séquence d’images.
Les réglages de mise à l’échelle se trouvent dans la section « Dimensions (pixels encodés) »
de la sous-fenêtre Géométrie.
302 Chapitre 24 Ajout de réglages de géométrieRemplissage
Le remplissage est une méthode qui permet de réduire la taille de l’image tout en
conservant la taille de la vidéo de sortie en remplissant les zones restantes en noir. À la
différence du rognage, le remplissage ne supprime aucune image source. L’image est
réduite en fonction des valeurs de remplissage.
Le remplissage s’avère utile lorsque la taille de l’image source est inférieure à celle de
l’image de sortie et que vous souhaitez empêcher le redimensionnement de l’image
source en fonction de la taille de l’image de sortie. Si vous ajoutez un remplissage
approprié, l’image source conservera la même taille dans l’image de sortie et les parties
restantes seront remplies avec du noir.
Le remplissage est automatiquement appliqué lorsque l’image vidéo source est au format
NTSC 720 x 486 sans compression et la résolution de l’image de sortie est de 720 x 480.
Il existe également plusieurs réglages de remplissage courants, tels que 16 x 9 et
Panavision. Ils facilitent la configuration puisque c’est Compressor qui saisit
automatiquement les valeurs de remplissage, ce qui permet de garantir que l’image
source conserve ses proportions d’origine.
Les réglages de remplissage se trouvent dans la section « Cadre d’image de sortie
(remplissage) » de la sous-fenêtre Géométrie.
À propos de la sous-fenêtre Géométrie
Utilisez la sous-fenêtre Géométrie pour spécifier les paramètres de rognage et de
dimensionnement, la taille du fichier multimédia de sortie et les proportions de l’image
(le rapport entre sa hauteur et sa largeur).
Rognage
Mise à l’échelle
Remplissage
Chapitre 24 Ajout de réglages de géométrie 303Réglages Cadre de source (rognage)
Utilisez le menu local Rogner sur pour appliquer un rognage central, ou saisissez des
réglages de rognage dans les champs décrits ci-dessous.
• Menu local Rogner sur : faites votre choix parmi les options suivantes pour le rognage
manuel ou le rognage central automatique.
Les valeurs numériques réelles pour le rognage sont déterminées une fois que le réglage
cible est appliqué à une tâche.
Remarque : si vous souhaitez transcoder un fichier multimédia source de taille normale
(720 x 486) avec une résolution standard (DS) à l’aide d’un réglage MPEG-2 NTSC, votre
fichier multimédia de sortie est automatiquement rogné de deux pixels à partir du haut
et de quatre à partir du bas afin d’obtenir les dimensions MPEG-2 requises de 720 x 480,
sauf si vous avez déjà appliqué des attributs de rognage. Cet attribut de rognage n’est
que temporaire et n’est pas enregistré dans le réglage. Vous pouvez visualiser le rognage
automatique via la méthode habituelle en double-cliquant sur le réglage dans la tâche
afin d’ouvrir la fenêtre Aperçu. Pour plus d’informations sur le menu local Format vidéo,
consultez la section À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2.
• Personnalisé : choisissez cette option pour saisir manuellement des valeurs dans les
champs de rognage Gauche, Droite, En haut et En bas, ou pour régler ces valeurs en
faisant glisser les barres rouges de l’encadré de la fenêtre Aperçu. Pour plus
d’informations, consultez la section Ajustements de géométrie pour un réglage.
• 4:3 (1,33:1) : applique un rognage central automatique avec des proportions de 4:3.
• 16:9 (1,78:1) : applique un rognage central automatique avec des proportions de
16:9.
• Panavision (2,35:1) : applique un rognage central automatique avec des proportions
de 2,35:1.
• Norme Europe (1,66:1) : applique un rognage central automatique avec des proportions
de 1,66:1.
• Norme UK (1,75:1) : applique un rognage central automatique avec des proportions
de 1,75:1.
• Academy (1,85:1) : applique un rognage central automatique avec des proportions
de 1,85:1.
304 Chapitre 24 Ajout de réglages de géométrie• Zone letterbox de la source : cette option permet à Compressor de déterminer si le
fichier multimédia source a été mis au format Letterbox et, si tel ’est le cas, de saisir
des valeurs de rognage pour supprimer les bandes noires.
• Gauche, Droite, En haut et En bas : les quatre champs de rognage (Gauche, Haut, Droite
et Bas) vous permettent de rogner l’image de votre fichier multimédia source par
incréments exprimés en pixels. La plupart des fichiers vidéo de diffusion présentent
des zones de surbalayage. Si le fichier de sortie est destiné à n’être affiché que sur un
écran d’ordinateur plutôt que sur un écran de télévision, vous pouvez en toute
tranquillité supprimer une partie de sa bordure sans conséquence sur la zone d’image.
Les valeurs indiquent la distance (en pixels) entre le bord du cadre original et le bord
du cadre rogné final. Par défaut, tous les champs sont remplis avec la valeur 0.
Remarque : la zone de surbalayage (d’action sécurisée) est habituellement constituée
par les 5 pour cent de l’image les plus éloignés du centre le long des quatre côtés. Si
vous rognez 5 pour cent de plus, il vous reste une zone plus réduite dite de titre sécurisé.
Vous pouvez, par conséquent, rogner votre image en supprimant entre 5 à 10 pour
cent de sa bordure extérieure sans risque pour le contenu important.
Réglages Dimensions (Pixels encodés)
Les réglages de la section Dimensions ne sont actifs que lorsque vous utilisez les formats
d’encodage de sortie MPEG- 4, QuickTime Movie et Séquence d’images. Pour les autres
formats, les réglages apparaissent estompés, mais il est possible de voir ceux qui seront
utilisés une fois le lot envoyé.
• Champs Largeur et Hauteur de Taille d’image : ces champs de texte et les menus locaux
qui y sont associés vous permettent de personnaliser la taille d’image et les proportions
de votre fichier multimédia de sortie. Saisissez une valeur dans le champ Largeur ou
dans le champ Hauteur ou choisissez une option dans le menu local associé.
• Menu local Taille d’image : les dimensions pertinentes de la taille de sortie sont
automatiquement saisies dans les champs Largeur et Hauteur en fonction de ce que
vous choisissez dans les menus locaux.
• 100 % de la source : définit une dimension de sortie identique à la dimension du
média source. (Cette option ne modifie en rien la dimension.)
Chapitre 24 Ajout de réglages de géométrie 305• 50 % de la source : la taille de la dimension de sortie représente 50 % de la dimension
du média source.
• 25 % de la source : la taille de la dimension de sortie représente 25 % de la dimension
du média source.
• Jusqu’à 1920 x 1080 : les dimensions de sortie ne dépassent pas 1920 x 1080 mais les
proportions originales sont conservées.
• Jusqu’à 1280 x 720 : la dimension de sortie ne dépasse pas 1280 x 720 mais les
proportions originales sont conservées.
• Jusqu’à 960 x 540 : la dimension de sortie ne dépasse pas 960 x 540 mais les
proportions originales sont conservées.
• Jusqu’à 854 x 480 : la dimension de sortie ne dépasse pas 854 x 480 mais les
proportions originales sont conservées.
• Jusqu’à 428 x 240 : la dimension de sortie ne dépasse pas 428 x 240 mais les
proportions originales sont conservées.
• Jusqu’à 214 x 120 : la dimension de sortie ne dépasse pas 214 x 120 mais les
proportions originales sont conservées.
• 320 x 240 : définit une dimension de sortie de 320 x 240 pixels précisément.
• 640x480 : définit une dimension de sortie de 640 x 480 pixels précisément.
• 720x480 : définit une dimension de sortie de 720 x 480 pixels précisément.
• 720 x 486 : définit une dimension de sortie de 720 x 486 pixels précisément.
• 720 x 576 : définit une dimension de sortie de 720 x 576 pixels précisément.
• 1 280 x 720 : définit une dimension de sortie de 1 280 x 720 pixels précisément.
• 1 920 x 1 080 : définit une dimension de sortie de 1 920 x 1 080 pixels précisément.
• Personnalisé : ce réglage est créé manuellement. Saisissez dans les champs Largeur
et Hauteur les dimensions adaptées à vos besoins. Ce réglage n’a pas de contrainte
sur les proportions.
• Personnalisé (4:3) : ce réglage manuel impose les proportions 4:3. Saisissez une valeur
dans le champ Largeur ou dans le champ Hauteur, afin que l’autre valeur soit
automatiquement déterminée.
• Personnalisé (16:9) : ce réglage manuel impose les proportions 16:9. Saisissez une
valeur dans le champ Largeur ou dans le champ Hauteur, afin que l’autre valeur soit
automatiquement déterminée.
• Personnalisé (1,85:1) : ce réglage manuel impose les proportions 1,85:1. Saisissez une
valeur dans le champ Largeur ou dans le champ Hauteur, afin que l’autre valeur soit
automatiquement déterminée.
306 Chapitre 24 Ajout de réglages de géométrie• Personnalisé (2,35:1) : ce réglage manuel impose les proportions 2,35:1. Saisissez une
valeur dans le champ Largeur ou dans le champ Hauteur, afin que l’autre valeur soit
automatiquement déterminée.
• Champ Aspect des pixels : vous pouvez choisir Aspect des pixels dans le menu local et
saisir une valeur dans ce champ. Les proportions des pixels font référence à la forme des
pixels d’une image numérique. Cela est particulièrement important lors de l’utilisation
de certains filtres. Par exemple, si le graphique que vous utilisez pour le filtre Filigrane
utilise un cercle et souhaitez vous assurer qu’il ressemblera toujours à un cercle une
fois l’opération terminée (et non à un ovale), vous devez choisir le paramètre Aspect
des pixels correspondant à votre format de sortie.
• Menu local Aspect des pixels : utilisez ce menu local pour définir les proportions des
pixels du fichier multimédia de sortie. Il force les proportions des pixels à se conformer
à des formats particuliers. Les options sont les suivantes.
• Personnalisé : choisissez cette option pour saisir manuellement des valeurs dans le
champ Aspect des pixels.
• Réglages par défaut pour taille : les valeurs de proportions des pixels sont définies en
fonction de valeurs de largeur et de hauteur courantes. Ainsi, la valeur par défaut
pour 720 x 480 ou 720 x 486 est NTSC CCIR 601/DV NTSC.
• Carré : utilisez cette option lorsque la sortie doit être affichée sur des ordinateurs.
• NTSC CCIR 601/DV : impose une proportion de 4:3 avec une résolution de
720 x 480 pixels.
• NTSC CCIR 601/DV (16:9) : impose une proportion de 16:9 avec une résolution de
720 x 480 pixels.
• PAL CCIR 601 : impose une proportion de 4:3 avec une résolution de 720 x 576 pixels.
• PAL CCIR 601 (16:9) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 720 x 576 pixels.
• HD (960 x 720) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 1280 x 720 pixels.
• HD (1280 x 1080) : impose une proportion de 16:9 avec une résolution de
1920 x 1080 pixels.
• HD (1440 x 1080) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 1440 x 1080 pixels.
Chapitre 24 Ajout de réglages de géométrie 307Réglages de « Cadre d’image de sortie (remplissage) »
Les réglages suivants permet d’utiliser la fonction de remplissage et d’ajuster ses valeurs.
• Menu local Remplissage : utilisez ce menu local pour choisir l’une des options suivantes.
• Personnalisé : permet de saisir manuellement des valeurs dans les champs Gauche,
Droite, En haut et En bas.
• Conserver les proportions de la source : remplit l’image tout en conservant les
proportions d’origine.
• 4:3 1,33:1 : utilise les proportions 4 x 3.
• 16:9 1,78:1 : utilise les proportions 16 x 9.
• 4:3 1,33:1 : utilise les proportions 4 x 3.
• Panavision 2,35:1 : utilise les proportions 2,35 x 1.
• Norme Europe 1,66:1 : utilise les proportions 1,66 x 1.
• Norme G.-B. 1,75:1 : utilise les proportions 1,75 x 1.
• Academy 1,85:1 : utilise les proportions 1,85 x 1.
• Champs Gauche, Droite, En haut et En bas : utilisez ces champs pour ajouter des pixels
« de remplissage » au pourtour d’une image. Il s’agit en fait du contraire du rognage.
Si la taille d’image du fichier multimédia de sortie est différente de celle du fichier
multimédia source, il est parfois préférable de remplir l’image plutôt que de la
redimensionner.
Ajustements de géométrie pour un réglage
Utilisez la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur pour rogner, mettre à l’échelle
et changer les proportions d’un réglage.
308 Chapitre 24 Ajout de réglages de géométriePour ajouter des réglages de rognage, de dimensionnement d’image et de proportions
à un réglage
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez
également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la
fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet Géométrie de l’Inspecteur.
4 Saisissez vos réglages de cadre de source (rognage), choisissez les dimensions de la taille
de sortie dans le menu local Taille d’image, puis sélectionnez des réglages de remplissage
dans la section Cadre d’image de sortie.
Vous pouvez voir toutes les modifications apportées au réglage en consultant le tableau
de la sous-fenêtre Résumé.
Chapitre 24 Ajout de réglages de géométrie 309Remarque : vous pouvez ajuster la taille de l’image de deux façons différentes : soit vous
saisissez des valeurs dans les champs de rognage, soit vous déplacez les lignes rouges
du cadre dans la fenêtre Aperçu. Dans ce dernier cas, les valeurs résultantes apparaissent
dynamiquement dans les champs de rognage, ce qui vous permet d’avoir une
représentation numérique du rognage du cadre. Maintenez enfoncée la touche Maj afin
de forcer le rognage aux proportions, à la hauteur ou à la largeur de la source.
Déplacez les lignes
rouges du cadre (à l’aide
des poignées) pour
ajuster la taille du cadre
du fichier de sortie.
Si vous sélectionnez une cible de lot,
tout redimensionnement effectué dans
la fenêtre Preview est reflété dans la
sous-fenêtre Géométrie. Vous pouvez
aussi saisir des valeurs directement
dans ces champs de rognage.
Consultez la section À propos de la sous-fenêtre Géométrie ou Prévisualisation d’un plan
pour plus d’informations.
310 Chapitre 24 Ajout de réglages de géométrieIl est possible de créer des actions de post-transcodage automatique, puis de les appliquer
aux tâches et aux réglages (et donc également à des cibles individuelles). Les actions de
post-transcodage simplifient et accélèrent votre flux de production quotidien, tout en
permettant de partager plus facilement votre travail avec d’autres personnes. Vous pouvez
rapidement créer et diffuser des fichiers multimédias de sortie pour l’iPhone, l’iPad, l’iPod,
l’Apple TV, les DVD, un disque Blu-ray, le web et YouTube, sans devoir ouvrir d’autres
applications. Vous pouvez également envoyer automatiquement des messages
électroniques pour avertir que des fichiers multimédias de sortie individuels sont terminés.
Vous pouvez déclencher des processus Automator pour des tâches individuelles et des
documents AppleScript pour chaque cible.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Utilisation des actions de post-transcodage (p 311)
• Ajout d’actions de réglage (p 311)
• Ajout d’actions de tâche (p 313)
Utilisation des actions de post-transcodage
Compressor prend en charge les actions de tâche et les actions de réglage. Les actions de
tâche s’appliquent aux tâches complètes. Ces actions sont souvent associées aux modèles
de lot. (Pour en savoir plus sur les modèles de lot, consultez Flux de travaux Compressor
rapide et facile : méthode Modèle de lot.) Les actions de réglage s’appliquent aux réglages
individuels (et par là même à des cibles individuelles). Vous pouvez enregistrer des réglages
auxquels sont appliquées des actions de réglage en tant que réglages personnalisés pour
une utilisation ultérieure.
Ajout d’actions de réglage
Pour chaque réglage prédéfini appliqué, Compressor peut envoyer un message
électronique à un destinataire afin de l’informer que le transcodage est terminé. Vous
pouvez aussi choisir une destination par défaut pour ce réglage.
311
Ajout d’actions
25À propos de la sous-fenêtre Actions
Utilisez la sous-fenêtre Actions de l’inspecteur pour définir des options de destination
par défaut et de notification de fin de transcodage par courrier électronique.
La sous-fenêtre Actions contient les éléments suivants.
• Notification par courrier électronique à : si vous souhaitez être averti dès qu’une tâche
de transcodage particulière est terminée, cochez cette case et saisissez une adresse
électronique valide dans le champ de texte. (Vous ne pouvez spécifier qu’une seule
adresse). Cette option est utile si le transcodage d’un fichier multimédia source
particulièrement volumineux requiert plusieurs heures. Au lieu de vérifier de façon
répétée le déroulement du transcodage, attendez simplement de recevoir un message
électronique vous en indiquant la fin.
Remarque : pour activer cette fonctionnalité de courrier électronique, vous devez
d’abord saisir une adresse électronique et un serveur de courrier sortant dans les
Préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences.
• Menu local Destination par défaut : utilisez ce menu local pour attribuer une destination
à un réglage donné. (Cette opération est l’opposé de la définition d’une destination
par défaut pour tous les réglages qui figurent dans les préférences de Compressor).
Pour en savoir plus sur la définition d’une destination par défaut pour tous les réglages
contenus dans les préférences de Compressor, voir Configuration des préférences de
Compressor.
Comment ajouter des actions de réglage
Utilisez la sous-fenêtre Actions de l’inspecteur pour définir des options de posttranscodage
pour votre fichier multimédia de sortie, telles que l’envoi d’un message électronique.
312 Chapitre 25 Ajout d’actionsPour ajouter une notification par courrier électronique à votre réglage
1 Sélectionnez un réglage personnalisé dans l’onglet Réglages ou ouvrez un lot dont l’une
des tâches possède un réglage appliqué.
Il n’est pas possible de modifier les réglages Apple. Vous pouvez toutefois copier un
réglage Apple et modifier la copie.
2 Cliquez sur l’onglet Actions de l’Inspecteur.
3 Cochez la case « Notification par courrier électronique » et introduisez l’adresse
électronique appropriée dans le champ contigu.
Remarque : pour activer cette fonctionnalité de courrier électronique, vous devez d’abord
saisir une adresse électronique et un serveur de courrier sortant dans les Préférences de
Compressor. (Sélectionnez Compressor > Préférences. Vous risquez de devoir fermer et
rouvrir Compressor pour que les modifications des préférences de courrier électronique
fonctionnent.)
4 Au besoin, cliquez sur Enregistrer ou sur Enregistrer sous pour enregistrer cette
configuration de courrier électronique dans ce réglage.
Pour sélectionner une destination par défaut pour ce réglage
1 Sélectionnez un réglage personnalisé dans l’onglet Réglages ou ouvrez un lot dont l’une
des tâches possède un réglage appliqué.
Il n’est pas possible de modifier les réglages Apple. Vous pouvez toutefois copier un
réglage Apple et modifier la copie.
2 Cliquez sur l’onglet Actions de l’Inspecteur.
3 Choisissez une destination dans le menu local Destination par défaut.
Le menu local répertorie les destinations Apple et les destinations personnalisées que
vous avez créées.
4 Au besoin, cliquez sur Enregistrer ou sur Enregistrer sous pour enregistrer cette destination
par défaut dans ce réglage.
Consultez la section À propos de la sous-fenêtre Actions pour obtenir plus d’informations.
Ajout d’actions de tâche
Les actions de tâche vous permettent d’automatiser le processus de transcodage. Par
exemple, vous pouvez automatiquement télécharger des fichiers multimédias de sortie
sur des sites de diffusion web comme YouTube, graver des DVD et des disques Blu-ray,
déclencher des processus Automator, transférer des fichiers multimédias de sortie vers
iTunes, ouvrir des fichiers multimédias de sortie dans d’autres applications ou créer des
séquences de référence web. Les actions de tâche font partie intégrante du
fonctionnement des modèles de lot.
Chapitre 25 Ajout d’actions 313Pour en savoir plus sur les modèles de lot, consultez Flux de travaux Compressor rapide
et facile : méthode Modèle de lot.
À propos de l’onglet Action de tâche
L’onglet Action de tâche de la fenêtre Inspecteur vous permet d’appliquer et d’adapter
des actions de tâche. Pour utiliser l’onglet Action de tâche, vous devez tout d’abord
sélectionner une tâche dans la fenêtre Lot.
Pour ouvrir l’onglet Action de tâche
1 Ajoutez un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot afin qu’une tâche figure dans
cette fenêtre.
2 Dans la fenêtre Lot, sélectionnez une tâche.
La fenêtre Inspecteur s’ouvre avec l’onglet Attributs A/V sélectionné. Si la fenêtre Inspecteur
ne s’ouvre pas, cliquez sur le bouton Inspecteur ou choisissez Fenêtre > Afficher
l’Inspecteur.
3 Cliquez sur l’onglet Action de tâche afin de l’ouvrir.
L’onglet Action de tâche compte un seul menu local « Fin de la tâche ». La liste ci-dessous
détaille l’utilisation de chaque option de ce menu local. Pour une description détaillée
de l’interface utilisateur de chaque option, voir À propos des actions de tâche.
• Menu local « Fin de la tâche » : utilisez ce menu local pour sélectionner et appliquer une
action de post-transcodage pour une tâche sélectionnée dans la fenêtre Lot.
• Ne faites rien : choisissez cette option pour désactiver l’onglet Action de tâche.
• Ajouter à la bibliothèque iTunes : Compressor ajoute le fichier multimédia de sortie à
une liste de lecture iTunes.
314 Chapitre 25 Ajout d’actions• Créer un DVD : Compressor crée un DVD en définition standard à l’aide du format
vidéo MPEG-2 (.m2v) et du format audio Dolby Digital Professional (.ac3), et le grave
automatiquement sur un disque.
• Créer un disque Blu-ray : Compressor crée un disque Blu-ray ou AVCHD à l’aide des
réglages vidéo et audio compatibles avec Blu-ray et le grave automatiquement.
• Créer un film de référence web : Compressor crée un film de référence pour permettre
à un navigateur web et à un serveur de sélectionner automatiquement le bon film,
quel que soit le périphérique ou la vitesse de connexion utilisée, sans que le spectateur
n’ait à choisir.
• Ouvrir avec Application : Compressor ouvre le fichier multimédia de sortie avec une
application particulière.
• Préparer à la diffusion HTTP en direct : Compressor crée un ensemble de fichiers vidéo
adaptés à une utilisation sur un serveur de diffusion HTTP en direct.
• Exécuter le processus Automator : cette option ouvre une zone de dialogue qui vous
permet de localiser et sélectionner un script Automator que Compressor va exécuter
automatiquement à la fin de la tâche de transcodage.
• Publier dans YouTube : Compressor crée un fichier vidéo adapté à l’affichage dans
YouTube et le télécharge dans un compte YouTube.
• Publier sur Facebook : Compressor crée un fichier vidéo adapté à l’affichage sur
Facebook et le télécharge vers un compte Facebook.
• Publier sur Vimeo : Compressor crée un fichier vidéo adapté à l’affichage dans Vimeo
et le télécharge vers un compte Vimeo.
• Publier sur CNN iReport : Compressor crée un fichier vidéo adapté à l’affichage sur
CNN iReport et le télécharge vers un compte CNN iReport.
• Envoyer un courrier électronique : Compressor envoie un message électronique à l’aide
des informations que vous avez saisies.
À propos des actions de tâche
Cette rubrique décrit l’interface utilisateur de chaque action de tâche.
Chapitre 25 Ajout d’actions 315Ajouter à la bibliothèque iTunes
Utilisez ce formulaire pour ajouter automatiquement des fichiers multimédias de sortie
à iTunes.
• Menu local Liste de lecture : utilisez ce menu pour ajouter le fichier de sortie multimédia
à une liste de lecture particulière dans votre bibliothèque iTunes.
Remarque : la première fois que vous utilisez cette fonction, ce menu local est vide.
Pour afficher les listes de lecture de votre bibliothèque iTunes dans ce menu, choisissez
Actualiser dans le menu local Liste de lecture.
• Titre : saisissez le texte que vous souhaitez voir apparaître comme titre du fichier de
votre bibliothèque iTunes.
Créer un DVD
Utilisez ce formulaire pour saisir les informations et les réglages concernant le DVD que
vous souhaitez graver.
• Menu local Périphérique de sortie : utilisez ce menu local pour choisir le périphérique à
formater. Le menu local affiche une liste des périphériques de sortie adaptés à votre
système, y compris les disques optiques et le disque dur de votre ordinateur. Choisissez
Disque dur pour créer un fichier image disque (.img) que vous pouvez graver
ultérieurement sur un DVD à l’aide de l’application Utilitaire de disque (disponible dans
le dossier Utilitaires). Il est possible de modifier d’autres réglages selon le périphérique
que vous choisissez.
316 Chapitre 25 Ajout d’actionsImportant : si un indicateur de progression s’affiche à côté du dispositif de sortie
sélectionné, attendez un instant que la liste des dispositifs disponibles soit mise à jour.
Voilà ce qui se passe lorsque vous éjectez ou insérez un disque ou lorsque vous activez
ou désactivez un média optique.
• Bouton d’éjection : selon le type de lecteur de média optique dont vous disposez, cliquez
sur ce bouton pour éjecter le média optique ou ouvrez le tiroir du lecteur.
• Menu local Couches : utilisez ce menu local pour spécifier le type de disque que vous
créez.
• Automatique : utilisez cette option pour détecter automatiquement le type de disque
inséré. Insérez le disque avant de cliquer sur Graver pour qu’Automatique fonctionne.
Par ailleurs, Automatique crée toujours une image disque simple couche lorsque
Disque dur est sélectionné comme périphérique de sortie.
• Simple couche : utilisez cette option pour identifier le disque comme un disque simple
couche. Vous pouvez utiliser cette option pour qu’un disque double couche soit
traité comme un disque simple couche.
• Double couche : utilisez cette option pour identifier le disque comme un disque
double couche. Vous pouvez utiliser cette option pour que l’image disque soit
formatée pour un disque double couche lorsque vous choisissez Disque dur comme
périphérique de sortie. Une erreur peut se produire si l’option Double couche est
sélectionnée alors qu’un disque simple couche est utilisé pendant la gravure du
disque (en fonction de la longueur du projet).
• Menu local Modèle de disque : utilisez ce menu local afin de choisir un modèle de menu
pour le DVD.
• Champ de titre : ce champ permet de saisir un nom pour le programme du DVD.
• Menu local « Lorsque le disque est en cours de chargement » : utilisez ce menu local pour
choisir l’action qui se produit lorsque le disque est en cours de chargement sur le
lecteur.
• Afficher le menu : choisissez cette option pour afficher le menu.
• Reproduire la séquence : choisissez cette option pour reproduire la séquence.
• Case à cocher « Utiliser le texte marqueur de chapitre comme soustitre » : cochez cette
case afin que le texte marqueur apparaisse comme sous-titre. Cette option est
particulièrement utile pour la création d’épreuves sur DVD. Cela vous permet d’aligner
une série de plans ou de scènes et d’identifier chaque élément avec un sous-titre de
texte marqueur.
• Menu local Arrièreplan : cette option ouvre une zone de dialogue permettant de
sélectionner une image fixe à utiliser comme arrièreplan du menu.
Chapitre 25 Ajout d’actions 317• Aperçu de Menu principal et de Menu du chapitre : utilisez les boutons Menu principal
et Menu du chapitre pour afficher les prévisualisations des menus inclus dans le modèle
sélectionné.
Créer un disque Blu-ray
Utilisez ce formulaire pour saisir les informations et les réglages concernant le disque
Blu-ray que vous souhaitez graver. De plus, vous pouvez graver un disque AVCHD à partir
des réglages de ce formulaire.
Un disque AVCHD peut être considéré comme un disque HD simple gravé à l’aide du
rayon laser rouge. Le disque obtenu peut être lu avec les lecteurs Blu-ray compatibles
avec le format AVCHD. Cela signifie que vous pouvez graver un disque contenant de la
vidéo HD et des fonctions de menu simples à l’aide d’un graveur standard, puis le lire sur
un lecteur Blu-ray compatible. Consultez À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264
pour disque Blu-ray pour en savoir plus sur la création de flux H.264 compatibles avec les
disques Blu-ray ou AVCHD.
Important : il n’est pas possible de visionner un disque Blu-ray sur Macintosh.
Pour graver un disque Blu-ray ou AVCHD, choisissez l’option appropriée dans le menu
local Périphérique de sortie. Les descriptions des réglages ci-dessous ne s’appliquent pas
aux disques AVCHD.
• Menu local Périphérique de sortie : utilisez ce menu local pour choisir le périphérique à
formater. Le menu local affiche une liste des périphériques de sortie adaptés à votre
système, y compris les disques optiques et le disque dur de votre ordinateur. Chaque
appareil possède le libellé Blu-ray ou AVCHD pour indiquer le type de disque qu’il peut
graver. Choisissez Disque dur pour créer un fichier image disque (.img) que vous pouvez
graver ultérieurement sur un disque Blu-ray à l’aide de l’application Utilitaire de disque
(disponible dans le dossier Utilitaires). Il est possible de modifier d’autres réglages selon
le périphérique que vous choisissez.
318 Chapitre 25 Ajout d’actionsImportant : si un indicateur de progression s’affiche à côté du dispositif de sortie
sélectionné, attendez un instant que la liste des dispositifs disponibles soit mise à jour.
Voilà ce qui se passe lorsque vous éjectez ou insérez un disque ou lorsque vous activez
ou désactivez un média optique.
Remarque : si vous choisissez un graveur standard, le disque est formaté en AVCHD.
Tous les autres appareils gravent le disque en Blu-ray.
• Bouton d’éjection : selon le type de lecteur de média optique dont vous disposez, cliquez
sur ce bouton pour éjecter le média optique ou ouvrez le tiroir du lecteur.
• Menu local Couches : utilisez ce menu local pour spécifier le type de disque que vous
créez.
• Automatique : utilisez cette option pour détecter automatiquement le type de disque
inséré. Insérez le disque avant de cliquer sur Graver pour qu’Automatique fonctionne.
Par ailleurs, Automatique crée toujours une image disque simple couche lorsque
Disque dur est sélectionné comme périphérique de sortie.
• Simple couche : utilisez cette option pour identifier le disque comme un disque simple
couche. Vous pouvez utiliser cette option pour qu’un disque double couche soit
traité comme un disque simple couche.
• Double couche : utilisez cette option pour identifier le disque comme un disque
double couche. Vous pouvez utiliser cette option pour que l’image disque soit
formatée pour un disque double couche lorsque vous choisissez Disque dur comme
périphérique de sortie. Une erreur peut se produire si l’option Double couche est
sélectionnée alors qu’un disque simple couche est utilisé pendant la gravure du
disque (en fonction de la longueur du projet).
• Menu local Modèle de disque : utilisez ce menu local afin de choisir un modèle de menu
pour le disque Blu-ray.
• Champ de titre : ce champ permet de saisir un nom pour le programme du disque
Blu-ray.
• Menu local « Lorsque le disque est en cours de chargement » : utilisez ce menu local pour
choisir l’action qui se produit lorsque le disque est en cours de chargement sur le
lecteur.
• Afficher le menu : choisissez cette option pour afficher le menu.
• Reproduire la séquence : choisissez cette option pour reproduire la séquence.
• Case à cocher « Utiliser le texte marqueur de chapitre comme soustitre » : cochez cette
case afin que le texte marqueur apparaisse comme sous-titre. Cette option est
particulièrement utile pour la création d’épreuves sur des disques Blu-ray. Cela vous
permet d’aligner une série de plans ou de scènes et d’identifier chaque élément avec
un sous-titre de texte marqueur.
Remarque : les disques AVCHD ne prennent pas en charge les sous-titres.
Chapitre 25 Ajout d’actions 319• Case à cocher « Inclure le bouton Séquence en boucle » : cochez cette case pour ajouter
un bouton Séquence en boucle au menu. Cette option n’est pas disponible sur tous
les modèles de disque.
• Bouton Arrière-plan : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de
sélectionner un graphique d’arrière-plan.
• Bouton Graphique du logo : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de
sélectionner un graphique de logo.
• Bouton Graphique du titre : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de
sélectionner un graphique de titre.
• Aperçu de Menu principal et de Menu du chapitre : utilisez les boutons Menu principal
et Menu du chapitre pour afficher les prévisualisations des menus inclus dans le modèle
sélectionné.
Remarque : Les menus Blu-ray et AVCHD sont les mieux adaptés aux résolutions
d’affichage 1080i ou 1080p. Assurez-vous que le lecteur et l’écran correspondants sont
configurés de manière appropriée.
Créer un film de référence web
Utilisez ce formulaire pour créer un film de référence qui permet à un navigateur web et
à un serveur de sélectionner automatiquement le bon film, quels que soient le périphérique
ou la vitesse de connexion utilisés, sans que le spectateur doive faire un choix.
• Champ et bouton de destination du film de référence web : utilisez ce champ et le bouton
Choisir associé pour définir un dossier de destination pour le film de référence web de
sortie. Cliquez sur le bouton afin d’ouvrir une zone de dialogue pour localiser et
sélectionner le dossier.
320 Chapitre 25 Ajout d’actions• Case à cocher « Créer un fichier Ouvrezmoi avec code HTML » : cochez cette case pour
contrôler si Compressor crée un document texte contenant toutes les instructions et
un échantillon du code HTML permettant d’intégrer le film de référence web dans un
site web.
• Case à cocher Créer une affiche : cochez cette case pour contrôler si Compressor crée
une vignette pour incorporer le film de référence dans un site web.
Ouvrir avec Application
Utilisez ce formulaire pour indiquer l’application qui permet d’ouvrir le fichier multimédia
de sortie.
• Menu local Ouvrir avec : utilisez ce menu pour sélectionner ou confirmer le choix de
l’application qui va ouvrir le fichier multimédia de sortie.
Chapitre 25 Ajout d’actions 321Préparer à la diffusion HTTP en direct
Utilisez ce formulaire pour créer un groupe de fichiers que vous pouvez utiliser pour
diffuser des données audio et vidéo vers un iPad, un iPhone, un iPod touch ou un Mac à
l’aide d’un serveur web ordinaire. Conçue pour les appareils portables, la diffusion HTTP
en direct peut régler dynamiquement la qualité de lecture vidéo en fonction de la vitesse
disponible des réseaux câblés et sans fil. La diffusion HTTP en direct convient à la diffusion
multimédia vers les application iOS ou les sites web HTML5. Pour en savoir plus sur
l’implémentation de la diffusion HTTP en direct, consultez le site web Apple Developer
consacré à la diffusion HTTP en direct.
• Bouton Sélectionner : cliquez sur Sélectionner pour ouvrir une zone de dialogue
permettant de choisir une destination pour les ressources de diffusion HTTP en direct.
• Champ numérique Durée de segment : saisissez une valeur (en secondes) pour définir
les longueurs de segment du média. Cette valeur définit la manière dont les flux vidéo
sont divisés en blocs. Cette segmentation détermine le moment où le serveur web
peut permuter entre les différents formats vidéo durant une diffusion à vitesse de
connexion réseau variable vers un appareil. Une valeur plus petite permet au serveur
de répondre plus rapidement aux changements de vitesse de connexion.
• Case à cocher « Créer un fichier Ouvrezmoi avec code HTML » : sélectionnez cette option
pour inclure un fichier contenant des informations de base sur l’utilisation de la diffusion
HTTP en direct.
322 Chapitre 25 Ajout d’actionsExécuter le processus Automator
Utilisez ce formulaire pour sélectionner un script Automator à exécuter.
• Choisir le processus Automator : cliquez sur Choisir pour ouvrir une zone de dialogue
permettant de localiser et de sélectionner un script Automator que Compressor va
exécuter automatiquement à la fin de la tâche de transcodage.
Publier dans YouTube
Ce formulaire vous permet de saisir les informations relatives aux séquences que vous
souhaitez publier vers un compte YouTube sur le web.
Remarque : pour télécharger plusieurs fichiers multimédias YouTube en un seul lot, créez
une tâche distincte pour chaque fichier multimédia de sortie.
Important : tous les champs doivent être renseignés pour réussir le téléchargement.
• Nom d’utilisateur : saisissez un nom d’utilisateur YouTube dans ce champ.
Chapitre 25 Ajout d’actions 323• Mot de passe : saisissez un mot de passe YouTube dans ce champ.
• Titre : utilisez champ pour saisir le nom de la séquence que vous publiez.
• Description : utilisez ce champ pour saisir une description de la séquence que vous
publiez.
• Mots-clés : saisissez dans ce champ des mots-clés décrivant votre séquence. Il s’agit de
termes de recherche que votre public est susceptible d’utiliser pour trouver votre
séquence sur YouTube. Pour en savoir plus, voir l’aide de YouTube.
• Menu local Catégorie : ce menu vous permet de sélectionner une catégorie YouTube
pour votre séquence. Sur YouTube, une séquence peut appartenir à une ou plusieurs
catégories (zones de rubrique).
• Case à cocher « Convertir cette séquence en séquence privée » : cochez cette case pour
contrôler l’accès à la séquence que vous publiez. Lorsque vous convertissez une
séquence en séquence privée sur YouTube, vous avez la possibilité de la partager avec
un nombre de personnes issues d’une liste de contacts créée pour votre compte. Pour
en savoir plus, voir l’aide de YouTube.
Publier sur Facebook
Ce formulaire vous permet de saisir des informations sur les séquences que vous souhaitez
publier vers un compte Facebook sur le web.
Remarque : pour télécharger plusieurs fichiers multimédias Facebook en un seul lot, créez
une tâche distincte pour chaque fichier multimédia de sortie.
Important : tous les champs doivent être renseignés pour réussir le téléchargement.
• Courrier électronique : ce champ permet de saisir l’adresse électronique d’un compte
Facebook.
• Mot de passe : saisissez un mot de passe Facebook dans ce champ.
324 Chapitre 25 Ajout d’actions• Titre : utilisez champ pour saisir le nom de la séquence que vous publiez.
• Description : utilisez ce champ pour saisir une description de la séquence que vous
publiez.
• Menu local Confidentialité : Utilisez ce menu local pour choisir les personnes qui peuvent
regarder la séquence. Les choix sont : Moi seulement, Amis, Amis de mes amis et Public.
Publier sur Vimeo
Ce formulaire vous permet de saisir des informations sur les séquences que vous souhaitez
publier vers un compte Vimeo sur le web.
Remarque : pour télécharger plusieurs fichiers multimédias Vimeo en un seul lot, créez
une tâche distincte pour chaque fichier multimédia de sortie.
Important : tous les champs doivent être renseignés pour réussir le téléchargement.
• Courrier électronique : ce champ permet de saisir l’adresse électronique d’un compte
Vimeo.
• Mot de passe : saisissez un mot de passe Vimeo dans ce champ.
• Titre : utilisez champ pour saisir le nom de la séquence que vous publiez.
• Description : utilisez ce champ pour saisir une description de la séquence que vous
publiez.
• Mots-clés : saisissez dans ce champ des mots-clés décrivant votre séquence. Il s’agit de
termes de recherche que votre public est susceptible d’utiliser pour trouver votre
séquence sur Vimeo. Pour en savoir plus, voir l’aide de Vimeo.
• Menu local Visible par : utilisez ce menu local pour choisir les personnes qui peuvent
regarder la séquence. Vous avez le choix entre : Tout le monde, Mes contacts et Personne
d’autre.
Chapitre 25 Ajout d’actions 325Publier sur CNN iReport
Ce formulaire vous permet de saisir des informations sur les séquences que vous souhaitez
publier vers un compte CNN iReport sur le web.
Remarque : pour télécharger plusieurs fichiers multimédias CNN iReport en un seul lot,
créez une tâche distincte pour chaque fichier multimédia de sortie.
Important : tous les champs doivent être renseignés pour réussir le téléchargement.
• Courrier électronique : ce champ permet de saisir l’adresse électronique d’un compte
CNN iReport.
• Mot de passe : saisissez un mot de passe CNN iReport dans ce champ.
• Objet : utilisez champ pour saisir le nom de la séquence que vous publiez.
• Corps : utilisez ce champ pour saisir une description de la séquence que vous publiez.
326 Chapitre 25 Ajout d’actionsEnvoyer un courrier électronique
Ce formulaire vous permet de saisir des informations pour le message électronique rédigé
à la fin de la tâche. Ce message contient le fichier de sortie et s’ouvre dans Mail afin que
vous puissiez éventuellement en modifier le contenu et d’autres réglages. Une fois le
message modifié, vous pouvez cliquer sur Envoyer.
• Envoyer à : saisissez l’adresse électronique à laquelle vous souhaitez que le courrier
électronique soit envoyé. Vous pouvez saisir plusieurs adresses électroniques en les
séparant par une virgule.
• Envoyer depuis : saisissez l’adresse électronique depuis laquelle vous souhaitez que le
courrier électronique soit envoyé.
• Objet : saisissez l’objet du courrier électronique dans ce champ.
• Corps : saisissez le texte du courrier électronique dans ce champ.
Chapitre 25 Ajout d’actions 327La fenêtre Aperçu a deux rôles principaux : vous pouvez l’utiliser pour lire un fichier source
dans son format d’origine ou afficher un aperçu du fichier avec les réglages qui lui ont
été affectés.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de la fenêtre Aperçu (p 329)
• Prévisualisation d’un plan (p 336)
• Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Aperçu (p 342)
• Utilisation de marqueurs et d’affiches (p 343)
• À propos des raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu (p 350)
À propos de la fenêtre Aperçu
Lorsque vous utilisez la fenêtre Aperçu pour comparer la version originale du plan à la
version de sortie, vous pouvez effectuer et afficher les modifications en temps réel. Cette
comparaison permet de vérifier les effets des réglages sur votre fichier avant d’engager
du temps et des ressources dans le processus de transcodage. Il est conseillé de la faire
pour vérifier la qualité d’un fichier multimédia de sortie.
Version du plan mise à
l’échelle, rognée et filtrée
Version originale du plan
329
Utilisation de la fenêtre Aperçu
26Vous pouvez également utiliser la fenêtre Aperçu pour agrandir la taille de l’écran de
prévisualisation, ajouter manuellement des images I (MPEG-1 et MPEG-2 uniquement),
et désigner une portion d’un fichier de média pour transcodage à l’aide des marqueurs
d’entrée et de sortie.
La fenêtre Aperçu permet de lire des éléments avant de les soumettre à l’étape de
transcodage, ainsi que de comparer les versions d’un plan pour vous assurer que la qualité
du fichier multimédia de sortie est acceptable.
Contrôles d’entrée et de sortie
Sélection d’échelle Preview
Sélection source/réglage
Zone d’écran Preview
Contrôles de sélection
d’élément
Contrôles de Timeline
Menu local Marqueur
Informations sur
la source/sortie
Contrôles de navigation
La fenêtre Aperçu contient les éléments suivants.
• Sélection d’échelle Aperçu : permet d’adapter la taille de l’écran de prévisualisation. Les
trois paramètres sont 100%, 75% et 50%, mais vous pouvez aussi déplacer la poignée
de la fenêtre Aperçu pour définir la taille à votre guise.
• Sélection source/réglage : utilisez ces boutons pour prévisualiser l’élément de lot
sélectionné en utilisant les proportions et la taille de la source ou du réglage. Le bouton
Vue source fournit également une limite de rognage que vous pouvez utiliser pour
définir un ou plusieurs bords à rogner. Le bouton Vue de réglage affiche la version
rognée du fichier en tenant compte des réglages de proportions et de taille.
• Informations sur la source/sortie : la taille d’image et la fréquence d’images du plan sont
illustrées dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Aperçu. La durée du plan (depuis
le point d’entrée jusqu’au point de sortie) est affichée dans le coin inférieur droit.
Lorsque le bouton Vue source est sélectionné, la taille d’image et la fréquence d’images
représentent le plan source. Lorsque le bouton Vue de sortie est sélectionné, la taille
d’image et la fréquence d’images représentent le réglage de cet élément du lot.
330 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre AperçuRemarque : pour voir la durée totale d’un plan (sans les points d’entrée et de sortie),
sélectionnez le fichier source dans la fenêtre Lot et ouvrez la fenêtre Inspecteur
(choisissez Fenêtre > Afficher l’Inspecteur).
Zone de contrôle de sélection d’élément
Vous pouvez utiliser la zone de sélection d’élément pour choisir dans la fenêtre Lot des
éléments spécifiques à afficher dans la fenêtre Aperçu.
Boutons de sélection
d’éléments
Menu local Élément
• Boutons de sélection d’éléments de lot : utilisez ces boutons pour avancer ou reculer
dans la liste des fichiers multimédias sources et des plans associés à leurs réglages et
disponibles pour la prévisualisation. Dès que vous cliquez dans la liste, l’élément
sélectionné apparaît dans le menu local Élément.
• Menu local Élément : choisissez, à l’aide de ce menu local, le fichier multimédia source
que vous souhaitez prévisualiser avec ou sans les réglages qui lui sont associés.
Contrôles d’entrée et de sortie
Une fois que vous avez sélectionné l’élément, les contrôles d’entrée et de sortie peuvent
être utilisés pour afficher et ajuster les informations de timecode des points d’entrée et
de sortie.
Règle le point d’entrée sur la
position de lecture actuelle.
Règle le point de sortie
sur la position de lecture
actuelle.
Timecode du point d’entrée
Timecode du point de sortie
• Champs de timecode entrée et sortie : les emplacements exacts des points d’entrée et
de sortie sont affichés dans ces champs dans le format de timecode standard :
hh:mm:ss:ii. Vous pouvez les éditer manuellement en sélectionnant un champ, puis en
saisissant de nouvelles valeurs. Si une nouvelle valeur est saisie, le point d’entrée ou
de sortie approprié de la timeline se déplace vers le point spécifié dans l’élément en
cours.
Remarque : si votre fichier multimédia source dispose d’une piste de timecode
spécifique, le timecode de début et de fin du plan s’affiche dans ces deux champs.
Dans tous les autres cas, le timecode commence par 00:00:00:00.
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 331• Boutons de point d’entrée et de sortie : faites glisser les boutons Point d’entrée (flèche
pointant vers la droite) ou Point de sortie (flèche pointant vers la gauche) dans la
timeline afin de définir un nouveau point d’entrée ou de sortie. Vous pouvez également
utiliser les boutons Définir entrée et Définir sortie (en regard des champs de timecode)
afin de définir les points d’entrée et de sortie.
Zone d’écran Aperçu
La zone d’écran Aperçu affiche l’élément actuellement sélectionné.
Limite de rognage
Poignée de rognage pour
l’angle inférieur droit
Curseur de partage de l’écran
Dimensions de rognage
(également visibles dans les
champs Cadre de source de
la sous-fenêtre Géométrie)
L’écran Aperçu contient aussi les éléments suivants.
• Curseur de partage de l’écran : déplacez le curseur de partage d’écran situé en haut de
l’écran de prévisualisation selon la distance souhaitée pour comparer le fichier
multimédia source (à gauche) et le fichier multimédia de sortie (à droite). La division
de l’écran est indiquée par ce curseur, mais également par une ligne verticale blanche
qui coupe l’image en deux.
• Limite de rognage : la limite de rognage n’est disponible que dans la vue Source. Utilisez
les poignées pour déplacer les bordures et angles de rognage rouges dans la direction
dans laquelle vous souhaitez rogner votre fichier de média de sortie. Quant à la poignée
centrale, elle vous permet de déplacer l’image entière dans une direction quelconque
tout en conservant ses dimensions. Les nouvelles valeurs (gauche, haut, droite et bas)
s’affichent dynamiquement dans l’écran de prévisualisation à mesure que vous rognez
le cadre. En outre, si la fenêtre Inspecteur est ouverte et que la cible du lot est
sélectionnée, ces mêmes valeurs apparaissent aussi dans les champs de rognage de la
sous-fenêtre Géométrie. Sélectionnez la vue Sortie pour afficher les résultats des
paramètres de limite de rognage.
332 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre AperçuContrôles de timeline
Les contrôles de timeline fournissent des informations sur le plan, notamment les
marqueurs qu’il possède et les réglages actuels de point d’entrée et de sortie. Vous pouvez
également utiliser la timeline pour positionner la tête de lecture sur une image spécifique
et pour définir les points d’entrée et de sortie.
Timecode de tête de lecture
Tête de lecture
Marqueur
Point d’entrée Point de sortie
• Timecode de tête de lecture : affiche le timecode de la position de la tête de lecture dans
la timeline à l’aide du format de timecode standard hh:mm:ss:ii. Vous pouvez saisir une
nouvelle valeur pour positionner avec précision la tête de lecture dans la timeline.
Remarque : si votre fichier multimédia source dispose d’une piste de timecode
spécifique, le timecode du plan s’affiche dans ce champ. Dans tous les autres cas, le
timecode commence par 00:00:00:00.
• Points d’entrée et de sortie : utilisez ces points si vous souhaitez transcoder uniquement
une section de votre fichier multimédia source au lieu de la totalité du fichier. Déplacez
les points pour indiquer les points de début et de fin dans le fichier multimédia source
que vous souhaitez transcoder. Les champs de timecode d’entrée et de sortie situés
en bas de la fenêtre Aperçu sont mis à jour à mesure que vous faites glisser ces points.
Vous pouvez également cliquer sur les boutons Définir le point d’entrée et Définir le
point de sortie afin de définir les points à l’endroit où la tête de lecture est positionnée.
Important : les points d’entrée et de sortie ne sont pas conservés à la fin du transcodage,
vous devrez donc les réappliquer à votre plan si vous souhaitez soumettre à nouveau
un lot depuis le tableau Historique. Les points d’entrée et de sortie sont assignés au
fichier multimédia source et non au réglage. Ainsi, quels que soient les points d’entrée
et de sortie que vous créez, le résultat est le même pour tous les autres réglages associés
à ce fichier multimédia source dans le lot en cours.
• Tête de lecture : elle vous donne une indication visuelle de l’emplacement de l’image
affichée dans le plan. Vous pouvez déplacer la tête de lecture pour naviguer et atteindre
rapidement un point donné du plan.
• Marqueur : fournit une indication visuelle de l’emplacement où un marqueur a été
placé dans le plan. La couleur du marqueur indique son type :
• Bleu : marqueurs de compression (il s’agit des marqueurs de compression que l’on
ajoute manuellement).
• Violet : marqueurs de chapitre (il s’agit de marqueurs dotés d’un nom, destinés à
servir de moyen de navigation à travers les chapitres ou d’illustrations dans le fichier
multimédia de sortie).
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 333• Rouge : marqueurs de podcast (il s’agit de marqueurs dotés d’un nom, destinés à
servir de moyen de navigation à travers les chapitres ou d’illustrations dans le fichier
multimédia de sortie).
• Vert : marqueurs de montage/de coupe (il s’agit de marqueurs de compression qui
sont ajoutés automatiquement aux points de montage de la séquence Final Cut Pro).
• Barre grise avec un point central : affiche (cette barre indique l’image sélectionnée
comme affiche du fichier.)
Pour en savoir plus, consultez Utilisation de marqueurs et d’affiches.
Contrôles de navigation
Ces contrôles positionnent la tête de lecture vers l’arrière ou l’avant là où se trouve
exactement soit le prochain marqueur, soit le prochain marqueur point d’entrée ou de
sortie, ce qui permet de naviguer facilement et rapidement entre les différents marqueurs.
Vous pouvez aussi utiliser ces boutons pour placer rapidement la tête de lecture au début
ou à la fin du plan.
Déplacement vers le
marqueur précédent.
Lecture/pause
Retour rapide
Déplacement vers le marqueur suivant.
Avance rapide
Bouton Lecture
en boucle
• Bouton Lecture/Pause : démarre ou arrête la lecture du plan. Si vous arrêtez la lecture,
la tête de lecture reste à sa position actuelle. Pour revenir au début du plan, déplacez
la tête de lecture vers l’arrière jusqu’au début du plan ou cliquez sur le contrôle de
déplacement vers le marqueur précédent.
• Boutons « Aller au marqueur précédent » ou « Aller au marqueur suivant » : déplace la tête
de lecture vers le marqueur précédent ou suivant, vers le point d’entrée ou de sortie
ou vers le début ou la fin du plan si aucun autre marqueur n’est présent.
• Boutons de retour et d’avance rapide : permet de lire votre plan dans les deux directions,
à deux fois la vitesse normale. Si vous cliquez sur cette option pendant la lecture, cliquer
une deuxième fois sur l’un de ces boutons rétablit la lecture en vitesse normale.
• Bouton Lecture en boucle : cliquez sur ce bouton pour lire le média en boucle continue.
334 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre AperçuMenu local Marqueur
Utilisez le menu local Marqueur pour gérer les marqueurs du plan. Même si vous pouvez
utiliser les marqueurs avec tous les réglages, ils n’affectent vraiment le fichier de sortie
que si le réglage utilise les formats de sortie MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4 (configuré pour
le podcasting), H.264 pour appareils Apple ou Séquence QuickTime. Pour en savoir plus,
consultez Utilisation de marqueurs et d’affiches.
Choisissez des options dans le menu local Marqueur pour ajouter, supprimer, afficher,
masquer et modifier des marqueurs et des affiches.
• Importer la liste des chapitres : cette option ouvre une zone de dialogue d’importation
de fichiers qui vous permet d’importer un fichier contenant la liste des marqueurs
temporels de chapitre du fichier multimédia source. Consultez la section Ajout de
marqueurs de compression ou de podcast à un plan pour en savoir plus.
• Ajouter/supprimer le marqueur : la fonction du bouton varie selon la position de la tête
de lecture (sur un marqueur ou non).
• Lorsque la tête de lecture n’est pas positionnée sur un marqueur : Si vous cliquez sur
« Ajouter un marqueur », un nouveau marqueur est placé sur la timeline, à la position
actuelle de la tête de lecture.
• Lorsque la tête de lecture est positionnée sur un marqueur : si vous cliquez sur
« Supprimer le marqueur », le marqueur actuel est supprimé.
• Modifier : disponible uniquement lorsque la tête de lecture est positionnée sur un
marqueur. Cliquer sur Modifier ouvre une zone de dialogue permettant de configurer
le marqueur. Cette zone de dialogue vous permet de définir le type de marqueur et
de lui assigner une URL et une image. Consultez la section Ajout de marqueurs de
compression ou de podcast à un plan pour en savoir plus.
• Afficher les marqueurs de chapitre/podcast : contrôle si les marqueurs de chapitre et de
podcast (ceux qui possèdent un nom) sont affichés dans la timeline. Une coche indique
qu’ils sont affichés.
• Afficher les marqueurs de compression : permet de contrôler si les marqueurs de
compression (ceux sans nom) sont affichés dans la timeline. Une coche indique qu’ils
sont affichés.
• Afficher les marqueurs modifiés/coupés : contrôle si les marqueurs placés
automatiquement à chaque point de montage par une autre application, telle que
Final Cut Pro, sont affichés dans la timeline. Une coche indique qu’ils sont affichés.
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 335• Définir l’affiche : choisissez cette option pour transformer le cadre actuel en affiche.
Une affiche est une image fixe qui représente un fichier multimédia vidéo ou audio, ou
encore un chapitre de podcast dans des applications telles que iTunes et le Finder. Par
défaut, l’affiche correspond à la première image d’un fichier vidéo.
• Effacer l’affiche : supprime le marqueur d’affiche.
• Accéder à l’affiche : place la tête de lecture sur l’affiche.
Prévisualisation d’un plan
Vous pouvez soit prévisualiser un fichier multimédia source d’origine seul, soit le
prévisualiser avec les réglages qui lui ont été associés. Les fichiers multimédias sources
apparaissent dans la liste sous leurs noms de fichiers. Tous les réglages appliqués au
fichier multimédia source apparaissent immédiatement sous le nom du fichier, ce qui
facilite leur identification. Le fait de visualiser le fichier multimédia source d’origine seul
ou le fichier multimédia source avec les réglages qui lui ont été associés détermine les
options affichées dans la fenêtre Aperçu.
Important : il est impossible de prévisualiser les réglages effectués dans les sous-fenêtres
Encodeur ou Contrôles d’images. Seuls les réglages effectués dans les sous-fenêtres Filtres
et Géométrie peuvent être prévisualisés. Voir Transcodage d’une section du plan à l’aide
de la fenêtre Aperçu pour en savoir plus sur une autre méthode de prévisualisation de
la sous-fenêtre Encodeur et des réglages de la sous-fenêtre Contrôles d’images.
Pour prévisualiser un fichier multimédia source
1 Ouvrez la fenêtre Aperçu.
Remarque : vous pouvez ouvrir votre fichier multimédia source dans la fenêtre Aperçu
en une seule étape, en double-cliquant sur ses tâches dans la fenêtre Lot.
336 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Choisissez un fichier multimédia source dans le menu local Élément (identifié par son
nom de fichier).
Un réglage appliqué au
fichier multimédia source
« Nancy at table CU 5 ».
La marque indique qu'il
est actuellement affiché
dans la fenêtre Aperçu.
Le fichier multimédia source
d’origine intitulé « Nancy à la
table CU 5 ».
Sélectionnez l’image des barres
de couleurs par défaut.
• Cliquez sur les boutons de sélection d’éléments jusqu’à ce que le fichier multimédia
source apparaisse dans le menu local.
• Sélectionnez le fichier multimédia source dans ses tâches au sein de la fenêtre Lot.
Seul le bouton Vue source est valide (le bouton Vue de la sortie est inactif), car vous
avez sélectionné un fichier multimédia source normal, ce qui vous permet uniquement
de visualiser le plan original, sans les lignes de rognage ou les lignes de division d’écran.
3 Choisissez la taille de l’écran de prévisualisation dans le menu local de mise à l’échelle
ou déplacez la poignée de la fenêtre Aperçu jusqu’à obtenir la taille souhaitée.
Cela n’affecte pas la taille du cadre d’affichage du fichier de média de sortie proprement
dit. Celle-ci ne peut être définie qu’à partir de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre
Inspecteur.
4 Cliquez sur le bouton Lecture pour prévisualiser le fichier multimédia source sélectionné.
Les fichiers source contenant des marqueurs, tels que les fichiers de Final Cut Pro, les
affichent dans la timeline. Vous pouvez gérer les marqueurs si nécessaire. Pour en savoir
plus, consultez Utilisation de marqueurs et d’affiches.
Pour prévisualiser un plan associé à un réglage
1 Ouvrez la fenêtre Aperçu.
Remarque : vous pouvez ouvrir le plan dans la fenêtre Aperçu en une seule étape, en
double-cliquant sur la cible (qui contient le réglage) d’une tâche dans la fenêtre Lot.
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 3372 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Choisissez un réglage dans le menu local Élément (les noms de réglages situés en
retrait, pas les noms de fichiers sources).
• Cliquez sur les boutons de sélection d’élément jusqu’à ce que le plan et son réglage
apparaisse dans le menu local.
• Sélectionnez le réglage du plan dans ses tâches au sein de la fenêtre Lot.
Les deux boutons Vue source et Vue réglage (sortie) sont actifs, ce qui vous permet de
passer d’une vue à l’autre. Comme vous avez sélectionné un réglage, vous pouvez utiliser
le curseur de division d’écran et les lignes de rognage de la fenêtre Aperçu.
3 Cliquez sur le bouton Vue de réglage dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Aperçu.
4 Choisissez la taille de l’écran de prévisualisation dans le menu local de mise à l’échelle
ou déplacez la poignée de la fenêtre Aperçu jusqu’à obtenir la taille souhaitée.
Cela n’affecte pas la taille du cadre d’affichage du fichier de média de sortie proprement
dit. Celle-ci ne peut être définie qu’à partir de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre
Inspecteur.
Remarque : si vous adaptez la taille de l’image d’un réglage (dans la sous-fenêtre
Géométrie) en cours de prévisualisation dans la fenêtre Aperçu, il se peut que la taille de
l’image ne soit pas actualisée en conséquence. Si cela se produit, sélectionnez Échantillon
de séquence ou une autre cible dans le menu local Élément, puis sélectionnez cette cible
à nouveau. Elle affiche alors la taille d’image adéquate.
5 Faites glisser le curseur de partage de l’écran situé en haut de l’écran vers la gauche ou
la droite pour déplacer plus ou moins la ligne de division de l’écran sur la portion
transcodée du plan.
6 Utilisez les limites de rognage pour ajuster la taille du cadre d’affichage de votre fichier
multimédia de sortie.
Limites de rognage et poignées
Curseur de partage de l’écran
Ligne de division de l’écran
Dimensions de rognage
(également visibles dans les
champs Cadre de source de
la sous-fenêtre Géométrie)
Boutons de visualisation de
la source et des réglages
Menu local Élément
338 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu7 Vérifiez les résultats de votre rognage en cliquant sur les boutons Vue source et Vue de
réglage.
Remarque : paradoxalement, plus vous réduisez l’image d’un plan en la rognant, plus le
facteur d’échelle de l’image de sortie sera grand, car la géométrie de cadrage est fonction
des proportions de la taille de sortie, et pas des paramètres du fichier source. Tout se
passe comme si vous agrandissiez l’image, avec comme conséquence des pixels plus
grands et une dégradation générale de l’image. En conséquence, veillez à ne pas rogner
une image agrandie pour lui redonner sa taille originale par rapport à la taille originale
du cadre.
Boutons d'affichage
Source et Réglage
8 Sélectionnez le filtre que vous voulez ajuster et effectuez les modifications jugées
nécessaires.
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 339Remarque : dans la liste Filtres, la case située à gauche du filtre que vous sélectionnez
doit être cochée. Dans le cas contraire, le filtre ne sera pas appliqué au réglage.
Les réglages de filtre
sélectionnés sont affichés
dans la fenêtre Aperçu.
Sélection de
réglage
9 Si vous souhaitez que la dimension de l’image affichée pour votre fichier multimédia de
sortie soit différente de celle du fichier multimédia source, ouvrez la sous-fenêtre
Géométrie dans la fenêtre Inspecteur, puis choisissez une valeur dans le menu local Taille
d’image, ou tapez des valeurs de taille de sortie différentes dans les champs appropriés.
340 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre AperçuRemarque : conformément aux spécifications MPEG-2, la taille des cadres d’affichage
dans ce format est préétablie. Par conséquent, lorsque vous utilisez ce format, tous les
éléments qui concernent la taille de sortie sont indisponibles.
Dimensions de rognage (également
affichées dans la fenêtre Inspecteur
lorsque vous faites glisser les lignes
de rognage).
10 Dans la fenêtre Aperçu, cliquez sur le bouton Lecture pour visualiser le plan.
Consultez la section À propos de la fenêtre Aperçu pour plus de détails sur ces paramètres.
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 341Lecture de fichiers Dolby Digital Professional (AC-3) dans la fenêtre
Aperçu
Vous pouvez utiliser la fenêtre Aperçu pour lire des fichiers Dolby Digital Professional
(AC-3). Compressor comprend un décodeur Dolby Digital qui vous permet, lorsque vous
ajoutez un fichier multimédia source AC-3 à un lot, de l’écouter à l’aide des haut-parleurs
de votre ordinateur. Il peut s’agir des haut-parleurs stéréo intégrés, qui lisent une version
sous-mixée du fichier AC-3 s’il contient plus de deux canaux, ou de haut-parleurs
Surround externes connectés à une sortie USB ou FireWire.
Important : pendant que Compressor décode le fichier audio Dolby Digital, vous ne
pouvez pas utiliser la sortie optique de votre ordinateur pour écouter un aperçu du son
Dolby Digital.
Cette caractéristique est importante si vous utilisez l’encodeur Dolby Digital Professional,
car vous ne pouvez pas prévisualiser les réglages de l’encodeur en temps réel dans la
fenêtre Aperçu. Vous pouvez cependant ajouter les fichiers AC-3 encodés à un lot et les
lire, afin de vérifier si les réglages de l’encodeur produisent de bons résultats. Consultez
la section Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Aperçu pour plus
d’informations sur la création d’un court plan test à cette fin.
Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Aperçu
Alors que les options définies par Géométrie (tels que le rognage et le changement
d’échelle) et Filtres s’affichent instantanément dans la fenêtre Aperçu, les réglages
Contrôles d’images et Encodeur ne le sont pas. Pour prévisualiser ces derniers, lancez un
transcodage de test sur une petite section de votre fichier multimédia source.
Utilisez la fenêtre Aperçu pour définir les points d’entrée et de sortie, afin de transcoder
uniquement une section de votre fichier multimédia au lieu du fichier entier.
Pour désigner une section de votre fichier multimédia pour transcodage
1 Ouvrez la fenêtre Aperçu.
2 Choisissez un plan dans le menu local ou cliquez sur les boutons de sélection de l’élément
jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local.
3 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Faites glisser le point d’entrée jusqu’à l’emplacement approprié.
342 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu• Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez que le transcodage
commence, puis cliquez sur le bouton Définir le point d’entrée.
Tête de lecture
Point de sortie
Point d’entrée
Bouton Définir le
point d’entrée
Bouton Définir le point de sortie
4 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Faites glisser le point de sortie jusqu’à l’emplacement approprié.
• Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez que le transcodage se
termine, puis cliquez sur le bouton Définir le point de sortie.
Le transcodage ne concerne que le segment du fichier multimédia compris entre les deux
points que vous venez de définir. Le reste du plan n’est pas transcodé.
Important : lorsque vous utilisez les points d’entrée et de sortie pour spécifier un segment
du fichier multimédia source à transcoder, ils s’appliquent à toutes les cibles associées à
la tâche du fichier. Vous pouvez ajouter plusieurs fois un fichier multimédia de sortie à
un lot, afin de créer plusieurs tâches, et définir des points d’entrée et de sortie différents
pour chaque tâche.
Utilisation de marqueurs et d’affiches
Compressor peut importer et créer différents types de marqueurs. Compressor peut en
outre importer des listes complètes de marqueurs de chapitre. Compressor prend
également en charge la possibilité de régler l’affiche d’un plan.
Formats de fichiers de sortie compatibles avec les marqueurs
Tous les formats de fichiers de sortie ne sont pas compatibles avec les marqueurs. Voici
une liste des formats qui les reconnaissent.
• MPEG-2
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 343• MPEG-4 configuré pour le podcasting (audio uniquement et si la case Podcast amélioré
est activée)
• Séquences QuickTime
• H.264 pour les dispositifs Apple
Vous pouvez définir et configurer des marqueurs pour d’autres formats de fichiers de
sortie, mais ils ne seront pas intégrés au fichier de sortie encodé.
Types de marqueurs
Compressor peut importer et créer les types de marqueurs suivants.
• Marqueurs de chapitre : les marqueurs de chapitre permettent d’accéder facilement
aux points d’index d’un DVD, d’une séquence QuickTime ou d’un podcast vidéo.
QuickTime Player peut interpréter n’importe quel texte contenant des horodatages
comme piste de chapitre. Les marqueurs de chapitre peuvent également comporter
des illustrations ou une URL qui apparaissent lors de la lecture d’un podcast.
Ces marqueurs apparaissent en violet dans la timeline de la fenêtre Aperçu et sont du
type créé lorsque vous ajoutez des marqueurs manuellement à l’aide de Compressor.
• Marqueurs de podcast : comme pour les marqueurs de chapitre, il est possible d’assigner
des illustrations et une URL aux marqueurs de podcast. Les marqueurs de podcast ne
peuvent toutefois pas être utilisés pour accéder à des images au sein du plan et ils
n’apparaissent pas sous la forme de marqueurs de chapitre dans QuickTime.
Vous pouvez utiliser les marqueurs de podcast pour créer un diaporama (contenant
des URL) que les utilisateurs peuvent regarder en lisant un podcast audio.
Ces marqueurs apparaissent en rouge dans la timeline de la fenêtre Aperçu.
• Marqueurs de compression : les marqueurs de compression sont également connus
sous le nom de marqueurs de compression manuels. Il s’agit de marqueurs que vous
pouvez ajouter à la fenêtre Aperçu de Compressor pour indiquer à quel moment
Compressor doit générer une image I MPEG durant la compression. Consultez
Compréhension des types de GOP et d’images pour plus d’informations sur les images I.
Ces marqueurs apparaissent en bleu dans la timeline de la fenêtre Aperçu.
• Marqueurs de montage/de coupe : les marqueurs de montage/de coupe sont également
connus comme marqueurs de compression automatiques. Ces marqueurs sont destinés
à être placés à chaque point de coupe ou de transition d’une séquence. Au cours du
transcodage, Compressor utilise les marqueurs de montage/de coupe pour générer
des images I MPEG sur ces points, ce qui améliore la qualité de la compression.
Ces marqueurs apparaissent en vert dans la timeline de la fenêtre Aperçu.
344 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre AperçuAjout et suppression manuelle de marqueurs
La fenêtre Aperçu comprend une prise en charge complète des marqueurs, y compris la
capacité de gérer les marqueurs déjà ajoutés au fichier multimédia source, l’ajout ou la
suppression manuelle de marqueur et l’importation de listes de marqueurs de chapitre.
Lorsque vous ajoutez un marqueur à un plan, il s’affiche comme marqueur de chapitre
par défaut. Vous pouvez modifier ultérieurement le marqueur en marqueur de compression
ou de podcast si vous le souhaitez (voir Ajout de marqueurs de compression ou de podcast
à un plan).
Pour ajouter un marqueur de chapitre à votre plan
1 Ouvrez la fenêtre Aperçu.
2 Choisissez l’option « Afficher les marqueurs de chapitre/podcast » dans le menu local
Marqueur, de façon à leur associer une marque de sélection.
3 Choisissez un plan dans le menu local Élément ou cliquez sur le bouton de sélection
d’élément jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local.
4 Effectuez l’une des opérations suivantes pour déterminer l’emplacement du marqueur :
• Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez ajouter un marqueur.
• Saisissez une valeur de timecode dans le champ de timecode de la tête de lecture.
5 Pour ajouter un marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez « Ajouter un marqueur » dans le menu
local.
• Appuyez sur M.
Un marqueur de chapitre violet apparaît dans la timeline.
Un marqueur violet apparaît
sous la tête de lecture après
l’ajout du marqueur.
6 Choisissez Modifier dans le menu local Marqueur (ou appuyez sur Commande + E).
Une zone de dialogue permettant de modifier le marqueur apparaît.
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 3457 Nommez le marqueur de chapitre en remplissant le champ correspondant.
Concernant les marqueurs de chapitre, ce nom apparaît dans le fichier multimédia de
sortie où il peut être visualisé à l’aide de QuickTime Player et dans divers lecteurs.
8 Vous pouvez également associer une image au marqueur de chapitre en choisissant l’une
des options suivantes dans le menu local Image :
• Aucun : aucune image n’est associée au marqueur.
• Image dans la source : par défaut, l’image affichée est celle sur laquelle est placé le
marqueur. Pour utiliser une image différente, saisissez une autre valeur de timecode.
• Depuis le fichier : faites glisser une image vers le cadre de l’image. Vous pouvez aussi
cliquer sur Choisir pour ouvrir une zone de dialoge de sélection de fichier et sélectionner
un fichier d’image fixe pour assigner un marqueur.
9 Clique sur OK pour fermer la zone de dialogue.
Il est possible de convertir les marqueurs de chapitre en marqueurs de compression ou
de podcast à l’aide de l’option Modifier dans le menu local Marqueurs.
Pour supprimer un marqueur du plan
1 Cliquez sur « Aller au marqueur précédent » ou sur « Aller au marqueur suivant » pour
déplacer la tête de lecture vers le marqueur que vous souhaitez supprimer.
2 Pour supprimer le marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez « Supprimer le marqueur » dans le menu
local.
• Appuyez sur M.
Le marqueur disparaît.
Pour importer une liste de marqueurs de chapitre
1 Ouvrez la fenêtre Aperçu.
346 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu2 Choisissez un plan dans le menu local Élément ou cliquez sur le bouton de sélection
d’élément jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local.
3 Dans le menu local Marqueur, choisissez « Importer la liste des chapitres ».
Une zone de dialogue de sélection de fichiers s’ouvre et vous permet de trouver et de
sélectionner le fichier de marqueurs de chapitre correspondant au fichier multimédia de
sortie.
4 Sélectionnez le fichier de marqueurs de chapitre, puis cliquez sur Ouvrir.
Les marqueurs sont importés et ajoutés à la timeline de la fenêtre Aperçu.
Remarque : alors que tous les marqueurs importés à l’aide de la liste des marqueurs de
chapitre sont configurés comme marqueurs de chapitre, vous pouvez utiliser la zone de
dialogue de modification des marqueurs pour les transformer en marqueurs de podcast
ou de compression. De plus, vous pouvez y ajouter des URL et des illustrations si vous le
souhaitez.
Important : les valeurs de timecode de la liste doivent être basées sur le timecode du
fichier multimédia source.
Ajout de marqueurs de compression ou de podcast à un plan
Pour ajouter manuellement un marqueur de compression ou de podcast à un plan, vous
devez d’abord ajouter un marqueur de chapitre (voir description à la section précédente),
puis modifier le marqueur.
Remarque : un podcast peut contenir des marqueurs de chapitre et des marqueurs de
podcast. La seule différence est que la personne qui visualise le plan peut naviguer
directement jusqu’à un marqueur de chapitre, mais ne peut pas naviguer jusqu’à un
marqueur de podcast. Pour en savoir plus, voir Types de marqueurs.
Pour ajouter manuellement un marqueur de compression à un plan
1 Choisissez les options « Afficher les marqueurs de chapitre/podcast » et « Afficher les
marqueurs de compression » dans le menu local Marqueur, de façon à leur associer une
marque de sélection.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour déterminer l’emplacement du marqueur :
• Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez ajouter un marqueur.
• Saisissez une valeur de timecode dans le champ de timecode de la tête de lecture.
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 3473 Pour ajouter un marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez « Ajouter un marqueur » dans le menu
local.
• Appuyez sur M.
Un marqueur de chapitre violet apparaît dans la timeline.
4 Choisissez Modifier dans le menu local Marqueur (ou appuyez sur Commande + E).
Une zone de dialogue permettant de modifier le marqueur apparaît.
5 Choisissez Compression ou Podcast dans le menu local Type.
6 Nommez le chapitre en remplissant le champ correspondant.
Pour les marqueurs de podcast, ce nom n’est pas visible par la personne qui regarde le
plan.
7 Vous pouvez également saisir une URL dans le champ URL.
Cette URL s’applique uniquement aux podcasts. Le nom du marqueur apparaît au-dessus
de l’illustration et l’utilisateur peut cliquer dessus pour ouvrir le site correspondant dans
le navigateur web.
8 Vous pouvez également associer une image au marqueur de chapitre en choisissant l’une
des options suivantes dans le menu local Image :
• Aucun : aucune image n’est associée au marqueur.
• Image dans la source : par défaut, l’image affichée est celle sur laquelle est placé le
marqueur. Pour utiliser une image différente, saisissez une autre valeur de timecode.
• Depuis le fichier : faites glisser une image vers le cadre de l’image. Vous pouvez aussi
cliquer sur Choisir pour ouvrir une zone de dialoge de sélection de fichier et sélectionner
un fichier d’image fixe pour assigner un marqueur.
9 Clique sur OK pour fermer la zone de dialogue.
348 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre AperçuLe marqueur de la timeline devient bleu s’il s’agit d’un marqueur de compression ou
rouge s’il s’agit d’un marqueur de podcast. Vous pouvez utiliser les boutons Marqueur
précédent et Marqueur suivant pour sélectionner d’autres marqueurs de la timeline à
modifier.
Vous pouvez également importer une liste de marqueurs de chapitre. Ces listes sont soit
au format QuickTime TeXML (format reposant sur XML pour l’élaboration de pistes
textuelles temporelles compatibles avec le format 3GPP dans un fichier de séquence
QuickTime), soit au format texte des fichiers de listes de chapitres. Voir Création de listes
de marqueurs de chapitre en texte brut pour en savoir plus.
Création de listes de marqueurs de chapitre en texte brut
Vous pouvez créer une liste de points de timecode que Compressor peut importer afin
de créer des marqueurs. Les valeurs de timecode doivent correspondre aux timecode du
plan vidéo de la piste. La liste des valeurs de timecode doit se présenter sous la forme
d’un fichier en format texte brut ; vous pouvez le créer à l’aide de TextEdit (à condition
d’enregistrer le fichier en texte brut). Si vous créez la liste avec une application de
traitement de texte plus évoluée, veillez à enregistrer le fichier comme fichier texte ASCII
sans aucun formatage.
Le fichier doit respecter les règles suivantes.
• Chaque marqueur doit se trouver sur une nouvelle ligne qui commence avec une valeur
de timecode au format 00:00:00:00. Ces valeurs identifient les positions du marqueur.
• À la suite de la valeur de timecode, vous pouvez insérer le nom du marqueur. Vous
pouvez utiliser une virgule, un espace ou une tabulation pour séparer la valeur du
timecode du nom du marqueur.
• Toutes les lignes qui ne commencent pas par une valeur de timecode sont ignorées.
Cela vous permet d’ajouter facilement des commentaires à la liste.
• Il est inutile d’établir la liste des valeurs de timecode selon l’ordre chronologique.
Réglage de l’affiche
Vous pouvez utiliser Compressor pour définir l’affiche d’une séquence. Il s’agit de l’image
qui apparaît dans iTunes pour représenter la séquence. Si vous ne définissez pas d’affiche,
iTunes utilise l’image située dix secondes après la première image de la séquence.
Pour définir l’affiche
1 Placez la timeline de la fenêtre Aperçu sur l’image à convertir en affiche.
Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre Aperçu 3492 Dans le menu local Marqueur, choisissez « Définir l’affiche ».
Une ligne verticale avec un point central s’affiche dans la timeline.
Pour déplacer la tête de lecture sur l’affiche
µ Dans le menu local Marqueur, choisissez « Accéder à l’affiche ».
Remarque : ce réglage n’est pas disponible si l’affiche n’est pas définie.
Pour supprimer le réglage d’affiche
µ Dans le menu local Marqueur, choisissez « Supprimer l’affiche ».
Remarque : ce réglage n’est pas disponible si l’affiche n’est pas définie.
À propos des raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu
Pour obtenir la liste complète des raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu, consultez
Raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu dans Raccourcis clavier.
350 Chapitre 26 Utilisation de la fenêtre AperçuCompressor permet de choisir l’emplacement d’enregistrement des fichiers transcodés.
Si vous ne sélectionnez aucune destination, le fichier de sortie est enregistré dans le
dossier du fichier multimédia source. Cela correspond peut-être à vos besoins, mais s’il
existe plusieurs serveurs de téléchargement distants ou que vous souhaitez simplement
obtenir un type spécifique de fichier de sortie à un emplacement donné, vous devez
définir cette destination.
Si un volume est ouvert sur votre bureau, il est traité de la même façon que s’il s’agissait
d’une destination locale et vous pouvez y enregistrer directement les fichiers multimédias
de sortie, sans qu’il soit nécessaire pour vous de suivre la procédure supplémentaire
requise dans le cas des destinations distantes, telles que l’indication du nom d’hôte et la
saisie du nom d’utilisateur et du mot de passe. Lorsque vous utilisez l’option distante
pour votre destination, vous pouvez enregistrer vos fichiers dans n’importe quel dossier
du répertoire Utilisateur de cet ordinateur distant.
Une fois que vous avez créé toutes les destinations dont vous avez besoin, il n’est plus
nécessaire pour vous de rouvrir l’onglet Destinations puisque vous pouvez les sélectionner
directement à partir de la fenêtre Lot. Par ailleurs, lorsque vous créez des réglages
personnalisés, vous pouvez affecter une destination par défaut qui est automatiquement
utilisée. Pour en savoir plus, consultez Ajout d’actions de réglage.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• À propos de l’onglet Destinations (p 352)
• Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations (p 353)
• Création d’une destination (p 354)
• Triangles d’avertissement (p 355)
• Suppression et duplication d’une destination (p 356)
351
Création et changement de
destinations 27À propos de l’onglet Destinations
Utilisez l’onglet Destinations conjointement avec la fenêtre Inspecteur pour créer, modifier
ou supprimer vos réglages de destination et ajouter des identificateurs de fichier au nom
de vos fichiers multimédias de sortie.
Destinations personnalisées
Destinations
par défaut
Bouton
Dupliquer Boutons Ajouter et Supprimer
Identificateurs de nom
de fichier par défaut
Menu local Modèle
de nom de fichier de sortie
Exemple de ligne
de nom de fichier
L’onglet Destinations contient les éléments suivants.
• Liste Destinations : énumère les noms et les chemins d’accès des destinations.
Il existe quatre destinations par défaut dans le dossier Apple : Stockage de clusters est
l’emplacement de stockage de travail d’un cluster ; Bureau est le dossier Bureau de
l’utilisateur ; Source est le dossier dont provient le fichier multimédia source ; Dossier
des séquences de l’utilisateur est le dossier Séquences situé dans le dossier de départ
de l’utilisateur.
Remarque : le stockage de clusters ne s’applique qu’aux installations de Compressor
sur lesquelles le traitement distribué est activé.
• Ajouter (+) : pour créer une destination, cliquez sur ce bouton. Une zone de dialogue
de sélection de fichier s’affiche. Vous pouvez y sélectionner un dossier de destination.
• Bouton Dupliquer : crée une copie de la destination sélectionnée et la place dans le
dossier Personnalisé. Au lieu de créer une destination de zéro, utilisez cette fonction
pour en créer une autre à partir d’une destination existante, que vous pouvez ensuite
paramétrer selon vos besoins.
• Supprimer (–) : supprime immédiatement la destination personnalisée sélectionnée de
l’onglet Destinations. Aucune confirmation ne vous est demandée, soyez donc sûr de
vouloir supprimer la destination avant de cliquer sur ce bouton.
352 Chapitre 27 Création et changement de destinationsRemarque : vous ne pouvez pas supprimer les destinations du dossier Apple.
Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations
Lorsque vous double-cliquez ou sélectionnez une destination sous l’onglet Destinations,
la fenêtre Inspecteur s’ouvre. Elle contient les éléments suivants :
• Nom : utilisez ce champ pour modifier le nom du préréglage de destination.
• Modèle de nom de fichier de sortie : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs
de fichier à votre fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement.
Le fait de sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur après
le nom de votre fichier multimédia de sortie.
• Date : indique la date de transcodage au format AAAA-MM-JJ
• Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.
• Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.
• Extension du média source : extension du fichier source.
• Échantillon du modèle défini : affiche un échantillon de ce à quoi ressemblera le nom
du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier que vous avez ajoutés. Vous
ne pouvez pas éditer cette ligne, mais celle-ci est modifiée dynamiquement en
fonction des identificateurs que vous ajoutez ou supprimez.
• Chemin : affiche le chemin du dossier de destination.
Chapitre 27 Création et changement de destinations 353Création d’une destination
Vous utilisez l’onglet Destinations avec la fenêtre Inspecteur pour créer et affecter une
destination ainsi que pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier de sortie.
Vous pouvez créer les destinations suivantes.
• Local : tout répertoire sur votre ordinateur.
• Volume ouvert : tout volume ouvert partagé sur votre ordinateur.
Remarque : par défaut, la destination du fichier multimédia de sortie est le même dossier
que celui dont proviennent les fichiers multimédias sources. Vous pouvez remplacer la
destination par défaut par n’importe quel autre préréglage de destination. Choisissez
Compressor > Préférences et utilisez le menu local Destination par défaut pour choisir
parmi la liste des préréglages de destination.
Pour créer une destination
1 Ouvrez l’onglet Destinations.
2 Cliquez sur le bouton Ajouter (+).
La zone de dialogue Sélection de la destination apparaît.
3 Naviguez jusqu’au dossier de destination choisi ou jusqu’au volume monté ouvert, puis
cliquez sur Ouvrir.
Une nouvelle destination comprenant le nom de dossier apparaît dans le dossier
Personnalisé de l’onglet Destinations, avec le chemin d’accès au dossier que vous venez
d’affecter.
4 Dans l’onglet Destinations, double-cliquez sur la nouvelle destination.
La fenêtre Inspecteur s’ouvre, affichant les informations importantes sur la nouvelle
destination.
5 Effectuez l’une des opérations suivantes dans l’Inspecteur :
• Modifiez le nom de la nouvelle destination dans le champ Nom.
• Modifiez le chemin de la nouvelle destination en cliquant sur Choisir afin d’ouvrir la
zone de dialogue de sélection de destination et en accédant à un nouveau dossier.
6 Ajoutez des identifiants de fichier au nom de votre fichier de sortie à l’aide du menu local
situé dans le champ « Modèle de nom de fichier de sortie ».
Menu local Modèle
de nom de fichier
354 Chapitre 27 Création et changement de destinationsVous pouvez également modifier manuellement ce champ en effectuant l’une des
opérations suivantes :
• Faites glisser les identificateurs de fichier afin de les réorganiser.
• Cliquez de chaque côté des identificateurs de fichier afin de taper du texte
supplémentaire.
• Utilisez la touche Suppr. de votre clavier afin de supprimer n’importe lequel des
identificateurs de fichier.
Le champ Échantillon du modèle défini de la fenêtre Inspecteur affiche un échantillon
du nom du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier choisis. La combinaison
d’identificateur de fichier par défaut est « Nom du média source-Nom du réglage ».
Remarque : évitez de personnaliser vos modèles de nom de fichier en les commençant
par un point (.). Le fichier résultant ne serait visible que via la ligne de commande et serait
introuvable avec le Finder de Mac OS X.
Consultez la section À propos de l’onglet Destinations pour plus de détails sur ces
paramètres.
Pour changer de destination par défaut
1 Sélectionnez les préférences de Compressor >.
2 Utilisez le menu local Destination par défaut pour choisir dans la liste des préréglages de
destination existants.
La destination que vous choisissez apparaît en tant que destination par défaut lorsque
vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot.
Triangles d’avertissement
Lorsque la destination choisie pose problème, un triangle jaune d’avertissement apparaît.
Vous devez d’abord résoudre ce problème si vous souhaitez effectuer un transcodage
avec succès. Des triangles d’avertissement apparaissent dans l’onglet Destinations s’il
n’est pas possible d’accéder à la destination ou si elle est protégée en écriture, et dans
la fenêtre Lot si :
• Un fichier identique se trouve déjà à cet emplacement.
• Deux destinations portent le même nom.
• Il est impossible d’atteindre la destination ou d’y écrire des données.
Les avertissements apparaissent quel que soit le niveau d’apparition du problème
(préréglage, tâche ou lot) et passent au niveau supérieur, de sorte que si le problème
survient au niveau des préréglages, les triangles d’avertissement apparaissent en regard
des préréglages et des tâches.
Chapitre 27 Création et changement de destinations 355Si vous placez le curseur sur le triangle d’avertissement, une bulle d’aide apparaît après
quelques secondes en vous indiquant la nature du problème. Dès que ce problème est
résolu, le triangle d’avertissement disparaît et vous pouvez poursuivre le transcodage.
Cliquez sur le symbole
d’avertissement pour
recevoir des explications
sur sa présence.
Suppression et duplication d’une destination
Vous pouvez gérer les destinations en supprimant celles dont vous n’avez plus besoin et
en en créant de nouvelles à partir des destinations existantes.
Pour supprimer une destination
1 Ouvrez l’onglet Destinations.
2 Dans l’onglet Destinations, sélectionnez la destination que vous souhaitez supprimer,
puis cliquez sur le bouton Supprimer (-) ou appuyez sur Suppr.
Important : aucune confirmation ne vous est demandée au cours de cette opération,
donc assurez-vous de vouloir supprimer cette destination avant de cliquer sur ce bouton.
Bouton Supprimer
Pour dupliquer une destination
1 Ouvrez l’onglet Destinations.
356 Chapitre 27 Création et changement de destinations2 Dans l’onglet Destinations, sélectionnez la destination que vous souhaitez copier, puis
cliquez sur le bouton Dupliquer.
Bouton Dupliquer
Une nouvelle entrée apparaît dans l’onglet Destinations avec la mention _copie ajoutée
à son nom. Cette destination est identique en tous points à l’originale. Le cas échéant,
renommez la destination dupliquée.
Destination
dupliquée
Chapitre 27 Création et changement de destinations 357Compressor vous permet d’enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages
dans une droplet. Une droplet est un préréglage autonome créé par Compressor se
présentant sous la forme d’une application glisser-déposer et enregistré sous forme
d’icône.
Lorsque vous faites glisser des fichiers de données source sur l’icône d’une droplet, ils
sont automatiquement soumis en vue de leur transcodage en tenant compte des réglages
incorporés spécifiés. Le processus de transcodage est alors lancé, que Compressor soit
ouvert ou fermé.
Faites glisser les fichiers
multimédia sources
sélectionnés dans une
Droplet pour les transcoder.
Vous pouvez faire glisser un nombre quelconque de fichiers multimédias sur une droplet.
Ensuite, pour l’ouvrir et consulter les réglages qu’elle contient, il suffit de double-cliquer
dessus.
Remarque : l’utilisation des droplets requiert l’installation préalable de Compressor sur
tous les ordinateurs sur lesquels vous souhaitez les utiliser.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Création de droplets (p 360)
• À propos de la fenêtre Droplet (p 362)
• Contrôle des réglages de droplet (p 364)
• Utilisation d’un droplet pour transcoder des fichiers multimédias sources (p 366)
• Utilisation de droplets pour créer des tâches et des réglages dans Compressor (p 368)
• Conseils à propos des droplet (p 369)
359
Utilisation de droplets
28Création de droplets
La création d’une droplet est d’une grande simplicité, et une fois créée, il est possible
d’envoyer rapidement et facilement des fichiers multimédias sources en transcodage.
Compressor offre deux méthodes de création de droplets, chacune possédant des
avantages. Dans l’onglet Réglages, vous pouvez utiliser le bouton « Enregistrer la sélection
comme Droplet ». Dans le menu Fichier, vous pouvez choisir l’option Créer un droplet.
Création d’un droplet à partir de l’onglet Réglages
Si vous travaillez déjà dans l’onglet Réglages et avez identifié un réglage à partir duquel
vous souhaitez créer un droplet, le bouton « Enregistrer la sélection comme Droplet » est
un outil pratique de création du droplet.
Pour créer un droplet à l’aide du bouton « Enregistrer la sélection comme Droplet »
sous l’onglet Réglages
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Sélectionnez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages que vous souhaitez
enregistrer en tant que droplet.
• Cliquez le bouton « Enregistrer la sélection comme Droplet ».
Bouton « Enregistrer la
sélection comme droplet »
• Cliquez sur les réglages sélectionnés tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée
et choisissez Enregistrer comme Droplet dans le menu contextuel.
La zone de dialogue Enregistrer apparaît.
Remarque : vous pouvez appuyer sur la touche Maj ou Contrôle et cliquer afin d’ajouter
plusieurs réglages et/ou groupes de réglages à un droplet. Dans ce cas, chaque fichier
multimédia source est transcodé par chaque réglage de la droplet. Par exemple, si vous
envoyez deux fichiers multimédias sources dans une droplet contenant trois réglages,
Compressor crée six fichiers multimédias de sortie différents.
3 Dans la zone de dialogue Enregistrer, nommez le droplet en remplissant le champ
« Enregistrer sous », puis utilisez le menu local Où pour naviguer jusqu’à l’emplacement
du droplet.
360 Chapitre 28 Utilisation de dropletsVous pouvez enregistrer votre droplet n’importe où sur votre ordinateur, mais il est
conseillé de l’enregistrer sur le bureau, afin de pouvoir facilement y faire glisser des fichiers
multimédias sources.
4 Utilisez le menu local « Sélectionner une destination pour les résultats Droplets » afin de
choisir un dossier de destination pour les fichiers multimédias de sortie que le droplet va
créer.
Seules les destinations créées à partir de l’onglet Destinations peuvent être sélectionnées.
Si aucune destination personnalisée n’a été créée, seules quatre destinations Apple par
défaut apparaissent dans le menu local Sélectionner une destination. Consultez la section
Création d’une destination pour plus d’informations sur les destinations.
5 Cliquez sur Enregistrer.
La droplet que vous venez de créer apparaît sous forme d’icône à l’emplacement
sélectionné. Elle est maintenant prête à être utilisée en transcodage.
Création d’un droplet à partir du menu Fichier
Quel que soit l’endroit où vous vous trouvez dans l’application Compressor, vous pouvez
utiliser l’option Créer un droplet dans le menu Fichier.
Pour créer un droplet à l’aide de la commande Créer un droplet du menu Fichier
1 Choisissez Fichier > Créer un droplet.
La zone de dialogue « Sélection et enregistrement des réglages du droplet » apparaît.
2 Sélectionnez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages que vous souhaitez
enregistrer en tant que droplet.
Chapitre 28 Utilisation de droplets 361Vous pouvez appuyer sur la touche Maj ou Contrôle et cliquer afin d’ajouter plusieurs
réglages et/ou groupes de réglages à un droplet. Dans ce cas, chaque fichier multimédia
source est transcodé par chaque réglage de la droplet. Par exemple, si vous envoyez deux
fichiers multimédias sources dans une droplet contenant trois réglages, Compressor crée
six fichiers multimédias de sortie différents.
3 Nommez le droplet en remplissant le champ « Enregistrer sous », puis utilisez le menu
local Où pour naviguer jusqu’à l’emplacement du droplet.
Vous pouvez enregistrer votre droplet n’importe où sur votre ordinateur, mais il est
conseillé de l’enregistrer sur le bureau, afin de pouvoir facilement y faire glisser des fichiers
multimédias sources.
4 Utilisez le menu local « Destination des fichiers créés par le droplet » afin de choisir un
dossier de destination pour les fichiers multimédias de sortie que le droplet va créer.
Seules les destinations créées à partir de l’onglet Destinations peuvent être sélectionnées.
Si aucune destination personnalisée n’a été créée, seules quatre destinations Apple par
défaut apparaissent dans le menu local Sélectionner une destination. Consultez la section
Création d’une destination pour plus d’informations sur les destinations.
5 Cliquez sur Enregistrer.
La droplet que vous venez de créer apparaît sous forme d’icône à l’emplacement
sélectionné. Elle est maintenant prête à être utilisée en transcodage.
Faites glisser les fichiers
multimédia sources
sélectionnés dans une
Droplet pour les transcoder.
À propos de la fenêtre Droplet
Vous pouvez ouvrir n’importe quel droplet pour afficher ses informations complètes, et
ajouter, supprimer et modifier des réglages et des fichiers multimédias sources. Vous
pouvez également modifier les noms des fichiers multimédias de sortie à l’aide de « Modèle
de nom de fichier », ainsi que changer de dossier de destination pour les fichiers
multimédias de sortie que le droplet va créer.
362 Chapitre 28 Utilisation de dropletsConsultez la section À propos de l’onglet Destinations pour plus d’informations sur
l’utilisation d’identificateurs de fichier.
Champ local Destination
Case à cocher « Afficher la
fenêtre au démarrage »
Bouton Soumettre
Tableau Fichiers source
Tâches individuelles
Tableau Tâches
Type de tâche
Modèle de nom
de fichier
Case à cocher Action
(uniquement pour
certains types de tâches)
Identificateur du type de tâche
Bouton Afficher les infos
Boutons Ajouter la sortie
et Supprimer la sortie
La fenêtre Droplet contient les éléments suivants.
• Destination : ce champ affiche la destination du fichier multimédia de sortie. Vous
pouvez modifier cette option en cliquant dessus et en choisissant une destination
définie dans Compressor ou en cliquant sur le bouton Choisir pour ouvrir la zone de
dialogue Emplacement de destination et sélectionner un dossier.
• Fichiers sources : contient l’ensemble des tâches du lot sur le point d’être soumises.
Lorsque la case « Afficher la fenêtre au démarrage » est cochée, la fenêtre Droplet
s’ouvre automatiquement après avoir fait glisser vos fichiers multimédias sources sur
l’icône du droplet ; tous les fichiers multimédias sources apparaissent dans le tableau
Fichiers sources. Vous pouvez faire glisser un ou plusieurs fichiers multimédias sources
dans ce tableau, et ceux-ci seront tous transcodés en même temps lors de l’envoi du
lot, comme s’il s’agissait d’un envoi normal depuis la fenêtre Lot.
Chapitre 28 Utilisation de droplets 363• Menu local Type de tâche : ce menu local permet de sélectionner le type de fichier
multimédia de sortie. Les choix disponibles sont les suivants : Apple TV, Blu-ray, DVD,
iPhone, iPod, YouTube et Autre. L’option Autre ouvre une zone de dialogue dans laquelle
vous pouvez choisir des réglages de Compressor. Pour obtenir une description complète
de ces types de tâches, consultez Flux de travaux Compressor rapide et facile : méthode
Modèle de lot et À propos des actions de tâche.
• Tableau Tâches : chaque tâche de ce tableau représente un fichier multimédia distinct
qui sera généré à partir de chaque élément de la liste de fichiers Source.
• Modèle de nom de fichier : Compressor insère automatiquement un nom de fichier
multimédia de sortie dans ce champ. La première partie du nom est basée sur le nom
du fichier source. Compressor ajoute un identifiant de type de sortie (tel que « iPod »
ou « YouTube ») au nom du fichier. Pour modifier manuellement n’importe quelle partie
du nom de fichier, double-cliquez dessus.
• Identifiant du type de tâche : Compressor ajoute automatiquement un identifiant de
type de sortie (tel que « iPod » ou « YouTube ») à chaque nom de fichier. Pour modifier
manuellement n’importe quel identifiant de type de sortie, double-cliquez dessus.
• Boutons Ajouter/Supprimer la sortie : cliquez sur Ajouter la sortie pour créer des sorties
supplémentaires. Pour supprimer une sortie en particulier, cliquez sur le bouton
Supprimer la sortie.
• Bouton Afficher les infos : cliquez sur ce bouton pour afficher des détails complets sur
le réglage actuel et le fichier multimédia de sortie. Si vous transcodez plusieurs fichiers
sources, vous pouvez afficher des informations sur chacun d’eux.
• Case à cocher Action : cochez cette case pour activer n’importe quelle action de
post-transcodage (au lieu de créer simplement le fichier multimédia de sortie). Pour
plus d’informations, consultez la section Ajout d’actions de tâche.
• Case à cocher Afficher la fenêtre au démarrage : lorsque cette case est cochée, la fenêtre
Droplet s’ouvre dès que vous faites glisser le fichier multimédia source sur l’icône de
la droplet, avant la soumission du lot. Cela vous permet de vérifier les réglages contenus
dans la droplet. Si la case n’est pas cochée, le lot est envoyé dès que vous le faites
glisser sur l’icône du droplet (à condition qu’il n’y ait aucune erreur), sans que la fenêtre
ne s’ouvre.
• Soumettre : cliquez sur ce bouton pour ouvrir la zone de dialogue Soumettre et
soumettre le lot. Pour en savoir plus sur la soumission, voir Utilisation d’un droplet pour
transcoder des fichiers multimédias sources et Soumission d’un lot. Cette action n’est
nécessaire que si la case « Afficher la fenêtre au démarrage » n’est pas cochée, sinon le
lot est automatiquement envoyé.
Contrôle des réglages de droplet
Cette section décrit plusieurs moyens de contrôler et d’ajuster des réglages de droplet.
364 Chapitre 28 Utilisation de dropletsCase à cocher « Afficher la fenêtre au démarrage »
La case « Afficher la fenêtre au démarrage », située en bas de la fenêtre Droplet, détermine
si une fenêtre Droplet s’ouvre ou non lorsque vous faites glisser un lot vers une icône de
droplet. Si cette case est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre lorsque vous faites glisser un
lot sur l’icône de la droplet et vous pouvez consulter les réglages de la droplet.
Si cette case n’est pas cochée, double-cliquez sur l’icône de la droplet pour ouvrir sa
fenêtre et consulter ses réglages.
Bouton « Afficher la fenêtre
au démarrage »
Bouton Afficher les détails
Consultez la section À propos de la fenêtre Droplet pour plus d’informations concernant
les réglages de la droplet.
Bouton Afficher/Masquer les détails
Ce bouton permet d’ouvrir ou de fermer le tiroir d’actions d’une tâche. Vous pouvez
utiliser le tiroir d’actions pour appliquer des actions de tâche et les ajuster. Pour en savoir
plus sur les actions de post-transcodage, voir Ajout d’actions de tâche.
Bouton Afficher/Masquer les détails Volet Action DVD
Chapitre 28 Utilisation de droplets 365Bouton Infos
Cliquez sur le bouton Infos de n’importe quelle tâche afin d’accéder aux informations
détaillées sur le fichier multimédia de sortie généré.
Menu local « Afficher
les infos de »
Remarque : si vous transcodez plusieurs fichiers sources, utilisez le menu local « Afficher
les infos de » de la zone de dialogue Infos afin de choisir le fichier multimédia source dont
vous souhaitez afficher les informations détaillées.
Utilisation d’un droplet pour transcoder des fichiers multimédias
sources
Une fois que vous avez créé une droplet, vous pouvez transcoder des fichiers multimédias
sources en les faisant glisser sur l’icône de la droplet.
Pour transcoder des fichiers multimédias sources à l’aide d’une droplet
1 Faites glisser vos fichiers multimédias sources sur l’icône de la droplet.
La case « Afficher la fenêtre au démarrage » figurant dans le bas de la fenêtre Droplet
détermine ce qui se passe ensuite.
• Si la case « Afficher la fenêtre au démarrage » n’est pas cochée : : la droplet commence
immédiatement le transcodage des fichiers multimédias sources.
366 Chapitre 28 Utilisation de droplets• Si la case « Afficher la fenêtre au démarrage » est cochée : : la fenêtre Droplet s’ouvre et
les fichiers multimédias sources sont affichés dans le tableau Fichiers source de la
droplet. Passez à l’étape 2 pour envoyer votre lot.
Si la fenêtre Droplet s’ouvre, vous pouvez afficher ses informations complètes, ainsi
qu’ajouter, supprimer et modifier les réglages et les fichiers multimédias sources. Vous
pouvez également modifier les noms des fichiers multimédias de sortie dans le champ
Nom de fichier et changer de dossier de destination pour les fichiers multimédias de
sortie que le droplet va créer.
2 Lorsque les réglages vous conviennent, cliquez sur le bouton Soumettre.
La zone de dialogue correspondante est affichée. Pour plus de détails sur la zone de
dialogue Soumettre, voir Soumission d’un lot.
3 Nommez le lot en remplissant le champ correspondant.
Cela permet d’identifier le lot dans Share Monitor.
4 Utilisez le menu local Cluster pour choisir l’ordinateur ou le cluster qui doit traiter le lot.
Le réglage de cluster par défaut est Cet ordinateur, ce qui signifie que Compressor
n’implique aucun autre ordinateur pour traiter le lot. Vous pouvez choisir n’importe quel
cluster disponible présent dans la liste. Pour en savoir plus sur la configuration d’un réseau
de traitement distribué Apple Qmaster, consultez Apple Qmaster et le traitement distribué.
5 Cochez la case Cet ordinateur plus pour créer un cluster ad hoc comprenant cet ordinateur
et tout autre nœud de service disponible.
Pour en savoir plus, consultez À propos de Cet ordinateur plus et des services non gérés.
6 Utilisez le menu local Priorité pour choisir le niveau de priorité du lot.
7 Cliquez sur Soumettre ou appuyez sur Entrée pour soumettre le lot au traitement.
Chaque fichier multimédia source est traité en fonction du réglage ou du groupe de
réglages contenu dans cette droplet.
Chapitre 28 Utilisation de droplets 3678 Ouvrez Share Monitor si vous souhaitez suivre l’état du traitement de vos fichiers
multimédias sources.
Pour en savoir plus, consultez le Manuel de l’utilisateur de Share Monitor.
Si une fenêtre Droplet est ouverte, vous pouvez faire glisser vos fichiers multimédias
sources directement dans le tableau Fichiers source, puis les envoyer en transcodage.
Pour transcoder des fichiers multimédias sources à l’aide d’une droplet ouverte
1 Double-cliquez sur l’icône d’une droplet pour l’ouvrir.
2 À l’aide du Finder, localisez les fichiers multimédias sources, puis faites-les glisser dans le
tableau Fichiers sources de la droplet.
3 Le cas échéant, modifiez les réglages de votre droplet, puis cliquez sur le bouton
Soumettre.
Chaque fichier multimédia source est traité en fonction du réglage ou du groupe de
réglages contenu dans cette droplet. Par exemple, si vous envoyez deux fichiers
multimédias sources vers une droplet contenant trois réglages, Compressor crée six
fichiers multimédias de sortie différents.
4 Ouvrez Share Monitor si vous souhaitez suivre l’état du traitement de vos fichiers
multimédias sources.
Utilisation de droplets pour créer des tâches et des réglages
dans Compressor
En faisant glisser un droplet du Finder vers la fenêtre Lot de Compressor, vous pouvez
créer une tâche/cible complète basée sur le droplet ou appliquer des cibles (réglages et
destinations) à des tâches figurant dans la fenêtre Lot.
Pour créer des tâches à l’aide de droplets
µ Faites glisser un droplet vers un espace vide dans la fenêtre Lot.
368 Chapitre 28 Utilisation de dropletsLa nouvelle tâche qui s’affiche comprend une ou plusieurs lignes cibles contenant les
propriétés du droplet, telles que les réglages et les destinations.
Pour créer des cibles à l’aide de droplets
µ Faites glisser un droplet vers un espace vide d’une icône de tâche dans la fenêtre Lot.
La tâche comporte alors une ou plusieurs lignes cibles contenant les propriétés du droplet,
telles que les réglages et les destinations.
Conseils à propos des droplet
Voici quelques conseils supplémentaires sur l’utilisation des droplets pour le transcodage
des fichiers multimédias sources.
Droplets et services de traitement Compressor
Si vous faites glisser des fichiers sur l’icône d’une droplet sans avoir ouvert l’application
ou une droplet au préalable, il se peut que Compressor vous affiche un avertissement
(« Cet ordinateur n’est pas disponible »), indiquant que les services de traitement
Compressor ne se sont pas encore lancés à l’arrière-plan. Cliquez sur le bouton Soumettre
en bas de la fenêtre Droplet. Les services de traitement Compressor démarrent alors pour
transcoder les fichiers glissés.
Droplets et grand nombre de fichiers multimédias sources
Si vous soumettez un grand nombre de fichiers multimédias sources (par exemple 200
ou plus) à l’aide d’une droplet, un retard d’environ une minute peut se produire entre le
message d’alerte « Préparation au traitement » et l’apparition de la zone de dialogue
confirmant que la tâche est en cours de soumission. Vous pouvez éviter ce retard en
réduisant le nombre de fichiers source que vous transmettez à la fois à l’aide d’une droplet.
Chapitre 28 Utilisation de droplets 369Le transcodage ou le traitement sur un seul ordinateur de bureau d’un grand nombre de
fichiers volumineux sollicite considérablement le processeur et prend du temps. La
distribution de traitement entre ordinateurs permet d’accroître la vitesse et la productivité.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Notions élémentaires sur le traitement distribué (p 371)
• Composants élémentaires du système de traitement distribué Apple Qmaster (p 373)
• Premiers contacts rapides avec Cet ordinateur plus (p 381)
• Premiers contacts rapides avec QuickClusters (p 382)
• Interfaces du système de traitement distribué Apple Qmaster (p 385)
• Fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor (p 392)
• Informations générales sur les clusters (p 397)
• Création de clusters avec Apple Qadministrator (p 409)
• Configuration d’un système de traitement distribué à temps partiel avec Shake (p 412)
Notions élémentaires sur le traitement distribué
Le traitement distribué permet d’accélérer le traitement en répartissant le travail sur
plusieurs ordinateurs choisis pour offrir la plus grande puissance de traitement possible.
Vous pouvez soumettre des lots de tâches de traitement au système de traitement
distribué Apple Qmaster, lequel alloue ces tâches à d’autres ordinateurs en garantissant
une efficacité maximale (pour plus de détails, consultez Distribution des lots par le système
Apple Qmaster).
371
Apple Qmaster et le traitement
distribué 29Les ordinateurs soumettant des lots au système de traitement distribué Apple Qmaster
sont appelés des clients. Une tâche est une opération de traitement, telle qu’une paire
préréglage-source dans Compressor, un fichier Shake, ou tout autre fichier ou commande
recourant à des commandes UNIX pour spécifier des réglages (comme des instructions
de rendu, des emplacements et des destinations de fichiers).
Lot de tâches
de traitement
Ordinateur client
Les tâches
sont soumises.
Dossier de destination
Les fichiers sont placés
sur la cible indiquée.
Fichiers
traités
Cluster Apple Qmaster
Le traitement
s’effectue par cluster.
Réseau
Un lot est constitué d’une ou plusieurs tâches soumises à un instant donné en vue d’être
traitées. Cette procédure est analogue à l’impression de documents de plusieurs pages
à partir d’un programme de traitement de texte ; les fichiers sont envoyés et traités à
l’arrière-plan. Bien qu’un lot puisse inclure une seule tâche, vous envoyez généralement
plusieurs tâches simultanément en vue de leur traitement. De même, plusieurs personnes
peuvent utiliser le même système Apple Qmaster simultanément. Dans ce cas, plusieurs
ordinateurs clients envoient des lots en même temps. Les lots sont gérés et distribués
par l’ordinateur désigné comme contrôleur de clusters Apple Qmaster, décrit dans la
section suivante.
Il existe trois approches pour configurer un système de traitement distribué :
• Utiliser l’option Cet ordinateur plus : l’utilisation de l’option Cet ordinateur plus est
l’approche la plus simple pour créer un système de traitement distribué. Il suffit d’installer
Compressor en veillant à ce qu’il soit configuré comme nœud de service sur les
ordinateurs sur lesquels vous souhaitez effectuer des tâches de traitement. Pour en
savoir plus, consultez Premiers contacts rapides avec Cet ordinateur plus.
• Créer un QuickCluster : la création d’un QuickCluster permet de configurer un seul
ordinateur en tant que cluster en choisissant le nombre d’occurrences qu’il peut prendre
en charge (en fonction du nombre de cœurs disponibles). Pour en savoir plus, consultez
Premiers contacts rapides avec QuickClusters.
• Créer manuellement un cluster : les installations importantes peuvent créer manuellement
des clusters gérés pour leurs clients. Pour en savoir plus, consultez Création de clusters
avec Apple Qadministrator.
372 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéImportant : lorsque vous utilisez le traitement distribué (Cet ordinateur plus, QuickClusters
et les clusters gérés), vous devez vous authentifier. En effet, Apple Qmaster doit partager
un dossier (via le partage NFS) avec des liens vers des fichiers multimédias pour que les
ordinateurs de traitement puissent accéder aux fichiers multimédias. Ainsi, tous les
ordinateurs qui connaissent son adresse IP peuvent accéder à ce dossier. Lorsque vous
utilisez le traitement distribué avec des supports confidentiels, assurez-vous que les
ordinateurs sont protégés par un parefeu.
Pour en savoir plus sur les différents composants d’un système de traitement distribué,
consultez Composants élémentaires du système de traitement distribué Apple Qmaster.
Composants élémentaires du système de traitement distribué
Apple Qmaster
Même si le logiciel Apple Qmaster intègre des applications différentes (voir Interfaces du
système de traitement distribué Apple Qmaster), il fait dans son ensemble partie d’un
système en réseau incluant les composants élémentaires ci-dessous.
Remarque : dans un système de traitement distribué, les versions de Compressor,
QuickTime et Mac OS doivent être identiques.
• Un ou plusieurs clients : un ou plusieurs ordinateurs utilisant Compressor ou
Apple Qmaster pour soumettre des tâches en vue du traitement distribué. Les
applications qui peuvent utiliser les services Apple Qmaster pour le traitement sont
Compressor, Shake, Autodesk Maya et de nombreux programmes de ligne de commande
UNIX. Les ordinateurs dotés de Final Cut Pro et Motion peuvent également être des
ordinateurs clients.
• Un cluster Apple Qmaster : un cluster Apple Qmaster contient les éléments suivants :
• Nœuds de service : ordinateurs qui effectuent le traitement des lots soumis par
Compressor ou Apple Qmaster. Un lot peut inclure une ou plusieurs tâches.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 373• Contrôleur de clusters : logiciel activé sur un ordinateur via la fenêtre Apple Qmaster
Sharing de Compressor. Il est chargé de diviser les lots, de déterminer les nœuds de
service auxquels envoyer le travail et, généralement, d’effectuer le suivi des processus
et d’assurer leur administration.
Le contrôleur de clusters gère la répartition
des tâches du client sur le cluster
Tâches des processus
de nœuds de service
Cluster
(peut inclure plusieurs nœuds de service mais qu’un seul contrôleur de cluster)
Ordinateur client à partir duquel les utilisateurs
envoient des tâches au cluster
Tâches des processus
de nœuds de service
Tâches des processus
de nœuds de service
Tâches des processus
de nœuds de service
L’ordinateur client, les nœuds de service et le contrôleur de clusters sont souvent hébergés
sur des ordinateurs séparés (mais reliés en réseau), afin d’accélérer le traitement.
Cependant, le contrôleur de clusters peut résider sur un ordinateur client ou un nœud
de service. Pour en savoir plus sur ce scénario, consultez Utilisation d’un ordinateur unique
pour jouer deux fonctions de traitement distribué.
Les paragraphes suivants s’attachent à décrire plus en détail le rôle de chaque composant
dans le système Apple Qmaster.
Clients
Les lots sont soumis en vue d’un traitement distribué à partir d’ordinateurs clients. Un
ordinateur client peut être n’importe quel ordinateur sur lequel Compressor est installé
et qui réside sur le même réseau (sous-réseau) que le contrôleur de clusters. Plusieurs
ordinateurs client peuvent être connectés au même sous-réseau et utilisent donc le même
cluster pour le traitement des différentes applications.
Utilisez Compressor ou l’application Apple Qmaster pour soumettre des lots en vue du
traitement pour un client. Consultez Flux de production de transcodage de base et le
Manuel de l’utilisateur Apple Qmaster .
374 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéClusters
Lorsqu’un client envoie des lots au système de traitement distribué Apple Qmaster,
l’intégralité du traitement et du déplacement des fichiers de sortie est effectuée par un
groupe d’ordinateurs configurés par Apple Qmaster, appelé un cluster. Vous pouvez créer
un ou plusieurs clusters de nœuds de service, avec un contrôleur de clusters inclus dans
chaque cluster. Chaque ordinateur du cluster est connecté aux autres ordinateurs du
cluster via une connexion réseau.
Contrôleur
de clusters
Nœud du
service
Nœud du
service
Nœud du
service
Exemple de cluster
Remarque : ce schéma illustre un exemple simple de cluster. D’autres possibilités sont
décrites dans la section Exemples de réseaux de traitement distribué.
Nœuds de service
Les nœuds de service correspondant à l’emplacement où le traitement est effectué.
Lorsque vous affectez un groupe de nœuds de service à un cluster, ils fonctionnent comme
un seul ordinateur très puissant, car toutes leurs ressources sont partagées. Si un même
nœud de service est surchargé ou inaccessible, un autre nœud de service est utilisé.
Pour faire d’un ordinateur un nœud de service, configurez-le dans la fenêtre Apple Qmaster
Sharing accessible dans Compressor en choisissant Partager cet ordinateur dans le menu
Apple Qmaster.
Connaissances minimales
Voici les règles élémentaires à respecter lors de la configuration d’un réseau de traitement
distribué :
• Un cluster doit contenir un (et un seul) ordinateur jouant le rôle de contrôleur de clusters
et au moins un ordinateur jouant le rôle de nœud de service. (Ces deux fonctions
peuvent être assumées par le même ordinateur, comme indiqué dans Utilisation d’un
ordinateur unique pour jouer deux fonctions de traitement distribué.)
• Les ordinateurs clients et les ordinateurs de tout cluster qui les prend en charge doivent
résider sur le même réseau.
• Le réseau doit prendre en charge la technologie de mise en réseau Apple intégrée à
Mac OS X.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 375• Tous les ordinateurs d’un cluster doivent avoir accès en lecture et en écriture à tous
les ordinateurs (ou à tous les périphériques de stockage) désignés comme destinations
de sortie pour les fichiers.
Exemples de réseaux de traitement distribué
Une configuration minimale de traitement distribué peut inclure seulement deux
ordinateurs :
• Un ordinateur connecté au client et configuré pour servir de nœud de service et de
contrôleur de clusters
• Un ordinateur client
Client Nœud de service avec
le contrôleur de cluster activé
Configuration minimale pour le traitement distribué
Bien que simple, cette configuration est utile dans un environnement limité, car elle
permet à l’ordinateur client de se décharger d’une grande partie du travail de traitement.
Utilisation d’un ordinateur unique pour jouer deux fonctions de
traitement distribué
Pour optimiser l’utilisation de vos ressources, vous pouvez utiliser certains ordinateurs
pour plusieurs fonctions de traitement distribué.
• Nœud de service et contrôleur de clusters : dans une petite configuration, l’un des nœuds
de service d’un cluster peut également jouer le rôle de contrôleur de clusters, de sorte
qu’il effectue les deux fonctions. Cependant, dans un cluster constitué de nombreux
nœuds de service, la charge de traitement requise pour le contrôleur de clusters peut
être si élevée qu’il ne serait pas efficace d’utiliser un seul ordinateur comme nœud
de service et contrôleur de clusters.
• Ordinateur client et contrôleur de clusters ou nœud de service : vous pouvez également
configurer un ordinateur client pour jouer le rôle de contrôleur de clusters ou de
nœud de service dans un cluster, mais là encore, gardez à l’esprit que plus la puissance
de traitement disponible d’un ordinateur est élevée, plus il peut traiter ou gérer les
tâches rapidement.
376 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéLa configuration suivante concerne un environnement utilisant des ordinateurs de bureau.
Elle est dite de « traitement à temps partiel », car chaque ordinateur sert de poste de
travail à un utilisateur, tout en faisant partie du cluster de traitement distribué. L’essentiel
des tâches de traitement peut être envoyé via Compressor ou Apple Qmaster à la fin de
la journée, de sorte que les ordinateurs soient occupés à traiter une file d’attente
importante de lots de traitement distribué lorsque chacun est rentré chez soi. (Consultez
À propos des réglages avancés de la fenêtre Apple Qmaster Sharing et Planification de
la disponibilité des services dans la zone de dialogue Programmation des tâches pour en
savoir plus sur la planification de la disponibilité des nœuds de service.)
Réseau
Lecteur
FireWire
Lecteur
FireWire
Lecteur
FireWire
Lecteur
FireWire
Lecteur
FireWire
Chaque ordinateur joue le rôle de client
pour transmettre les tâches à traiter d’une part et
le rôle de nœud de service chargé du traitement.
Tous les fichiers source et de sortie sont stockés sur les lecteurs FireWire. Dans l’exemple de configuration illustré ci-dessus, cinq ordinateurs agissent à la fois en
tant que clients (postes de travail à partir desquels des utilisateurs soumettent des tâches
en vue d’un traitement distribué) et en tant qu’ordinateurs de cluster (lesquels prennent
en charge le traitement). Chaque ordinateur comporte un volume supplémentaire, tel
qu’un lecteur FireWire, utilisé pour les données avant et après leur rendu, ainsi que pour
les fichiers associés.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 377Pour un rendu plus puissant, un réseau peut inclure plusieurs ordinateurs clients en réseau
local, connectés à un cluster via un commutateur haut débit. Un rack de serveurs associé
à un périphérique de stockage partagé, jouant le rôle de cluster, constitue dans ce cas
un moteur de rendu extrêmement puissant. Les nœuds de service comportent alors
chacun une copie locale des logiciels applicatifs clients appropriés, de façon à pouvoir
traiter les tâches de rendu.
Client Client Client Client
Exemple de configuration d’un réseau pour le rendu distribué
Commutateurs à haut débit (montés en chaîne)
Rack de serveurs incluant le
contrôleur de cluster et les nœuds de service,
et périphérique de stockage monté en rack
LAN
Distribution des lots par le système Apple Qmaster
Le contrôleur de clusters Apple Qmaster détermine l’utilisation la plus efficace des
ressources du cluster. Pour ce faire, il se base sur la disponibilité de chaque nœud de
service et sur le nombre de parties du lot pouvant être séparées (à ce sujet, consultez la
description ci-après).
Apple Qmaster répartissant les différents lots sur plusieurs nœuds de service, le travail
est partagé et est effectué plus rapidement. Dans la mesure du possible, cette méthode
utilise tous les nœuds de service, vous évitez donc également la sous-utilisation des
ressources.
378 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéLe contrôleur de clusters peut distribuer les lots sur un cluster en procédant de différentes
façons (pour des lots spécifiques, Apple Qmaster détermine le moyen le plus efficace, en
fonction des circonstances).
• Le lot est divisé en segments de données : par exemple, pour un lot de rendu, le contrôleur
de clusters peut diviser les images en groupes (segments). Chaque segment est alors
traité en parallèle sur les nœuds de service du cluster.
• Le lot est divisé en tâches : par exemple, pour un lot de rendu, le contrôleur de clusters
peut diviser le travail de rendu en différentes tâches de traitement. Ces tâches sont
alors exécutées sur différents nœuds de service.
Plutôt que de déplacer réellement les segments, Apple Qmaster indique aux nœuds de
service quels segments lire via le réseau, où les trouver et quoi faire avec. Un exemple de
traitement d’un lot dans un système Apple Qmaster est fourni ci-après.
Lot transmis par Compressor
ou par Apple Qmaster
(demande de tâche
pour les images 1 à 30)
Le contrôleur de cluster
scinde et répartit la tâche
entre les nœuds de
service disponibles
Nœud du service 1 Nœud du service 2 Nœud du service 3
Instructions précisant les
emplacements des fichiers
source et les images 11 à 20
Instructions précisant les
emplacements des fichiers
source et les images 21 à 30
Instructions précisant les
emplacements des fichiers
source et les images 01 à 10
Fichier traité
(images de 1 à 30)
et placé sur la cible indiquée
Lors de la distribution des lots, Apple Qmaster utilise la technologie intégrée à Mac OS X
pour localiser les services d’un cluster sur le même sous-réseau IP, ainsi que pour partager
et recevoir dynamiquement des informations. Comme les ordinateurs peuvent transmettre
en permanence leur état de disponibilité de traitement, Apple Qmaster peut distribuer
(équilibrer) la charge de travail de manière uniforme sur le cluster.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 379Autres composants possibles d’un réseau de traitement distribué
Un réseau de traitement distribué peut se limiter à un ou deux ordinateurs, mais un réseau
amené à traiter des volumes importants peut très bien comporter de nombreux
ordinateurs, un système Xserve et des nœuds de clusters Xserve installés en rack, ainsi
que des infrastructures de mise en réseau à haut débit. Vous pouvez augmenter la capacité
d’un système de traitement distribué en fonction de vos besoins, en ajoutant des
fonctionnalités et des périphériques sur le réseau qui les prend en charge.
Il existe de nombreux moyens d’accroître la capacité d’un réseau de traitement distribué.
À titre d’exemple, vous pouvez y intégrer les composants suivants.
• Commutateurs et câbles haut débit : commutateur 100Base-T ou Gigabit Ethernet et
câbles compatibles, afin de transférer les données à vitesse maximale sur le réseau
local.
• Clients multiples : plusieurs ordinateurs client peuvent utiliser les services du même
cluster. Vous pouvez également installer plusieurs applications client sur le même
ordinateur client, avec le même cluster.
• Clusters multiples : en fonction de l’étendue de votre réseau et du nombre de clients
qu’il doit desservir, vous pouvez diviser les ordinateurs disponibles et créer plusieurs
clusters pour desservir différents clients. Lors de l’envoi d’un lot, les utilisateurs
sélectionnent le cluster vers lequel ils souhaitent l’envoyer.
• Nœuds de service multiples : en général, plus le nombre de nœuds de service est
important, plus la puissance de traitement augmente. Au moment où vous déterminez
le nombre de nœuds de service d’un cluster, tenez compte du rapport entre le temps
de déplacement des données et le temps de traitement. Si la demande de traitement
est supérieure à la demande réseau requise pour déplacer les segments de tâches via
le cluster, comme c’est le cas avec le rendu, il est judicieux de disposer de davantage
de nœuds de service. Si la charge de traitement, par tâche, est plus proche de la charge
réseau, le fait de disposer d’un nombre plus limité de nœuds de service par cluster peut
s’avérer plus efficace. Si vous utilisez le système de traitement distribué Apple Qmaster
avec des applications autres que Shake ou Compressor, consultez le manuel de
l’utilisateur de l’application afin de savoir comment optimiser le nombre de nœuds de
service.
• Périphérique de stockage : un périphérique de stockage, tel qu’un disque distant ou un
groupe de baies de disques, peut servir de stockage de travail pour les clusters, c’est-à-dire
d’emplacement réservé au stockage à court terme des données temporaires générées
par le contrôleur de clusters, les clients et les nœuds de service. (Vous pouvez définir
l’emplacement du stockage de travail dans la fenêtre Apple Qmaster Sharing de
Compressor. Pour en savoir plus, consultez À propos des réglages avancés de la fenêtre
Apple Qmaster Sharing et Utilisation du stockage de clusters.) Un périphérique de
stockage peut également être utilisé comme destination finale pour les fichiers après
leur traitement.
380 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéPour en savoir plus, consultez Exemples de réseaux de traitement distribué.
Premiers contacts rapides avec Cet ordinateur plus
L’utilisation de l’option Cet ordinateur plus dans Compressor constitue un moyen simple
d’exploiter les fonctionnalités de traitement distribué proposées par Apple Qmaster,
même si vous ne disposez pas de connaissances approfondies en matière de configuration
de clusters, de partage de fichiers, etc.
L’utilisation de Cet ordinateur plus se fait en deux étapes :
• Création de nœuds de service Apple Qmaster dans Compressor sur vos ordinateurs en
réseau
• Sélection de Cet ordinateur plus lors de la soumission d’un lot Compressor à traiter
Ces deux étapes permettent de maîtriser la puissance de traitement d’un nombre
quelconque d’ordinateurs sur votre réseau sans effort ni connaissances supplémentaires
de votre part.
Remarque : dans un système de traitement distribué, les versions de Compressor,
QuickTime et Mac OS doivent être identiques.
• Étape 1 : Création de nœuds de service
• Étape 2 : Soumission de lots Compressor à traiter
Étape 1 : Création de nœuds de service
Une fois que vous avez installé Compressor sur l’ordinateur à utiliser comme nœud de
service, vous devez configurer sa fenêtre Apple Qmaster Sharing.
Pour configurer un ordinateur en tant que nœud de service
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
La sousfenêtre Apple Qmaster Sharing s’affiche.
2 Sélectionnez « Partager cet ordinateur » et « en tant que services uniquement ».
3 Sélectionnez Compressor dans la zone Services. Assurez-vous que l’option « Exiger que
ces services ne soient utilisés que dans les clusters gérés » n’est pas sélectionnée.
4 Cliquez ensuite sur OK.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 381Cet ordinateur est désormais disponible pour que Compressor l’utilise en tant que nœud
de service non géré. Final Cut Pro et Motion peuvent en outre l’utiliser si vous sélectionnez
Cet ordinateur plus dans l’une de leurs options de menu Partager.
Étape 2 : Soumission de lots Compressor à traiter
Lorsque vous soumettez un lot Compressor pour qu’il soit traité, une zone de dialogue
vous permet d’attribuer un nom au lot et de sélectionner les ordinateurs pour traiter le
lot. À ce stade, vous pouvez contrôler la puissance de traitement de tous les ordinateurs
configurés lors de l’étape 1 comme des nœuds de service, afin de terminer le traitement
du lot.
Pour traiter le lot à l’aide de Cet ordinateur plus
1 Conservez la sélection par défaut du menu local Cluster (réglé sur Cet ordinateur).
2 Cochez la case Cet ordinateur plus.
Compressor et Apple Qmaster coordonnent la distribution des tâches de traitement parmi
les ordinateurs disponibles, puis placent les fichiers de sortie résultant à l’emplacement
(ou aux emplacements) désigné(s) dans Compressor.
Premiers contacts rapides avec QuickClusters
Les QuickClusters constituent une méthode simple et automatisée pour créer et configurer
des clusters. Ils offrent également une alternative à la création et la configuration manuelles
de clusters avec Apple Qadministrator. Les QuickClusters prenant en charge les services
non gérés se configurent automatiquement et utilisent les services non gérés disponibles
sur le même réseau (sous-réseau) local. Les QuickClusters écoutent les annonces de
services non gérés et peuvent les marquer ou les mémoriser en vue d’une utilisation
ultérieure.
Les réglages par défaut du système de traitement distribué Apple Qmaster vous permettent
d’utiliser immédiatement le traitement distribué.
• Étape 1 : Installation du logiciel
• Étape 2 : Configuration d’un QuickCluster
382 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué• Étape 3 : Ajout de nœuds de service à un cluster
• Étape 4 : Création et soumission d’un lot
Étape 1 : Installation du logiciel
Installez Compressor sur les ordinateurs que vous souhaitez inclure dans votre réseau de
traitement distribué.
Pour installer les logiciels
1 Installez Compressor en vue de l’utiliser comme client sur au moins un ordinateur de
votre réseau.
Pour soumettre des tâches et des lots au système de traitement distribué, vous devez
utiliser un logiciel client (de soumission), à savoir Compressor ou Apple Qmaster.
2 Installez Compressor sur chaque ordinateur à utiliser pour le traitement distribué. Tous
les ordinateurs doivent appartenir au même sous-réseau.
Remarque : dans un système de traitement distribué, les versions de Compressor,
QuickTime et Mac OS doivent être identiques.
Étape 2 : Configuration d’un QuickCluster
Utilisez la fenêtre Apple Qmaster Sharing pour configurer les ordinateurs à utiliser comme
contrôleur de clusters et nœuds de service.
Pour configurer les ordinateurs hébergeant le contrôleur de clusters et les nœuds de
service
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
La sousfenêtre Apple Qmaster Sharing s’affiche.
2 Cochez la case « Partager cet ordinateur ».
Tous les autres réglages de cette fenêtre devraient être corrects par défaut :
• L’option « en tant que QuickCluster avec services » doit être sélectionnée.
• Le rendu ne doit pas être sélectionné.
• Compressor doit être sélectionné.
• « Exiger que ces services ne soient utilisés que dans les clusters gérés » ne doit pas être
sélectionné.
• Le nom par défaut de ce QuickCluster s’affiche dans la zone de texte « Identifier ce
QuickCluster sous le nom ».
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 383• « Inclure des services non gérés provenant d’autres ordinateurs » ne doit pas être
sélectionné.
• « Exiger le mot de passe » ne doit pas être sélectionné.
Pour en savoir plus sur ces réglages, consultez À propos des réglages élémentaires de la
fenêtre Apple Qmaster Sharing.
3 Cliquez ensuite sur OK.
Ces opérations créent un QuickCluster dont le contrôleur est cet ordinateur et une instance
des services de traitement. Pour en savoir plus sur les instances de services multiples,
consultez Utilisation de clusters virtuels pour tirer le meilleur parti des ordinateurs
multicœurs.
Étape 3 : Ajout de nœuds de service à un cluster
Effectuez les opérations suivantes sur chaque ordinateur dont vous souhaitez faire un
nœud de service non géré dans votre cluster.
Pour ajouter un nœud de service à un cluster
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
La sousfenêtre Apple Qmaster Sharing s’affiche.
2 Sélectionnez « Partager cet ordinateur » et « en tant que services uniquement ».
Tous les autres réglages de cette fenêtre devraient être corrects par défaut :
• Le rendu et Compressor doivent être sélectionnés.
• « Exiger que ces services ne soient utilisés que dans les clusters gérés » ne doit pas être
sélectionné.
• Tous les autres réglages sont désactivés.
Pour en savoir plus sur ces réglages, consultez À propos des réglages élémentaires de la
fenêtre Apple Qmaster Sharing.
3 Cliquez ensuite sur OK.
Ces opérations créent un nœud de service qui traite automatiquement les tâches soumises
au QuickCluster configuré lors de l’étape Étape 2 : Configuration d’un QuickCluster.
Étape 4 : Création et soumission d’un lot
Créez un lot contenant une ou plusieurs tâches dans la fenêtre Lot de Compressor ou la
fenêtre Apple Qmaster. Consultez Finalisation de tâches et soumission de lots ou le
Manuel de l’utilisateur Apple Qmaster .
384 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéPour soumettre le lot
1 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Si vous utilisez Compressor : dans la fenêtre Lot de Compressor, cliquez sur Soumettre
et dans la zone de dialogue qui en résulte, utilisez le menu local Cluster pour choisir
le cluster créé à l’étape 2.
• Si vous utilisez Apple Qmaster : dans la fenêtre Apple Qmaster, choisissez le cluster que
vous avez créé à l’étape 2 dans le menu local Soumettre à.
2 Cliquez sur Soumettre.
Le système de traitement distribué traite le lot.
Interfaces du système de traitement distribué Apple Qmaster
Le système Apple Qmaster est une suite d’applications qui collaborent en vue d’offrir une
puissance et une flexibilité maximales pour le traitement distribué. Vous pouvez combiner
de différentes façons les divers éléments de ce système afin de mieux répondre à vos
besoins.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 385En général, vous devez utiliser la fenêtre Apple Qmaster Sharing dans Compressor pour
configurer des nœuds de service et des contrôleurs de cluster et pour créer des nœuds
de service pour les clusters de types Cet ordinateur plus et QuickClusters qui fournissent
la plupart des éléments nécessaires aux utilisateurs. Les administrateurs système doivent
quant à eux utiliser Apple Qadministrator pour assurer la création et le contrôle avancés
des clusters. Les utilisateurs travaillant sur des ordinateurs clients passent par Compressor
ou Apple Qmaster pour soumettre des lots en vue du traitement. Enfin, Share Monitor
peut être utilisé à la fois par les administrateurs et les utilisateurs clients pour surveiller
et gérer les lots.
Apple Qadministrator
Moniteur de partage
QuickCluster
Utilisateurs : Administrateurs et utilisateurs client
Permet de : Contrôlez les lots ayant
été envoyés aux clusters
Compressor
Utilisateurs : Administrateurs
Permet de : Créez des nœuds de service
et des contrôleurs de clusters
Utilisateurs : Administrateurs
Permet de : Assemblez des clusters de nœuds
de service et des contrôleurs de clusters
Compressor ou Apple Qmaster
Utilisateurs : Utilisateurs client
Permet de : Transférez des tâches à des
clusters en vue de leur traitement
386 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéRemarque : il est possible de créer un système de traitement distribué simple (personnel)
et d’ignorer totalement Apple Qadministrator. Pour en savoir plus, consultez
Premiers contacts rapides avec Cet ordinateur plus et Premiers contacts rapides avec
QuickClusters. Pour en savoir plus sur tous les réglages de la fenêtre Apple Qmaster
Sharing, consultez Fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor.
Apple Qadministrator
L’application Apple Qadministrator vous sert à créer et modifier manuellement des clusters
Apple Qmaster. Cette application peut être utilisée sur n’importe quel ordinateur situé
sur le même réseau que le cluster que vous souhaitez administrer. Si vous disposez du
mot de passe administrateur (s’il a été créé), vous pouvez également utiliser
Apple Qadministrator pour afficher et modifier les clusters existants sur le réseau.
Remarque : la plupart des utilisateurs n’ont pas besoin d’utiliser Apple Qadministrator
pour créer ou gérer leurs clusters, ils utilisent Cet ordinateur plus et QuickClusters.
Utilisez Apple Qadministrator pour assembler les clusters :
Faites glisser les
nœuds de service
disponibles pour les
affecter à un cluster.
Pour en savoir plus sur l’utilisation d’Apple Qadministrator, consultez le
Manuel de l’utilisateur d’Apple Qadministrator.
Pour ouvrir Apple Qadministrator
µ Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Administrer les clusters.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 387La fenêtre Apple Qadministrator apparaît. Si le cluster actuellement sélectionné est protégé
par un mot de passe, vous ne pouvez pas afficher ou modifier ce cluster avant d’avoir
cliqué sur le bouton Verrouiller, puis saisi le mot de passe dans la zone de dialogue qui
apparaît.
388 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéCompressor et Apple Qmaster utilisés comme interfaces clientes
Les utilisateurs travaillant sur des ordinateurs clients passent par Compressor ou
Apple Qmaster pour soumettre des lots en vue du traitement.
Lot Lot
Lot Lot
Utilisez Apple Qmaster pour transmettre
un lot à un cluster :
Cluster A
Cluster B
Réseau
Utilisez Compressor pour transmettre
un lot à un cluster :
Utilisation de Compressor
Utilisez le menu local Cluster de la fenêtre Lot de Compressor pour choisir un cluster pour
un lot donné. Pour en savoir plus sur la soumission de lots avec Compressor, consultez
Soumission d’un lot.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 389Utilisation d’Apple Qmaster
Apple Qmaster est l’application que vous utilisez pour soumettre des tâches de traitement
distribué à partir de logiciels d’effets visuels numériques, tels que Shake, Autodesk Maya
et tout autre programme de ligne de commande UNIX.
Dans Apple Qmaster, vous pouvez utiliser les flux suivants :
• Pour les lots de traitement Shake, vous pouvez faire glisser les fichiers Shake sur la
fenêtre Apple Qmaster. Un script par défaut est créé automatiquement pour la
soumission des tâches. Dans Apple Qmaster, vous pouvez spécifier certains détails, tels
que le cluster à utiliser, et apporter des ajustements à certains réglages.
• Pour les lots Maya, Apple Qmaster comporte également une interface spéciale
permettant la soumission et la personnalisation des tâches Maya.
• Vous pouvez utiliser la commande Rendu générique dans Apple Qmaster pour le
traitement distribué de projets provenant d’autres applications de rendu basées sur
les images (telles que After Effects et LightWave).
Pour en savoir plus sur l’application Apple Qmaster, consultez le Manuel de l’utilisateur
Apple Qmaster.
Pour ouvrir Apple Qmaster
µ Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Créer des tâches de rendu.
La fenêtre Apple Qmaster apparaît.
390 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéShare Monitor
En tant qu’administrateur, vous pouvez utiliser Share Monitor afin de suivre la progression
de toute l’activité liée aux lots pour tous les clusters de votre réseau. Vous pouvez ainsi
afficher le degré d’avancement de chaque tâche, ainsi que d’autres détails, et annuler,
interrompre ou reprendre des lots. Si vous êtes un utilisateur client, vous pouvez utiliser
Share Monitor pour afficher et gérer vos propres lots.
Cluster
Utilisez Moniteur de partage pour afficher les informations relatives aux lots ayant été envoyés
aux clusters indiqués :
État
des lots
État
des lots
Cluster
Réseau
Pour en savoir plus Share Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Share Monitor.
Pour ouvrir Share Monitor
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Soumettez un lot avec Compressor ou Apple Qmaster. La fenêtre Share Monitor apparaît
automatiquement en fonction des réglages adoptés dans les préférences.
µ Configurez et soumettez une option du menu Partager de Final Cut Pro ou Motion. Share
Monitor s’ouvre dans le Dock où vous pouvez le sélectionner pour l’ouvrir.
µ Cliquez sur le bouton Share Monitor dans la fenêtre Apple Qmaster ou dans la fenêtre
Lot de Compressor.
µ Dans Apple Qadministrator, choisissez Cluster > Afficher Share Monitor.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 391Share Monitor s’ouvre.
Fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor
Utilisez la fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor pour activer, créer ou modifier
les services de contrôle de clusters et de traitement d’Apple Qmaster (y compris les mots
de passe et les emplacements de stockage de travail).
Utilisez la fenêtre Partage d’Apple Qmaster de Compressor pour configurer
les nœuds de service et les contrôleurs de clusters :
Nœud du
service
Contrôleur
de clusters
Pour en savoir plus sur l’utilisation de la fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor,
consultez Options de la fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor.
Vous pouvez également vous reporter au Manuel de l’utilisateur Apple Qmaster pour de
plus amples informations, notamment sur la création d’un cluster de nœuds étendu
utilisant des nœuds alors que Apple Qmaster n’est pas installé.
392 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéPour ouvrir la fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor
1 Ouvrez Compressor.
2 Choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
La fenêtre Apple Qmaster Sharing s’affiche.
Après avoir effectué les modifications requises dans les sousfenêtres de configuration et
de réglages avancés, cliquez sur OK pour appliquer les réglages.
Important : si vous apportez des modifications aux réglages existants et que cet ordinateur
fournit déjà des services de traitement, le fait de cliquer sur OK réinitialise immédiatement
les services de cet ordinateur. Si cet ordinateur est également contrôleur de clusters,
toutes les tâches en cours sont annulées.
À propos des réglages élémentaires de la fenêtre Apple Qmaster Sharing
Vous pouvez utiliser la sous-fenêtre Configuration accessible via la fenêtre Apple Qmaster
Sharing pour configurer votre système de traitement distribué.
Réglages de partage
• Partager cet ordinateur : cochez cette case pour partager cet ordinateur via l’une des
trois options suivantes. Désélectionnez cette option pour ne pas partager cet ordinateur.
• en tant que QuickCluster avec services : sélectionnez cette option pour créer un cluster
« instantanément » avec des services non gérés. Pour en savoir plus, consultez
Premiers contacts rapides avec QuickClusters.
• en tant que contrôleur de services et de clusters : sélectionnez cette option pour définir
cet ordinateur comme contrôleur de clusters lors de la création d’un cluster dans
Apple Qadministrator. Pour en savoir plus, consultez Création de clusters avec
Apple Qadministrator.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 393• en tant que services uniquement : sélectionnez cette option pour faire de cet ordinateur
un nœud de service et rien de plus. Les nœuds de service assurent le traitement des
lots. Ils peuvent être inclus dans des clusters Cet ordinateur plus ou QuickClusters,
ou dans des clusters gérés. Pour en savoir plus, consultez Comparaison entre services
gérés et services non gérés.
Réglages des services
• Rendu : utilisez cette case pour activer ou désactiver le service de rendu. Cliquez sur
son bouton Options pour ouvrir une zone de dialogue vous permettant de régler le
nombre d’instances d’un service de traitement. Pour en savoir plus, consultez Utilisation
de clusters virtuels pour tirer le meilleur parti des ordinateurs multicœurs.
• Compressor : utilisez cette case pour activer ou désactiver le service Compressor. Cliquez
sur son bouton Options pour ouvrir une zone de dialogue vous permettant de régler
le nombre d’instances d’un service de traitement. Pour en savoir plus, consultez
Utilisation de clusters virtuels pour tirer le meilleur parti des ordinateurs multicœurs.
• Exiger que ces services ne soient utilisés que dans les clusters gérés : cochez cette case pour
que le service partagé soit non géré (réglage par défaut) ou géré. Pour en savoir plus,
consultez Comparaison entre services gérés et services non gérés.
Réglages du QuickCluster
• Identifier ce QuickCluster sous le nom : utilisez ce champ pour modifier le nom d’un
QuickCluster. Pour en savoir plus sur QuickClusters, consultez Premiers contacts rapides
avec QuickClusters.
• Inclure des services non gérés provenant d’autres ordinateurs : cochez cette case pour
que ce QuickCluster utilise automatiquement les ordinateurs non gérés disponibles
sur votre réseau pour le traitement distribué. Pour en savoir plus sur cette option,
consultez Comparaison entre services gérés et services non gérés.
Réglages de sécurité
• Exiger le mot de passe : pour contrôler l’identité des personnes autorisées à inclure un
nœud de service ou un contrôleur de clusters spécifique dans un cluster, cochez cette
case et saisissez un mot de passe dans la zone de dialogue qui s’ouvre. Pour en savoir
plus, consultez Configuration d’un mot de passe de service pour l’inclusion d’un
ordinateur dans un cluster.
394 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéÀ propos des réglages avancés de la fenêtre Apple Qmaster Sharing
Vous pouvez utiliser la sous-fenêtre des réglages avancés, accessible via la fenêtre
Apple Qmaster Sharing, pour configurer plus avant votre système de traitement distribué.
Réglages de services avancés
Utilisez ces fonctionnalités pour planifier des redémarrages de services et la disponibilité
des services.
• Redémarrer tous les services toutes les 24 heures : cochez cette case pour garantir la
fiabilité de votre système de traitement distribué. L’actualisation périodique des services
empêche l’augmentation des tailles de mémoire virtuelle et des fuites de mémoire
dans les logiciels tiers.
• Définir le programme des services non gérés : si vous avez activé les services non gérés,
vous pouvez ouvrir une interface de calendrier et planifier la disponibilité de ces services
pour le système de traitement distribué. Pour en savoir plus sur l’utilisation de l’interface
du calendrier, consultez Planification de la disponibilité des services.
Stockage de clusters partagés
Utilisez ces fonctionnalités pour configurer le stockage de travail pour le contrôleur de
clusters de cet ordinateur. Pour en savoir plus sur le stockage de clusters, consultez
Utilisation du stockage de clusters.
• Supprimer les fichiers de plus de N jours : saisissez le nombre de jours pendant lesquels
les fichiers temporaires peuvent rester dans l’emplacement de travail du cluster avant
d’être supprimés automatiquement. Ajustez cette valeur si vous pensez qu’une session
de transcodage risque de durer jusqu’à sept jours ou plus.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 395• Emplacement de stockage : affiche l’emplacement de stockage temporaire des clusters.
Cliquez sur Régler pour choisir un répertoire local et changer l’emplacement de travail
des fichiers temporaires du cluster. Pour en savoir plus, consultez Utilisation du stockage
de clusters.
Réseau
Utilisez ces fonctionnalités pour configurer les réglages réseau.
• Autoriser la découverte via Bonjour : cette case est cochée par défaut afin que le système
de traitement distribué Apple Qmaster utilise la technologie en réseau Bonjour. Vous
pouvez la désélectionner pour optimiser la sécurité. Ainsi, votre ordinateur ne peut
plus être détecté sur un réseau Bonjour. Cette fonctionnalité nécessite Mac OS X v10.4
ou ultérieur.
• Utiliser des interfaces réseau : limitez l’activité de traitement distribué à une interface
réseau particulière en la sélectionnant dans ce menu local. Si vous effectuez cette
opération sur un ordinateur servant de nœud de service, utilisez un ordinateur différent
pour soumettre des tâches et des lots Compressor.
• Activer la plage de ports : la case et les champs « Activer la plage de ports » permet de
définir les ports utilisés par Apple Qmaster pour les annonces de service. Pour en savoir
plus, consultez Définition de ports pour les annonces de services.
Compléments
Utilisez ces fonctionnalités pour configurer des réglages supplémentaires.
• Consigner l’activité du service dans un fichier : si cette case est cochée, un historique
d’activité est créé et mis à jour régulièrement à partir des informations relatives aux
actions menées par Apple Qmaster sur cet ordinateur. Les journaux sont conservés
dans /Bibliothèque/Application Support/Apple Qmaster/Logs. Désélectionnez cette
case pour désactiver cette fonction.
Remarque : vous pouvez également accéder à l’historique en cliquant sur le bouton
Historique dans Apple Qadministrator ou sur Afficher l’historique dans la fenêtre Afficher
les infos de Share Monitor.
• Maximum de cibles actives : par défault, un cluster peut traiter jusqu’à 40 cibles à la fois.
Pour modifier le nombre maximum de cibles traitées simultanément entre deux travaux
ou plus, saisissez un nombre compris entre 1 et 999.
• Identifier cet ordinateur auprès de Qadministrator sous le nom : par défaut, un ordinateur
est identifié par son nom sur le réseau (tel qu’il est saisi dans la sous-fenêtre Partage
des Préférences Système). Vous pouvez remplacer ce nom par un nom plus significatif,
car il s’agit du nom utilisé pour identifier cet ordinateur dans l’application
Apple Qadministrator. Si vous configurez un contrôleur de clusters géré, il s’agit du
nom qui apparaîtra dans le menu local Contrôleur d’Apple Qadministrator.
396 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéInformations générales sur les clusters
Une fois que votre réseau est configuré et que vous avez installé les composants
nécessaires, vous êtes prêt à créer des clusters de traitement distribué.
Il existe trois approches pour créer un cluster :
• Utiliser l’option Cet ordinateur plus : l’utilisation de l’option Cet ordinateur plus afin de
créer un cluster constitue l’approche la plus simple pour créer un système de traitement
distribué. Il suffit d’installer Compressor en veillant à ce qu’il soit configuré comme
nœud de service sur les ordinateurs sur lesquels vous souhaitez effectuer des tâches
de traitement. Pour en savoir plus, consultez Premiers contacts rapides avec Cet
ordinateur plus.
• Créer un QuickCluster : la création d’un QuickCluster permet de configurer rapidement
un système de traitement distribué dans lequel un ordinateur distinct joue le rôle de
contrôleur de clusters (les clusters Cet ordinateur plus utilisent le même ordinateur
pour contrôler les clusters et pour soumettre les lots). Cela s’avère particulièrement
utile si vous avez plusieurs clients soumettant des tâches au cluster. Pour en savoir
plus, consultez Premiers contacts rapides avec QuickClusters.
• Créer manuellement un cluster : les installations de taille importante peuvent créer
manuellement des clusters pour leurs clients. Pour en savoir plus, consultez Création
de clusters avec Apple Qadministrator.
Si vous avez des questions sur les concepts et les termes utilisés dans ces pages,
reportez-vous au chapitre Notions élémentaires sur le traitement distribué.
Remarque : si vous utilisez Apple Qmaster et que vous souhaitez créer un cluster
comprenant des ordinateurs sur lesquels Apple Qmaster n’est pas installé, consultez le
Manuel de l’utilisateur Apple Qmaster pour obtenir des instructions.
Options de la fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor
La section suivante décrit certains réglages facultatifs que vous pourriez être amené à
utiliser.
Important : si vous apportez des modifications aux réglages existants et que cet ordinateur
fournit déjà des services de traitement, le fait de cliquer sur OK réinitialise immédiatement
les services de cet ordinateur. Si cet ordinateur est également contrôleur de clusters,
toutes les tâches en cours sont annulées.
Pour obtenir une liste complète des options et des réglages de la fenêtre Apple Qmaster
Sharing de Compressor, consultez À propos des réglages élémentaires de la fenêtre
Apple Qmaster Sharing et À propos des réglages avancés de la fenêtre Apple Qmaster
Sharing.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 397Définition du nom
Par défaut, un ordinateur est identifié par son nom sur le réseau (tel qu’il est saisi dans la
sous-fenêtre Partage des Préférences Système). Vous pouvez remplacer ce nom par un
nom plus significatif, car il s’agit du nom utilisé pour identifier cet ordinateur dans le
système de traitement distribué Apple Qmaster. Si vous configurez un QuickCluster, ce
nom apparaît dans le menu local Cluster de Compressor ou dans le menu local Soumettre
à d’Apple Qmaster. Si vous configurez un contrôleur de clusters géré, il s’agit du nom qui
apparaîtra dans le menu local Contrôleur d’Apple Qadministrator.
Pour attribuer un nom à un QuickCluster
µ Saisissez le nouveau nom du cluster dans le champ « Identifier ce QuickCluster sous le
nom ».
Pour attribuer un nom à un contrôleur de clusters à utiliser avec Apple Qadministrator
1 Cliquez sur Avancé pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
2 Saisissez le nouveau nom dans le champ « Identifier cet ordinateur par Qadministrator
sous le nom ».
Et services non gérés
Vous pouvez activer les services non gérés pour un QuickCluster. Pour en savoir plus,
consultez Comparaison entre services gérés et services non gérés.
Configuration du mot de passe
Pour forcer la saisie d’un mot de passe, cochez la case « Exiger le mot de passe ».
• Si vous configurez un QuickCluster : les autres utilisateurs devront saisir ce mot de passe
avant d’être autorisés à soumettre des demandes à cet ordinateur.
• Si vous configurez un cluster à utiliser avec Apple Qadministrator : tout administrateur
devra saisir ce mot de passe avant d’être autorisé à ajouter cet ordinateur à un cluster.
Pour en savoir plus, consultez Configuration d’un mot de passe de service pour l’inclusion
d’un ordinateur dans un cluster. (Si vous configurez l’ordinateur en tant que contrôleur
de clusters et nœud de service, ce mot de passe est utilisé pour les deux.)
Configuration du stockage de clusters
Vous pouvez changer l’emplacement par défaut du stockage de travail pour tout traitement
réalisé sur cet ordinateur dans la sous-fenêtre Avancé. Pour en savoir plus, consultez
Utilisation du stockage de clusters.
398 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéComparaison entre services gérés et services non gérés
Vous disposez d’une certaine latitude lors de la création de clusters pour le traitement
distribué avec Compressor ou Apple Qmaster. Lorsque vous configurez des services de
traitement, vous pouvez choisir d’en faire des services gérés ou des services non gérés
(par défaut).
Services gérés
Les services gérés peuvent être affectés pour servir de contrôleur de clusters particulier.
Une fois affectés, les services gérés restent exclusivement dédiés à ce cluster jusqu’à ce
qu’ils soient supprimés à l’aide de l’application Apple Qadministrator. Les QuickClusters
ne peuvent pas utiliser les services gérés d’autres nœuds, sauf en cas de clusters de nœuds
étendus. Pour en savoir plus, voir le Manuel de l’utilisateur d’Apple Qadministrator. Consultez
le Manuel de l’utilisateur Apple Qmaster pour de plus amples informations sur les clusters
de nœuds étendus.
Et services non gérés
Les services non gérés sont automatiquement affectés au premier cluster Cet ordinateur
plus ou QuickCluster disponible sur lequel ce type de services est activé. Les QuickClusters
écoutent les annonces de services non gérés et peuvent les marquer ou les mémoriser
en vue d’une utilisation ultérieure. Un service non géré reste lié à son cluster Cet ordinateur
plus ou QuickCluster le temps nécessaire pour terminer la tâche en cours. Une fois la
tâche terminée, le service non géré est « libéré » et annonce sa disponibilité à tous les
clusters Cet ordinateur plus et QuickCluster.
Remarque : les clusters gérés (créés avec Apple Qadministrator) peuvent également
utiliser des services non gérés. Lorsque la prise en charge des services non gérés est
activée sur un cluster géré, ce cluster ajoute automatiquement les services non gérés
disponibles, en plus de ses services gérés (ajoutés explicitement par le biais
d’Apple Qadministrator).
Activation de services non gérés sur des QuickClusters
Suivez les étapes décrites ci-après pour activer les services non gérés sur des QuickClusters.
Pour activer des services non gérés sur des QuickClusters
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
2 Cochez la case « Partager cet ordinateur » et sélectionnez le bouton « en tant que
QuickCluster avec services » pour créer un QuickCluster.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 3993 Cochez la case « Inclure des services non gérés provenant d’autres ordinateurs ».
4 Cliquez ensuite sur OK.
Pour en savoir plus sur la création de QuickClusters, consultez Premiers contacts rapides
avec QuickClusters.
Activation de services non gérés sur des clusters gérés
Suivez les étapes décrites ci-après pour activer les services non gérés sur des clusters
gérés.
Pour activer des services non gérés sur des clusters gérés
1 Dans Apple Qadministrator, sélectionnez un cluster dans la liste Cluster ou cliquez sur le
bouton Ajouter (+) afin d’ajouter un nouveau cluster.
2 Cliquez sur « Autoriser l’utilisation de services non gérés ».
Pour en savoir plus sur la création de clusters gérés, consultez Création de clusters avec
Apple Qadministrator.
Gestion des services de traitement
Suivez les étapes décrites ci-après pour gérer les services de traitement sur un ordinateur
d’un cluster.
Important : si vous apportez des modifications aux réglages existants et que cet ordinateur
fournit déjà des services de traitement, le fait de cliquer sur OK réinitialise immédiatement
les services de cet ordinateur. Si cet ordinateur est également contrôleur de clusters,
toutes les tâches en cours sont annulées.
Pour configurer des services de traitement gérés
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Cochez la case « Exiger que ces services ne soient utilisés que dans les clusters gérés »
pour utiliser cet ordinateur uniquement dans les clusters gérés.
• Désélectionnez la case « Exiger que ces services ne soient utilisés que dans les clusters
gérés » pour utiliser cet ordinateur dans les clusters non gérés et les clusters gérés.
3 Cliquez ensuite sur OK.
Pour désactiver les services de traitement
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
400 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué2 Dans la section Services, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Pour désactiver les services Compressor : désélectionnez la case Compressor.
• Pour désactiver les services Apple Qmaster : désélectionnez la case Rendu.
3 Cliquez ensuite sur OK.
Activation ou désactivation des services de contrôleur de clusters
Utilisez la zone Services dans la fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor pour
activer ou désactiver le contrôleur de clusters sur un ordinateur spécifique.
Pour activer les services du contrôleur de clusters
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur, afin d’ouvrir la
fenêtre Apple Qmaster Sharing.
2 Cochez la case « Partager cet ordinateur », puis sélectionnez l’un des boutons suivants :
• en tant que QuickCluster avec services : sélectionnez cette option pour créer un cluster
« instantanément » avec des services non gérés.
• en tant que contrôleur de services et de clusters : sélectionnez cette option pour constituer
un cluster dans Apple Qadministrator. (Pour en savoir plus, consultez Création de clusters
avec Apple Qadministrator.)
Pour en savoir plus, consultez Comparaison entre services gérés et services non gérés.
3 Dans la zone Services, cochez la case Rendu et/ou Compressor.
4 Cliquez ensuite sur OK.
Le cluster est activé, ce qui fait de cet ordinateur un contrôleur de cluster.
Pour désactiver les services du contrôleur de clusters
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur, afin d’ouvrir la
fenêtre Apple Qmaster Sharing.
2 Désélectionnez la case « Partager cet ordinateur » et cliquez sur OK.
Important : si vous apportez des modifications aux réglages existants et que cet ordinateur
fournit déjà des services de traitement, le fait de cliquer sur OK réinitialise immédiatement
les services de cet ordinateur. Si cet ordinateur est également contrôleur de clusters,
toutes les tâches en cours sont annulées.
Vous avez également la possibilité de désactiver le contrôleur et faire ainsi de ce nœud
un simple nœud de service. Pour ce faire, sélectionnez « en tant que services uniquement
» dans la section « Partager cet ordinateur ».
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 401Utilisation de clusters virtuels pour tirer le meilleur parti des ordinateurs
multicœurs
Vous pouvez régler le nombre d’instances d’un service de traitement, ce qui revient
essentiellement à créer des clusters virtuelssur des ordinateurs individuels. Pour les tâches
sollicitant considérablement le processeur, l’existence de plusieurs instances peut
augmenter la vitesse et l’efficacité du traitement, en fonction de l’application utilisée.
Cependant, un nombre trop élevé d’instances peut entraîner une réduction de la vitesse
et de l’efficacité.
Un bonne règle générale utilisable pour choisir le nombre d’instances consiste à autoriser
deux Go de mémoire pour chaque instance. Si votre ordinateur dispose de huit Go de
mémoire et propose huit instances dans le menu local, le choix de quatre instances devrait
produire de bons résultats. Ce nombre peut cependant varier considérablement,
notamment si cet ordinateur est également utilisé pour d’autres tâches.
Remarque : par défaut, le système Apple Qmaster crée une instance de service de rendu
par processeur. Les services de rendu sont réservés à Shake (avec Apple Qmaster), Autodesk
Maya et d’autres programmes de ligne de commande UNIX, alors que les services de
Compressor sont uniquement destinés au traitement distribué de Compressor. Consultez
la documentation fournie avec l’application, afin de savoir si l’utilisation individuelle de
chaque processeur constitue la solution idéale.
Pour changer le nombre d’instances de services de traitement sur un ordinateur
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
2 Sélectionnez Compressor ou Rendu dans la section Services, puis cliquez sur le bouton
Options.
3 Dans la zone de dialogue qui apparaît, sélectionnez le nombre d’instances dans le menu
local et cliquez sur OK.
Choisissez le nombre
d’instances dans le
menu local.
4 Cliquez sur OK dans la fenêtre Apple Qmaster Sharing.
Remarque : la zone de dialogue Options des services sert également à ajouter des nœuds
étendus à un cluster, comme expliqué dans le Manuel de l’utilisateur Apple Qmaster.
402 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéConfiguration d’un mot de passe de service pour l’inclusion d’un
ordinateur dans un cluster
Si vous souhaitez contrôler qui est autorisé à ajouter un contrôleur de clusters ou un
nœud de service spécifique à un cluster, vous pouvez créer pour un mot de passe appelé
mot de passe de service pour l’ordinateur concerné.
Remarque : un mot de passe de service peut être stocké dans le trousseau d’un utilisateur.
Pour définir ou modifier un mot de passe de service
1 Sur l’ordinateur désigné comme nœud de service ou contrôleur de clusters, ouvrez
Compressor et choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Pour exiger un mot de passe : sélectionner Exiger un mot de passe
• Pour modifier un mot de passe existant : cliquez sur Modifier le mot de passe.
La zone de dialogue Mot de passe apparaît.
3 Saisissez un mot de passe, vérifiez-le, puis cliquez sur OK.
4 Cliquez sur OK dans la fenêtre Apple Qmaster Sharing pour appliquer cette modification.
Important : si vous apportez des modifications aux réglages existants et que cet ordinateur
fournit déjà des services de traitement, le fait de cliquer sur OK réinitialise immédiatement
les services de cet ordinateur. Si cet ordinateur est également contrôleur de clusters,
toutes les tâches en cours sont annulées.
Planification de la disponibilité des services
Si vous avez activé les services non gérés, vous pouvez ouvrir une interface de calendrier
et planifier la disponibilité de ces services pour le système de traitement distribué.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 403L’interface de calendrier affichée dans la zone de dialogue Programmation des tâches
contient plusieurs fonctions très pratiques.
Vous pouvez utiliser les contrôles suivants pour limiter la disponibilité des services non
gérés sur chaque jour de la semaine :
• Menu local Actif/Inactif : Utilisez ce menu local pour activer ou désactiver des services
sur certains jours de la semaine.
• Activé : ce réglage indique que ces services sont disponibles durant les 24 heures
d’un jour donné (il s’agit du réglage par défaut pour les sept jours de la semaine).
• Désactivé : ce réglage indique que ce service est disponible ce jour de la semaine.
• Activé entre : ce réglage vous permet de saisir le créneau horaire pendant lequel le
service est disponible.
• Désactivé entre : ce réglage vous permet de saisir le créneau horaire pendant lequel
le service est indisponible.
• Champ Heure de début : saisissez une heure de début.
• Champ Heure de fin : saisissez une heure de fin.
Planification de la disponibilité des services dans la zone de dialogue Programmation
des tâches
Suivez les étapes décrites ci-après pour programmer la disponibilité des services non
gérés.
Pour planifier la disponibilité des services
1 Dans la zone des réglages de service avancés de la sousfenêtre Avancé de la sous-fenêtre
Préférences Apple Qmaster, cliquez sur Définir.
La zone de dialogue Programmation des tâches apparaît.
404 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué2 Pour limiter la disponibilité des services, choisissez l’une des options proposées par le
menu local affiché en regard d’un jour particulier de la semaine. Pour en savoir plus,
consultez Planification de la disponibilité des services.
3 Saisissez des créneaux horaires de limitation dans les champs Heure de début et Heure
de fin prévus à cet effet.
Remarque : vous devez saisir des jours et heures valides. Une heure indiquée ne doit pas
correspondre au jour suivant l’entrée choisie. Lorsque la plage se termine après minuit,
vous devez configurer deux entrées. Pour en savoir plus, consultez Définition de la
disponibilité entre le dimanche soir et le lundi matin.
4 Cliquez sur OK pour enregistrer les réglages et fermer la zone de dialogue.
5 Cliquez sur OK pour appliquer les modifications à cet ordinateur.
Important : si vous apportez des modifications aux réglages existants et que cet ordinateur
fournit déjà des services de traitement, le fait de cliquer sur OK réinitialise immédiatement
les services de cet ordinateur. Si cet ordinateur est également contrôleur de clusters,
toutes les tâches en cours sont annulées.
Définition de la disponibilité entre le dimanche soir et le lundi matin
Vous devez saisir des jours et heures valides. Une heure indiquée ne doit pas correspondre
au jour suivant l’entrée choisie. Lorsque la plage se termine après minuit, vous devez
configurer deux entrées.
Par exemple, pour régler la disponibilité des services de 18 h 00 le dimanche à 8 h 00 le
lundi, suivez les étapes décrites ci-après.
Pour garantir la disponibilité des services du dimanche soir au lundi matin
µ Effectuez les deux entrées suivantes :
• Dimanche : actif entre 18 h 00 et 24 h 00
• Lundi : actif entre 0 h 00 et 8 h 00
Utilisation du stockage de clusters
Par défaut, le système de traitement distribué Apple Qmaster enregistre les fichiers
temporaires dans le répertoire /Bibliothèque/Application Support/Apple Qmaster/Storage
sur le contrôleur de clusters. Vous avez la possibilité de choisir un autre emplacement
sur un disque local pour ce stockage de travail. Les ordinateurs du cluster accèdent au
besoin à cet emplacement.
Ajustement des réglages de stockage de clusters
Suivez les étapes décrites ci-après pour modifier les réglages liés au stockage de travail
pour un cluster.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 405Pour modifier les réglages liés au stockage de clusters
1 Sur le contrôleur de clusters, ouvrez Compressor et choisissez Apple Qmaster > Partager
cet ordinateur.
2 Cliquez sur Avancé pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
3 Configurez les réglages facultatifs suivants :
• Pour modifier l’emplacement du stockage de clusters : cliquez sur le bouton Définir en
regard du champ « Emplacement de stockage », naviguez jusqu’au dossier de votre
choix dans la zone de dialogue, puis cliquez sur Choisir.
Remarque : si vous utilisez le réglage par défaut du menu local Cluster, à savoir Cet
ordinateur, dans la fenêtre Lot de Compressor et que vous choisissez Stockage de
clusters comme destination, le fichier de sortie est copié à l’emplacement Source.
• Pour modifier la fréquence à laquelle les fichiers de stockage de clusters sont
supprimés : saisissez une nouvelle valeur dans le champ « Supprimer les fichiers
antérieurs à N jours ».
Cliquez sur Définir pour ouvrir une
zone de dialogue afin de choisir un
nouveau dossier de stockage.
Saisissez un autre nombre pour
modifier la périodicité de suppression
des fichiers de stockage du cluster.
4 Clique sur OK pour appliquer les modifications.
Important : si vous apportez des modifications aux réglages existants et que cet ordinateur
fournit déjà des services de traitement, le fait de cliquer sur OK réinitialise immédiatement
les services de cet ordinateur. Si cet ordinateur est également contrôleur de clusters,
toutes les tâches en cours sont annulées.
406 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéCapacité de stockage de clusters
Si vous traitez des fichiers de données source volumineux dépassant l’espace de stockage
disponible sur le disque de démarrage, vous risquez de saturer ce disque même si les
fichiers sont destinés à un autre disque. Il existe un certain nombre d’astuces à mettre
en œuvre pour éviter ce cas de figure.
• Changez l’emplacement de stockage de clusters pour un disque disposant de plus
d’espace libre. Pour en savoir plus, consultez Ajustement des réglages de stockage de
clusters.
• Configurez les réglages de stockage de clusters afin de supprimer les fichiers plus
souvent. Pour en savoir plus, consultez Ajustement des réglages de stockage de clusters.
• Les utilisateurs de Compressor peuvent régler les préférences Options de cluster (en
choisissant Compressor > Préférences) sur « Ne jamais copier la source vers le cluster ».
Pour en savoir plus, consultez Configuration des préférences de Compressor.
Nettoyage de l’espace de stockage de cluster
Si une erreur se produit alors que vous utilisez un espace de stockage de cluster, des
fichiers partiels peuvent être conservés à cet emplacement de stockage. Vérifiez qu’aucun
fichier multimédia ne réside à l’emplacement de stockage de cluster désigné. Si vous y
trouvez des fichiers multimédias partiels, supprimez-les et soumettez à nouveau le travail.
Séquences de référence QuickTime
Si vous soumettez une séquence de référence en vue d’un traitement distribué, le système
de traitement distribué Apple Qmaster copie automatiquement les fichiers multimédias
appropriés sur le cluster de traitement. Pour des performances optimales, vous pouvez
éviter ce transfert de fichiers en vous assurant que les fichiers multimédias spécifiés dans
la séquence de référence sont disponibles pour chaque nœud du cluster Apple Qmaster.
Définition de ports pour les annonces de services
La case et les champs « Activer la plage de ports », dans la section Réseau de la sous-fenêtre
Avancé de la fenêtre Apple Qmaster Sharing de Compressor, vous permettent de définir
les ports utilisés par Apple Qmaster pour les annonces de services.
Pour définir des ports pour les annonces de services dans Apple Qmaster
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Partager cet ordinateur.
2 Cliquez sur Avancé pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
3 Sélectionnez « Activer la plage de ports ».
4 Dans le champ De, saisissez un nombre entier compris entre 50 000 et 65 535 pour définir
le début de la plage.
5 Dans le champ « Nombre de ports », entrez la taille de la plage (par exemple, 1 000).
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 407Fonctionnalités de récupération et de notification en cas d’échec
Le système de traitement distribué Apple Qmaster comporte un certain nombre de
fonctionnalités intégrées conçues pour tenter une récupération en cas de problème, ainsi
que pour vous informer si le système tente une récupération.
Fonctionnalités de récupération
Les actions de récupération décrites ci-après sont automatiquement initiées en cas d’échec
dans le système de traitement distribué Apple Qmaster. En tant qu’administrateur, vous
n’avez pas besoin d’activer ou de configurer ces fonctionnalités.
Si un service s’arrête de manière inattendue
Si le service de contrôleur de clusters ou le traitement activé sur un nœud de service
s’arrête de manière inattendue, le système de traitement distribué Apple Qmaster
redémarre ce service. Pour éviter tout risque d’arrêt et de redémarrage incessants, le
système redémarre le service en échec quatre fois, au maximum. Les deux premières fois,
il redémarre le service immédiatement. Si le service s’interrompt brusquement une
troisième ou une quatrième fois, le système ne redémarre ce service que si il a fonctionné
au moins 10 secondes avant de s’arrêter.
Si un lot est interrompu
Lorsqu’un service s’arrête soudainement pendant le traitement d’un lot Apple Qmaster,
le contrôleur de clusters renvoie le lot interrompu de façon à empêcher le retraitement
des éventuels segments du lot terminés avant l’arrêt du service. Le contrôleur de clusters
retarde le renvoi du lot pendant environ une minute à partir de l’instant où il perd le
contact avec le service.
Si un lot échoue
Lorsque le service est en cours d’exécution, mais que le traitement d’un lot échoue, une
exception de service se produit. Dans ce cas, le contrôleur de clusters soumet à nouveau
le lot sans délai. Le contrôleur procède à une nouvelle soumission du lot deux fois, au
maximum. Si la tâche échoue lors du troisième envoi, le système de traitement distribué
arrête le renvoi de la tâche. Dans Share Monitor, l’état de la tâche est réglé sur Échec.
Notification d’échec
Le système de traitement distribué Apple Qmaster dispose de deux moyens différents
pour fournir des informations sur un problème.
Notification par message électronique
Lorsqu’un service de traitement s’arrête de manière inattendue, Apple Qmaster envoie
un message de notification à l’adresse saisie dans la zone de dialogue Préférences de
cluster Apple Qadministrator pour ce cluster. Si aucune adresse n’y a été indiquée, le
courrier électronique est envoyé à l’adresse mentionnée dans les réglages Internet de
l’ordinateur sur lequel le contrôleur de cluster est activé.
408 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéRemarque : Apple Qmaster ne prend pas en charge les serveurs SMTP nécessitant une
authentification.
Fichier journal des tâches ou lots individuels
Si une tâche ou un lot échoue, un fichier journal décrivant cet échec est généré
automatiquement. Pour rechercher le nom et l’emplacement de ce fichier journal via
Share Monitor, sélectionnez le lot ou la tâche, cliquez sur l’icône Afficher les infos, puis
sur le bouton Afficher l’historique.
Étiquettes de notification et de journal
Le tableau ci-dessous dresse la liste des étiquettes de service utilisées dans les notifications
par courrier électronique et les journaux.
Type de service de traitement Étiquette de notification
Service Compressor local servicecontroller:com.apple.stomp.transcoder
Service Compressor distribué servicecontroller:com.apple.stomp.transcoderx
Service Apple Qmaster distribué servicecontroller:com.apple.qmaster.executor
Création de clusters avec Apple Qadministrator
Une fois que vous avez configuré des nœuds de service ou des contrôleurs de clusters,
ils apparaissent dans l’application Apple Qadministrator, que vous utilisez pour créer et
modifier des clusters Apple Qmaster.
La création d’un cluster géré avec Apple Qadministrator se décompose en deux étapes
élémentaires. Tout d’abord, créez un cluster et choisissez le contrôleur de clusters. Ensuite,
ajoutez des nœuds de service au cluster.
• Étape 1 : Création d’un nouveau cluster
• Étape 2 : Affectation de nœuds de service
Étape 1 : Création d’un nouveau cluster
Suivez les étapes décrites ci-après pour créer un cluster avec Apple Qadministrator. Pour
en savoir plus, voir le Manuel de l’utilisateur d’Apple Qadministrator.
Pour créer un nouveau cluster
1 Dans Compressor, choisissez Apple Qmaster > Administrer les clusters, afin d’ouvrir
Apple Qadministrator, puis effectuez les opérations suivantes :
a Cliquez sur le bouton Ajouter (+).
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 409b Sélectionnez « Cluster sans titre » et renommez-le.
… puis renommez le
Cluster sans titre.
Cliquez sur le bouton Ajouter… 2 Dans le menu local Contrôleur, choisissez un contrôleur de clusters dans la liste des
contrôleurs disponibles sur le réseau.
Utilisez ce menu local
pour choisir un
contrôleur de cluster.
Remarque : si vous avez créé un mot de passe pour le contrôleur de clusters dans la
fenêtre Apple Qmaster Sharing, une zone de dialogue d’authentification par mot de passe
apparaît.
3 Vous pouvez également créer des mots de passe de cluster en cliquant sur l’onglet
Sécurité, puis en sélectionnant et en saisissant les mots de passe souhaités.
• Mot de passe administrateur : si vous créez ce mot de passe, les administrateurs doivent
le saisir pour être autorisés à modifier ce cluster et en afficher les lots dans Share Monitor.
• Mot de passe utilisateur : si vous créez ce mot de passe, les utilisateurs doivent le saisir
pour être autorisés à soumettre des lots à ce cluster et afficher ces lots dans Share
Monitor.
Étape 2 : Affectation de nœuds de service
Suivez les étapes décrites ci-après pour affecter des nœuds de service à un cluster.
410 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéPour ajouter un nœud de service à un cluster
1 Si le Navigateur de services Qmaster n’est pas affiché, cliquez sur le triangle d’affichage.
Cliquez sur le triangle
d’affichage pour connaître
les nœuds disponibles.
2 Ajoutez des nœuds de service au nouveau cluster en les faisant glisser depuis la liste
Navigateur de services Qmaster (en bas de la fenêtre) vers la liste des nœuds de service
du cluster.
Si une icône de cadenas verrouillé apparaît en regard du nom d’un ordinateur, cliquez
dessus, puis saisissez le mot de passe qui lui a été affecté dans la fenêtre Apple Qmaster
Sharing de Compressor. Dans le cas contraire, vous ne pouvez pas faire glisser ce nœud
de services dans le cluster.
Les nœuds de service qui sont déjà affectés à un autre cluster ne sont pas affichés.
Faites glisser sur cette
liste les nœuds de
la liste Navigateur
de services.
Cliquer sur ce triangle d’affichage permet
de retrouver chaque instance des services
définis dans la fenêtre Partage d’Apple
Qmaster pour le nœud en question.
Remarque : les noms des ordinateurs apparaissant en haut des colonnes Nom peuvent
s’afficher selon trois formats, en fonction de votre configuration : le nom d’ordinateur
(par exemple, nœud Lemur), le nom de mise en réseau Apple (par exemple,
nœud-Lemur.local) ou l’adresse réseau de l’ordinateur (par exemple
02030b-dhcp45.entreprise.com).
3 Lorsque vous avez terminé d’ajouter des nœuds de service, cliquez sur Appliquer.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 411Le cluster est désormais prêt à traiter des lots.
Remarque : même si Apple Qadministrator vous permet de créer un cluster avec des
services non gérés, les clusters valides requièrent au moins un service géré pour pouvoir
être affichés dans Apple Qmaster, Compressor ou Share Monitor.
Configuration d’un système de traitement distribué à temps
partiel avec Shake
Si vous ne pouvez pas consolider tous les fichiers source nécessaires (scripts Shake, fichiers
de données, etc.) sur un volume de stockage à un seul cluster, suivez les instructions
ci-dessous.
• Étape 1 : Désactivation du réglage UNC de Shake
• Étape 2 : Activation du partage de fichiers personnels
• Étape 3 : Montage des volumes de stockage de données
• Étape 4 : Soumission de tâches de traitement dans l’exemple de configuration de
traitement distribué à temps partiel
• Étape 5 : Spécification de l’emplacement des fichiers de données et des scripts
Étape 1 : Désactivation du réglage UNC de Shake
Pour que le partage et le montage des volumes fonctionnent plus facilement dans cette
configuration, vous devez désactiver le réglage UNC de Shake sur chaque ordinateur. Le
réglage UNC force la mention de l’adresse réseau dans le chemin d’accès complet des
fichiers, en respectant une convention qui commence par //nom de l’ordinateur/nom du
lecteur/chemin. Vous ne souhaitez pas que Shake utilise cette convention, car elle entre
en conflit avec le partage de fichiers et le montage des volumes utilisés dans cette
configuration.
Remarque : tous les volumes de données doivent avoir le même nom.
Dans les trois étapes ci-après, vous apportez cette modification dans un fichier .h de
démarrage de Shake. Comme la documentation de Shake vous l’explique, les fichiers .h
de démarrage situés dans le répertoire startup servent à personnaliser les réglages Shake
(de la même façon que les préférences).
Pour désactiver le réglage UNC, effectuez les opérations suivantes sur chaque ordinateur
1 Connectez-vous sous le nom de l’utilisateur qui emploiera Shake sur l’ordinateur.
2 Double-cliquez sur l’icône Terminal située dans le dossier /Applications/Utilitaires/ pour
ouvrir une fenêtre Terminal.
3 Saisissez ces deux lignes de commande dans la fenêtre Terminal, en appuyant sur Retour
après chacune :
412 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuémkdir -p ~/nreal/include/startup/
echo ’script.uncFileNames = 0;’ > ~/nreal/include/startup/UNC_off.h
Étape 2 : Activation du partage de fichiers personnels
Sur chaque ordinateur, activez l’option « Partage de fichiers personnels », ce qui permet
à tous les ordinateurs de partager des volumes de données.
Pour activer le partage de fichiers personnels
1 Ouvrez les Préférences Système.
2 Cliquez sur Partage.
3 Cochez la case Partage de fichiers.
Étape 3 : Montage des volumes de stockage de données
Suivez les instructions ci-dessous pour que tous les ordinateurs du cluster montent tous
les volumes de données compris dans ce cluster.
Pour monter les volumes de stockage de données
1 Sur chaque ordinateur, connectez-vous en tant qu’administrateur (le premier compte
utilisateur que vous créez lorsque vous configurez Mac OS X est un compte administrateur).
2 Sur chaque ordinateur du groupe, utilisez la commande « Se connecter au serveur » du
menu Aller dans le Finder, afin de monter chaque volume de données.
3 Saisissez le nom d’un autre ordinateur dans la zone de dialogue Connexion au serveur.
4 Sélectionnez le volume de données associé pour le monter.
5 Répétez les étapes 1 à 4 jusqu’à ce que tous les ordinateurs aient monté tous les volumes
de données du cluster.
Étape 4 : Soumission de tâches de traitement dans l’exemple de
configuration de traitement distribué à temps partiel
Après avoir terminé le Étape 3 : Montage des volumes de stockage de données, chacun
de ces ordinateurs peut être utilisé pour soumettre des tâches pour le traitement distribué.
Grâce à la méthode utilisée pour configurer les accès dans la procédure Configuration
d’un système de traitement distribué à temps partiel avec Shake, tous les chemins d’accès
des fichiers sont cohérents et simples lorsqu’il s’agit de les spécifier dans Compressor,
dans les scripts Shake et dans Apple Qmaster, sous réserve que :
• Les utilisateurs placent les données source sur un volume monté (l’un des lecteurs
FireWire).
• Les utilisateurs placent les scripts Shake sur un volume de données monté.
Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribué 413• Tous les dossiers et les fichiers situés sur les volumes de données partagés sont
accessibles à tous (Propriétaire, Groupe et Autres) en lecture et en écriture. Vous pouvez
configurer ce réglage d’accès en sélectionnant le dossier ou le fichier et en choisissant
Fichier > Lire les informations.
Ces trois critères sont importants, car ils garantissent que tous les ordinateurs disposent
d’un accès en lecture et en écriture sur tous les fichiers source et toutes les destinations
de sortie.
Étape 5 : Spécification de l’emplacement des fichiers de données et des
scripts
Les règles de configuration supplémentaires suivantes s’appliquent à toute personne qui
utilise Shake (ou toute autre application de rendu basée sur UNIX) :
• Spécification des emplacements des fichiers de données dans les scripts Shake : lorsque
vous suivez les étapes décrites dans la procédure Configuration d’un système de
traitement distribué à temps partiel avec Shake, tous les scripts de rendu Shake doivent
préciser les emplacements de leurs données source (Entrée des fichiers) et leurs
destinations de sortie (Sortie des fichiers) selon le format suivant : /Volumes/nom du
disque de données/ (par exemple, /Volumes/Données3/).
• Spécification des emplacements des scripts Shake dans Apple Qmaster : lorsque vous
suivez les étapes décrites dans la procédure Configuration d’un système de traitement
distribué à temps partiel avec Shake, tous les emplacements de script Shake doivent
être indiqués dans Apple Qmaster sous la forme suivante :
/Volumes/NomDisqueDonnées/NomFichierScript (par exemple,
/Volumes/Données3/Script.shk).
414 Chapitre 29 Apple Qmaster et le traitement distribuéLes raccourcis clavier de Compressor vous permettent d’optimiser votre efficacité au
cours de son utilisation.
Cet appendice traite des sujets suivants :
• Raccourcis clavier généraux de Compressor (p 415)
• Raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu (p 416)
Raccourcis clavier généraux de Compressor
Raccourci Clavier Fonction
passe la fenêtre Historique au premier plan.
1
passe la fenêtre Aperçu au premier plan.
2
passe l’onglet Réglages au premier plan.
3
passe l’onglet Destinations au premier plan.
4
ferme la fenêtre actuelle.
shift W
affiche/masque la barre d’outils de la fenêtre Lot.
option T
retourne à la présentation d’origine de la fenêtre.
shift control U
ouvre la fenêtre Préférences.
,
crée un nouveau lot. Le sélecteur de modèles de lot s’affiche sauf
s’il a été désactivé.
N
crée un nouveau lot et affiche le sélecteur de modèles de lot même
s’il a été désactivé.
shift N
enregistre le lot actuel.
S
enregistre le lot actuel comme nouveau lot.
shift S
415
Raccourcis clavier
A AnnexeRaccourci Clavier Fonction
ouvre un lot enregistré.
O
ferme l’onglet du lot actuel.
W
enregistre le lot actuel comme un nouveau modèle.
option S
importe une ressource source pour créer une nouvelle tâche dans
le lot.
I
ouvre une zone de dialogue pour remplacer la source de la tâche
actuelle.
shift I
crée une nouvelle tâche de groupe de son Surround dans le lot.
control I
crée une nouvelle tâche de séquence d’images dans le lot.
option I
envoie un lot à partir d’une Droplet ouverte.
return
supprime un élément sélectionné de la fenêtre Lot, Aperçu ou
Destinations.
delete
permet de se déplacer vers le haut dans les listes Lot, Destinations,
Réglages et Filtres.
permet de se déplacer vers le bas dans les listes Lot, Destinations,
Réglages et Filtres.
permet de passer d’un champ de texte à un autre dans toutes les
sous-fenêtres.
tab
ouvre la zone de dialogue « Monter le stockage du cluster ».
shift M
ouvre l’Aide Compressor.
shift
?
Raccourcis clavier de la fenêtre Aperçu
Raccourci Clavier Fonction
démarre une animation arrière rapide.
J
démarre une animation avant rapide.
G
lecture arrière du plan image par image.
lecture avant du plan image par image.
démarre ou arrête la lecture d’un plan.
space
416 Annexe A Raccourcis clavierRaccourci Clavier Fonction
ajoute ou supprime un marqueur.
M
lorsque la tête de lecture est positionnée sur un marqueur, ouvre
la zone de dialogue Modifier marqueur.
E
définit un point d’entrée pour le plan.
I
définit un point de sortie pour le plan.
O
Annexe A Raccourcis clavier 417Si vous rencontrez des problèmes lors de l’utilisation de Compressor, recherchez ici la
réponse à vos questions.
Cet appendice traite des sujets suivants :
• Ressources pour la résolution des problèmes (p 419)
• Solutions aux problèmes courants (p 419)
• Contacter l’assistance AppleCare (p 421)
Ressources pour la résolution des problèmes
Si vous rencontrez des problèmes lors de l’utilisation de Compressor, vous disposez de
plusieurs ressources pour y remédier.
• Cette annexe : la présente annexe comporte des informations sur quelques-uns des
problèmes les plus fréquents rencontrés par les utilisateurs.
• Notes commerciales : ce document, disponible dans le menu Aide, fournit des
informations de dernière minute qu’il n’a pas été possible de faire figurer dans le manuel.
Consultez ce document dès l’installation ou la mise à jour de Compressor.
• Base de données « AppleCare Knowledge Base » : AppleCare offre une base de données
sur la résolution de problèmes courants, régulièrement mise à jour et enrichie pour
tenir compte des nouveaux problèmes dès leur apparition. Cette base de données
gratuite constitue une excellente ressource pour les utilisateurs de Compressor. Pour
accéder à cette base d’informations techniques AppleCare, visitez la page d’assistance
AppleCare à l’adresse suivante : http://www.apple.com/fr/support.
• Assistance AppleCare : les utilisateurs de Compressor disposent de plusieurs options
d’assistance. Pour en savoir plus, consultez le guide d’assistance et de service Apple
fourni avec la documentation de Compressor.
Solutions aux problèmes courants
Les conseils suivants permettent de résoudre quelques-uns des problèmes courants.
419
Résolution des problèmes
B AnnexeSéquences de référence QuickTime
Si vous soumettez une séquence de référence en vue d’un traitement distribué, le système
de traitement distribué Apple Qmaster va copier automatiquement les fichiers multimédias
appropriés sur le cluster de traitement. Pour des performances optimales, vous pouvez
éviter ce transfert de fichiers en vous assurant que les fichiers multimédias spécifiés dans
la séquence de référence sont disponibles pour chaque nœud du cluster Apple Qmaster.
For more information, see Distribution des lots par le système Apple Qmaster.
Réglages de cluster pour les sessions de transcodage étendu
Si vous prévoyez une session de transcodage d’au moins sept jours, vous devez effectuer
un réglage dans la section Avancé de la sous-fenêtre des préférences Apple Qmaster. Par
défaut, les fichiers de traitement temporaires peuvent être conservés pendant sept jours
dans l’emplacement de stockage temporaire avant d’être supprimés automatiquement.
Vous pouvez augmenter cette valeur (nombre de jours) dans la fenêtre Apple Qmaster
Sharing de Compressor.
Nettoyage de l’espace de stockage de cluster
Si une erreur se produit alors que vous utilisez un espace de stockage de cluster, des
fichiers partiels peuvent être conservés à cet emplacement de stockage. Vérifiez qu’aucun
fichier multimédia ne réside à l’emplacement de stockage de cluster désigné. Si vous y
trouvez des fichiers multimédias partiels, supprimez-les et soumettez à nouveau le travail.
Utilisation d’Apple Qmaster avec un serveur NFS
Par défaut, Apple Qmaster utilise /etc/exports pour définir son exportation de stockage
de clusters. Ceci peut provoquer un conflit si vous avez défini une exportation NFS dans
votre base de données NetInfo locale. Lorsque vous activez un contrôleur à l’aide
d’Apple Qmaster 2 ou ultérieur, ce logiciel utilise /etc/exports et non pas les
enregistrements de votre base de données NetInfo. Pour éviter ce problème, déplacez
les exportations vers /etc/exports ou le contrôleur vers un ordinateur qui n’effectue pas
d’exportations.
Traitement distribué Apple Qmaster et Xsan
Voici quelques conseils sur l’utilisation du système de traitement distribué Apple Qmaster
avec Xsan.
Redémarrage d’Apple Qmaster et de Xsan
L’utilisation de versions précédentes du traitement distribué Apple Qmaster sur un système
Xsan peut entraîner des problèmes de montage au redémarrage d’un contrôleur de
clusters de traitement distribué Apple Qmaster.
Redémarrez les ordinateurs Apple Qmaster et Xsan dans l’ordre suivant :
1 Désactivez le contrôleur de clusters en désélectionnant « Partager cet ordinateur » et en
cliquant sur OK dans la fenêtre Apple Qmaster Sharing que vous avez ouverte en
choisissant Partager cet ordinateur dans le menu Apple Qmaster de Compressor.
420 Annexe B Résolution des problèmes2 Redémarrez l’ordinateur contrôleur de cluster Apple Qmaster.
3 Attendez que le volume Xsan soit monté.
4 Sélectionnez Partager cet ordinateur, choisissez « en tant que QuickCluster avec services
» ou « en tant que contrôleur de services et de cluster », puis cliquez sur OK dans la fenêtre
Apple Qmaster Sharing pour redémarrer le contrôleur.
Compatibilité Xsan
Xsan 1.3 n’est pas compatible avec Compressor et le système de traitement distribué
Apple Qmaster lorsque des disques de données Xsan sont utilisés pour le stockage de
cluster (de travail). Pour pouvoir utiliser Xsan avec Apple Qmaster 2.3, optez pour Xsan
1.4.
Pour télécharger Xsan 1.4 et l’installer
µ Allez à http://www.apple.com/fr/support/xsan.
L’utilisation de la ligne de commande de Compressor requiert l’ouverture
d’une session
Bien que la ligne de commande permette d’exécuter un réseau de traitement distribué
Apple Qmaster, chaque nœud du service Compressor (c’est-à-dire chaque ordinateur
fournissant des services Compressor de traitement distribué) doit avoir ouvert une session
avec un nom d’utilisateur et un mot de passe Mac OS X pour bénéficier de toutes les
fonctionnalités qu’offre ce système.
Contacter l’assistance AppleCare
Des informations concernant les options d’assistance Apple proposées sont disponibles
sur le site d’assistance AppleCare, à l’adresse suivante :
http://www.apple.com/fr/support/Compressor.
Quel que soit votre problème, il est toujours utile de disposer immédiatement des
informations correspondantes disponibles lorsque vous contactez l’assistance Apple. Plus
vous avez d’informations à communiquer aux techniciens, plus vite ils seront en mesure
de résoudre votre problème.
• Détail des étapes exactes précédant le moment où le problème s’est produit. Il est
important de fournir des instructions détaillées pour aider les conseillers à comprendre
et reproduire les difficultés que vous rencontrez. Veillez à inclure le texte exact de tous
les messages d’alerte qui se sont affichés.
• La version de Mac OS X installée. Pour accéder à ces informations, choisissez « À propos
de ce Mac » dans le menu Pomme.
• La version de Compressor installée, en tenant compte, le cas échéant, des mises à jour.
Consultez le numéro de version en choisissant l’option Compressor > À propos de
Compressor.
Annexe B Résolution des problèmes 421• Le modèle d’ordinateur utilisé.
• La quantité de mémoire RAM installée sur votre ordinateur et celle disponible pour
Compressor. Vous pouvez connaître la quantité de mémoire RAM installée en choisissant
« À propos de ce Mac ».
• Le format et les spécifications des fichiers multimédias (vidéo, audio ou photo) avec
lesquels vous travaillez (s’ils sont disponibles).
• Le matériel tiers connecté à l’ordinateur ou installé, ainsi que son fabricant. Il peut s’agir
de disques durs, cartes graphiques, etc.
• Modules de tierce partie ou autres logiciels installés avec Compressor.
• Lorsque vous vous adressez à l’assistance, ayez à portée de main le numéro de série
de votre ordinateur ; le conseiller assistance en a besoin pour visualiser le profil de votre
système. Pour accéder à ces informations, choisissez « À propos de ce Mac » dans le
menu Pomme, puis cliquez sur Plus d’infos. Choisissez Envoyer à Apple dans le menu
Fichier d’Informations système pour que ces informations parviennent à Apple.
L’assistance AppleCare est accessible en ligne à l’adresse
http://www.apple.com/fr/support/Compressor.
Le menu Aide contient également une option qui vous permet d’accéder directement
au site web d’AppleCare.
Pour accéder au site web d’AppleCare à partir de Compressor
µ Choisissez Aide > Assistance et service.
422 Annexe B Résolution des problèmesSi vous êtes habitué à effectuer votre travail à partir de shells Terminal et avez besoin (ou
préférez) exécuter Compressor à partir de la ligne de commande avec une utilisation
minimale des interfaces d’application, cette annexe vous est destinée.
Cet appendice traite des sujets suivants :
• Commandes de shell pour l’envoi de tâches Compressor (p 423)
Commandes de shell pour l’envoi de tâches Compressor
Vous pouvez exécuter l’application Compressor à partir de la ligne de commande en
tapant Compressor, avec un certain nombre d’options de ligne de commande pour
soumettre les tâches.
Dans les descriptions de ligne de commande ci-dessous, les crochets < > indiquent un
argument obligatoire dans une commande et les crochets [ ] indiquent un argument
facultatif.
Vue d’ensemble
Voici une vue d’ensemble de la commande permettant d’envoyer une tâche à un cluster.
La commande Compressor se trouve dans
/Applications/Compressor.app/Contents/MacOS/.
Compressor [-clustername ][-clusterid
] [-batchfilepath ] [-batchname
] [-priority ] [-jobpath ] [-settingpath ]
[-destinationpath ] [-info ] [-timeout ] [-help] [-show]
Dans cet exemple, il est possible de répéter -jobpath, -settingpath et -destinationpath
autant de fois que nécessaire dans cet ordre, selon le nombre de tâches à soumettre.
Remarque : les options ne sont pas toutes nécessaires. Vous pouvez, par exemple, indiquer
le cluster par son nom (-clustername) ou par son identifiant (-clusterid). Vous n’avez
pas besoin d’indiquer les deux. Dans le cas où les deux valeurs sont indiquées, seul
-clusterid est utilisé.
423
Utilisation de la ligne de
commande C AnnexeDe plus, si vous indiquez une valeur -batchfilepath, les valeurs -jobpath, -settingpath
et -destinationpath ne sont alors pas nécessaires car le fichier de lot précédemment
enregistré contient déjà les informations concernant la tâche, les réglages et la destination.
Exemple de valeur -batchfilepath :
Compressor -clustername "This Computer" -batchfilepath
"/Volumes/Hermione/SavedCompressorBatches/FreeChampagne.Compressor"
Une fois que la tâche a été envoyée, cette commande affiche l’identifiant (ID) du lot et
celui de la tâche dans le shell. Vous pouvez surveiller la progression des lots dans Share
Monitor.
Options de commande
Ce tableau contient des informations sur chacune des options de commande pour l’envoi
de tâches.
Option de commande d’envoi Description
Utilisez-la pour spécifier le nom du cluster auquel vous souhaitez
envoyer le travail. Avec le nom du cluster, Compressor recherche
le cluster sur le réseau afin de l’utiliser.
-clustername
Mot de passe utilisateur pour le cluster spécifié par son identifiant
-clusterid ou son nom -clustername.
-password
Utilisez-le pour donner un nom au lot, afin de pouvoir le reconnaître
facilement dans Share Monitor.
-batchname
Vous pouvez aussi utiliser -clusterid pour saisir l’identifiant
(adresse IP) et le numéro de port du cluster plutôt que son nom
-clustername. (La saisie de l’identifiant et du numéro de port du
cluster permet de le retrouver plus rapidement sur le réseau.)
Indiquez l’adresse IP et le port comme suit :
"tcp://:"
Si votre cluster requiert également un mot de passe, vous devez
fournir un mot de passe configuré pour QuickClusters dans la fenêtre
Apple Qmaster Sharing de Compressor ou, pour les clusters créés
manuellement, dans Apple Qadministrator. Le format à utiliser est
le suivant : -clusterid
[nom_utilisateur:mot_de_passe]@:.
Le nom d’utilisateur n’étant pas vérifié, il peut s’agir d’un nom
quelconque, tandis que le mot de passe doit être valide. Vous
pouvez également utiliser -password avec -clusterid comme
suit :
-clusterid @: -password
Utilisez Compressor -show pour afficher l’adresse
IP et le numéro de port d’un cluster (clusterid).
-clusterid
-priority Spécifie le niveau de priorité d’un travail.
-jobpath Spécifie l’emplacement du fichier source.
424 Annexe C Utilisation de la ligne de commandeOption de commande d’envoi Description
-settingpath Spécifie l’emplacement des réglages pour le travail.
-destinationpath Spécifie l’URL du fichier de destination pour le travail.
-info Fournit des informations détaillées pour un lot ou un travail.
Utilisez cette commande pour spécifier le nombre de secondes
avant que Compressor n’interrompe la recherche d’un cluster. La
valeur par défaut est 30. Une valeur de 0 signifie qu’il n’y a pas de
limite d’expiration. Compressor peut alors explorer le réseau aussi
longtemps que nécessaire pour trouver le cluster.
-timeout
Affiche les informations relatives à l’identification du cluster spécifié
avec -clustername ou -clusterid ou celles qui concernent
tous les clusters si aucun d’entre eux n’est spécifié.
-show
Affiche les informations relatives aux paramètres obligatoires de la
commande Compressor.
-help
Exemple de commandes Compressor
Voici quelques exemples de codes pour la soumission de commandes Compressor
courantes.
Noms et identifiants des cluster d’un réseau local
La commande suivante répertorie tous les noms et identifiants des clusters présents sur
le réseau local.
/Applications/Compressor.app/Contents/MacOS/Compressor -show -timeout 10
Cette commande comporte les éléments suivants :
• Identifie l’emplacement de Compressor (les guillemets sont utilisés en raison de l’espace
dans « Final Cut Pro »).
• Affiche tous les noms et identifiants de cluster recherchés.
• Règle la commande pour une expiration après dix secondes.
Soumettre une tâche sans mot de passe
La commande suivante soumet une tâche à un cluster identifié par un nom sans mot de
passe.
/Applications/Compressor.app/Contents/MacOS/Compressor -clustername MyCluster
-batchname "My First Batch" -jobpath ~/Movies/MySource.mov -settingpath
~/Library/Application\ Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting
-destinationpath ~/Movies/MyOutput.mp4 -timeout 5
Cette commande comporte les éléments suivants :
• Indique l’emplacement de Compressor.
• Envoie cette tâche au cluster dénommé MonCluster.
Annexe C Utilisation de la ligne de commande 425• Attribue le nom de lot « Mon premier lot » (les guillemets sont utilisés en raison de la
présence d’espaces).
• Recherche le fichier MaSource.mov pour la tâche dans ~/Movies/MaSource.mov.
• Utilise le réglage MPEG-4 dans ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting (le caractère « \ » est utilisé dans ce cas
pour maintenir l’espace dans « Application Support »).
• Écrit le fichier de sortie, dénommé MonRésultat.mp4 dans le dossier ~/Movies.
• Règle la commande pour une expiration après cinq secondes de recherche du cluster.
Soumettre une tâche avec un mot de passe
La commande suivante soumet une tâche à un cluster identifié par un nom et un mot
de passe.
/Applications/Compressor.app/Contents/MacOS/Compressor -clustername MyCluster
-password testpassword -batchname "My First Batch" -jobpath
~/Movies/MySource.mov -settingpath ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting -destinationpath
~/Movies/MyOutput.mp4 -timeout 5
Cette commande comporte les éléments suivants :
• Indique l’emplacement de Compressor.
• Envoie cette tâche au cluster dénommé MonCluster.
• Soumet le mot de passe « motdepassetest ».
• Attribue le nom de lot Mon premier lot.
• Recherche le fichier MaSource.mov pour la tâche dans ~/Movies/MaSource.mov.
• Utilise le réglage MPEG-4 dans ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting.
• Écrit le fichier de sortie, dénommé MonRésultat.mp4 dans le dossier ~/Movies.
• Règle la commande pour une expiration après cinq secondes de recherche du cluster.
Soumettre une tâche à l’aide d’un identifiant de cluster sans mot de passe
La commande suivante soumet une tâche à un cluster identifié par une adresse IP sans
mot de passe.
/Applications/Compressor.app/Contents/MacOS/Compressor -clusterid
"tcp://192.168.1.148:62995" -batchname "My First Batch" -jobpath
~/Movies/MySource.mov -settingpath ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting -destinationpath
~/Movies/MyOutput.mp4 -timeout 5
Cette commande comporte les éléments suivants :
• Indique l’emplacement de Compressor.
426 Annexe C Utilisation de la ligne de commande• Envoie cette tâche au cluster correspondant à l’adresse IP : tcp://192.168.1.148, port
62995.
• Attribue le nom de lot Mon premier lot.
• Recherche le fichier MaSource.mov pour la tâche dans ~/Movies/MaSource.mov.
• Utilise le réglage MPEG-4 dans ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting.
• Écrit le fichier de sortie, dénommé MonRésultat.mp4 dans le dossier ~/Movies.
• Règle la commande pour une expiration après cinq secondes de recherche du cluster.
Soumettre une tâche à l’aide d’un identifiant de cluster et un mot de passe en ligne
La commande suivante soumet une tâche à un cluster identifié par une adresse IP, avec
un nom d’utilisateur et un mot de passe en ligne.
/Applications/Compressor.app/Contents/MacOS/Compressor -clusterid
"tcp://username:testpassword@192.168.1.148:62995" -batchname "My First Batch"
-jobpath ~/Movies/MySource.mov -settingpath ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting -destinationpath
~/Movies/MyOutput.mp4 -timeout 5
Cette commande comporte les éléments suivants :
• Indique l’emplacement de Compressor.
• Envoie cette tâche en tant que « nom_utilisateur » avec le mot de passe «
motdepassetest» au cluster situé à l’adresse IP : tcp://192.168.1.148, port 62995.
• Attribue le nom de lot Mon premier lot.
• Recherche le fichier MaSource.mov pour la tâche dans ~/Movies/MaSource.mov.
• Utilise le réglage MPEG-4 dans ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting.
• Écrit le fichier de sortie, dénommé MonRésultat.mp4 dans le dossier ~/Movies.
• Règle la commande pour une expiration après cinq secondes de recherche du cluster.
Soumettre une tâche à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe de cluster
La commande suivante soumet une tâche à un cluster identifié par une adresse IP avec
un mot de passe, mais ne spécifie pas de nom d’utilisateur.
/Applications/Compressor.app/Contents/MacOS/Compressor -clusterid
"tcp://192.168.1.148:62995" -password testpassword -batchname "My First
Batch" -jobpath ~/Movies/MySource.mov -settingpath ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting -destinationpath
~/Movies/MyOutput.mp4 -timeout 5
Cette commande comporte les éléments suivants :
• Indique l’emplacement de Compressor.
Annexe C Utilisation de la ligne de commande 427• Envoie cette tâche au cluster dont l’adresse IP est : tcp://192.168.1.148, port 62995 avec
le mot de passe « motdepassetest ».
• Attribue le nom de lot Mon premier lot.
• Recherche le fichier MaSource.mov pour la tâche dans ~/Movies/MaSource.mov.
• Utilise le réglage MPEG-4 dans ~/Library/Application\
Support/Compressor/Settings/MPEG-4.setting.
• Écrit le fichier de sortie, dénommé MonRésultat.mp4 dans le dossier ~/Movies.
• Règle la commande pour une expiration après cinq secondes de recherche du cluster.
428 Annexe C Utilisation de la ligne de commande
MainStage 2
Manuel de l’utilisateurCopyright © 2011 Apple Inc. Tous droits réservés.
Vos droitssur le logicielsont régis par le contrat de licence
de logiciel qui l’accompagne. Le propriétaire ou l’utilisateur
autorisé d’une copie valide du logiciel MainStage peut
reproduire cette publication à desfins d’apprentissage de
l’utilisation du logiciel. Aucune partie de cette publication
ne peut être reproduite ou transmise à des fins
commerciales, comme la vente d’exemplaires de cette
publication ou la fourniture de services d’assistance
payants.
Le logo Apple est une marque d’Apple Inc. déposée aux
États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation du logo Apple
du clavier (Option-1) à des fins commerciales sans le
consentement écrit préalable d’Apple peut constituer une
contrefaçon de marque ou un acte de concurrence
déloyale et enfreindre les lois américaines.
Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour
que lesinformations contenues dans ce manuelsoient les
plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des
erreurs d’écriture et d’impression.
Remarque : Apple proposant régulièrement de nouvelles
versions et mises à jour de son logiciel système, de ses
applications et de ses sites Internet, les illustrations de ce
manuel peuvent être légèrement différentes de ce que
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408-996-1010
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Mac, MainStage, Time Machine et Ultrabeat sont des
marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans
d’autres pays.
Intel, Intel Core et Xeon sont des marques d’Intel Corp.
déposées aux États-Unis et dans d’autres pays.
Les autres noms de sociétés ou de produits mentionnés
ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. La
mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins
informatives et ne constitue en aucun cas une approbation
ni une recommandation. Apple n’assume aucune
responsabilité vis-à-vis des performances ou de l’utilisation
de ces produits.Préface 7 Bienvenue dans MainStage
7 À propos de MainStage
8 À propos de la documentation de MainStage
8 Ressources supplémentaires
Chapitre 1 11 Présentation de MainStage
11 Qu’est-ce que MainStage ?
13 Utilisation de MainStage avec des contrôleurs de clavier
13 Utilisation de MainStage avec des guitares électriques
13 Utilisation de MainStage avec des voix, des percussions et d’autres instruments
14 Utilisation de MainStage dans votre configuration musicale
16 Utilisation de MainStage lors de représentation en direct
Chapitre 2 17 Configuration de votre système
18 Utilisation de matériels MIDI avec MainStage
19 Utilisation de matériels audio avec MainStage
19 Utilisation de modules d’effets avec MainStage
20 Utilisation de MainStage avec Time Machine
Chapitre 3 21 Interface MainStage
22 Fenêtre MainStage
23 Mode Layout
25 Mode Édition
26 Mode Exécution
27 Personnalisation de la fenêtre MainStage
Chapitre 4 31 Premiers contacts avec MainStage
31 Avant de commencer
32 Ouverture de MainStage
32 Choix d’un modèle de concert
34 Sélection des réglages de patch dans la bibliothèque de patchs
34 Ajout de patchs
35 Attribution d’un nom à un patch
36 Sélection et lecture de patchs
3
Sommaire37 Ajout d’une tranche de console
39 Modification d’un réglage de tranche de console
40 Présentation de l’assignation de contrôleur
42 Mappage d’un contrôle d’écran
42 Familiarisation avec le mode Exécution
Chapitre 5 45 Utilisation du mode Édition
45 Utilisation de patchs en mode Édition
53 Utilisation de tranches de console en mode Édition
78 Utilisation de modules en mode Édition
82 Mappage de contrôles d’écran
91 Modification des paramètres de contrôle d’écran en mode Édition
97 Utilisation de l’onglet Assignations et mappages
99 Utilisation de sets en mode Édition
102 Manipulations par set
103 Partage de patchs et de sets entre concerts
104 Enregistrement de la sortie audio d’un concert
Chapitre 6 105 Utilisation de concerts
106 Ouverture et fermeture de concerts
107 Enregistrement de concert
108 Conséquences de l’enregistrement sur les valeurs des paramètres
109 Définition de la signature temporelle pour un concert
109 Utilisation du Tempo dans un concert MainStage
111 Définition de la source des messages de changement de programme pour un concert
111 Définition du Pan Law pour un concert
112 Changement de l’accord pour un concert
112 Notes MIDI en muet
113 Désactivation du son de la sortie audio
114 Manipulations par concert
121 Contrôle du métronome
Chapitre 7 123 Utilisation du mode Layout
124 Modification de la layout d’un concert
124 Utilisation des contrôles d’écran
136 Assignation de contrôles matériels à des contrôles d’écran
138 Modification des paramètres des contrôles d’écran
144 Transition de messages dans le canal MIDI Thru avec MainStage
145 Exportation d’une layout
145 Importation d’une layout
146 Modification des proportions d’une layout
4 SommaireChapitre 8 147 Lecture audio dans MainStage
147 Ajout d’un module Playback
152 Utilisation du module Playback
Chapitre 9 155 Représentation en direct avec MainStage
155 Avant de commencer à jouer
156 Utilisation du mode Exécution
157 Sélection de patchs pendant la représentation
158 Utilisation des contrôles d’écran pendant l’interprétation
159 Gestion des changements de tempo pendant l’interprétation
159 Conseils pour l’utilisation de contrôleurs de clavier
159 Conseils pour l’utilisation de guitares et autres instruments
160 Utilisation du syntoniseur
162 Utilisation du module Playback en représentation
163 Enregistrement de vos représentations
163 Après la représentation
164 Conseils pour la configuration complexe de matériel
Chapitre 10 165 Raccourcis clavier
165 Utilisation de l’éditeur de raccourcis clavier
166 Raccourcis clavier par défaut de MainStage
Annexe A 171 Module Playback
172 Présentation de l’interface Playback
173 Utilisation de l’affichage de l’onde de forme dans Playback
174 Utilisation des commandes de transport et de fonction de Playback
176 Utilisation de l’affichage des informations dans Playback
177 Utilisation des paramètres Synchro, Caler à et Lire à partir de dans Playback
178 Utilisation des fonctions Grouper dans Playback
179 Utilisation du menu Action et du champ Fichier de Playback
180 Utilisation du menu contextuel dans Playback
Annexe B 181 Module Loopback
182 Présentation de l’interface Loopback
183 Utilisation de l’affichage de l’onde de forme dans Loopback
183 Utilisation des commandes de transport et de fonction de Loopback
185 Utilisation de l’affichage des informations dans Loopback
186 Utilisation des paramètres Synchro, Caler à et Lire depuis dans Loopback
186 Utilisation des fonctions de groupe dans Loopback
188 Utilisation du menu Action dans Loopback
189 Ajout du module Loopback à une tranche de console
Sommaire 5Annexe C 191 Définition des préférences MainStage
191 Préférences générales
193 Préférences Audio
194 Préférences MIDI
195 Préférences d’affichage
Annexe D 197 Utilisation des actions MainStage
197 Tableau des actions
6 SommaireMainStage transforme votre ordinateur en un instrument de musique puissant et
personnalisable et en un outil de traitement d’effets que vous pouvez utiliser avec votre
matériel musical (vos instruments, vos microphones, contrôleurs et autres équipements)
pour vous produire en concert.
Cette préface traite des sujets suivants :
• À propos de MainStage (p 7)
• À propos de la documentation de MainStage (p 8)
• Ressources supplémentaires (p 8)
À propos de MainStage
MainStage donne aux musiciens spécialistes des représentations la puissance et la
souplesse de Logic Pro dans une application optimisée pour les représentations live. Que
voussoyez pianiste, guitariste, chanteur, batteur ou que vousjouiez d’un autre instrument,
vous pouvez utiliser MainStage au sein de l’installation de vos représentations live.
Avec MainStage, vous pouvez notamment :
• Créer dessons personnalisés à l’aide des nombreux instrumentslogiciels et effetsinclus.
Vous pouvez également utiliser des modules tiers, des applications ReWire et des
modules son externes.
• Organiser vos sons pour un accès rapide lorsque vous vous représentez.
• Créer une configuration adaptée à vos appareils matériels afin de placer les commandes
à portée de main.
• Connecter les appareils MIDI à votre concert MainStage pour que vous puissiez contrôler
les paramètres de vos sons en temps réel.
• Déclencher des pistes d’arrière-plan et d’autresfichiers audio en même temps que vous
jouez.
• Mettre en boucle vos réalisations pour créer des environnements sonores dynamiques
à plusieurs textures.
• Enregistrer vos représentations en temps réel.
7
Bienvenue dans MainStage
PréfaceIl ne s’agit là que d’une liste brève de ce qui est possible de réaliser avec MainStage. Pour
des informations plus détaillées, reportez-vous à la section Présentation de MainStage.
À propos de la documentation de MainStage
MainStage inclut plusieurs documents qui présentent l’application, vous aident à la
prendre en main et vous fournissent des informations détaillées sur ses fonctionnalités
et ses commandes.
• Manuel de l’utilisateur de MainStage : ce manuel numérique (le Manuel de l’utilisateur
de MainStage) décrit l’interface, les commandes et les menus de MainStage et vous
donne desinstructions étape par étape pour créer des concerts MainStage et accomplir
des tâches spécifiques. Vous y trouverez également des informations pour la
configuration de votre système. Il a été conçu pour vous fournir les informations dont
vous avez besoin pour utiliser rapidement l’interface intuitive et les puissantes
fonctionnalités de MainStage.
Si vous voulez commencer à apprendre comment configurer le matériel audio et MIDI
afin de l’utiliser avec MainStage, consultez la section Configuration de votre système.
Si vous voulez en savoir plus sur les fonctionnalités et les commandes de l’interface
MainStage, consultez la section Interface MainStage. Si vous voulez vous lancer et
utiliser l’application immédiatement, passez à la section Premiers contacts avec
MainStage, puis lisez les chapitres sur le mode Édition, l’utilisation des concerts et le
mode Layout. Si vous voulez en savoir plus sur l’utilisation de MainStage en
représentationslive, reportez-vous à la section Représentation en direct avec MainStage.
• Découverte de MainStage : ce livret présente les bases de MainStage dans une approche
facile et accessible. Il permet aux nouveaux utilisateurs d’être opérationnels avec
MainStage rapidement pour comprendre les bases et continuer à apprendre à leur
rythme. Chaque chapitre présente les fonctionnalités majeures et vous guide pour
essayer de nouvelles opérations.
• Instruments de Logic Pro : ce manuel numérique fournit des instructions exhaustives
sur l’utilisation de la puissante collection d’instruments inclus avec Logic Pro et
MainStage.
• Effets de Logic Pro : ce manuel numérique fournit des instructions exhaustives sur
l’utilisation de la puissante collection d’effets fournis avec Logic Pro et MainStage.
• Utilisation du matériel Apogee : ce manuel numérique décrit l’utilisation de matériel
Apogee avec Logic Pro et MainStage.
Ressources supplémentaires
Outre la documentation fournie avec MainStage, il existe de nombreuses autresressources
qui vous permettront d’en savoir plus.
8 Préface Bienvenue dans MainStageNotes commerciales et Nouvelles fonctionnalités
Chaque application est fournie avec une documentation détaillée couvrant les nouvelles
fonctions et les modifications apportées à celles-ci. Cette documentation est accessible
à l’adresse :
• Cliquez sur les liens Notes commerciales et Nouvelles fonctionnalités dans le menu
Aide de l’application.
Site web de MainStage
Pour desinformations d’ordre général et les dernières mises à jour de MainStage, consultez
• http://www.apple.com/fr/logicpro/mainstage
Sites web de service et d’assistance Apple
Pour les mises à jour du logiciel ou des réponses aux questions les plus fréquemment
posées pour tous les produits Apple, visitez la page Assistance d’Apple. Vous aurez
également accès aux spécifications des produits, à la documentation de référence et aux
articles techniques sur les produits Apple et tiers.
• http://www.apple.com/fr/support
Pour les mises à jour logicielles, la documentation, des forums de discussion et trouver
des réponses aux questions les plus fréquentes sur MainStage, consultez
• http://www.apple.com/fr/support/mainstage
Pour accéder à desforums de discussion sur tousles produits Apple dansle monde entier,
dans lesquels vous pouvez effectuer des recherches, trouver des réponses, poser vos
questions ou répondre aux questions d’autres utilisateurs, visitez le site :
• http://discussions.apple.com
Préface Bienvenue dans MainStage 9Ce chapitre vous fournit une présentation de MainStage et de sa conception et décrit
comment vous pouvez l’utiliser avec vosinstruments et d’autres équipements de musique
lorsque vous vous représentez en concert.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Qu’est-ce que MainStage ? (p 11)
• Utilisation de MainStage avec des contrôleurs de clavier (p 13)
• Utilisation de MainStage avec des guitares électriques (p 13)
• Utilisation de MainStage avec des voix, des percussions et d’autres instruments (p 13)
• Utilisation de MainStage dans votre configuration musicale (p 14)
• Utilisation de MainStage lors de représentation en direct (p 16)
Qu’est-ce que MainStage ?
MainStage est une nouvelle application musicale conçue pour que vous l’utilisiez pour
vos représentations en live. MainStage transforme votre ordinateur en un puissant
instrument multiple et processeur d’effets exploitable surscène en cours de représentation.
Que vous jouiez du clavier, de la guitare, d’un autre instrument ou que vous chantiez,
vous pouvez utiliser MainStage avec vos instruments, vos microphones et votre matériel
MIDI lorsque vous vous représentez en live.
MainStage vous permet d’utiliser des instruments et des effets Logic Pro de qualité
professionnelle pendant vos représentations. Vous pouvez accéder aux instruments et
effets et les modifier dans MainStage à l’aide de l’interface déjà familière en tranches de
console de Logic. Si vous jouez du clavier MIDI ou USB, vous pouvez jouer et contrôler
toute une gamme d’instruments logiciels et notamment du piano, du clavier, du
synthétiseur, des cordes, des cuivres, des percussions, etc. Si vous jouez de la guitare
électrique, vous pouvez jouer en utilisant les réglages d’effets intégrés tels que la
simulation d’ampli, l’overdrive, la réverbération et la compression. Vous pouvez créer vos
propres réglages d’effets et passer de l’un à l’autre facilement. Les chanteurs et musiciens
acoustiques peuvent également utiliser des réglages d’effets avec leur entrée de son via
un microphone.
11
Présentation de MainStage
1MainStage est une interface simple et adaptable permettant d’organiser et d’accéder aux
sonsinclus dans des concerts. Ces concertssont des documents MainStage : ils permettent
de stocker tous les sons que vous comptez utiliser lors d’une représentation ou série de
représentations. Dans un concert MainStage, chaque son est stocké sous forme de patch
contenant chacun une ou plusieurs tranches de console et ses propres instruments et
effets. Vous pouvez ajouter des tranches de console, choisir leurs réglages, ajouter des
instruments et des effets et modifier leurs paramètres pour personnaliser vos sons. Vous
pouvez même mixer des tranches de console de différents types dans un même patch.
Vous pouvez organiser les patchs en un concert en les triant dans la liste de patchs et en
les regroupant également en sets. Les sets fonctionnent comme des « dossiers » dans
lesquels vous pouvez stocker les patchs pour les regrouper.
Chaque concert comprend une interface visuelle appelée layout avec des contrôles
permettant de modifier vos patchs en pleine représentation. Les layouts contiennent des
contrôles d’écran, qui représentent sur l’écran les claviers, curseurs, potentiomètres,
boutons, pédales, pads de batterie et autres contrôles matériels et affichages. Vous pouvez
établir des connexions entre les matériels MIDI et votre concert MainStage en assignant
des commandes matérielles aux contrôles d’écran dans le concert. Après avoir procédé
aux assignations de contrôleur, vous devez mapper les contrôles d’écran à une tranche
de console et aux paramètres de module, terminant ainsi la connexion de façon à pouvoir
facilement accéder et manipuler les paramètres voulus pour chacun des patchs du concert.
Vous pouvez également mapper des contrôles d’écran aux actions, qui permettent de
sélectionner des patchs, de contrôler le Syntoniseur et le métronome, de fournir un retour
visuel et d’exécuter d’autres fonctions.
Mappage de
paramètres
Contrôle d’écran MainStage Paramètres de tranche de
console ou de module
Contrôle de matériel
Assignation de
contrôleur
MainStage vous permet de créer rapidement et facilement des assignations de contrôleur
et des mappages de paramètres pour accélérer votre travail. Vous pouvez personnaliser
votre layout pour l’adapter à votre matériel MIDI et optimiser l’utilisation de l’espace
disponible à l’écran ou l’adapter à vos besoins particuliers.
12 Chapitre 1 Présentation de MainStageUtilisation de MainStage avec des contrôleurs de clavier
Si vous vousjouez à l’aide d’un clavier contrôleur USB ou MIDI, vous pouvez lire et contrôler
des patchs MainStage avec des instruments logiciels à l’aide de votre contrôleur. Vous
pouvez assigner des curseurs, des ports, des boutons et autres commandes du clavier à
des contrôles d’écran dans votre concert puisles mapper à des paramètres de vos patchs.
Vous pouvez choisir exactement les paramètres que vous voulez pour avoir sous la main
chacun des patchs et y accéder à partir du contrôleur pendant la représentation.
MainStage prend en charge d’autres contrôleurs MIDI et d’autres matériels capables
d’envoyer des messages MIDI standard, notamment les pédales Sustain et expression,
les interrupteurs à pied MIDI, les guitares MIDI, etc. Vous pouvez également contrôler des
synthétiseurs matériels externes, des applications ReWire et d’autres instruments virtuels
à l’aide de tranches de console d’instruments externes.
Utilisation de MainStage avec des guitares électriques
Si vousjouez de la guitare électrique, vous pouvez utiliser MainStage comme un puissant
processeur d’effets personnalisable. Après avoir branché votre instrumentsur l’ordinateur
à travers une interface audio, vous envoyez le signal audio de votre guitare vers les
tranches de console audio de vos patchs où vous pouvez ajouter des effets, notamment
les modules Amp Designer et Pedalboard, spécialement conçus pour être utilisés avec
une guitare électrique. Vous pouvez également utiliser des effets d’égaliseur, de
compression, de réverbération, d’overdrive et d’autres effets Logic Pro dans vos patchs
de guitare. Vous pouvez alors contrôler le volume, le mélange d’effets ou l’expression
avec une pédale d’expression et utiliser un interrupteur à pied poursélectionner les patchs
en cours de représentation (en gardant vos mains sur votre instrument).
Utilisation de MainStage avec des voix, des percussions et
d’autres instruments
Les chanteurs et les musiciens jouant d’un instrument acoustique peuvent utiliser
MainStage de la même façon, en envoyant un signal de sortie audio du micro connecté
à leur ordinateur vers les tranches de console de leurs patchs. Vous pouvez utiliser
MainStage avec des périphériques audio compatibles Core Audio, comme des interfaces
audio et des tables de mixage numériques, pour l’entrée d’instruments et de micros, et
la sortie sur des haut-parleurs, des moniteurs, une table de mixage ou un système de
sonorisation. Dans MainStage, vous pouvez accéder à une large gamme d’effets dans vos
patchs.
Les percussionnistes peuvent aussi utiliser MainStage en envoyant le signal de sortie
audio des microphones vers les tranches de console audio de leurs patchs ou en utilisant
des pads de batterie ou un kit de batterie virtuel pour contrôler l’échantillonneur
EXS24 mkII ou les modules de type Ultrabeat, destinés aux effets de batterie.
Chapitre 1 Présentation de MainStage 13Utilisation de MainStage dans votre configuration musicale
Pour ajouter MainStage à votre configuration d’équipement musical, suivez les étapes
suivantes :
Étape 1 : Création d’un concert à partir d’un modèle
Commencez par ouvrir MainStage et par créer un nouveau concert à partir d’un modèle.
MainStage inclut des modèles de concert pour les claviers, guitares et d’autresinstruments,
pour faciliter le choix d’un modèle selon vos besoins. MainStage reconnaît les contrôleurs
MIDI parmi les plus populaires et assigne automatiquement des contrôles matériels sur
le contrôleur aux contrôles d’écran correspondants dansl’espace de travail, poursimplifier
la configuration matérielle.
Pour des informations sur le choix d’un modèle pour créer un concert, reportez-vous à
la section Choix d’un modèle de concert.
Étape 2 : Ajout et modification de patchs pour personnaliser vos sons
Après avoir créé un concert, vous pouvez ajouter des patchs aux sons que vous voulez
jouer et modifier les patchs en ajoutant des tranches de console, des instruments et des
effets et en réglant leurs paramètres pour qu’ilss’intègrent à vossons personnalisés. Vous
pouvez modifier et organiser les patchs en mode Édition. Ils sont alors « en direct » ce qui
vous permet d’écouter instantanément le résultat de vos modifications. Vous pouvez
sélectionner et lire des patchs, choisir desréglages et modifier des paramètres de tranche
de console et de module. Vous avez la possibilité de définir rapidement des plages de
notes pour les tranches de console afin de créer des couches et des scissions de clavier,
des expressions de gamme et autres paramètres à l’aide de transformations, et en filtrant
les messages MIDI entrants.
Pour en savoir plus sur la modification de patchs, reportez-vous à la section Utilisation
de patchs en mode Édition.
Étape 3 : Organisation de vos patchs pour un accès rapide
Lorsque vous ouvrez un concert en mode Édition, ses patchs apparaissent dans la Liste
des sons où vous pouvez les sélectionner et lancer la lecture. Vous pouvez modifier des
paramètres de patch, ajouter des tranches de console aux patchs existants ou en créer
de nouveaux et réorganiser des patchs pour construire une collection de sons
personnalisés à utiliser en représentation.
Vous pouvez aussi organiser les patchs en sets pour une plus grande flexibilité. Les sets
sont des dossiers pouvant accueillir des groupes de patchs que vous voulez associer, ce
qui peut s’avérer utile. Par exemple, vous pouvez stocker tous vos patchs de synthé
préférés dans un set ou plusieurs patchs que vous avez l’intention d’utiliser dans un seul
et même morceau pour pouvoir facilement les sélectionner lors de la représentation.
Vous avez aussi la possibilité d’ajouter des tranches de console au set entier et les mettre
à disposition à n’importe quel patch qu’il contient.
14 Chapitre 1 Présentation de MainStagePour en savoir plus sur l’organisation de patchs, reportez-vous à la section Utilisation de
patchs en mode Édition. Pour en savoir plus sur la création et la modification de sets,
reportez-vous à la section Utilisation de sets en mode Édition.
Étape 4 : Personnalisation de la représentation visuelle de votre concert en fonction
de vos appareils matériels
En mode Layout, vous disposez vos contrôles d’écran dans l’espace de travail pour créer
la disposition visuelle correspondant à vos commandes matérielles. MainStage propose
une large gamme de contrôles d’écran, dont des claviers, des potentiomètres, des curseurs,
des molettes de modulation et de hauteur (pitch bend), des pédaliers et des pads de
batterie. Des contrôles d’écran sont également fournis pour afficher des informations sur
les paramètres et sur le système, du texte et des images et un sélecteur de patch que
vous pouvez utiliser pour visualiser etsélectionner des patchs ou des marqueurs pendant
l’exécution sur scène.
Vous pouvez rapidement ajouter des contrôles d’écran à l’espace de travail, les déplacer,
les redimensionner et les copier pour créer votre layout. Des guides d’alignement et
d’autres outils vous aident à disposer visuellement vos contrôles d’écran ; vous pouvez
aussi personnaliser la couleur d’affichage, les étiquettes de texte et d’autres paramètres
dans l’inspecteur de contrôle d’écran. Vous pouvez également regrouper des contrôles
et les arranger en une seule unité.
Pour en savoir plus sur l’utilisation des contrôles d’écran, reportez-vous à la section
Utilisation des contrôles d’écran.
Étape 5 : Réalisation de connexions entre MainStage et votre matériel musical
En mode Layout, vous pouvez connecter des contrôles physiques de votre matériel MIDI
aux contrôles d’écran de votre concert en assignant des commandes physiques aux
contrôles d’écran correspondants dans l’espace de travail. Vous pouvez déplacer ou
redimensionner les contrôles d’écran et personnaliser la représentation visuelle des
paramètres et autres informations. Vous n’avez à effectuer les assignations matérielles
qu’une fois pour tout le concert, ce qui réduit considérablement le travail de connexion
du matériel à l’ordinateur.
Pour en savoir plus sur les assignations matérielles, consultez la section Assignation de
contrôles matériels à des contrôles d’écran.
Étape 6 : Mappage de contrôles d’écran aux paramètres que vous voulez contrôler
en cours de représentation
Le mode Édition vous permet de mapper des contrôles d’écran à des paramètres de
tranche de console. Vous pouvez mapper n’importe quel paramètre à modifier pour
chaque patch à un contrôle d’écran afin de le manipuler facilement à partir de votre
matériel lorsque vous êtes en représentation. Vous pouvez également mapper des
contrôles d’écran à des actions de MainStage, comme la sélection du patch suivant que
vous voulez lire.
Chapitre 1 Présentation de MainStage 15Pour en savoir plus sur le mappage de commandes d’écran, reportez-vous à la section
Mappage de contrôles d’écran.
Vous devez suivre ces étapes dans un ordre strict ; néanmoins, dans la plupart des cas,
vous verrez qu’il est plus simple de créer votre layout avant d’effectuer vos assignations
matérielles et d’effectuer ces assignations avant de mapper les contrôles d’écran. Si vous
envisagez d’utiliser un des modèles de concert existantssans modifierson layout de façon
significative, vous pouvez vous concentrer sur les étapes 1 à 3 et sur l’étape 6.
Pour faciliter la configuration, MainStage divise ses tâches en deux groupes avec des
modes distincts pour chaque groupe de tâches. Vous pouvez personnaliser et organiser
vos patchs en mode Édition, personnaliser votre layout et établir des connexions avec
votre matériel en mode Layout. Cette répartition a l’avantage de séparer des tâches que
vous n’exécutez normalement qu’une seule fois, comme la configuration de la layout
(tâches du mode Layout), de celles que vous risquez de répéter plus souvent, comme la
modification de sons (tâches du mode Édition).
Utilisation de MainStage lors de représentation en direct
Après avoir créé un concert à l’aide de vos patchs personnalisés en suivant les étapes
décrites ci-dessus, vous voilà prêts à jouer. Lors de la représentation en direct, vous pouvez
utiliser un ordinateur comme module de son et boîte d’effetsfinals. Vous avez la possibilité
de sélectionner un patch et de le lire instantanément. MainStage passe d’un patch à
l’autre sans coupure et peut tenir des notes du patch précédent tout en commençant à
jouer celui qui vient d’être sélectionné. La représentation de vos patchs se fait en temps
réel, incluant notamment le nom, la valeur des paramètres et les niveaux de sortie audio.
Vous avez également la possibilité de régler des effets portant sur tout le concert à l’aide
de tranches de console auxiliaires et de contrôler d’autres réglages de même portée.
En mode Exécution, l’espace de travail occupe par défaut tout l’écran, optimisant ainsi
l’espace disponible pour le layout de l’écran. Vous pouvez également choisir le mode
« Exécution dansla fenêtre » pour que l’espace de travail occupe toute la fenêtre MainStage
tout en ayant accès au Finder et aux autres applications.
Vous pouvez utiliser MainStage avec plusieurs contrôleurs MIDI, micros, instruments et
autres équipements de musique. Pour les effets temporels, comme la réverbération ou
le retard, vous avez la possibilité d’utiliser un tempo prédéfini, d’utiliser l’entrée MIDI pour
les changements de tempo ou de taper le tempo lors de la représentation.
Pour des conseils et d’autres informations sur l’utilisation de MainStage lors de
représentation en live, reportez-vous à la section Représentation en direct avec MainStage.
16 Chapitre 1 Présentation de MainStageVous pouvez utiliser MainStage avec un large éventail de contrôleurs MIDI et d’appareils
audio compatibles Core Audio. La section suivante fournit des informations de base sur
l’utilisation des appareils MIDI et audio avec MainStage.
La génération et le traitement en temps réel de l’audio numérique requièrent une
puissance de traitement importante de la part de votre ordinateur. Si vous envisagez de
travailler sur des projets volumineux ou complexes, vous pouvez améliorer votre
productivité en dotant votre ordinateur d’un processeur plus rapide et de mémoire RAM
supplémentaire. De la RAM supplémentaire est particulièrement utile lorsque l’on a recours
à un grand nombre de modules d’effets et à des instruments logiciels s’appuyant sur des
échantillons. Nous vousrecommandons de ne pas exécuter d’autres applications mettant
à rude épreuve le processeur ou la mémoire en même temps que MainStage,
particulièrement si vous jouez en direct.
Vous avez également la possibilité d’ouvrir MainStage en mode 64 bits, ce qui vous permet
d’accéder à une plus grande quantité de mémoire, par exemple, lorsque vous utilisez des
instruments logiciels nécessitant le chargement de bibliothèques de sons très
volumineuses.Pour ouvrir MainStage en mode 64 bits, cliquez sur l’icône de MainStage
dans le dossier Applications tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez
Lire les informations, puis décochez la case « Ouvrir en mode 32 bits ».
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Utilisation de matériels MIDI avec MainStage (p 18)
• Utilisation de matériels audio avec MainStage (p 19)
• Utilisation de modules d’effets avec MainStage (p 19)
• Utilisation de MainStage avec Time Machine (p 20)
17
Configuration de votre système
2Utilisation de matériels MIDI avec MainStage
MainStage fonctionne avec de nombreux claviers contrôleurs USB et MIDI et autres
périphériques MIDI tels que des pédales et des interrupteurs au pied. Pour que les
périphériques MIDI fonctionnent avec MainStage, ils doivent pouvoir envoyer des messages
de contrôle MIDI standard. MainStage reçoit les messages MIDI standard et peut être
utilisé pour piloter des appareils MIDI externes à l’aide des tranches de console
d’instruments MID ou externes.
Utilisation de périphériques MIDI envoyant des types de message MIDI
particuliers
Certains types de contrôles matériels, tels que des potentiomètres (contrôles rotatifs) et
des boutons, peuvent envoyer des messages MIDI de plusieurs types. Lorsque vous
assignez ces contrôles aux contrôles d’écran MainStage à l’aide du processus Apprendre,
MainStage analyse les données MIDI entrantes afin de déterminer le type de message
envoyé par le contrôle matériel. Pour que MainStage puisse assimiler ces contrôles
correctement, veillez à tourner les potentiomètres sur toute leur course et à appuyer
exactement trois fois sur les boutons pendant le processus d’apprentissage.
Certains contrôleurs MIDI peuvent envoyer des messages MIDI non standard ou des
messages en format propriétaire. MainStage ne peut ni traiter ni répondre aux messages
MIDI non standard, aux messages de paramètres « enregistrés » ou « non enregistrés » et
aux messages System Exclusive (SysEx). Pour que MainStage puisse traiter certains
messagessystème en tempsréel et certains messages MMC (MIDI Machine Control), vous
devez assigner à un contrôle d’écran un contrôle matériel qui envoie ces messages.
Certains matériels présentent des boutons qui envoient des messages de changement
de programme. Vous pouvez utiliser ces boutons pour envoyer des messages de
changement de programme à MainStage mais vous ne pouvez pas les assigner pour
contrôler d’autres paramètres à l’aide des contrôles d’écran de MainStage.
Sélection d’un préréglage de contrôleur
Certains contrôleurs de clavier permettent de choisir divers préréglages ou « scènes » qui
reconfigurent les messages envoyés par les contrôles de l’appareil. Dans la plupart des
cas, choisissez un préréglage générique qui envoie des messages MIDI standard plutôt
que des messages System Exclusive ou des messages destinés à une application en
particulier. Après avoir assigné des commandes matérielles à des contrôles d’écran dans
MainStage, ne modifiez pas le préréglage de l’appareil MIDI sous peine de perdre vos
assignations.
Dans certains cas, il est possible de modifier le type de message que le contrôleur envoie
en choisissant un autre préréglage ou en reprogrammant le matériel. Certains appareils
intègrent des logiciels utilisables pour reprogrammer potentiomètres, boutons et autres
contrôles. Pour en savoir plus sur la reprogrammation d’un matériel MIDI, reportez-vous
à la documentation l’accompagnant.
18 Chapitre 2 Configuration de votre systèmeUtilisation d’appareils MIDI prenant en charge la configuration
automatique
MainStage peut configurer automatiquement les contrôles d’écran dans un concert pour
qu’ils prennent en charge plusieurs des contrôleurs MIDI les plus populaires. Si vous
utilisez un appareil qui prend en charge la configuration automatique, MainStage vous
invite à sélectionner le préréglage adéquat sur votre appareil lorsque vous ouvrez un
nouveau concert. Après avoir sélectionné le préréglage sur votre appareil MIDI, les
contrôles d’écran dans le concert sont assignés aux contrôles correspondants sur votre
matériel pour que vous puissiez les utiliser dans MainStage, sans autre configuration.
Utilisation de matériels audio avec MainStage
MainStage fonctionne avec les matériels audio compatibles Core Audio, dont lesinterfaces
audio FireWire, USB, ExpressCard et PCI. Vous pouvez connecter des micros, des
instruments de musique électroniques et d’autres types d’équipements de musique à
votre ordinateur ou à une interface audio (ou tout autre type d’appareil audio) et les
utiliser avec MainStage.
MainStage peut nécessiter une grande quantité de mémoire RAM, particulièrement avec
les instruments logiciels s’appuyant sur des échantillons. Avant toute représentation en
direct avec MainStage, il est recommandé de tester votre système et les concerts que
vous envisagez d’utiliser afin de vous assurer que la mémoire dont vous disposez est
suffisante pour sélectionner et jouer les patchs que vous voulez utiliser sans provoquer
de pertes du signal audio ou de distorsion. Pour en savoir plus sur la sélection de
gestionnaires audio, reportez-vous à la section Définition des préférences MainStage.
Utilisation de modules d’effets avec MainStage
Vous pouvez utiliser tousles modules d’effets Logic Pro inclus danslestranches de console
MainStage. Pour en savoir plussur les modules d’effetsinclus, reportez-vous aux manuels
Instruments de Logic Pro et Effets de Logic Pro. Vous pouvez aussi utiliser des effets Audio
Units Apple et de tierce partie dans les tranches de console MainStage de la même façon
que dans les tranches de console Logic Pro.
Certains effets Logic Pro, notamment Space Designer, nécessitent un traitement en temps
réel intensif du signal audio. L’utilisation de Space Designer dans des patchs individuels
peut affecter les performances de votre concert, et dans certains cas provoquer des pertes
du signal audio ou d’autres problèmes, en particulier si vous définissez une petite taille
pour la mémoire tampon audio. C’est pourquoi nous vous recommandons de limiter
l’utilisation de Space Designer dans vos concerts et d’utiliser quelquesinstances de Space
Designer sur des tranches de console auxiliaires vers lesquelles sont redirigés plusieurs
patchs, plutôt que dans les différents patchs.
Chapitre 2 Configuration de votre système 19Certains modules Audio Units peuvent entraîner un effet de latence. L’utilisation d’effets
générant de la latence, tels que les compresseurs et les limiteurs, peut produire des
résultats indésirables ou imprévisibles sur scène. D’autres modules Audio Units, en
particulier les modules de modélisation d’instrument et d’ampli, nécessitent un traitement
en temps réel important et peuvent affecter les performances de votre concert.
Pour en savoir plus sur l’ajout et la configuration de modules dans MainStage,
reportez-vous à la section Utilisation de modules en mode Édition.
Utilisation de MainStage avec Time Machine
En mode Exécution (« Exécution en plein écran » et « Exécution dans la fenêtre »), les
sauvegardes Time Machine sont automatiquement désactivées. Cela évite tout risque de
dégradation des performances lors de votre représentation.
20 Chapitre 2 Configuration de votre systèmeDans MainStage, vous ne travaillez que dans une seule fenêtre : celle de MainStage.
La fenêtre MainStage est organisée de façon à faciliter l’utilisation de vos patchs et du
layout de votre concert. Lorsque vous ouvrez MainStage, l’espace de travail occupe le
centre de la fenêtre, les inspecteurs et autres zones de modification se trouvant sur les
côtés gauche et droite et dans la partie inférieure. Au moment de la représentation, vous
pouvez optimiser les performances de votre ordinateur, ainsi que votre espace d’affichage
pour une meilleure visualisation sur scène.
Lorsque vous ouvrez MainStage pour la première fois, vous pouvez choisir un modèle de
concert dans la zone de dialogue Sélectionner le modèle pour créer un concert. Pour
savoir comment ouvrir MainStage, reportez-vous à la section Ouverture de MainStage.
Pour en savoir plussur le choix d’un modèle, reportez-vous à la section Choix d’un modèle
de concert.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Fenêtre MainStage (p 22)
• Mode Layout (p 23)
• Mode Édition (p 25)
• Mode Exécution (p 26)
• Personnalisation de la fenêtre MainStage (p 27)
21
Interface MainStage
3Fenêtre MainStage
Certaines fonctionnalités de l’interface MainStage sont communes à tous les modes alors
que d’autres ne sont disponibles que dans certains.
Inspecteur
Espace de travail avec
La barre d’outils Le moniteur d’activité contrôles d’écran
Parmi les fonctionnalités principales de MainStage, on trouve :
• La barre d’outils: inclut des boutons pour un accèsrapide aux commandes et aux outils
les plus courants. Vous pouvez la personnaliser pour rendre plus accessibles les
commandes que vous utilisez le plus souvent.
• Le moniteur d’activité : indique l’utilisation du processeur et de la mémoire de votre
ordinateur ainsi que les données entrantes des matériels MIDI pendant l’édition et la
représentation.
• L’espace de travail : c’est le « canevas » à partir duquel vous pouvez personnaliser la
layout de l’écran, assigner des commandes matérielles et visualiser vos concerts.
• Les contrôles d’écran : objets à l’écran qui correspondent aux commandes de vos
matériels. Vous pouvez ajouter ou modifier des contrôles d’écran dans l’espace de
travail, assigner des commandes matérielles aux contrôles d’écran puis les mapper à
des paramètres à contrôler pour chacun des patchs de votre concert. Il existe troistypes
de contrôles d’écran : les contrôles de panneaux, les contrôles d’étagères et les contrôles
groupés.
22 Chapitre 3 Interface MainStage• Les tranches de console : c’est dans ces tranches de console que vous construisez et
personnalisez vos sons. Les tranches de console de MainStage sont similaires à celles
de Logic Pro, prévoyant des Insertions, des Envois, des menus E/S ainsi que des
VU-mètres, des curseurs, des potentiomètres de balance et autres commandes.
• Lesinspecteurs: lesinspecteurs apparaissent dansla partie inférieure (en mode Édition)
ou sur le côté gauche de la fenêtre MainStage (en mode Layout) lorsque vous
sélectionnez plusieurs éléments à l’écran. Ils vous permettent de modifier des paramètres
et des attributs pour les patchs, les sets, les contrôles d’écran, les tranches de console
et le concert. La plupart des inspecteurs se composent d’onglets pour vous faciliter
l’accès aux paramètres que vous voulez modifier.
Pour faciliter son utilisation, MainStage propose trois modes, chacun étant adapté à une
tâche distincte. Vous pouvez écouter, modifier et organiser des sons ainsi que mapper
des contrôles d’écran en mode Édition. La personnalisation de l’agencement de vos
contrôles d’écran et les assignations des contrôleurs se font en mode Présentation. Le
mode Exécution s’utilise lors de la représentation.
Mode Layout
En mode Layout, vous pouvez personnaliser la disposition de l’écran et établir des liens
entre le matériel MIDI et les contrôles d’écran dans votre concert. Vous pouvez faire glisser
des contrôles d’écran dans l’espace de travail et les réorganiser à l’écran pour créer des
connexions(appelées assignations de contrôleur) entre lematérielMIDI etles contrôles d’écran.
Chapitre 3 Interface MainStage 23Dansl’inspecteur de contrôles d’écran, vous pouvez modifier les paramètres de disposition
pour personnaliser les assignations de matériel et modifier l’apparence des contrôles
d’écran dans votre concert.
Inspecteur de contrôle d’écran Palette de contrôles d’écran
• Inspecteur de contrôles d’écran : visualisez et modifiez les paramètres des contrôles
d’écran dans l’espace de travail, et notamment les paramètres d’entrée de matériel,
d’apparence et de certains types de sortie MIDI.
• Palette des contrôles d’écran : faites glisser les contrôles d’écran de la palette dans
l’espace de travail pour les ajouter à la layout de l’écran. La palette compte quatre
onglets pour que vous puissiez rapidement afficher tous les contrôles d’écran ou
uniquement un type de contrôle d’écran. Les contrôles de panneau sont des objets en
deux dimensions dans l’espace de travail alors que les contrôles de tablette s’affichent
sur une tablette ajustable en 3D.
• Boutons de layout : sur le côté gauche de l’espace de travail se trouve une série de
boutons que vous pouvez utiliser pour positionner rapidement les contrôles d’écran
sélectionnés dans l’espace de travail. Vous pouvez aligner, distribuer et grouper les
contrôles d’écran sélectionnés.
En mode Layout, contrairement aux autres modes de MainStage, vous pouvez sélectionner
ou modifier des patchs individuellement. Pour savoir ce que vous pouvez faire en mode
layout, reportez-vous à la section Utilisation du mode Layout.
24 Chapitre 3 Interface MainStageMode Édition
C’est dans le mode Édition que vous créez, personnalisez et organisez vos sons. Vous
pouvez ajouter des patchs, ajouter et modifier destranches de console, créer des couches
et des scissions de clavier et modifier des paramètres de tranches de console et de
modules. C’est aussi dans ce mode que vous pouvez mapper des contrôles d’écran à des
paramètres de tranches de console et des actions, et que vous pouvez modifier des patchs,
des sets et des paramètres portant sur l’intégralité du concert.
Liste de patchs Inspecteur (changements
dépendant de la sélection)
Zone Tranches
de console
• Liste dessons : affiche les patchs et les sets du concert. Vous pouvez ajouter des patchs
et des sets à la Liste des patchs, puis les nommer et les organiser. Cette liste comprend
un menu Action avec des commandes pour créer des patchs et des sets, réinitialiser
les numéros de changement de programme, passer des éléments et importer et exporter
des patchs et des sets pour les utiliser dans d’autres concerts.
• Inspecteur (varie selon le type d’élémentsélectionné) : affichez et modifiez les paramètres
du patch, de la tranche de console, du contrôle d’écran, du set ou du concertsélectionné
actuellement. Le nom de l’inspecteur se change pour identifier le type d’élément que
vous examinez actuellement.
• Zone Tranches de console : visualisez et modifiez lestranches de console dans vos patchs
ou portant sur l’intégralité du concert ou du set. Les tranches de console s’affichent
dans un format verticalsimilaire aux tranches de console de Logic Pro, avec sensiblement
les mêmes commandes. Vous pouvez aussi ajouter destranches de console et enregistrer
des réglages de tranches de console.
Chapitre 3 Interface MainStage 25• Onglet Assignations et mappages : affiche les assignations et les mappages du patch,
du set ou du concert sélectionné. Vous pouvez créer et modifier des assignations et
des mappages, et modifier les réglages d’entrée matérielle d’une assignation.
Poursavoir ce que vous pouvez faire en mode Édition, reportez-vous à la section Utilisation
du mode ÉditionUtilisation de concerts.
Le dernier mode, Exécution, est optimisé pour les représentations.
Mode Exécution
Par défaut, le mode Exécution s’ouvre en plein écran. L’espace de travail occupe l’intégralité
de l’écran de l’ordinateur afin de maximiser la taille des contrôles d’écran pour une lisibilité
optimale. Le réglage « Exécution en plein écran » optimise l’affichage en représentation
lorsque vous ne voulez utiliser que MainStage pendant que vous jouez. Il désactive
également l’enregistrement automatique au niveau du système d’exploitation, Spotlight
et Time Machine.
26 Chapitre 3 Interface MainStageVous pouvez choisir d’ouvrir le mode Exécution dans une fenêtre. La barre d’outils reste
visible pour vous permettre de passer d’un mode à l’autre à l’aide des boutons Mode,
d’utiliser les boutons Panique et Silence Master, et de visualiser les niveaux d’utilisation
du processeur et de la mémoire, ainsi que l’entrée MIDI dans le moniteur d’activité. Les
navigateurs et lesinspecteurssont cachés pour optimiser l’espace de travail, ce qui permet
des contrôles d’écran plus grands et plus faciles à lire lorsque vous êtes sur scène. Vous
pouvez toujours accéder au Finder et passer à d’autres applications, mais vous ne pouvez
pas ouvrir de fenêtres de module.
Pour en savoir plus sur l’utilisation du mode Exécution lors d’une représentation,
reportez-vous à la section Représentation en direct avec MainStage.
Personnalisation de la fenêtre MainStage
Vous pouvez personnaliser la fenêtre MainStage pour l’adapter à votre façon de travailler.
En mode Édition, vous pouvez ajuster la largeur de la Liste des patchs, afficher ou masquer
les inspecteurs et la zone Tranches de console, et personnaliser les boutons de la barre
d’outils.
Redimensionnement de l’espace de travail
Vous pouvez ajuster la hauteur et la largeur de l’espace de travail pour laisser plus de
place à la Liste des patchs, à l’inspecteur ou à la zone Tranches de console.
Pour élargir l’espace de travail
1 Déplacez le pointeur sur l’espace entre l’espace de travail et l’inspecteur.
Il se transforme alors en pointeur de redimensionnement.
Chapitre 3 Interface MainStage 272 Faites-le glisser verticalement pour redimensionner l’espace de travail.
Pour augmenter la hauteur de l’espace de travail
1 Placez le pointeur sur l’espace entre l’espace de travail et la zone Tranches de console.
Il se transforme alors en pointeur de redimensionnement.
2 Faites-le glisser horizontalement pour redimensionner l’espace de travail.
Affichage et masquage de l’inspecteur
Vous pouvez masquer l’inspecteur ou l’afficher s’il a été masqué.
Pour masquer ou afficher l’inspecteur
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Présentation > Inspecteurs (ou appuyez sur Commande + 5).
µ Dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteurs.
Masquage et affichage de la zone Tranches de console
Vous pouvez masquer la zone Tranches de console ou l’afficher si elle a été masquée. En
la masquant, vous laissez plus de place à l’espace de travail.
Pour masquer ou afficher la zone Tranches de console
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Présentation > Tranches de console (ou appuyez sur Commande + 6).
µ Dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Tranches de console.
Personnalisation de la barre d’outils
La barre d’outils en haut de la fenêtre MainStage contient des boutons pour les
commandes souvent utilisées. Vous pouvez la personnaliser en ajoutant des boutons
pour les fonctions les plus souvent utilisées puis revenir à la configuration par défaut par
la suite.
La configuration par défaut de la barre d’outils comprend des boutons pour sélectionner
les différents modes des fenêtres, masquer l’inspecteur et la zone Tranches de console,
activer ou désactiver le son principal et d’autres commandes courantes. Vous pouvez
personnaliser la barre d’outils en lui ajoutant le bouton d’autres commandes et ajuster
la position et l’espacement des éléments. Il est également possible de la masquer pour
optimiser l’espace disponible à l’écran. Vous pouvez personnaliser la barre d’outils en y
faisant glisser les éléments de la zone de dialogue « Personnaliser la barre d’outils ».
28 Chapitre 3 Interface MainStagePour afficher la zone de dialogue Personnaliser
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils.
µ Cliquez sur la barre d’outilstout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez
« Personnaliser la barre d’outils » dans le menu contextuel.
La zone de dialogue correspondante apparaît alors et les boutons de la barre d’outils
sont entourés en gris.
Pour ajouter un bouton à la barre d’outils
µ Faites glisser un bouton de la zone de dialogue Personnaliser sur la barre d’outils.
Si vousfaites glisser un bouton entre deux boutons existants, ces dernierss’écartent pour
lui céder de la place.
Pour déplacer un bouton sur la barre d’outils
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Si la zone de dialogue « Personnaliser la barre d’outils » est visible, faites déplacer le
bouton.
µ Si elle n’est pas visible, faites glisser le bouton tout en maintenant la touche Commande
enfoncée pour le déplacer.
Vous pouvez également réorganiser la barre d’outils en utilisant des espaces à largeur
fixe, des espaces flexibles et des séparateurs.
Pour ajouter un espace ou un séparateur dans la barre d’outils
µ Faites glisser un espace, un espace flexible ou un séparateur depuis la zone de dialogue
« Personnaliser la barre d’outils » sur la barre d’outils.
Pour rétablir la configuration par défaut de la barre d’outils
µ Faites glisser l’ensemble reprenant les boutons par défaut situé en bas de la zone de
dialogue « Personnaliser la barre d’outils » sur la barre d’outils.
Vous pouvez aussi modifier la barre d’outils pour qu’elle n’affiche que les icônes ou le
texte en cliquant sur la barre d’outils tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée,
puis en choisissant Icône seulement ou Texte seulement dans le menu contextuel.
Pour afficher uniquement les icônes dans la barre d’outils
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Cliquez sur la barre d’outilstout en maintenant la touche Contrôle enfoncée puis choisissez
Icône seulement dans le menu contextuel.
µ Dans la zone de dialogue « Personnaliser la barre d’outils », choisissez Icône seulement
dans le menu contextuel Afficher.
Chapitre 3 Interface MainStage 29Pour afficher uniquement le texte dans la barre d’outils
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Cliquez sur la barre d’outilstout en maintenant la touche Contrôle enfoncée puis choisissez
Texte seulement dans le menu contextuel.
µ Dans la zone de dialogue « Personnaliser la barre d’outils », choisissez Texte seulement
dans le menu contextuel Afficher.
Pour afficher à la fois les icônes et le texte dans la barre d’outils
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Cliquez sur la barre d’outilstout en maintenant la touche Contrôle enfoncée puis choisissez
Icône & Texte dans le menu contextuel.
µ Dans la zone de dialogue « Personnaliser la barre d’outils », choisissez Icône et texte dans
le menu contextuel Afficher.
Pour fermer la zone de dialogue Personnaliser
µ Lorsque vous avez terminé de personnaliser la barre d’outils, cliquez sur Terminé.
Pour masquer la barre d’outils
µ Choisissez Présentation > Masquer la barre d’outils.
Lorsqu’elle est masquée, l’élément de menu correspondant devient « Afficher la barre
d’outils ».
30 Chapitre 3 Interface MainStageVous pouvez rapidement commencer à travailler dans MainStage en choisissant un modèle
de concert et en testant les réglages des patchs qui y sont inclus. Ce chapitre se veut un
rapide « tour d’horizon » guidé que vous pouvez suivre lorsque vous lancez MainStage
pour la première fois. Si voussouhaitez poursuivre l’apprentissage pratique des principales
fonctions de l’application, consultez le guide Découverte de MainStage.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Avant de commencer (p 31)
• Ouverture de MainStage (p 32)
• Choix d’un modèle de concert (p 32)
• Sélection des réglages de patch dans la bibliothèque de patchs (p 34)
• Ajout de patchs (p 34)
• Attribution d’un nom à un patch (p 35)
• Sélection et lecture de patchs (p 36)
• Ajout d’une tranche de console (p 37)
• Modification d’un réglage de tranche de console (p 39)
• Présentation de l’assignation de contrôleur (p 40)
• Mappage d’un contrôle d’écran (p 42)
• Familiarisation avec le mode Exécution (p 42)
Avant de commencer
Avant de commencer à travailler dans MainStage, nous vousrecommandons de brancher
le matériel, par exemple un clavier contrôleur, une interface audio, des instruments ou
des micros, que vous avez l’intention d’utiliser sur votre ordinateur. Pour utiliser des
claviers contrôleurs et autres appareils MIDI avec MainStage, ils doivent être en mesure
d’envoyer des messages MIDI standard. Si vous ne savez pas exactement si c’est le cas,
consultez le manuel ou le site Internet du produit. Pour en savoir plus, reportez-vous à
la section Configuration de votre système.
31
Premiers contacts avec MainStage
4Ouverture de MainStage
Commencez par ouvrir MainStage et par créer un nouveau concert à partir d’un modèle.
Pour ouvrir MainStage
µ Double-cliquez sur l’icône MainStage dans votre dossier Applications ou dans le Dock.
Choix d’un modèle de concert
MainStage inclut des modèles pour différentsinstruments de musique, comme les claviers,
les guitares, les percussions, les voix, etc. Vous pouvez choisir un modèle de concert dans
la zone de dialogue Sélectionner le modèle qui apparaît lorsque vous ouvrez MainStage
pour la première fois ou à chaque création ou fermeture d’un concert.
Pour choisir un modèle de concert
1 Choisissez Fichier > Nouveau (ou appuyez sur Commande + N).
32 Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStage2 Dans la zone de dialogue Sélectionner le modèle, choisissez les appareils que vous
souhaitez utiliser pour l’entrée et la sortie audio dans les menus locaux Entrée audio et
Sortie audio.
3 À gauche, cliquez sur la catégorie d’instruments dont voussouhaitez afficher les modèles.
Vous pouvez également cliquer sur Démarrage rapide et choisir un simple modèle de
clavier ou de guitare pour commencer à jouer immédiatement.
Une brève description sous chaque modèle décrit ses fonctionnalités et son objectif
d’utilisation.
4 Faites défiler les modèles disponibles pour trouver celui que vous voulez utiliser.
5 Cliquez sur Choisir ou double-cliquez sur le modèle.
Lorsque vous choisissez l’un des modèles Démarrage rapide, un nouveau concert s’ouvre
en mode Exécution pour vous permettre de commencer à jouer immédiatement. Lorsque
vous choisissez un autre modèle, le nouveau concert s’ouvre en mode Édition. L’espace
de travail apparaît au centre de la fenêtre MainStage et affiche les contrôles d’écran dans
le concert. À gauche de l’espace de travail se trouve la Liste des sons qui indique les
patchs et les sets du concert. Les tranches de console du patch sélectionné s’affichent
dans la zone Tranches de console, sur la droite de l’espace de travail. Le nouveau concert
peut contenir un seul patch ou plusieurs patchs. Sous l’espace de travail, la bibliothèque
de patchs est ouverte, pour que vous puissiez tester les différents réglages de patch et
trouver celui que vous voulez utiliser.
Dans la zone de dialogue Sélectionner le modèle, vous pouvez visualiser les modèles
avec une présentation de type grille, liste ou Cover Flow. Vous pouvez choisir une vue
différente à l’aide des boutons de présentation, situés dans la partie inférieure gauche
de la zone de dialogue.
Pour choisir une autre vue dans la zone de dialogue Sélectionner le modèle
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Pour afficher les modèles dans une grille, cliquez sur le bouton Grille.
µ Pour afficher les modèles dans Cover Flow, cliquez sur le bouton Cover Flow.
µ Pour afficher les modèles dans une liste, cliquez sur le bouton Liste.
Pour en savoir plus sur l’ouverture, la modification et l’enregistrement de concerts,
reportez-vous à la section Utilisation de concerts.
Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStage 33Sélection desréglages de patch dansla bibliothèque de patchs
Lorsque vous ouvrez un concert ou sélectionnez un patch, la bibliothèque de patchs
s’ouvre dans l’inspecteur de patchs sous l’espace de travail. La bibliothèque de patchs
contient une variété de patchs optimisés pour l’instrument pour lequel le concert a été
conçu. Vous pouvez rapidement tester les réglages de patch dans la bibliothèque de
patchs et choisir un réglage pour le patch sélectionné.
Pour sélectionner un réglage de patch
1 Parcourez les réglages dans la bibliothèque de patchs pour trouver celui que vous voulez
utiliser.
2 Cliquez sur le réglage de patch.
Vous pouvez démarrer la lecture du patch immédiatement en utilisant le réglage de patch
sélectionné. Vous pouvez aussi rechercher des réglages de patch par leur nom.
Pour rechercher des réglages de patch par nom
1 Choisissez Rechercher dans la bibliothèque dans le menu Action du coin supérieur droit
de l’inspecteur de patchs.
2 Saisissez le nom du réglage de patch que vous recherchez.
3 Cliquez sur Rechercher.
Le premier réglage de patch avec le texte que vous avez saisi apparaît sélectionné dans
la bibliothèque de patchs.
4 Pour rechercher les réglages de patch suivants avec le même nom, choisissez Rechercher
le suivant dans la bibliothèque dans le menu Action.
Remarque : si vous avez enregistré plusieurs patchs à l’aide de la commande Enregistrer
comme set (ou la commande Exporter comme set dans MainStage 1.0) du menu Action,
le fichier enregistré apparaît en tant que patch dans la bibliothèque de patchs, sauf si
vous avez sélectionné un autre emplacement pour enregistrer le fichier. Cliquer sur le
fichier enregistré dansla bibliothèque de patchs peut provoquer l’apparition d’une alerte
lorsque les patchs individuels sont ouverts à partir du fichier .patch.
Ajout de patchs
Vous pouvez ajouter des patchs au concert et les organiser dans la Liste des sons. Le
nombre de patchs n’est limité que par la mémoire disponible de votre système. Lorsque
vous ajoutez un patch à un concert, le patch est sélectionné pour que vous puissiez
facilement tester et choisir un réglage de patch dans la bibliothèque de patchs.
Pour ajouter un nouveau patch
1 Cliquez sur le bouton d’ajout d’un patch (+), situé dans le coin supérieur droit de la Liste
des sons.
34 Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStageLe nouveau patch apparaît dansla liste des patchs et la bibliothèque de patch est ouverte
dans l’inspecteur de patchs.
2 Sélectionnez le réglage de patch que vous voulez utiliser dans la bibliothèque de patchs.
Si vous utilisez un clavier contrôleur, sélectionnez un patch Clavier. Si vous jouez de la
guitare électrique, sélectionnez un patch Guitare. Pour d’autres instruments ou des voix,
vous pouvez choisir un modèle de la catégorie adéquate ou modifier un modèle de clavier
ou de guitare qui s’adapte à vos besoins.
3 Si le patch utilise une tranche de console audio, assurez-vous que la tranche de console
est définie pour utiliser l’entrée audio adéquate, puis augmentez progressivement le
curseur de volume sur la tranche de console jusqu’à ce que vous entendiez un son sur
le canal.
Attribution d’un nom à un patch
Lorsque vous ajoutez un patch, par défaut, il prend le nom de la tranche de console que
vous lui ajoutez. Vous pouvez donner à chaque patch un nom personnalisé afin de mieux
les différencier.
Pour attribuer un nom à un patch
1 Double-cliquez sur le patch dans la Liste des sons.
Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStage 35Un champ apparaît autour du nom du patch sélectionné.
Double-cliquez sur le
nom du patch puis
saisissez un autre nom.
2 Saisissez un autre nom dans le champ du nom du patch.
Pour en savoir plus sur la modification et l’organisation des patchs, reportez-vous à la
section Utilisation de patchs en mode Édition.
Sélection et lecture de patchs
Les patchs d’un concert apparaissent dans la Liste des sons du côté gauche de la fenêtre
MainStage. Vous pouvez facilement accéder aux patchs dans votre concert en les
sélectionnant dans la liste de patchs. Vous pouvez rapidement sélectionner les patchs
en cliquant dessus dans la liste des patchs.
Avec un contrôleur MIDI, vous pouvez lire des patchs comportant une tranche de console
d’instrument logiciel. Si vous jouez de la guitare électrique ou tout autre instrument
branché sur une interface audio, ou si vous utilisez un micro, vous pouvez jouer ou chanter
en utilisant des patchs comportant une tranche de console audio. Avant de lire une
tranche de console audio, vérifiez qu’elle est bien configurée pour recevoir une entrée à
travers le canal (ou à travers la paire stéréo de canaux) auquel est branché l’instrument
ou le micro.
Lorsque le patch estsélectionné, changez certaines commandes du contrôleur MIDI pour
vérifiez que les contrôles d’écran répondent aux commandes dans l’espace de travail.
Certains contrôles, et notamment la pédale Sustain, la molette de modulation/pitch bend
et le clavier, répondent aux messages MIDI correspondants sans avoir à les assigner ou
les mapper.
Sélectionnez et lisez d’autres patchs dans le concert pour trouver des sons que vous
voulez interpréter ou utiliser comme point de départ pour la création de patchs
personnalisés. Vous pouvez aussi ajouter de nouveaux patchs et modifier le réglage de
leurs tranches de console pour créer des sons uniques et personnels.
36 Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStagePour en savoir plus sur l’organisation et la sélection des patchs dans la liste des patchs,
reportez-vous à la section Utilisation de patchs en mode Édition.
Ajout d’une tranche de console
Vous pouvez ajouter des tranches de console à un patch pour créer des sons en couches
et des scissions de clavier. Lorsque vous ajoutez une tranche de console à un patch, vous
choisissez le type de tranche de console, la sortie et d’autres réglages. Vous pouvez
mélanger les deux types dans un seul patch.
Pour ajouter une tranche de console à un patch
1 Vérifiez que le patch est sélectionné dans la Liste des sons.
2 Cliquez sur le bouton « Ajouter une tranche de console » (+) dans le coin supérieur droit
de la zone Tranches de console.
La zone de dialogue «Nouvelle tranche de console » apparaît alors. Choisissez lesréglages
comme vous le feriez lors de l’ajout d’un patch.
3 Dans la zone de dialogue « Nouvelle tranche de console », sélectionnez le type de bande
à créer.
4 Choisissez la sortie audio de la tranche de console dans le menu local Sortie.
5 Pour les tranches de console, choisissez Mono ou Stéréo dans le menu local Format, et
l’entrée audio dans le menu local Entrée. Pour des tranches de console d’instruments
externes, choisissez aussi l’entrée MIDI, la sortie MIDI et le canal MIDI dans les menus
locaux respectifs.
Important : les tranches de console audio peuvent générer un retour sonore, plus
particulièrement si vous utilisez un micro en entrée audio. Lorsque vous ajoutez une
tranche de console audio, le volume de la tranche de console est défini sur le son coupé
et la fonction Protection contre l’effet retour est activée pour vous alerter lorsqu’un effet
retour se produit sur la tranche de console. Lorsque vous ajoutez une tranche de console
d’instrument externe, le volume de la tranche de console est définisur le son coupé, mais
la fonction Protection contre l’effet retour est désactivée.
6 Vous pouvez également ajouter plusieurs tranches de console à un patch en saisissant
un nombre dans le champ Numéro. Vous pouvez ajouter un nombre maximal de type
de tranche de console.
7 Cliquez sur Créer.
Une nouvelle tranche de console apparaît dansla zone Tranches de console ; elle est mise
en surbrillance pour indiquer qu’elle est sélectionnée. L’inspecteur Tranche de console
apparaît en dessous de l’espace de travail et indique les différents paramètres disponibles
pour la nouvelle tranche de console.
Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStage 378 Pour les tranches de console audio et d’instrument externe, augmentez progressivement
le curseur de volume jusqu’à entendre le son sur le canal.
Vous pouvez ajuster la sortie de la tranche de console à l’aide de son curseur, Volume
ajuster la balance à travers le potentiomètre correspondant et influer sur le son général
d’une tranche de console à l’aide de ses boutons Muet et Solo. Pour les tranches de
console audio, vous pouvez passer de Mono à Stéréo à l’aide du bouton Format. Pour les
tranches de console d’instrumentslogiciels, vous avez le choix entre plusieursinstruments
dans le menu local Entrée. Vous pouvez choisir de nouveaux réglages de tranche de
console, ajouter et modifier des effets, ajouter des envois aux bus et changer la sortie à
l’aide des commandes de la tranche de console.
38 Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStageVous pouvez également définir une plage de touches pour une tranche de console, créer
des graphiques de transformation et de vélocité et filtrer les messages MIDI envoyés à
une tranche de console dans l’inspecteur Tranche de console. Pour des informations
générales sur l’utilisation des tranches de console, consultez le chapitre « Utilisation
d’instruments et d’effets » du Manuel de l’utilisateur de Logic Pro. Pour en savoir plus sur
l’utilisation de tranches de console dans MainStage, reportez-vous à la section Utilisation
de tranches de console en mode Édition.
Modification d’un réglage de tranche de console
Vous pouvez rapidement changer l’instrument, les effets et d’autres paramètres d’une
tranche de console en sélectionnant un autre réglage dans la bibliothèque des tranches
de console. Vous y retrouvez les réglages disponibles pour la tranche de console
sélectionnée.
Pour sélectionner un autre réglage de tranche de piste
1 Assurez-vous que la tranche de console que vous voulez modifier est sélectionnée.
La tranche de console sélectionnée est mise en surbrillance.
2 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Bibliothèque de tranches
de console.
Les réglages de tranches de console disponibles apparaissent dans la bibliothèque de
tranches de console. Lesréglages destranches de console Logic Studio apparaissentsous
la forme d’une série de dossiers avec différentes catégories d’instruments et d’utilisations.
Si GarageBand ou des collectionsJam Pack sont installéssur votre ordinateur, cesréglages
apparaissent en dessous des réglages intégrés.
3 Cliquez sur une catégorie de la colonne de gauche puis sur des sous-catégories des
colonnes de droite pour atteindre les réglages souhaités.
Cliquez sur une catégorie
de la colonne pour voir
les choix disponibles.
Cliquez sur le réglage de
tranche de console à utiliser
parmi les colonnes de droite.
Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStage 39Vous pouvez également rechercher des réglages de tranches de console par nom et
exécuter d’autres fonctions en utilisant la bibliothèque de tranches de console. Pour en
savoir plus sur l’inspecteur des tranches de console, reportez-vous à la section Sélection
de réglages de tranche de console.
Présentation de l’assignation de contrôleur
Lorsque vous sélectionnez un patch ou un réglage de tranche de console, certains
paramètres répondent instantanément aux contrôles de votre appareil MIDI. MainStage
répond aux notesjouéessur un clavier contrôleur, au volume, aux messages d’expression,
aux messages de molette de modulation/pitch bend et aux messages de pédale Sustain
sans que vous configuriez de contrôles d’écran pour recevoir ces messages. Pour les
autres commandes comme les curseurs, les potentiomètres et les boutons, vous devez
les assigner à des contrôles d’écran MainStage avant de pouvoir les utiliser dans votre
concert.
Dans MainStage, vous devez attribuer des commandes matérielles à des contrôles d’écran
dans l’inspecteur de layout à l’aide du processus d’apprentissage, tout comme vous le
feriez pour une surface de contrôle dans Logic Pro. L’apprentissage d’assignations de
contrôleur est une méthode simple et rapide pour attribuer des commandes matérielles
aux contrôles d’écran.
Remarque : pour pouvoir assigner une commande matérielle à un contrôle d’écran, elle
doit envoyer des messages MIDI. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section Utilisation
de matériels MIDI avec MainStage.
Pour savoir comment effectuer une assignation de contrôleur
1 Cliquez sur le bouton de layout de la barre d’outils.
MainStage passe en mode Layout.
2 Dans l’espace de travail, sélectionnez le contrôle d’écran que vous voulez apprendre.
Le contrôle sélectionné apparaît en surbrillance bleue.
3 Cliquez sur le bouton Assignement dans l’inspecteur de contrôle d’écran (ou appuyez
sur Commande + L).
40 Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStageLe bouton Assignement devient rouge pour indiquer que le processus d’assignation est
en cours et le contrôle d’écran sélectionné est mis en surbrillance rouge.
4 Sur votre appareil MIDI, utilisez la commande que vous voulez assigner. Pour les curseurs
et les potentiomètres, utilisez toute leur amplitude de mouvement et appuyez trois fois
(mais pas trop vite) sur les boutons pour permettre à MainStage de bien assimiler les
types de messages MIDI envoyés par ces commandes.
Les valeurs des menuslocaux Assignation de matériel changent pour refléter la commande
matérielle apprise par le contrôle d’écran. Pendant l’apprentissage, les messages MIDI
entrants apparaissent dans le Moniteur d’activité au-dessus de l’espace de travail.
Lorsque l’assignation est terminée, le contrôle d’écran répond à la commande matérielle
correspondante. Cela indique que le contrôle d’écran reçoit l’entrée MIDI et est bien
assigné.
5 Tant que le bouton Assignement est rouge, vous pouvez faire assimiler d’autres
assignations de contrôleur en sélectionnant un autre contrôle d’écran et en utilisant la
commande matérielle que vous voulez lui attribuer.
6 Lorsque vous avez terminé l’assignation de contrôles, cliquez de nouveau sur le bouton
Assignement (ou appuyez sur Commande + L) pour mettre fin au processus d’assignation.
Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStage 41Pour en savoir plus sur l’assignation de contrôleur, consultez la section Assignation de
contrôles matériels à des contrôles d’écran.
Mappage d’un contrôle d’écran
Lorsque vous avez terminé l’apprentissage des assignations de contrôleur pour les
contrôles d’écran que vous utilisez, vous pouvez passer à l’étape suivante qui consiste à
mapper les contrôles d’écran aux paramètres des patchs que vous voudrez contrôler lors
de vos représentations. Vous pourriez être amené à mapper des contrôles d’écran à des
paramètres dans chaque patch d’un concert afin de pouvoir accéder facilement à ces
paramètres et les modifier pendant l’exécution en live. Vous pouvez aussi mapper les
paramètres pour tout le concert afin de contrôler le volume du master, voir les niveaux
du master et modifier des effets portant sur tout le concert.
Il existe deux moyens pour mapper les contrôles d’écran aux paramètres: en sélectionnant
visuellement les paramètres sur les tranches de console ou dans les fenêtres de module,
ou en choisissant les paramètres dans le navigateur des correspondances de paramètres.
Pour savoir comment mapper un contrôle d’écran à une tranche de console ou à un
paramètre de module, reportez-vous à la section Mappage de contrôles d’écran à des
paramètres de tranches de console et de modules. Pour savoir comment mapper un
contrôle d’écran à une action, reportez-vous à la section Mappage de contrôles d’écran
à des actions.
Familiarisation avec le mode Exécution
Vous pouvez maintenant lire les patchs comme vous le feriez lors d’une représentation.
Vous pouvez afficher l’espace de travail en plein écran, ce qui maximise la taille des
contrôles d’écran pour une meilleure visualisation dans un environnement live, ou l’afficher
dans une fenêtre pour pouvoir utiliser les boutons de barre d’outils et accéder à d’autres
applications.
Pour passer en mode Exécution
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Cliquez sur le bouton Exécution de la barre d’outils.
µ Choisissez Présentation > Exécution en plein écran (ou appuyez sur Commande + 4).
Remarque : par défaut, le bouton Exécution ouvre l’espace de travail en plein écran. Pour
en savoir plus sur la modification de cette préférence, reportez-vous à la section
Préférences d’affichage.
Pour afficher l’espace de travail dans une fenêtre
µ Choisissez Présentation > Exécution dans la fenêtre (ou appuyez sur Commande + 3).
42 Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStageVous pouvez utiliser l’une ou l’autre des présentations de l’espace de travail pour lire les
patchs que vous avez ajoutés ou modifiés, et utiliser les commandes de votre contrôleur
MIDI pour modifier les paramètres que vous avez associés à des contrôles d’écran.
Chapitre 4 Premiers contacts avec MainStage 43En mode Édition, vous ajoutez et modifiez les patchs pour créer vos sons personnalisés,
choisissez desréglages de patchs dansla bibliothèque de patchs, organisez etsélectionnez
des patchs dans la liste des patchs, modifiez les paramètres de patch dans l’inspecteur
et associez des contrôles d’écran à des paramètres et à des actions. Vous pouvez créer
des patchs personnalisés en mode Édition et les organiser dans la liste des patchs pour
pouvoir facilement y accéder quand vous êtes sur scène.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Utilisation de patchs en mode Édition (p 45)
• Utilisation de tranches de console en mode Édition (p 53)
• Utilisation de modules en mode Édition (p 78)
• Mappage de contrôles d’écran (p 82)
• Modification des paramètres de contrôle d’écran en mode Édition (p 91)
• Utilisation de l’onglet Assignations et mappages (p 97)
• Utilisation de sets en mode Édition (p 99)
• Manipulations par set (p 102)
• Partage de patchs et de sets entre concerts (p 103)
• Enregistrement de la sortie audio d’un concert (p 104)
Utilisation de patchs en mode Édition
Les patchs sont chacun des sons que vous jouez à l’aide de votre clavier contrôleur (pour
les utilisateurs de claviers MIDI) ainsi que les configurations d’effets que vous utilisez avec
votre guitare ou un autre instrument (pour les guitaristes, les chanteurs et autres
instrumentistes). Les patchs MainStage peuvent contenir plusieurs tranches de console,
chacune incluant un instrument différent ou une configuration d’effets différente.
Certaines opérations de base des patchs, y compris l’ajout de patchs, l’attribution de
noms, la sélection de patchs et l’ajout de tranches de console aux patchs, sont décrites
dans la section Premiers contacts avec MainStage.
45
Utilisation du mode Édition
5Si MainStage est en mode Layout ou Exécution, cliquez sur le bouton Édition dans le coin
supérieur gauche de la fenêtre MainStage pour commencer à travailler en mode Édition.
Sélection d’éléments dans la liste des patchs
L’ensemble des patchs et des sets d’un concert apparaissent dans la liste des patchs, sur
la gauche de l’espace de travail. Pour sélectionner un élément dans la liste des patchs en
mode Édition, vous pouvez cliquer dessus ou utiliser les raccourcis clavier.
Pour sélectionner un patch dans la liste des patchs
1 Dans la liste des patchs située à gauche de l’espace de travail, cliquez sur le patch.
Cliquez sur un patch de
la liste de patchs pour
le sélectionne, puis
commencez la lecture.
2 Lorsque le patch est sélectionné, vous pouvez lancer la lecture immédiatement.
Vous pouvez aussi sélectionner des patchs dans la liste des patchs à l’aide du clavier.
Pour cela
µ Appuyez sur la Flèche vers le bas pour sélectionner le patch suivant (celui en dessous)
dans la liste.
µ Appuyez sur la Flèche vers le haut pour sélectionner le précédent (celui au-dessus).
D’autresraccourcis clavier existent que vous pouvez utiliser poursélectionner des éléments
dans la liste des patchs.
Raccourci clavier par défaut Sélectionne
Flèche vers le haut L’élément (patch ou set) précédent dans la liste des patchs
Flèche vers le bas L’élément (patch ou set) suivant dans la liste des patchs
Commande + Flèche versle haut Le patch précédent dans la liste des patchs.
Commande + Flèche vers le bas Le patch suivant dans la liste des patchs.
Commande + Flèche gauche Premier patch du set précédent
Commande + Flèche droite Premier patch du set suivant
46 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionRemarque : lorsque vous utilisez les combinaisons de touches Commande + Flèche
énumérées ci-dessus pour sélectionner différents patchs, le contrôle d’écran sélectionné
reste sélectionné dansl’espace de travail. Ainsi, vous pouvez facilement identifier comment
un contrôle d’écran est configuré dans plusieurs patchs.
Vous pouvez également sélectionner un patch (ou un set) dans la liste des patchs en
saisissant les premières lettres de son nom.
Pour sélectionner un patch ou un set en saisissant son nom
1 Cliquez sur la bordure de la liste des patchs pour la sélectionner.
2 Après avoir sélectionné la liste des patchs, commencez à saisir le nom du patch. Une fois
que vous avez saisi suffisamment de lettres pour identifier un nom unique, le patch ou
set correspondant est sélectionné.
Vous pouvez égalementsélectionner un patch en saisissantson nom en mode Exécution.
Pour en savoir plus, reportez-vous à la section Sélection de patchs par saisie.
Vous pouvez également sélectionner un patch à l’aide du clavier de votre ordinateur en
saisissant son numéro de patch. Les numéros de patch apparaissent à gauche des noms
de patch dans la liste des patchs.
Pour sélectionner un patch en saisissant son numéro de patch
1 Cliquez sur la bordure de la liste des patchs pour la sélectionner.
2 Lorsque la liste des patchs estsélectionnée,saisissez le numéro de patch à l’aide du clavier
de votre ordinateur.
Éléments ignorés dans la liste des patchs
Vous pouvez ignorer des patchs ou des sets de la liste des patchs. Lorsqu’un patch ou
un set est ignoré et que vous utilisez la touche Commande conjointement avec lestouches
fléchées pour sélectionner des éléments, le patch ou le set en question n’est pas pris en
compte et l’élémentsuivant (non ignoré) estsélectionné. Toutefois, vous pouvez toujours
sélectionner l’élément en cliquant dessus ou en utilisant les touches fléchées seules.
Les éléments ignorés le sont également lorsque vous utilisez le sélecteur de patchs en
mode Exécution.
Pour ignorer un patch ou un set
1 Sélectionnez le patch ou le set dans la liste des patchs.
2 Choisissez Ignorer dans le menu Action de la liste des patchs.
L’élément apparaît sous la forme d’une fine ligne dans la liste des patchs.
Pour qu’un patch ou un set ignoré ne le soit plus
1 Sélectionnez l’élément (patch ou set) dans la liste des patchs.
2 Choisissez Ne pas passer dans le menu Action de la liste des patchs.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 47L’élément reprend sa taille normale dans la liste des patchs.
Condensation de sets dans la liste des patchs
Vous pouvez condenser des sets dans la liste des patchs. Une fois condensé un set, vous
pouvez l’utiliser ainsi que toute tranche de console ou bus placé sur son niveau, mais
vous ne pouvez en revanche pas y sélectionner ou y lire de patchs en mode Édition.
Pour condenser un set
µ Dans la liste des patchs, cliquez sur le triangle d’affichage du set.
Vous pouvez développer le set en cliquant à nouveau sur son triangle d’affichage.
Condenser un set ne vous empêche pas d’y sélectionner des patchs en mode Exécution.
Pour en savoir plus sur la création et l’utilisation de sets, reportez-vous à la section
Utilisation de sets en mode Édition.
Copie et collage de patchs
Vous pouvez copier, coller et dupliquer des patchs dans la liste des patchs en utilisant
les raccourcis clavier et les menus Mac OS X standard ou en les faisant glisser tout en
maintenant la touche Option enfoncée. Lorsque vous collez ou dupliquez un patch, il
inclut tous les mappages des paramètres du patch d’origine.
Modification de l’ordre des patchs dans la liste des patchs
Lorsque vous ajoutez un patch à un concert, il apparaît sous le patch sélectionné dans
la liste des patchs. Vous pouvez faire glisser les patchs dans la liste des patchs pour les
réorganiser.
Pour réordonner des patchs dans la liste des patchs
µ Faites glisser dans l’ordre voulu les patchs verticalement dans la liste des patchs.
Déplacements répétés des patchs dans la liste des patchs
Le jeu de commandes de MainStage inclut une commande Déplacer à nouveau qui vous
permet de déplacer facilement et à plusieursreprisesles patchssélectionnés. Vous pouvez
utiliser la commande Déplacer à nouveau lorsque vous faites glisser, collez, créez ou
supprimez des patchs de la liste des patchs. Par défaut, la commande Déplacer à nouveau
n’est pas affectée à un raccourci clavier. Pour l’utiliser, vous devriez d’abord l’assigner à
un raccourci clavier dans l’Éditeur de commandes. Pour en savoir plus sur l’utilisation de
l’Éditeur de commandes, reportez-vous à la section Utilisation de l’éditeur de raccourcis
clavier.
Création d’un patch à partir de plusieurs patchs
Vous pouvez créer un patch en associant plusieurs patchs existants. Le nouveau patch
contient toutes les tranches de console des patchs sélectionnés.
48 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionPour créer un patch à partir de plusieurs patchs existants
1 Dans la liste des patchs, sélectionnez les patchs que vous voulez utilisez pour créer le
nouveau patch.
2 Choisissez l’option « Créer un patch à partir de la sélection » dans le menu Action, dans
le coin supérieur droit de la liste des patchs.
Le nouveau patch « combiné » apparaît dans la liste des patchs sous le nom Patch sans
titre.
3 Double-cliquez sur le nom et saisissez un nom pour le patch combiné.
Remarque : la création d’un patch avec plus de trois tranches de console peut affecter
les performances, en particulier si elles utilisent un grand nombre de modules ou des
modules exigeants en termes d’utilisation du processeur.
Définition de la signature temporelle pour un patch
Vous pouvez définir la signature temporelle pour un patch. Les signatures temporelles
peuvent être utilisées avec le module Playback et affectent également le contrôle des
battements du métronome. Lorsque vous définissez la signature temporelle pour un
patch, elle prévaut sur la signature temporelle du concert ou du set.
Pour définir la signature temporelle pour un patch
1 Dans l’inspecteur de patchs, sélectionnez l’onglet Attributs.
2 Dans l’onglet Attributs, cochez la case Possède une signature temporelle.
3 Double-cliquez sur le nombre dansle champ à droite etsaisissez le nombre de battements
pour une mesure de signature temporelle.
4 Choisissez la valeur de battement dans le menu local à droite.
Modification du tempo lorsque vous sélectionnez un patch
Vous pouvez attribuer à un patch un réglage de tempo propre. Ainsi, quand vous
sélectionnez ce patch,son tempo passe alors au tempo qui lui est défini. MainStage utilise
le nouveau tempo jusqu’à ce que vous sélectionniez un autre patch ou set et son réglage
de tempo, et que vous saisissiez un nouveau tempo, ou jusqu’à ce que MainStage reçoive
des informations de tempo à travers les messages MIDI entrants. Pour en savoir plus sur
l’utilisation et la modification du tempo dans MainStage, reportez-vous à la section
Utilisation du Tempo dans un concert MainStage.
Pour changer de tempo en utilisant un patch
1 Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de patchs, définissez le tempo du patch à l’aide
du curseur de valeur « Changer le tempo : ».
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 492 Cochez la case « Changer le tempo : » pour activer le tempo du patch lorsque ce dernier
est sélectionné.
Sélectionnez la case et
définissez le tempo en
utilisant le curseur.
Définition des numéros de changement de programme d’un patch
Lorsque vous ajoutez un patch à un concert, un numéro de changement de programme
MIDI lui est attribué (le plus petit numéro disponible entre 0 et 127). Il en va de même
des patchs suivants jusqu’à ce que tous les numéros de changement de programme
disponibles aient été épuisés. Vous pouvez utiliser ces numéros pour sélectionner des
patchs lors d’une représentation en assignant des boutons d’un matériel MIDI pour
envoyer des messages de changement de programme. Pour les modifier, vous pouvez
utiliser l’inspecteur de sons.
Pour modifier le numéro de changement de programme d’un patch
1 Sélectionnez le patch dans la liste des patchs.
En sélectionnant un patch, l’inspecteur de sons apparaît sous l’espace de travail.
2 Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de patchs, cochez la case Changement de
programme.
3 À l’aide du curseur de valeur, définissez le numéro de changement de programme.
La norme MIDI autorise les numéros de changement de programme de 0 à 127. Si tous
les numéros de changement de programme disponibles dans un conc ert sont déjà
utilisés, tousles patchs ajoutés au concertse verront attribués un zéro (0) comme numéro
de changement de programme, mais celui-ci est inactif (la case n’est pas cochée). Le
changement de plage de numéros n’est pas pris en charge.
Si vous définissez un numéro de changement de programme de façon à dupliquer un
numéro de changement de programme existant, le mot Dupliquer apparaît en rouge en
regard du curseur de valeur de changement de programme. Si au moins deux patchs
partagent un même numéro actif, le patch qui apparaît en premier dansla liste des patchs
ou dans le sélecteur de patchs est celui sélectionné lorsque vous envoyez le message de
changement de programme par le biais de la valeur correspondante.
50 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionVous pouvez réinitialiser les numéros de changement de programme de tous les patchs
actifs (non ignorés) d’un concert. Lorsque vous réinitialisez ces numéros, ils sont assignés
aux patchs en fonction de l’ordre de ces derniers dans la Liste des patchs, de haut en bas.
Les numéros de changement de programme pour les patchs ignorés (inactifs) ne sont
pas réinitialisés.
Pour réinitialiser les numéros de changement de programme des patchs actifs d’un
concert
µ Choisissez « Réinitialiser le numéro de modification de programme » dansle menu Action
de la Liste des patchs (ou appuyez sur Commande + Maj + Option + R).
Vous pouvez assigner des boutons et autres contrôles pour l’envoi de messages de
changement de programme et les utiliser pour sélectionner des patchs dans le concert.
Pour en savoir plus sur l’assignation de boutons, reportez-vous à la section Assignation
de boutons.
Changements de patch différés
Par défaut, lorsque vous basculez entre les patchs, le nouveau patch est prêt pour une
lecture immédiate. Vous pouvez « différer » un changement de patch afin que le
changement de patch se produise une fois que la dernière note du patch précédent a
été relâchée ou tenue.
Pour différer un changement de patch
µ Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de patchs, cochez la case Différer le changement
de patch.
Remarque : différer un changement de patch fonctionne en mode Exécution, mais pas
lorsque vous modifiez les patchs en mode Édition. Vous pouvez différer les changements
de programme MIDI entrants, ainsi que les boutons associés aux actions, mais pas les
changements de patch effectués en cliquant dans le sélecteur ou en utilisant les touches
fléchées.
Désactivation instantanée du son du patch précédent
Il arrive que vous vouliez que le son du patch précédent continue même après avoir
sélectionné un nouveau patch, comme lorsque vous voulez appliquer un effet Sustain
sur un pad d’accord tout en effectuant un solo dessus. À d’autres moments, vous voulez
désactiver instantanément le son du patch précédent lorsque vous sélectionnez un
nouveau patch.
Pour désactiver instantanément le son du patch précédent lorsque vous sélectionnez
un nouveau patch
µ Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de patchs, cochez la case Couper instantanément
le son du patch précédent.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 51Changement de l’icône de patch
Chaque patch possède une icône qui apparaît près de son nom dans la liste des patchs.
Par défaut, l’icône d’un patch indique le type de tranche de console créé lorsque le patch
a été ajouté. Vous pouvez choisir une nouvelle icône pour vos patchs et vous servir des
icônes pour les distinguer dans la liste des patchs.
Pour changer l’icône d’un patch
µ Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de patchs, choisissez une icône dans le menu local
Icône.
Changement de l’accord pour un patch
Par défaut, les patchs utilisent la même méthode d’accord que le concert (ou le set, s’ils
sont dans un set avec sa propre méthode d’accord). Vous pouvez changer l’accord pour
un patch pour qu’il utilise un accord différent. Lorsque vous changez l’accord pour un
patch, il prévaut sur la méthode d’accord du concert ou du set.
Pour changer l’accord d’un patch
1 Dans l’inspecteur de patchs, sélectionnez l’onglet Accord.
2 Choisissez l’accord que vous voulez utiliser pour le patch dans le menu local Méthode.
Suppression de patchs
Vous pouvez supprimer un patch si vous pensez ne plus en avoir besoin dans le concert.
Pour supprimer un patch
1 Sélectionnez le patch dans la liste des patchs.
2 Choisissez Édition > Supprimer (ou appuyez sur la touche Supprimer).
52 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionUtilisation de tranches de console en mode Édition
Les tranches de console correspondent aux bases de vos patchs. Elles contiennent les
instruments et les effets sonores destinés à être utilisés en représentation. Les tranches
de console MainStage reprennent l’interface à laquelle vous êtes habitué dans Logic Pro,
avec la même structure que les tranches de console Logic Pro et la plupart des fonctions
de ces dernières. Les principalesfonctions destranches de console MainStage sont décrites
ci-dessous :
Menu Réglages
Potentiomètre Panoramique
Icône
Bouton Muet et bouton Solo
Slots d’insertion
Slots de départ et Potentiomètre
de niveau de départ
VU-mètre et Affichage du niveau de crête
Commande Expression
Channel EQ
Slot d’entrée et slot de sortie
Curseur Volume
• Icône : indique le type de tranche de console pour faciliter l’identification.
• Commande Expression : permet d’ajuster rapidement la valeur d’expression de la tranche
de console.
• Menu Réglages : permet de charger et d’enregistrer toute la configuration
d’acheminement d’une tranche de console, y comprisl’ensemble des modules chargés
et des réglages.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 53• Channel EQ : permet d’ajouter un effet d’égalisation pour modeler le son du signal de
la tranche de console avant d’appliquer d’autres effets.
• Slots d’insertion : permettent d’insérer jusqu’à 15 modules d’effet dans chaque tranche
de console audio, d’instrument, auxiliaire et de sortie.
• Slots de départ : permettent d’acheminer le signal d’une tranche de console vers une
tranche de console auxiliaire. Les départs sont généralement utilisés pour appliquer le
ou les mêmes effets à plusieurs signaux.
• Potentiomètre de niveau de départ : contrôle l’intensité du signal transmis à une tranche
de console auxiliaire. Ce potentiomètre apparaît lorsqu’un slot de départ est activé.
• Slot d’entrée : définit la source d’entrée de la tranche de console. Selon le type de
tranche de console, il peut s’agir d’une entrée physique, d’un bus ou d’un module
d’instrument logiciel, auquel cas on l’appelle slot Instrument.
• Slot de sortie : définit le chemin de sortie de la tranche de console. Il peut s’agir d’une
sortie physique ou d’un bus.
• Potentiomètre Panoramique : sur une tranche de console mono, le potentiomètre
Panoramique/Balance contrôle la position du signal dansl’image stéréo. Sur une tranche
de console stéréo, il contrôle le niveau relatif des signaux gauche et droit au niveau de
leur sortie.
• Curseur Volume : permet de régler le volume de lecture d’une tranche de console.
• Bouton Muet : permet de désactiver et d’activer le son de la tranche de console.
• Bouton Solo : permet d’activer et de désactiver la lecture solo de la tranche de console.
• VU-mètre : affiche le niveau de lecture d’une tranche de console.
• Affichage du niveau de crête : s’actualise pendant la lecture pour afficher le niveau de
crête atteint.
Dans MainStage, vous pouvez utiliser des tranches de console auxiliaires (aux) ou des
instruments logiciels dans vos patchs, vos sets ou s’appliquant à un concert entier. Vous
pouvez également utiliser des patchs d’instruments externes pour « faire jouer » des
appareils externes et des applications ReWire. Les tranches de console s’utilisent dans
MainStage comme c’est le cas dans Logic Pro. Vous pouvez ajuster le volume à l’aide de
son curseur, ajuster la balance à travers le potentiomètre correspondant et influer sur le
son général d’une tranche de console à l’aide de ses boutons Muet et Solo.
Un concert MainStage peut compter un maximum de 1023 tranches de console
d’instruments logiciels, 512 tranches de console audio, 256 tranches de console
d’instruments externes et 256 tranches de console auxiliaires (aux).
54 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionVous pouvez ajouter des effets à l’aide des slots d’insertion, envoyer le signal à un canal
auxiliaire (aux) à l’aide des slots de départ et choisir une autre sortie dans le slot de sortie.
Pour les tranches de console audio, vous pouvez permuter entre les formats mono et
stéréo à l’aide du bouton Format. Pour lestranches de console d’instrument logiciel, vous
pouvez changer d’instrument à l’aide du slot Instrument. Vous pouvez également choisir,
copier et enregistrer des réglages de tranche de console, choisir un autre type de tranche
de console ou réinitialiser la tranche de console depuis le menu Réglages.
Si vous avez déjà travaillé avec les tranches de console Logic Pro, notez qu’il existe
quelques différences entre celles-ci et les tranches de console MainStage :
• Les tranches de console MainStage incluent un cadran Expression qui permet de voir
facilement l’expression MIDI active qu’elles reçoivent.
• Lestranches de console MainStage ne disposent pas de boutons Enregistrement activé
ou Bounce.
• Les tranches de console audio MainStage peuvent utiliser la fonction Protection contre
l’effet retour automatique pour vous prévenir lorsqu’un effet retour se produit sur le
canal. Pour en savoir plus sur l’utilisation de la fonction Protection contre l’effet retour,
reportez-vous à la section Utilisation de la fonction Protection contre l’effet retour avec
les tranches de console.
• Les tranches de console audio MainStage ne disposent pas d’un bouton de monitoring
d’entrée (i). Vous pouvez utiliser le bouton Muet pour désactiver le son des tranches
de console.
• Dans MainStage, vous pouvez utiliser le bouton Format pour sélectionner le format
mono ou stéréo. MainStage ne prend pas en charge l’entrée de son Surround, pas plus
que le traitement Surround.
• Les tranches de console MainStage n’ont pas de menus locaux Grouper ou Mode
d’Automation.
• Les tranches de console MainStage incluent une option Tout modifier dans les menus
Entrée et Sortie que vous pouvez utiliser pour modifier l’entrée ou la sortie de toutes
les tranches de console dans un patch, un set ou pour le concert tout entier.
• Dans MainStage, la tranche de console sélectionnée est mise en surbrillance en blanc.
• Seule une tranche de console dans chaque patch, la première tranche de console audio,
envoie de l’audio au Syntoniseur. La tranche de console qui envoie de l’audio vers le
Syntoniseur est signalée par une icône représentant un diapason dans la partie
supérieure de la tranche de console.
• Dans MainStage, le nom de la tranche de console change quand vous sélectionnez un
autre réglage de tranche de console, à moins que vous ne l’ayez renommée.
• Dans MainStage, le numéro de la tranche de console (en bas de cette dernière) reflète
sa position dans le patch et non celle qu’elle occupe dans le concert.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 55• Les modules Surround ne sont pas disponibles dans MainStage.
• Vous pouvez choisir les informations affichées dans la tranche de console, y compris
lesinformations de latence, en cliquant tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée
sur la tranche de console et en choisissant les informations que vous voulez afficher
dans le menu contextuel.
• Le module Playback est disponible uniquement dans MainStage, pas dans Logic Pro.
• Le module Loopback est disponible uniquement dans MainStage, pas dans Logic Pro.
Pour obtenir desinformations complètessur lesinstruments et les effets disponibles dans
Logic Pro, reportez-vous aux manuels Instruments de Logic Pro et Effets de Logic Pro. Pour
en savoir plus sur la façon d’ajouter une tranche de console, reportez-vous à la section
Ajout d’une tranche de console. Pour en savoir plus sur la façon de modifier un réglage
de tranche de console, reportez-vous à la section Modification d’un réglage de tranche
de console.
Sélection de tranches de console
Lorsque vous ajoutez une tranche de console à un patch (ou que vous ajoutez une tranche
de console s’appliquant à un set ou à un concert entier), elle est sélectionnée dans la
zone Tranches de console et les réglages disponibles apparaissent dans le navigateur
Réglages de tranche de piste. Vous pouvez sélectionner une tranche de console
directement en cliquant dessus dans la zone Tranches de console, et pouvez également
en sélectionner une adjacente à l’aide des raccourcis clavier
Raccourci clavier Sélection
Flèche gauche Tranche de console de gauche
Flèche droite Tranche de console de droite
Affichage des tranches de console du cheminement du signal
En plus des tranches de console d’un patch, vous pouvez afficher et modifier les tranches
de console du cheminement du signal dans la zone Tranches de console. Les tranches
de console de cheminement du signal incluent lestranches de console Sortie et principale
pour le concert, les tranches de console auxiliaires qui reçoivent un signal depuis une
tranche de console dans le patch et toutes les tranches de console de set ou de concert
qui sont disponibles lorsque le patch est sélectionné. Vous pouvez aussi afficher des
tranches de cheminement du signal portant sur un set entier.
Lorsque vous affichez les tranches de console de cheminement du signal, les tranches
de console du concert, incluant les tranches de console Sortie et Auxiliaire, présentent
une petite icône de concert dansla partie supérieure de la tranche de console pour mieux
les distinguer des tranches de console au niveau des patchs. Les tranches de console de
set présentent une petite icône de dossier pour les distinguer facilement également.
56 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionVous pouvez modifier les tranches de console de cheminement du signal dans la zone
Tranches de console. Par exemple, vous pouvez ajuster le curseur du volume ou de
panoramique d’une tranche de console de cheminement du signal ou ajouter des effets
à une tranche de console auxiliaire.
Pour afficher des tranches de console du cheminement du signal
µ Choisissez « afficher les tranches de console pour le cheminement du signal » dans le
menu Action situé dans le coin supérieur droit de la zone Tranches de console.
Création d’un alias pour une tranche de console
Vous pouvez créer un alias pour une tranche de console et utiliser l’alias dans différents
patchs ou sets. Les alias vous permettent de répartir des modules qui occupent beaucoup
de mémoire, tels que des instruments et des échantillonneurs multicanaux tiers, entre
différents patchs, plutôt que de créer plusieurs instances de ces modules. Dans certains
cas, créer un alias peut s’avérer plus efficace (utiliser moins de ressources) que d’ajouter
une tranche de console de concert ou de set.
Pour créer un alias pour une tranche de console
1 Dans la zone Tranches de console, sélectionnez la tranche.
2 Choisissez Édition > copier ou appuyez sur les touches Commande + C (par défaut).
3 Dans la liste des patchs, sélectionnez le patch dans lequel vous voulez utiliser l’alias.
4 Choisissez Édition > coller comme alias ou appuyez sur Commande + Option + V (par
défaut).
L’alias est collé aprèsla dernière tranche de console dansle patch (mais avant lestranches
de console de cheminement du signal, si elles sont visibles). Une icône d’alias apparaît
dans la partie supérieure de l’alias pour les distinguer des tranches de console dans le
patch.
Vous pouvez utiliser un alias dans plusieurs patchs ou sets. Si vous modifiez des réglages
de la tranche de console d’origine (à l’exception du volume, du panoramique et de
l’expression), les modifications sont appliquées aux alias de la tranche de console. Vous
pouvez tester chaque patch utilisant un alias après avoir modifié lesréglages de la tranche
de console originale, pour vous assurer que le son est conforme à vos attentes.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 57Remarque : vous ne pouvez pas importer un patch ou un set contenant un alias, car il se
peut que la tranche de console à laquelle est associé l’alias ne soit pas disponible.
Vous pouvez créer un alias d’un instrument multisortie, comme le EXS24 mkII, à utiliser
dans un autre patch ou set dansle concert. Lorsque vous copiez un instrument multisortie
pour créer un alias, assurez-vous de sélectionner touteslestranches de console auxiliaires
pour l’instrument afin que l’instrument multisortie complet soit collé en tant qu’alias.
Pour en savoir plussur l’utilisation d’instruments multisortie dans MainStage, reportez-vous
à la section Utilisation de plusieurs sorties d’instruments dans MainStage.
Modification de tranches de console dans MainStage
Vous pouvez ajouter des instruments à des tranches de console d’instruments logiciels
et ajouter des effets à n’importe quelle tranche de console dans la zone Tranches de
console. L’ajout d’instruments et d’effets se fait de la même manière dans MainStage que
dans Logic Pro.
Pour modifier les paramètres d’une tranche de console, sélectionnez-la dans la zone
Tranches de console, puissousl’espace de travail, modifiez les paramètres dansl’inspecteur
de tranche de console. Vous pouvez définir la tonalité et le décalage de vélocité, créer
une transformation du contrôleur et filtrer les messages de contrôle MIDI envoyés à la
tranche de console. Vous pouvez également renommer la tranche de console et modifier
la couleur et l’icône de la tranche de console. L’inspecteur de tranche de console compte
quatre onglets, permettant d’accéder aux fonctions suivantes :
• Bibliothèque de tranches de console et Bibliothèque de modules : avec une tranche de
console sélectionnée, vous pouvez choisir les réglages de tranche de console dans la
Bibliothèque de tranches de console. Lorsque l’option Insérer slot est sélectionnée,
vous pouvez choisir des réglages pour le module dans la Bibliothèque de modules.
• Attributs : vous pouvez renommer la tranche de console et choisir une couleur et une
icône différentes pour la tranche de console.
• Entrée MIDI : vous pouvez créer des transformations de contrôleur dans l’onglet Entrée
MIDI. Pour les tranches de console d’instruments logiciels et d’instruments externes,
vous pouvez également choisir l’appareil d’entrée MIDI, filtrer l’entrée MIDI, transposer
l’instrument et créer des graphiques de changement d’échelle de vélocité.
• Éditeur de couche : pour lestranches de console d’instrumentslogiciels et d’instruments
externes, vous pouvez définir la tonalité, définir les points de scission flottants ainsi
que la vélocité minimale et maximale de la tranche de console.
La bibliothèque de tranches de console permet d’accéder à touteslestranches de console
disponibles. Toutefois, certaines d’entre elles incluent des modules (en particulier Space
Designer) non adaptés aux représentations en raison de leur usage intensif du processeur.
L’utilisation de ces tranches de console peut affecter les performances de votre concert
en entraînant des pertes du signal audio et d’autres problèmes.
58 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionLes modules d’effet Surround de Logic Pro ne peuvent pas être utilisés avec MainStage.
Si vous choisissez un réglage de tranche de console contenant l’un de ces effets, les effets
inutilisés apparaissent désactivés (gris et barrés d’un trait diagonal).
Sélection de réglages de tranche de console
Il est possible de rapidement changer les paramètres d’un instrument, d’un effet et autres
pour une tranche de console en choisissant un autre réglage de tranche de console. Vous
pouvez choisir un nouveau réglage de tranche de console de deux façons distinctes : en
utilisant la Bibliothèque de tranche de console ou en utilisant le bouton Réglages dans
la partie supérieure de la tranche de console.
Pour choisir un réglage de tranche de console dans la Bibliothèque de tranche de
console
1 Dans la zone Tranches de console, sélectionnez celle à modifier.
La tranche de console sélectionnée est mise en surbrillance dans un cadre bleu.
2 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Bibliothèque de tranches
de console.
Les réglages de tranches de console disponibles apparaissent dans la bibliothèque de
tranches de console. Les réglages des tranches de console internes à MainStage
apparaissent sous la forme d’une série de dossiers avec différentes catégories
d’instruments. Si GarageBand ou des Jam Packs sont installés sur votre ordinateur, ces
réglages apparaissent en dessous des réglages internes.
3 Cliquez sur une catégorie de la colonne de gauche puis sur des sous-catégories des
colonnes de droite pour atteindre les réglages souhaités.
Pour sélectionner un réglage de tranche de console récent, cliquez sur Récent dans la
colonne de gauche, puis sélectionnez-en un dans la seconde colonne. Vous pouvez aussi
choisir un autre réglage de tranche de console dans le menu Réglages en haut de la
tranche de console.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 59Pour choisir un réglage de tranche de console dans le menu Réglages
µ Cliquez sur le bouton Réglages en haut de la tranche de console, puis choisissez un autre
réglage dans le menu qui apparaît.
En choisissant un dans le menu Réglages, vous constaterez qu’il n’apparaît cependant
pas sélectionné dans la Bibliothèque de tranche de console.
Vous pouvez aussi rechercher des réglages de tranche de console par leur nom.
Pour rechercher des réglages de tranche de console dans la Bibliothèque de tranche
de console
1 Dansl’inspecteur destranches de console,sélectionnez l’onglet Bibliothèque de tranches
de console.
2 Choisissez Rechercher dans la bibliothèque dans le menu Action du coin supérieur droit
de l’inspecteur de tranche de console.
3 Dans la zone de dialogue qui apparaît, tapez le texte à rechercher.
La tranche de console dont le nom contient le texte saisi apparaît sélectionnée dans la
bibliothèque.
4 Si plusieurstranches de console incluent dansleur nom le texte saisi, choisissez Rechercher
le suivant dans la bibliothèque dans le menu Action pour les parcourir.
5 Pour modifier le réglage de tranche de console, cliquez sur le nom du nouveau réglage
dans l’inspecteur de tranche de console.
La bibliothèque de tranches de console affiche tous les réglages de tranche de console
disponibles, y compris ceux dont l’utilité est moindre dans MainStage. Si vous choisissez
un réglage de tranche de console contenant des modules non utilisables dans MainStage,
ces derniers apparaissent barrés d’un trait épais diagonal dansla zone Tranches de console.
Attribution d’un nouveau nom à une tranche de console
Lorsque vous ajoutez une tranche de console à un patch, cette dernière est pourvue d’un
nom par défaut. Vous pouvez alors renommer les tranches pour distinguer vos réglages
personnalisés des réglages par défaut.
60 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionPour renommer une tranche de console
µ Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de tranche de console, sélectionnez le nom dans
le champ Nom, puis tapez un nouveau nom.
Saisissez un autre nom
dans le champ.
Changement de couleur d’une tranche de console
Chaque tranche de console a une couleur, qui apparaît dans la partie inférieure de la
tranche de console et sous la forme d’une couche au-dessus du contrôle d’écran clavier
dansl’espace de travail et dansl’Éditeur de couche. Vous pouvez changer la couleur d’une
tranche de console pour mieux distinguer les différentes tranches de console.
Pour changer la couleur d’une tranche de console d’instrument logiciel
µ Dansl’onglet Attributs de l’inspecteur de tranche de console, choisissez une couleur dans
le menu local Couleur.
Choisissez une couleur
dans le menu local.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 61Changement de l’icône d’une tranche de console
Lorsque vous ajoutez une tranche de console, elle apparaît avec une icône par défaut
située au-dessus du menu Réglages. Vous pouvez changer cette icône pour vous aider
à distinguer les tranches de console de différents types d’instrument ou faisant l’objet
de différents usages.
Pour changer l’icône d’une tranche de console
µ Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de tranche de console, choisissez une icône dans
le cadre Icône.
Choisissez une icône
dans le menu. Utilisation de la fonction Protection contre l’effet retour avec les tranches
de console
Vous pouvez utiliser la fonction « Protection contre l’effet retour » sur les tranches de
console d’instrument externes dans MainStage. Par défaut, la fonction « Protection contre
l’effet retour » est activée pour les tranches de console audio et désactivée pour les
tranches de console d’instrument externes. Vous pouvez activer ou désactiver la fonction
« Protection contre l’effet retour » pour les différentestranches de console dansl’inspecteur
de tranche de console.
Pour activer ou désactiver la fonction Protection contre l’effet retour
µ Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de tranche de console, cochez la case Protection
contre l’effet retour pour activer cette fonction. Décochez la case pour la désactiver.
Lorsque la fonction Protection contre l’effet retour est activée pour une tranche de console,
MainStage vous alerte lorsqu’il détecte un effet retour sur le canal. Lorsque l’alerte de
effet retour apparaît, le son du canal est momentanément coupé. Vous pouvez ensuite
choisir de désactiver le son du canal pour rechercher et éliminer la source de l’effet retour,
désactiver la fonction « Protection contre l’effet retour » pour toutes les tranches de
console audio et externes dans tous les concerts, ou continuer d’utiliser le canal et de
recevoir des alertes lorsque l’effet retour se produit.
62 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionPour en savoir plus sur la désactivation globale de la fonction « Protection contre l’effet
retour », reportez-vous à la section Préférences Audio.
Définition de l’entrée clavier pour une tranche de console d’instrument
logiciel
Dans l’inspecteur de tranche de console, vous pouvez choisir le contrôleur clavier à partir
duquel la tranche de console reçoit l’entrée MIDI. Si vous utilisez un instrument
multitimbral, vous pouvez également choisir l’entrée pour chaque canal MIDI. Par exemple,
vous pouvez utiliser l’instrument EVB3 comme instrument multitimbral et envoyer un
signal d’entrée versla tessiture supérieure et inférieure et versla pédale de pied en utilisant
trois canaux MIDI séparés.
Pour définir l’entrée clavier pour une tranche de console d’instrument logiciel
1 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Entrée MIDI.
2 Choisissez l’appareil d’entrée MIDI dans le menu local Clavier dans la section Entrée.
Les noms dans le menu Clavier correspondent aux contrôles d’écran clavier dans l’espace
de travail.
Pour définir l’entrée multitimbrale pour différents canaux MIDI
1 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Entrée MIDI.
2 Choisissez Multitimbral dans le menu local Clavier dans la section Entrée.
3 Dans la zone de dialogue Réglages multitimbraux, choisissez l’appareil d’entrée pour
chaque canal MIDI sur lequel vous voulez recevoir le signal d’entrée MIDI.
Transposition des tranches de console d’instrument logiciel
Vous pouvez transposer (modifier la hauteur tonale) d’une tranche de console d’instrument
logiciel. Lorsque vous transposez une tranche de console, chaque note MIDI reçue par la
tranche de console est transposée par le nombre de demi-tons défini dans le curseur de
valeur Transposer.
Pour transposer l’entrée MIDI d’une tranche de console d’instrument logiciel
1 Sélectionnez la tranche de console dans la zone Tranches de console.
2 Dans l’onglet Entrée MIDI de l’inspecteur de tranche de console, définissez la valeur à
l’aide du curseur de valeur Transposer. Vous pouvez cliquer sur la valeur et faire glisser
le curseur verticalement pour définir la valeur, cliquez sur la flèche vers le haut ou vers
le bas ou double-cliquez sur la valeur et saisissez une nouvelle valeur.
Filtrage de messages MIDI
Vous pouvez filtrer certains messages MIDI pour une tranche de console dansl’inspecteur
de tranche de console. Lorsque vous sélectionnez des types de messages MIDI dans la
section Filtre de l’inspecteur de tranche de console, toutes les données MIDI entrantes
sont filtrées pour ne pas envoyer les messages de ces types à la tranche de console.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 63Vous pouvez filtrer les types de messages MIDI suivants :
• Pitch Bend
• Sustain (message de contrôle 64)
• modulation (message de contrôle 1)
• expression (message de contrôle 11)
• Aftertouch
Pour filtrer des messages MIDI entrants
1 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Entrée MIDI.
2 Dans la section Filtre de l’onglet Entrée MIDI, cochez la case correspondant aux messages
MIDI que vous désirez filtrer.
Si vous avez créé une transformation de contrôleur, vous pouvez filtrer le type de message
d’entrée. La transformation de contrôleur envoie alors toujours des messages de sortie
de son propre type. Il est également possible de filtrer le type de message de sortie,
auquel cas la sortie de la transformation de contrôleur est alors filtrée.
Définition d’une tranche de console pour ignorer Hermode Tuning
Si un patch (ou le concert ou le set contenant le patch) est défini pour utiliser Hermode
tuning, mais le patch contient une tranche de console (par exemple, une tranche de
console avec des percussions) pour laquelle vous ne voulez pas utiliser Hermode tuning,
vous pouvez définir la tranche de console individuelle pour qu’elle ignore Hermode
tuning.
Pour définir une tranche de console pour ignorer Hermode Tuning
µ Dans l’onglet Entrée MIDI de l’inspecteur de tranche de console, cochez la case Ignorer
Hermode Tuning.
Pour en savoir plussur l’utilisation de Hermode tuning, consultez le Manuel de l’utilisateur
de Logic Pro.
Utilisation de graphiques
À l’aide de graphiques, vous pouvez graphiquement remapper les valeurs de certains
messages de contrôle MIDI de sorte que les valeurs d’entrée issues de votre contrôleur
produisent des valeurs de sortie différentes pour la tranche de console ou le paramètre
de module. Les graphiques permettent de visualiser et de modifier facilement une plage
de valeurs d’un paramètre, telle que la vélocité ou la fréquence de coupure d’un filtre.
Vous pouvez utiliser des graphiques pour les types de paramètres suivants :
• Transformations du contrôleur
• Changement d’échelle de vélocité (à la fois pour la vélocité d’entrée et l’entrée de
notes)
64 Chapitre 5 Utilisation du mode Édition• Paramètres auxquels un contrôle d’écran est mappé
Vous pouvez ouvrir une fenêtre de graphique en cliquant sur le bouton de ce type de
graphique dans l’inspecteur adéquat. Les graphiques Transformation et Changement
d’échelle de vélocité pour la tranche de console sélectionnée sont disponibles dans
l’onglet Entrée MIDI de l’inspecteur de tranche de console. Le graphique Paramètre du
contrôle d’écran sélectionné est disponible dans l’onglet du mappage individuel ainsi
que dans l’onglet Mappages de l’inspecteur de contrôle d’écran (mode Édition).
Le graphique affiche la plage des valeurs d’entrée sur l’axe horizontal (x), de gauche à
droite, et la plage de valeurs de sortie sur l’axe vertical (y), de bas en haut.
Dans la fenêtre de graphique, il existe plusieurs moyens pour travailler. Vous pouvez
directement modifier la courbe du graphique, modifier les valeurs numériques à l’aide
de l’éditeur de précision ou utiliser les boutons Courbe pour définir le graphique sur l’une
des courbes prédéfinies.
Les façons de modifier un graphique se ressemblent toutes, quel que soit le type de
graphique, mais certaines fonctionnalités sont spécifiques à l’un ou l’autre type de
graphique. Pour les graphiques Paramètre, vous pouvez modifier les valeurs de plage
minimales ou maximales du graphique à l’aide des curseurs de valeurs Min. plage et Max.
plage. Pour en savoir plussur lestransformations du contrôleur, reportez-vous à la section
Création de transformations du contrôleur. Pour en savoir plussur le changement d’échelle
de vélocité, reportez-vous à la section Changement de l’échelle de vélocité de la tranche
de console. Pour en savoir plus sur les graphiques de mappage de paramètres,
reportez-vous à la section Utilisation de graphiques de mappage de paramètres.
Pour modifier un graphique
1 Sélectionnez la tranche de console ou le contrôle d’écran auquel (ou à laquelle) vous
voulez appliquer le graphique.
2 Sélectionnez l’onglet Entrée MIDI (pour les graphiques de transformation ou de
changement d’échelle de vélocité) ou l’onglet Mappage (pour les graphiques de mappage
de paramètres).
3 Cliquez sur le bouton graphique du type de graphique que vous voulez modifier.
La fenêtre du graphique s’ouvre.
4 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Cliquez sur l’un des boutons Courbe pour définir le graphique sur l’une des courbes
prédéfinies.
• Cliquez sur la courbe à l’endroit où vous voulez ajouter un nœud, puis faites-le glisser
versla valeursouhaitée. Faites-le glisser horizontalement pour modifier la valeur d’entrée
ou verticalement pour modifier la valeur de sortie.
Lorsque vousfaites glisser le nœud, les valeurs de celui-cis’affichent à côté du pointeur.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 65• Double-cliquez sur la courbe à l’endroit où vous voulez ajouter un nœud, puis modifiez
les valeurs de celui-ci dans l’éditeur de précision.
• Cliquez tout en maintenant la touche Option enfoncée sur une partie de la courbe (à
l’exception du nœud), puis faites glisser la partie en pointillé de la courbe pour rendre
la courbe non linéaire.
5 Continuez d’ajouter et d’ajuster les points de la courbe jusqu’au résultat souhaité.
6 Lorsque vous avez terminé, cliquez sur le bouton de fermeture dans le coin supérieur
gauche de la fenêtre de graphique pour la fermer.
Pour inverser les valeurs du graphique
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Dans la fenêtre du graphique, cliquez sur le bouton Inverser.
µ Dans l’onglet du mappage, cochez la case Inverser la plage de paramètres.
Pour réinitialiser le graphique sur ses valeurs par défaut
µ Cliquez sur le bouton Revenir aux valeurs par défaut dansla partie supérieure de la fenêtre
du graphique.
Après avoir modifié un graphique, le bouton du graphique dans l’Inspecteur affiche la
forme modifiée du graphique dans une couleur bleue foncée pour mieux identifier les
graphiques que vous avez modifiés et comment ils ont été modifiés.
Pour fermer la fenêtre du graphique
µ Appuyez sur Échap (Esc).
Création de transformations du contrôleur
À l’aide du graphique de transformation, vous pouvez remapper les valeurs de certains
messages de contrôle MIDI de sorte que les valeurs d’entrée issues de votre contrôleur
produisent des valeurs de sortie différentes pour la tranche de console. On utilise
fréquemment lestransformations pour l’échelonnement des expressions, pour les besoins
duquel des valeurs d’expression MIDI d’entrée sont mappées à différentes valeurs de
sortie sur une courbe graphique.
De plus, vous pouvez transformer des valeurs d’entrée pour un type de message en valeurs
de sortie pour un autre type de message. Par exemple, vous pouvez transformer les
valeurs de volume MIDI à partir de votre contrôleur pour envoyer des valeurs d’expression
à la tranche de console, ou transformer des valeurs Breath en entrée pour envoyer des
valeurs de modulation. Le graphique de transformation est un moyen polyvalent de
remapper les valeurs et la destination de sortie pour ces messages de contrôle MIDI. Dans
MainStage, vous pouvez transformer les valeurs pour les messages d’expression, de
modulation, de volume MIDI et de Breath Control.
66 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionL’onglet Entrée MIDI, de l’inspecteur de tranche de console, vous permet de choisir les
types de message d’entrée et de sortie et de créer graphiquement des courbes de
transformation. Dans un graphique de transformation, l’axe horizontal représente les
valeurs d’entrée de votre contrôleur tandis que l’axe vertical représente les valeurs de
sortie envoyées à la tranche de console.
Pour définir les types de message d’entrée et de sortie d’une transformation de
contrôleur
1 Dans la zone Tranches de console, sélectionnez la tranche de console pour laquelle vous
voulez créer une transformation de contrôleur.
2 Dans l’inspecteur des tranches de console, sélectionnez l’onglet Entrée MIDI.
3 Dans la section Contrôleurs, choisissez le type de message d’entrée dans le menu local
Entrée.
4 Choisissez le type de message de sortie dans le menu local Sortie.
Cliquez sur le bouton Transformer
pour modifier le graphique.
Choisissez les types de
message d’entrée et de
sortie dans ces menus.
Pour ouvrir le graphique Transformation
µ Dans l’onglet Entrée MIDI de l’inspecteur de tranche de console, cliquez sur le bouton
Transformation.
Le graphique Transformation s’ouvre.
Si un patch contient plusieurs tranches de console avec un graphique de transformation,
les courbes de transformation des autres tranches du patch apparaissent dans la fenêtre
du graphique de transformation de contrôleur derrière la courbe active. Chacune des
tranches de console d’un patch peut posséder une transformation de contrôleur propre.
Pour en savoir plussur la modification du graphique, reportez-vous à la section Utilisation
de graphiques.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 67Changement de l’échelle de vélocité de la tranche de console
Vous pouvez changer l’échelle de vélocité d’une tranche de console à l’aide des graphiques
Changement d’échelle de vélocité. Vous pouvez changer l’échelle de vélocité de la sortie
selon l’entrée de notes ou la vélocité d’entrée.
Lorsque vous effectuez un changement d’échelle de vélocité, chaque vélocité d’entrée
(quelle que soit la note jouée) est mise à l’échelle de la vélocité de sortie.
Lorsque vous effectuez un changement d’échelle de note, la vélocité de sortie est mise à
l’échelle selon la note de la gamme de notes. Cette opération est utile lorsque vous voulez
qu’un paramètre change dans différents endroits de la gamme de notes ; par exemple,
lorsqu’un filtre ou un paramètre d’attaque s’ouvre pour des valeurs de note plus élevées
afin de donner un son plus clair et plus aigu.
Pour ouvrir un graphique de changement d’échelle de vélocité
1 Dans la zone Tranches de console, sélectionnez la tranche de console sur laquelle vous
voulez effectuer le changement d’échelle de vélocité.
2 Dans l’inspecteur des tranches de console, sélectionnez l’onglet Entrée MIDI.
3 Dans l’onglet Entrée MIDI, procédez de l’une des façons suivantes :
• Pour ouvrir le graphique d’entrée de vélocité,sélectionnez le bouton Entrée de vélocité.
• Pour ouvrir le graphique d’entrée de note, sélectionnez le bouton Entrée de note.
Le graphique de changement d’échelle de vélocité sélectionné s’ouvre.
Pour en savoir plussur la modification du graphique, reportez-vous à la section Utilisation
de graphiques.
Création de couches et de scissions de clavier
Si vous jouez sur un clavier contrôleur, vous pouvez facilement créer des couches et des
scissions de clavier dans vos patchs MainStage. Vous pouvez créer des couches et des
scissions en ajoutant deux ou plusieurs tranches de console à un patch et en définissant
les valeurs Note basse et Note élevée de chaque tranche de console afin de déterminer
sa plage de notes. Sur un clavier contrôleur, la plage de notes déclenche les sons de
l’instrument logiciel ou de l’instrument externe de la tranche de console. Vous pouvez
définir des plages de notes de sorte que les tranches de console se chevauchent (pour
les sons en couches) ou soient contiguës (pour les scissions).
L’onglet Éditeur de couche de l’inspecteur de tranche de console affiche la plage de notes
de chaque tranche de console dans un patch et dans le concert ou le set contenant le
patch (si l’un ou l’autre inclut une tranche de console avec une plage de notes). Vous
pouvez définir la plage de notes d’une tranche de console de plusieurs façons : vous
pouvez faire glisser les bords de la couche, utiliser les boutons d’apprentissage pour
définir les valeurs Note basse et Note élevée ou utiliser les curseurs de valeurs Note basse
et Note élevée.
68 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionPour ouvrir l’éditeur de couche
µ Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Éditeur de couche.
Pour définir une plage de notes à l’aide de couches
1 Dans l’éditeur de couche, déplacez le pointeur sur le bord gauche de la couche que vous
voulez changer/définir.
Il se change alors en pointeur de redimensionnement.
2 Faites-glisser le bord gauche de la couche vers la note que vous voulez utiliser comme
note basse (la plus basse des notes de la plage de notes).
3 Déplacez le pointeur sur le bord droit de la couche.
4 Faites-glisser le bord droit de la couche vers la note que vous voulez utiliser comme note
élevée (la plus élevée des notes de la plage de notes).
Pour définir une plage de notes à l’aide des boutons d’apprentissage
1 Dans la zone Tranches de console, sélectionnez la tranche.
2 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Éditeur de couche.
3 Cliquez sur le bouton Apprendre à côté du curseur de valeurs Note basse.
Cliquez sur Apprendre et jouez
la note correspondante sur votre
clavier musical.
4 Sur votre clavier contrôleur, appuyez sur la touche correspondant à la note que vous
souhaitez définir comme la note la plus grave de votre plage de notes.
5 Cliquez sur le bouton Apprendre pour désactiver le mode d’apprentissage pour de la
note grave.
6 Cliquez sur le bouton Apprendre à côté du curseur de valeurs Tons clairs.
7 Sur votre clavier contrôleur, appuyez sur la touche correspondant à la note que vous
souhaitez définir comme la note la plus aiguë de votre plage de notes.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 698 Cliquez sur le bouton Apprendre pour désactiver le mode d’apprentissage pour de la
note aiguë.
Lorsque vous lancez la lecture du patch, vous pouvez entendre le son de la tranche de
console quand vous jouez les notes faisant partie de la plage de notes. Les notes en
dehors de la plage ne génèrent aucun son à travers la tranche de console.
Pour définir une plage de notes à l’aide des curseurs de valeur
1 Dans la zone Tranches de console, sélectionnez la tranche.
2 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Éditeur de couche.
3 Modifiez la valeur dans le curseur de valeur Note basse.
Vous pouvez cliquer sur la valeur et faire glisser le curseur verticalement, cliquez sur la
flèche vers le haut ou vers le bas ou double-cliquez sur la valeur et saisissez une nouvelle
valeur.
Définissez la touche aiguë et
la touche grave à l’aide de ces
curseurs de valeurs.
4 Modifiez la valeur dans le curseur de valeur Note élevée.
Vous pouvez cliquer sur la valeur et faire glisser le curseur verticalement, cliquez sur la
flèche vers le haut ou vers le bas ou double-cliquez sur la valeur et saisissez une nouvelle
valeur.
Définition de points de scission flottants
Lorsqu’une plage de notes présente un point de scission flottant, les notes situées aux
extrémités de cette dernière varient en fonction des touches que vous jouez près de ces
extrémités. Vous pouvez définir les points de scission flottants dans l’onglet Éditeur de
couche de l’inspecteur de tranche de console.
70 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionVoici une explication de ce que sont les points de scission flottants, exemple à l’appui :
si vous définissez la note grave (Tons sombres) d’une plage de notes sur Do1, définissez
une valeur de point de scission flottant de 3, puis jouez les notes directement au-dessus
de Do1 (par exemple les notes Fa1, Mib1, Ré1), et jouez progressivement vers les graves
en dessous de Do1 (par exemple les notes Do1, Sib0, La0) : le point de scission se déplace
vers le bas pour inclure ces notes, jusqu’à la valeur du point de scission flottant
(3 demi-tons). En revanche, si vous commencez à jouer les notes immédiatement en
dessous de la note grave (les notes Sol0, La0, Si0 par exemple) et que vous jouez en
remontant vers les aiguës au-dessus de Do1 (les notes Do1, Ré1, Mi1 par exemple), le
point de scission se déplace vers le haut pour inclure ces notes, jusqu’à la valeur du point
de scission flottant (dans cet exemple, Do1 et Ré1 seraient incluses, mais pas Mi1, qui se
trouve quatre demi-tons plus haut que la note grave).
Pour définir des points de scission flottants pour une couche/plage de notes
1 Dansl’onglet Éditeur de couche, cliquez sur le curseur de la valeur flottante de note basse
et faites-le glisser verticalement pour modifier la valeur, ou double-cliquez sur la valeur
actuelle et saisissez une nouvelle valeur (la valeur est le nombre de demi-tons utilisés
pour la scission).
2 Cliquez sur le curseur de la valeur flottante de note élevée et faites-le glisser verticalement
pour changer la valeur ou double-cliquez sur la valeur actuelle et saisissez une nouvelle
valeur.
Vous pouvez aussi créer une scission de clavier en ajoutant une tranche de console portant
sur un set et en ajustant la plage de notes des tranches de console dans les patchs du
set. La tranche de console du set entier prend la priorité sur touteslestranches de console
des patchs du set pour les notes incluses dans sa plage de notes. Pour en savoir plus sur
l’ajout d’une tranche de console au niveau du set, reportez-vous à la section Manipulations
par set.
Définition de la plage de vélocité
Par défaut, la vélocité d’une tranche de console s’étend de 1 à 127. Vous pouvez réduire
la plage de vélocité de sorte que la tranche de console ne réponde que si les notes que
vousjouez à partir de votre contrôleursontsituées entre les valeurs minimale et maximale
que vous avez définies.
Pour définir la plage de vélocité d’une tranche de console
1 Dans la zone Tranches de console, sélectionnez la tranche.
2 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Éditeur de couche.
3 Dans l’Éditeur de couche, définissez la vélocité minimale à partir de laquelle la tranche
de console doitse déclencher. (Cliquez sur la valeur et faites glisser le curseur verticalement
pour changer la valeur ou double-cliquez sur la valeur et saisissez une nouvelle valeur.)
4 À l’aide du curseur, définissez la vélocité maximale en dessous de laquelle la tranche de
console doit se déclencher.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 71Substitution de plages de notes portant sur un concert ou un set entier
Si une tranche de console d’instrument logiciel s’applique au concert entier, la tranche
de console du concert prend la priorité sur toute tranche de console d’instrument logiciel
portant sur un patch et dont les notes se trouvent dans sa plage de notes. Cela signifie
que lorsque vous jouez des notes faisant partie de la plage de la tranche de console du
concert sur un clavier contrôleur, vous n’entendez que la tranche du concert, même si
un patch est sélectionné.
De même, si une tranche de console d’instrument logiciel existe pour le set entier, les
mêmes conditions s’appliquent à tous les patchs du set. Autrement dit, la tranche de
console du set prend la priorité sur celles du patch et dont les notes se situent dans sa
plage de notes.
Vous pouvez substituer lestranches de console applicables à un concert ou à un set entier
par une tranche de console d’un patch particulier de manière à ce que la tranche du
patch prenne la priorité sur celles du concert ou du set entier.
Pour substituer des plages de notes applicables à un concert ou à un set entier
1 Dansla liste des patchs,sélectionnez le patch correspondant à la tranche de console dont
vous souhaitez substituer la tranche de console de concert ou de set.
2 Dansla zone Tranches de console,sélectionnez la tranche de console dont voussouhaitez
écraser la plage de notes de concert ou de set.
3 Dans l’inspecteur des tranches de console, sélectionnez l’Éditeur de couche.
4 Cochez la case Ignorer les plages parentes.
La case Ignorer les plages parentes est disponible uniquement si une tranche de console
au niveau concert ou set existe.
Utilisation de l’Éditeur d’instrument EXS24 mkII dans MainStage
Pour les tranches de console utilisant l’instrument d’échantillonneur EXS24 mkII, vous
pouvez modifier les zones et les groupes de l’instrument d’échantillonneur dans l’Éditeur
d’instruments EXS. L’Éditeur d’instruments EXS24mkII fonctionne exactement de la même
façon dans MainStage que dans Logic Pro, à une exception près : dans MainStage, vous
ne pouvez pas ouvrir l’éditeur d’échantillons pour modifier des échantillons audio
individuels.
Dans un instrument EXS24 mkII, une zone est un emplacement dans lequel un seul
échantillon (fichier audio) est chargé depuis un disque dur. Vous pouvez modifier les
paramètres de zone en mode d’affichage Zone. Des zones peuvent être assignées à des
groupes, qui fournissent des paramètres vous permettant de modifier simultanément
toutes les zones d’un même groupe. Vous pouvez définir autant de groupes que vous le
souhaitez. L’Éditeur d’instruments compte deux modes d’affichage : Zones et Groupes.
Vous pouvez modifier des zones en mode d’affichage Zones et modifier des paramètres
de groupe en mode d’affichage Groupes.
72 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionPour ouvrir l’Éditeur d’instruments EXS24 mkII
1 Dans une tranche de console utilisant l’instrument EXS24 mkII, double-cliquez sur le
logement EXS24 dans la section E/S.
2 Dans la zone supérieure droite de la fenêtre du module EXS24 mkII, cliquez sur le bouton
Modifier.
Cliquez sur le bouton
Modifier pour ouvrir
l’éditeur d’instruments.
L’Éditeur d’instruments s’ouvre. Lorsque vous jouez des notes sur le clavier de l’Éditeur
d’instruments EXS24 mkII, elles sont reproduites sur la tranche de console sélectionnée.
Vous pouvez basculer entre les modes d’affichage Zones et Groupes, cliquersur des zones
individuelles pour afficher leurs paramètres, cliquersur des notes du clavier pour entendre
les échantillons pour leur sont assignés, créer des zones et des groupes et modifier les
paramètres de zone et de groupe comme vous le faites dans Logic Pro.
Pour des informations détaillées sur l’utilisation de l’Éditeur d’instruments EXS24 mkII,
reportez-vous au manuel Instruments de Logic Pro.
Utilisation de plusieurs sorties d’instruments dans MainStage
MainStage prend en charge plusieurs versions de sortie des instruments EXS24 mkII,
Ultrabeat et de certains instruments Audio Units. Vous pouvez insérer des instruments à
plusieurs sorties et les utiliser pour acheminer différentes sorties vers différentes sorties
physiques, appliquer des modules différents ou un traitement différent à plusieurssorties,
ou pour d’autres utilisations.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 73Si un instrument prend en charge plusieurssorties, une ou plusieurs versions multisorties
sont disponibles dans le menu Module de l’instrument.
Le menu Module affiche des informations spécifiques sur les configurations de sortie, par
exemple : EXS24: Multi-sortie (5xStéréo, 6xMono).
Remarque : touslesinstruments ne prennent pas en charge lessorties multiples. Si aucune
version multisortie n’est disponible dans le menu Module, cela signifie que l’instrument
ne prend pas en charge plusieurs sorties.
Pour insérer un instrument multisortie
1 Sur la tranche de console danslaquelle vous voulez utiliser l’instrument multisortie, cliquez
sur le logement Instrument.
2 Choisissez l’instrument dans le menu Module et choisissez la version multisortie dans le
sous-menu.
Le nom de l’instrument apparaît dans le logement Instrument et un petit bouton Ajouter
(+) apparaît sous le bouton Solo de la tranche de console. La sortie de l’instrument est
définie sur Sortie 1-2.
3 Double-cliquez sur le logement Instrument pour ouvrir la fenêtre de l’instrument (du
module).
74 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionVous devez configurer le cheminement de sortie des sons ou des échantillons individuels
dans l’instrument (dans la fenêtre du module). Configurez le cheminement de sortie de
l’instrument EXS24 mkII dans l’éditeur d’instrument et configurez le cheminement de
sortie de Ultrabeat dans le menu Sortie de la section Assignation de la fenêtre Ultrabeat.
4 Sur la tranche de console, cliquez sur le bouton Ajouter pour ajouter des sorties
supplémentaires.
À chaque fois que vous ajoutez une sortie, une nouvelle section de la tranche de console
est ajoutée, avec la paire de sorties suivante disponible.
Chaque sortie utilise le même instrument, mais chacun peut compterses propresréglages
d’insertions, de volume, de panoramique et d’expressions et ses propres envois d’effets,
ainsi que ses propres sorties.
Pour en savoir plus sur l’utilisation de plusieurs sorties d’instrument, consultez le
Manuel de l’utilisateur de Logic Pro et le manuel Instruments de Logic Pro. Des informations
sur desinstrumentsspécifiques(par exemple, Ultrabeat)sont disponibles dansles chapitres
relatifs à ces instruments.
Utilisation d’instruments MIDI externes dans MainStage
Vous pouvez ajouter une tranche de console d’instrument MIDI externe à un patch et
l’utiliser pour jouer d’un instrument externe, comme un synthétiseur. Vous pouvez
également utiliser un instrument externe pour « jouer » d’une application ReWire.
Lorsque vous utilisez une tranche de console d’un instrument MIDI externe, vous choisissez
le canal MIDI pour envoyer le signal de sortie MIDI de MainStage versl’instrument et vous
choisissez les entrées audio pour recevoir l’audio de l’instrument. Le signal de sortie audio
de l’instrument est acheminé vers l’entrée de la tranche de console, où vous pouvez le
traiter en utilisant les effets MainStage.
Pour ajouter une tranche de console d’un instrument externe
1 Cliquez sur le bouton « Ajouter une tranche de console » (+) dans le coin supérieur droit
de la zone Tranches de console.
2 Dans la zone de dialogue Nouvelle tranche de console, sélectionnez Instrument externe.
Vous pouvez également choisir l’entrée et la sortie MIDI, le format, ainsi que l’entrée et
la sortie audio de la tranche de console. Vous pouvez choisir un canal audio ou une
application ReWire pour l’entrée, mais vous ne pouvez pas choisir un bus. Le menu local
Entrée MIDI affiche les contrôles d’écran Clavier ou Activité MIDI (qui reçoivent le signal
d’entrée de note MIDI) actuellement dans l’espace de travail.
Remarque : lorsque vous utilisez un instrument externe pour envoyer le signal MIDI vers
une application ReWire esclave (telle que Reason ou Live), vous devriez désactiver tout
signal d’entrée MIDI que l’application esclave pourrait recevoir directement du contrôleur
matériel. Pour en savoir plus sur la désactivation de l’entrée MIDI depuis un matériel,
consultez la documentation de l’application concernée.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 75Pour les applications ReWire, lorsque vous ajoutez une tranche de console externe,
définissez le port MIDI sur l’esclave ReWire. La liste Canal se met également à jour selon
le port utilisé. Certaines applications ReWire esclaves utilisent plusieurs ports. Pour utiliser
une application ReWire avec MainStage, ouvrez l’application ReWire après avoir ouvert
MainStage.
Lorsque vous jouez de votre contrôleur de clavier avec le patch contenant l’instrument
MIDI externe sélectionné, MainStage envoie des notes et d’autres messages MIDI vers la
Sortie MIDI et le Canal MIDI choisis, reçoit l’audio de l’Entrée choisie et envoie la sortie
audio versla Sortie choisie. Vous pouvez également envoyer un message de changement
de programme à l’instrument externe lorsque vous sélectionnez le patch pour contrôler
le programme utilisé par l’instrument externe.
Pour envoyer un changement de programme à un instrument externe lorsque vous
sélectionnez un patch
1 Dans l’inspecteur des tranches de console, cliquez sur l’onglet Sortie MIDI.
2 Dans l’onglet Sortie MIDI, cochez la case Envoyer changement de programme.
La valeur Changement de programme est définie par défaut sur –1. Aucun changement
de programme n’est donc envoyé lorsque vous cochez la case « Envoyer changement de
programme » tant que vous ne modifiez pas la valeur.
3 Définissez le numéro de changement de programme que vous voulez envoyer à l’aide
du curseur de valeur Envoyer changement de programme.
4 Si vous voulez envoyer un message de changement de banque, cochez la case Envoyer
changement de banque, puis définissez l’octet le plussignificatif (MSB) et l’octet le moins
significatif (LSB) du numéro de changement de banque à l’aide des curseurs de valeurs
MSB de banque et LSB de banque.
Lorsque vous sélectionnez le patch, les messages de changement de programme et de
changement de banque sont envoyés vers l’instrument externe. Notez également que
les changements de programme et de banque sont envoyés lorsque vous ajustez les
curseurs de valeur de changement de programme et de changement de banque dans
l’inspecteur de tranche de console (vous êtes donc assuré que les valeurs que voussaisissez
envoient les bons messages de changement de programme et de banque).
Si vous souhaitez que l’instrument externe réponde au changement de programme mais
que vous ne voulez pas qu’il reçoive les informations de notes MIDI ou autres de votre
contrôleur, cliquez sur l’onglet Entrée MIDI et choisissez Rien dans le menu local Clavier.
Vous pouvez également utiliser un potentiomètre ou un curseur associé à l’action
Changement de programme pour envoyer des changements de programme à un
instrument externe.
76 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionPour envoyer des changements de programme à un instrument externe à l’aide d’un
contrôle d’écran
1 Dans l’espace de travail, cliquez sur le contrôle d’écran que vous souhaitez utiliser pour
envoyer des messages de changement de programme.
2 Dans l’inspecteur de contrôles d’écran, cliquez sur l’onglet Non mappé.
3 Dansle navigateur Mappage,sélectionnez l’instrument externe, puisle dossier Contrôleur
MIDI dans le sous-menu.
4 Dans la troisième colonne en partant de la gauche, sélectionnez Changement de
programme.
Le contrôle d’écran est désormais associé au paramètre Changement de programme.
Vous pouvez envoyer des changements de programme à l’instrument externe à l’aide de
la commande matérielle assignée au contrôle d’écran.
Remarque : si le paramètre Sortie MIDI de la tranche de console d’instrument externe est
défini sur l’instrument externe lorsque vous associez le contrôle d’écran au paramètre
Changement de programme, un changement de programme (Programme 0) est envoyé
lorsque vous créez le mappage. Si vous êtes en train de modifier le programme sur
l’instrument externe, il se peut que vos modifications soient perdues. Pour associer le
contrôle d’écran sans envoyer immédiatement de changement de programme à
l’instrument externe, choisissez Rien dansle slot Sortie MIDI de l’instrument externe avant
de créer le mappage, puis choisissez l’instrument externe dans le slot Sortie MIDI lorsque
vous avez terminé le mappage. Aucun changement de programme n’est envoyé tant
que vous ne déplacez pas le potentiomètre ou le curseur.
Vous pouvez également envoyer des messages MIDI, notamment des messages SysEx et
de contrôle continu, aux appareils MIDI connectés à l’aide d’une tranche de console
d’instrument externe. L’inspecteur de tranche de console comporte une commande
« Envoyer fichier MIDI » permettant de sélectionner un fichier MIDI standard contenant
les informations à envoyer.
Pour envoyer un fichier MIDI à l’aide d’un instrument externe
1 Dans l’inspecteur de tranche de console d’instrument externe, cliquez sur l’onglet Sortie
MIDI.
2 Cochez la case « Envoyer fichier MIDI », puis cliquez sur le bouton Sélectionner.
3 Naviguez jusqu’à l’emplacement du fichier MIDI à ajouter, sélectionnez le fichier, puis
cliquez sur Envoyer.
Le fichier MIDI est envoyé immédiatement au portsélectionné dansla tranche de console
d’instrument externe. Il est renvoyé à chaque changement de patch tout comme les
autres options de l’inspecteur de tranche de console (telles que les messages Changement
de programme ou Horloge MIDI).
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 77Seuls les types SMF (fichier MIDI standard) 0 et 1 sont pris en charge. Les fichiers MIDI
sont envoyés un à la fois concert par concert. Si vous parcourez rapidement plusieurs
patchs qui envoient de longs fichiers MIDI, ceux-ci sont mis en attente et envoyés l’un
après l’autre. Les messages MIDI sont envoyés au tempo stocké dans le fichier MIDI.
Utilisation du Moniteur d’activité
Lorsque vous travaillez sur votre concert en mode Édition, le Moniteur d’activité dans la
barre d’outils affiche des informations sur l’utilisation actuelle du processeur et de la
mémoire ainsi que les messages MIDI reçus. La section Processeur du Moniteur d’activité
apparaît en rouge pour indiquer un état de surcharge du processeur.
La section Mémoire du Moniteur d’activité apparaît en jaune pour indiquer un état de
faible mémoire. Les états de mémoire faible peuventse produire lorsqu’un grand nombre
de tranches de console ou de modules exigeants en termes de mémoire sont utilisés
dans un concert ou lorsque vous utilisez d’autres applications gourmandes en mémoire
(notamment des applications ReWire) en même temps que le concert. Si un état de faible
mémoire se produit, tentez d’ouvrir le concert à nouveau et de consolider certains modules
ou tranches de console occupant beaucoup de mémoire.
Suppression de tranches de console
Vous pouvez supprimer une tranche de console que vous ne voulez plus dans un patch.
Pour supprimer une tranche de console
1 Sélectionnez la tranche de console dans la zone Tranches de console.
2 Choisissez Édition > Supprimer (ou appuyez sur la touche Supprimer).
Utilisation de modules en mode Édition
MainStage inclut un ensemble complet de modules d’instrument et d’effet Logic Pro de
qualité professionnelle, ainsi que des modules utilitaires tels que le Syntoniseur.
Danslestranches de console MainStage, vous pouvez utiliser les modules dans des patchs,
ainsi qu’au niveau des concerts et des sets. Vous pouvez utiliser les modules d’instrument
danslestranches de console d’instrument logiciel, et les modules d’effet danslestranches
de console audio, d’instrument logiciel, d’instrument externe et auxiliaires. En plus des
modules standard intégrés, MainStage permet d’utiliser des modules d’instrument et
d’effet Audio Units.
Ajout, suppression, déplacement et copie de modules
Vous pouvez ajouter des modules à une tranche de console, remplacer un module par
un autre et supprimer des modules d’une tranche de console. Vous pouvez également
déplacer, réorganiser et copier des modules au sein d’une tranche de console ou d’une
tranche de console à une autre.
78 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionPour ajouter un module d’instrument
µ Cliquez sur le slot Instrument et maintenez le bouton de la souris enfoncé, puis parcourez
le menu de modules pour rechercher et sélectionner celui que vous souhaitez utiliser.
Pour ajouter un module d’effet
µ Cliquez sur le slot d’insertion, puis parcourez le menu de modules pour rechercher et
sélectionner celui que vous souhaitez utiliser.
Pour remplacer un module
µ Cliquez sur le slot d’insertion ou Instrument et maintenez le bouton de la souris enfoncé,
puis parcourez le menu de modules pour en rechercher et en sélectionner un autre.
Pour supprimer un module
µ Cliquez sur le slot d’insertion ou Instrument et maintenez le bouton de la souris enfoncé,
puis choisissez Aucun module dans le menu.
Pour déplacer un module
µ Tout en maintenant la touche Commande enfoncée, faites glisser le module vers un slot
vide de la même tranche de console ou d’une autre.
Pour réorganiser les modules
µ Tout en maintenant la touche Commande enfoncée, faites glisser le module vers un slot
occupé de la même tranche de console ou d’une autre.
Pour copier un module
µ Tout en maintenant les touches Commande + Option enfoncées, faites glisser le module
vers un autre slot de la même tranche de console ou d’une autre.
Utilisation du module Channel EQ
Le module Channel EQ permet de modeler le son de la tranche de console avant
d’appliquer d’autres effets.
Pour utiliser le module Channel EQ
1 Double-cliquez sur l’icône EQ en haut de la tranche de console.
Le module Channel EQ est ajouté au premier slot d’insertion disponible et sa fenêtre
s’ouvre.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Choisissez un réglage Channel EQ dans le menu Réglages en haut de la fenêtre du
module.
• Modifiez graphiquement une bande EQ en faisant glisser la souris verticalement pour
modifier le niveau ou horizontalement pour modifier la fréquence centrale.
• Modifiez numériquement une bande EQ en cliquant sur la valeur et en faisant glisser
la souris pour l’augmenter ou la diminuer, ou en double-cliquant sur la valeur puis en
en saisissant une nouvelle.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 79Pour des informations détaillées sur l’utilisation de l’effet Channel EQ, reportez-vous au
manuel Effets de Logic Pro.
Utilisation des réglages des modules
Les modules MainStage incluent des réglages combinant des valeurs de paramètres
optimisées pour obtenir un résultat précis. Pour un module d’instrument, un réglage peut
recréer le son caractéristique d’un instrument donné, tandis que pour un module d’effet,
il peut être conçu pour être utilisé avec un instrument spécifique ou pour créer un son
précis. Le menu Réglages de chaque module permet de choisir, de copier, de coller et
d’enregistrer des réglages, et d’effectuer d’autres actions.
Pour choisir un réglage de module
1 Double-cliquez sur le slot du module pour ouvrir la fenêtre de celui-ci.
2 Cliquez sur le menu Réglages (en haut de la fenêtre du module), recherchez le réglage
voulu, puis sélectionnez-le.
Astuce : vous pouvez également sélectionner le slot du module, puis choisir un réglage
dans l’inspecteur de tranche de console.
Pour choisir le réglage de module précédent
µ Cliquez sur la flèche gauche en regard du menu Réglages(ou choisissez Réglage précédent
dans le menu Réglages).
Pour choisir le réglage de module suivant
µ Cliquez sur la flèche droite en regard du menu Réglages (ou choisissez Réglage suivant
dans le menu Réglages).
Pour copier et coller des réglages de module
1 Cliquez sur le bouton Copier dans l’en-tête de la fenêtre du module (ou choisissez Copier
les réglages dans le menu Réglages).
Lesréglages de tousles paramètressont alors copiés dans un presse-papiers pour réglages
de module, qui est indépendant du presse-papiers global.
2 Cliquez sur le bouton Coller dans l’en-tête de la fenêtre du module (ou choisissez Coller
le réglage dans le menu Réglages).
Pour enregistrer les modifications apportées à un réglage de module
µ Choisissez Enregistrer les réglages pour enregistrer les valeurs actives des paramètres du
module dans le réglage. Le réglage existant est alors écrasé.
µ Choisissez « Enregistrer le réglage sous » pour enregistrer le réglage sous un nouveau
nom dansle dossier de votre choix. Vous pouvez créer un dossier dansla zone de dialogue
Enregistrer sous, si vous le souhaitez.
80 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionRemarque : lessous-dossiers doiventse trouver dansle dossier du module correspondant.
Par exemple, vous pouvez enregistrer un réglage appelé Euro Lead dans le sous-dossier
Lead Synths du dossier ES2.
Pour rétablir les réglages par défaut d’un module
µ Choisissez Réinitialiser le réglage dans le menu Réglages.
Pour créer un réglage par défaut
µ Enregistrez un réglage appelé #default dans le dossier Settings du module.
Pour supprimer un réglage de module
µ Choisissez Supprimer le réglage dans le menu Réglages.
Modification des paramètres des modules
La fenêtre de chaque module comporte des commandes permettant de modifier les
valeurs des paramètres du module. Certaines commandes, telles que les boutons, les
potentiomètres et les curseurs, sont communes à plusieurs modules, tandis que d’autres
sont spécifiques à un module donné. La plupart des commandes sont libellées pour
indiquer le paramètre auquel elless’appliquent. Voustrouverez desinformations complètes
sur les paramètres de chaque module dans les manuels Instruments de Logic Pro et Effets
de Logic Pro.
Pour modifier les paramètres des modules
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Cliquez sur les boutons pour les activer ou les désactiver.
µ Faites glisser verticalement les potentiomètres pour modifier leur valeur.
µ Faites glisser horizontalement ou verticalement les curseurs, selon leur orientation.
µ Saisissez une valeur dans un champ numérique.
µ Sélectionnez une commande, puis faites tourner la molette de la souris ou balayez le
trackpad pour modifier la valeur.
Pour rétablir la valeur par défaut d’un paramètre
µ Cliquez sur le paramètre tout en appuyant sur la touche Option.
Pour modifier plus précisément un paramètre
µ Maintenez la touche Maj enfoncée avant de manipuler une commande.
Utilisation des autres commandes des fenêtres des modules
L’en-tête de la fenêtre est commun à tous les modules Logic.En plus du menu Réglages,
l’en-tête comporte des commandes permettant de changer de présentation, de désactiver
le module et de comparer les réglages du module avant et après modification. Des
paramètres avancéssont également disponibles au bas de la fenêtre de certains modules.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 81Vous pouvez visualiser les paramètres des modules dans une présentation Éditeur, qui
tient lieu d’interface graphique du module, ou dans une présentation Contrôles, qui
affiche les paramètres sous la forme d’une rangée de curseurs de valeur lorsque cela est
possible.
Pour basculer entre les présentations Éditeur et Contrôles
µ Choisissez l’option Contrôles ou Éditeur dans le menu Présentation de l’en-tête de la
fenêtre du module.
Pour désactiver un module
µ Cliquez sur Inactif dans l’en-tête de la fenêtre du module.
Pour comparer le module avant et après modification
1 Cliquez sur Comparer dans l’en-tête de la fenêtre du module pour écouter le module
avec ses réglages enregistrés.
2 Cliquez à nouveau sur Comparer pour écouter le module avec vos dernières modifications
(apportées depuis l’enregistrement).
Pour afficher les paramètres avancés du module
µ Cliquez sur le triangle d’affichage au bas de la fenêtre du module.
Mappage de contrôles d’écran
Après avoir créé vos patchs et assimilé les assignations de contrôleur pour les contrôles
d’écran que vous voulez utiliser, vous pouvez mapper les contrôles d’écran MainStage
aux paramètres de tranche de console et de module pour modifier le son de vos patchs
en cours de représentation ou les associer à des actions MainStage pour contrôler d’autres
fonctions.
Vous devez mapper des contrôles d’écran à des paramètres en mode Édition. Une fois
que vous avez assimilé les assignations de contrôleur (en mode Layout), sachez que les
contrôles d’écran dansl’espace de travail ne répondent pas aux activations de commandes
physiques du matériel MIDI tant qu’ils ne sont pas mappés à des paramètres destranches
de console (en mode Édition). Il existe deux moyens pour mapper les contrôles d’écran
aux paramètres: en sélectionnant visuellement les paramètressur lestranches de console
ou dans les fenêtres de module, ou en choisissant les paramètres dans le navigateur des
correspondances de paramètres. Vous pouvez également créer des mappages dans le
tableau Assignations et mappages. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section Utilisation
de l’onglet Assignations et mappages.
82 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionMappage de contrôles d’écran à des paramètres de tranches de console
et de modules
Lorsque vous avez effectué vos assignations de contrôleur, vous pouvez commencer à
mapper les contrôles d’écran aux paramètres dans les patchs que vous voulez contrôler
lors de la représentation. Vous pourriez être amené à mapper des contrôles d’écran à des
paramètres dans chaque patch d’un concert afin de pouvoir accéder facilement à ces
paramètres et les modifier pendant l’exécution en live. Vous pouvez aussi mapper les
paramètres pour tout le concert afin de contrôler le volume du master, voir les niveaux
du master et modifier des effets portant sur tout le concert.
Vous pouvez mapper des contrôles d’écran à des paramètres de tranches de console et
de modules de deux façons : en mappant visuellement les contrôles d’écran aux
paramètressur la tranche de console, dans une fenêtre de module ou à l’aide du navigateur
de correspondance des paramètres.
Vous devez mapper des contrôles d’écran à des paramètres en mode Édition. Les contrôles
d’écran dansl’espace de travail ne répondent pas aux activations de commandes physiques
du matériel MIDI tant qu’ils ne sont pas mappés à des paramètres destranches de console.
Pour mapper un contrôle d’écran à une tranche de console ou à un paramètre de
module
1 Dans l’espace de travail, cliquez sur le contrôle d’écran à mapper.
Le contrôle d’écran apparaît en surbrillance bleue. L’inspecteur de contrôle d’écran apparaît
en dessous de l’espace de travail et indique les paramètres correspondant au contrôle
d’écran sélectionné. L’inspecteur de contrôle d’écran inclut les onglets Général et
Correspondance ainsi qu’un onglet intitulé Non mappé.
2 Appuyez sur Commande + L.
L’inspecteur de contrôle d’écran s’ouvre sur l’onglet Non mappé et affiche le navigateur
de correspondance de paramètres. Il s’allume en rouge pour indiquer que le mappage
est actif.
3 Pour mapper le contrôle d’écran d’un paramètre de tranche de console, cliquez sur la
commande du paramètre sur la tranche de console dans la zone Tranches de console.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 834 Pour mapper le contrôle d’écran d’un paramètre de module, double-cliquez sur le module
dans la section Insertions de la tranche de console pour ouvrir la fenêtre du module, puis
cliquez sur le paramètre.
Cliquez sur le paramètre dans une fenêtre
de tranche de console ou de module.
Cliquez sur le contrôle
d’écran à mapper.
Le contrôle d’écran est mappé au paramètre sélectionné et l’onglet Non mappé prend
le nom du paramètre. Vous pouvez ensuite mapper d’autres contrôles d’écran en cliquant
dessus dans l’espace de travail, puis sur les paramètres correspondants dans la fenêtre
d’une tranche de console ou d’un module.
5 Lorsque vous avez terminé, appuyez à nouveau sur Commande + L (ou cliquez sur le
bouton Paramètre de mappage) pour mettre fin au mappage.
Pour mapper un contrôle d’écran à l’aide du navigateur de correspondance de
paramètres
1 Dans l’espace de travail, cliquez sur le contrôle d’écran à mapper.
Le contrôle d’écran apparaît en surbrillance bleue. L’inspecteur de contrôle d’écran apparaît
en dessous de l’espace de travail et indique les paramètres correspondant au contrôle
d’écran sélectionné. L’inspecteur de contrôle d’écran inclut les onglets Général et
Correspondance ainsi qu’un onglet intitulé Non mappé.
84 Chapitre 5 Utilisation du mode Édition2 Dans l’inspecteur de contrôles d’écran, cliquez sur l’onglet Non mappé.
Le navigateur de correspondance de paramètres apparaît, pour afficher les tranches de
console et les modules disponibles pour le mappage ainsi que le dossier Actions.
3 Dans la colonne de gauche, sélectionnez la tranche de console avec le paramètre auquel
vous voulez mapper le contrôle d’écran.
Les paramètres de la tranche de console sélectionnée apparaissent dans les colonnes de
droite. Des dossierssupplémentaires pour lesinstruments et pour les effets dansla tranche
peuvent apparaître dans ces colonnes. Cliquez sur un dossier pour voir les paramètres
de cet instrument ou effet.
4 Sélectionnez le paramètre à mapper.
Cliquez sur le paramètre auquel vous
voulez mapper le contrôle d’écran.
Cliquez sur la tranche de console ou sur le paramètre que vous voulez mapper.
Le contrôle d’écran est mappé au paramètre sélectionné et l’onglet Non mappé prend
le nom du paramètre. Vous pouvez mapper d’autres contrôles d’écran en cliquant dessus
dans l’espace de travail et en choisissant les paramètres dans le navigateur Mappage de
paramètres. À travers ce navigateur, vous pouvez mapper des paramètres qui ne sont
pas visibles dans la fenêtre des modules.
Vous pouvez aussi mapper des contrôles d’écran à des actions de MainStage et à des
scripts AppleScript. Pour en savoir plus sur l’association de commandes d’écran,
reportez-vous à la section Mappage de contrôles d’écran.
Remarque : si vous modifiez le réglage d’une tranche de console sur laquelle vous avez
mappé des contrôles d’écran, vous perdez alors tous les mappages des paramètres.
Vous pouvez également modifier la sensibilité de la vélocité d’une tranche de console,
créer des transformations de contrôleur et filtrer différents messages MIDI. Pour en savoir
plus sur la modification de tranches de console, reportez-vous à la section Modification
de tranches de console dans MainStage.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 85Mappage de contrôles d’écran à des actions
Outre le mappage à des paramètres de tranche de console et de module, vous pouvez
associer des commandes d’écran à des actions de MainStage. Les actions vous permettent
de sélectionner des patchs et des sets, de couper le son de notes MIDI, de contrôler le
Syntoniseur et le métronome, de taper un nouveau tempo, d’afficher des informations à
propos des patchs, des messages MIDI et d’autres informations et d’exécuter d’autres
fonctions à l’aide des commandes d’écran.
Pour un tableau complet des actions, incluant des descriptions et des remarques sur leur
utilisation, reportez-vous à la section Utilisation des actions MainStage.
Le dossier Actions, qui apparaît dans le navigateur Mappage de paramètres aux côtés
des paramètres disponibles, contient des actions destinées à la sélection de patchs et de
sets, à l’affichage du syntoniseur, à l’activation du marquage de tempo (tap tempo), du
muet du master ou de la fonction Panique, etc. Le dossier Actions contient également
un sous-dossier AppleScript comportant des scripts utiles.
Vous pouvez mapper des contrôles d’écran de bouton à des actions pour sélectionner
différents patchs et utiliser des boutons physiques de votre matériel MIDI poursélectionner
des patchs quand vous êtes sur scène. Vous pouvez aussi mapper des boutons à des
actions pour sélectionner différents sets ou sélectionner le concert. Pour en savoir plus
sur l’assignation de boutons, reportez-vous à la section Assignation de boutons.
Pour mapper un contrôle d’écran à une action
1 Dans l’espace de travail, cliquez sur le contrôle d’écran à mapper.
L’inspecteur de contrôle d’écran apparaît en dessous de l’espace de travail et indique les
réglages correspondant au contrôle d’écran sélectionné. Si le contrôle d’écran est mappé
actuellement, un onglet portant le nom du mappage apparaît en plus des onglets Général
et Correspondance. Si le contrôle n’est pas mappé, l’onglet porte le nom « Non mappé ».
2 Cliquez sur l’onglet Non mappé (ou sur l’onglet portant le nom du mappage).
Le navigateur Mappage de paramètres s’affiche en dessous de l’espace de travail. Le
dossier Actions est disponible dans le navigateur Mappage de paramètres.
3 Dans la colonne de gauche du navigateur Mappage de paramètres, cliquez sur le dossier
Actions.
86 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionLes actions disponibles apparaissent dans la deuxième colonne du navigateur.
Cliquez sur le dossier Actions pour
visualiser les actions disponibles.
Cliquez sur l’action que
vous désirez mapper
dans le sous-menu.
4 Sélectionnez l’action à mapper.
Remarque : si vous mappez un contrôle d’écran de potentiomètre et une action de
sélection de patch (comme −10 patchs, patch précédent, patch suivant ou +10 patchs),
le contrôle d’écran passe directement à la valeur de la commande matérielle, quel que
soit le réglage du paramètre « Répondre au déplacement matériel » dans l’inspecteur de
contrôle d’écran.
Mappage d’un contrôle d’écran à plusieurs paramètres
Vous pouvez mapper un contrôle d’écran à plusieurs paramètres et contrôler la façon
dont le contrôle d’écran modifie chaque paramètre mappé. Le mappage d’un contrôle
d’écran à plusieurs paramètres est aussi appelé multimappage. Vous pouvez mapper un
contrôle d’écran à un maximum de huit paramètres en ajoutant des mappages dans
l’inspecteur de contrôle d’écran.
Pour ajouter un mappage
1 Mappez le contrôle d’écran à un paramètre ou à une action, comme décrit dans les
sections Mappage de contrôles d’écran à des paramètres de tranches de console et de
modules et Mappage de contrôles d’écran à des actions.
2 Lorsque le contrôle d’écran est sélectionné, cliquez sur le bouton Ajouter une
correspondance (+) dans le coin supérieur droit de l’inspecteur de contrôle d’écran.
Un nouvel onglet Non mappé apparaît dans l’inspecteur pour afficher le navigateur de
correspondance de paramètres.
3 Dans le navigateur Mappage de paramètre, choisissez le paramètre auquel vous voulez
mapper un contrôle d’écran.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 87Si vous ajoutez une correspondance lorsque le processus d’apprentissage est actif (le
bouton Paramètre de mappage est rouge), vous pouvez immédiatement apprendre la
nouvelle correspondance. L’Éditeur de commande inclut également desraccourcis clavier
pour sélectionner l’onglet suivant et l’onglet précédent pour faciliter le mappage d’un
contrôle d’écran à plusieurs paramètres. Pour en savoir plussur l’utilisation desraccourcis
clavier, reportez-vous à la section Utilisation de l’éditeur de raccourcis clavier.
Si vous associez fréquemment des contrôles d’écran à plusieurs paramètres, vous pouvez
accélérer votre flux de travaux en assignant des raccourcis clavier pour sélectionner
l’onglet précédent et l’onglet suivant ou pour sélectionner un onglet spécifique dans
l’inspecteur de contrôle d’écran. Pour en savoir plussur l’assignation de raccourcis clavier,
reportez-vous à la section Utilisation de l’éditeur de raccourcis clavier.
Pour afficher tous les mappages d’un contrôle d’écran
µ Dans l’inspecteur de contrôles d’écran, sélectionnez l’onglet Mappages.
Les mappages apparaissent dans une vue de liste qui affiche les valeurs de plage minimales
et maximales et le comportement de changement de patch de chaque mappage. Elle
inclut également des boutons pour ouvrir le graphique Paramètre et afficher les valeurs
de graphique Inverser de chaque mappage.
Si vous créez plusieurs mappages à un contrôle d’écran, vous pouvez définir les relations
entre le premier mappage et les mappagessuivants. Ceci peutse révéler particulièrement
utile lorsque, par exemple, vous mappez le même contrôle à une fréquence de coupure
et à une résonance de filtre, et lorsque vous voulez vous assurer que cette résonance ne
dépasse pas une valeur maximale définie à mesure que la fréquence de coupure augmente.
La relation par défaut affecte tous les mappages futurs (des mêmes contrôles d’écran et
d’autres), mais n’affecte pas les mappages existants. Par défaut, la relation est définie sur
Échelle à la première ouverture de MainStage.
Pour définir la relation par défaut entre le premier mappage et les mappages suivants
1 Sélectionnez un contrôle d’écran à mapper à plusieurs paramètres.
2 Choisissez l’option Relation par défaut à la première correspondance dansle menu Action,
situé dans le coin supérieur droit de l’inspecteur de contrôle d’écran.
3 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Pour définir les mappages suivants avec un décalage d’une valeur fixe par rapport au
premier mappage, choisissez Décalage.
• Pour définir les mappagessuivants avec une mise à l’échelle suivant un rapport constant,
en partant de la même valeur minimale, choisissez Échelle.
• Pour définir les mappagessuivants avec une mise à l’échelle suivant un rapport constant
au point défini pour le mappage, en partant à la fois de la même valeur minimale et
de la même valeur maximale, choisissez Pivot.
88 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionModification de la valeur enregistrée d’un paramètre
Si vous avez défini le comportement par défaut d’enregistrement des valeurs des
paramètres sur « Revenir à la valeur enregistrée » dans les préférences Générales de
MainStage, ou dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de contrôle d’écran, les dernières
valeurs enregistrées des paramètres d’un patch sont rétablies lorsque vous changez de
patch. Vous pouvez consulter et modifier la valeur enregistrée dans l’onglet de mappage
du paramètre de l’inspecteur de contrôle d’écran.
Pour consulter et modifier la valeur enregistrée d’un paramètre
1 Dans l’inspecteur de contrôle d’écran, cliquez sur l’onglet de mappage.
La dernière valeur enregistrée du paramètre est affichée dans le curseur de valeur Valeur
enregistrée.
2 Pour modifier la valeur, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Modifiez la valeur dans le curseur de valeur Valeur enregistrée.
• Faites glisser le curseur présent à droite du curseur de valeur versla gauche ou la droite.
Remarque : la valeur définie dans l’inspecteur de contrôle d’écran est automatiquement
associée au contrôle d’écran. Toutefois, une modification apportée au contrôle d’écran
n’est prise en compte dans l’inspecteur de contrôle d’écran qu’une fois le concert
enregistré avec le patch sélectionné dans la liste des patchs.
Utilisation de graphiques de mappage de paramètres
Chaque mappage de paramètre inclut un graphique Paramètre. Vous pouvez modifier
le graphique pour mapper des valeurs d’entrée à des valeurs de sortie différentes pour
le paramètre.
Pour ouvrir le graphique Paramètre d’un mappage
µ Dans l’onglet du mappage ou dans l’onglet Mappages, double-cliquez sur le bouton
Graphique du mappage que vous voulez modifier.
La fenêtre du graphique Paramètre s’ouvre. Le titre de la fenêtre de graphique affiche le
nom du paramètre.
Pour en savoir plussur la modification de graphiques, reportez-vous à la section Utilisation
de graphiques.
Mappage de contrôles d’écran à toutes les tranches de console d’un
patch
Lorsque vous mappez un contrôle d’écran à un paramètre de tranche de console, tel que
le volume ou la balance, vous pouvez lui imposer de contrôler ce même paramètre dans
toutes les tranches de console du patch. Cela vous sera particulièrement utile si vous
souhaitez contrôler le volume global d’un son en couches, même si les différentes couches
sont jouées sur plusieurs claviers.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 89Pour mapper un contrôle d’écran à toutes les tranches de console d’un patch :
1 Mappez le contrôle d’écran en suivant les instructions données dans les sections
précédentes.
2 Dansla colonne de gauche du navigateur Mappage de paramètres,sélectionnez le dossier
Envoyer à tous.
3 Sélectionnez la destination dans la deuxième colonne.
4 Sélectionnez le paramètre auquel associer le contrôle d’écran dans la troisième colonne.
Vous pouvez associer le contrôle d’écran à des actions pour transposer des tranches de
console d’instruments logiciels, des paramètres de tranches de console et des types de
message de contrôle MIDI à partir du dossier Destinations. Lorsque vous associez un
contrôle d’écran à toutes les tranches de console d’un patch, le paramètre auquel le
contrôle d’écran est associé est modifié pour se définir sur la même valeur que celle de
toutes les tranches de console du patch lorsque vous déplacez le contrôle d’écran.
Remarque : lorsque vous mappez un map de percussions à l’aide de l’option Envoyer à
tous, le dossier Envoyer à tous contient des notes MIDI, pas des contrôleurs.
Annulation du mappage de paramètre
Vous pouvez annuler le mappage de paramètre si vous décidez que vous ne voulez pas
conserver le mappage. Lorsque vous annulez le mappage de paramètre, tousles mappages
créés dansla session du mode d’apprentissage en cours(soit en appuyantsur Commande
+ L soit en cliquant sur le bouton Paramètre de mappage) sont annulés.
Pour annuler les mappages de paramètre
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Édition > Annuler (ou appuyez sur les touches Commande + Z).
µ Appuyez sur la touche Échap.
Suppression de mappages de contrôles d’écran
Si vous souhaitez libérer un contrôle d’écran de tout mappage, vous pouvez supprimer
son mappage. Cela peut être utile avec les contrôles qui font transiter des messages au
canal MIDI Thru (molettes de pitch bend et de modulation, ou pédales d’expression, par
exemple), quand vous ne souhaitez pas qu’ils envoient des messages MIDI pour leur type
de contrôle de transmission Thru. Quand vousremappez un contrôle d’écran, il est inutile
d’en supprimer le mappage existant.
Pour réinitialiser le mappage d’un contrôle d’écran
1 Dans l’espace de travail, cliquez sur le contrôle d’écran à mapper.
2 Dans la colonne de gauche du navigateur Mappage de paramètres, cliquez sur Aucun.
90 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionModification des paramètres de contrôle d’écran en mode
Édition
En mode Layout, vous modifiez les paramètres de contrôle d’écran basiques qui sont
constants dans l’ensemble du concert. En mode Édition, vous pouvez modifier les
paramètres de contrôle d’écran pour un patch ou un set spécifique. Vous pouvez
également ignorer les mappages de concert et de set pour un patch ou un setspécifique.
Substitution de mappages portant sur un concert ou un set entier
Par défaut, les mappages que vous réalisez et portant sur un concert entier (mappages
à des paramètres et des actions) ont la priorité sur ceux à chaque patch ou chaque set
du concert. Si vous mappez un contrôle d’écran à un paramètre portantsur tout le concert
(au volume du master, par exemple), ce contrôle d’écran ne peut pas être mappé à un
paramètre ou à une action dans un patch ou un set, à moins que vous ne substituiez le
mappage du concert.
De même, les mappages que vous effectuez et s’appliquant à un set ont priorité sur les
mappages de tout patch du set. Si vous mappez un contrôle d’écran à un paramètre
portant sur tout le set (à un effet sur une tranche de console de niveau set par exemple),
ce contrôle d’écran ne peut pas être mappé à un paramètre ou à une action dans un
patch du set, à moins que vous ne substituiez le mappage du set.
Si vous tentez de mapper un contrôle d’écran mappé pour le concert ou le set entier, un
texte apparaît dans l’inspecteur de contrôle d’écran pour vous informer que le contrôle
mappé s’applique à un autre élément d’autre nature et ses paramètres sont estompés
dans l’inspecteur de contrôle d’écran. Vous pouvez substituer les mappages d’un patch
particulier, portant sur un concert et un set entier, pour mapper le contrôle d’écran en le
faisant porter sur un patch.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 91Pour substituer des mappages de concert
µ Dans l’inspecteur de contrôle d’écran, cochez la case « Ignorer le mappage de concert ».
Cochez cette case pour ignorer
les mappages portant sur
l’intégralité du concert.
Les paramètres de l’inspecteur de contrôle d’écran deviennent actifs.
Pour ignorer les mappages portant sur le set et autres paramètres d’un patch
µ Dans l’inspecteur de contrôle d’écran, cochez la case « Ignorer le mappage de set ».
La section Mappage de paramètre devient active. Vous pouvez alors mapper le paramètre.
Des onglets pour les mappages de concert sont disponibles uniquement au niveau du
concert, tandis que les onglets de mappages de set sont disponibles uniquement au
niveau du set. Lorsque vous ignorez un mappage de concert ou de set, les onglets de
mappages deviennent disponibles au niveau auquel vous avez ignoré le mappage.
Remplacement de l’étiquette de paramètre
Vous pouvez remplacer l’étiquette de paramètre pour un contrôle d’écran (d’un patch
ou d’un set) pour faciliter l’identification de l’étiquette.
Pour remplacer l’étiquette de paramètre d’un contrôle d’écran
1 Sélectionnez le contrôle d’écran dans l’espace de travail.
2 Dans l’inspecteur de contrôles d’écran, sélectionnez l’onglet Attributs.
3 Cochez la case Remplacer l’étiquette de paramètre.
4 Saisissez le nouveau texte de l’étiquette dans le champ.
Sélection d’une couleur personnalisée pour un contrôle d’écran
Vous pouvez modifier la couleur d’une zone active d’un contrôle d’écran (d’un patch ou
d’un set spécifique).
Pour choisir une couleur personnalisée pour un contrôle d’écran
1 Sélectionnez le contrôle d’écran dans l’espace de travail.
92 Chapitre 5 Utilisation du mode Édition2 Dans l’inspecteur de contrôles d’écran, sélectionnez l’onglet Attributs.
3 Cochez la case Couleur personnalisée.
4 Choisissez une nouvelle couleur dans le menu local Couleur personnalisée.
Modification de l’apparence d’un contrôle d’écran d’arrière-plan ou d’un
groupe de contrôles d’écran
Vous pouvez modifier l’apparence d’un contrôle d’écran d’arrière-plan ou d’un groupe
de contrôles d’écran en choisissant un autre panneau ou en ajoutant une image
personnalisée.
Pour changer le panneau d’un contrôle d’écran d’arrière-plan ou d’un groupe de
contrôles d’écran
1 En mode Édition, cliquez sur le contrôle d’écran dans l’espace de travail tout en appuyant
sur la touche Option.
Les commandes Panneau et Image apparaissent dans l’inspecteur de contrôle d’écran.
2 Dansl’inspecteur de contrôle d’écran, assurez-vous que la case Personnaliser l’arrière-plan
est cochée.
3 Sélectionnez le bouton Panneau.
4 Cliquez sur le cadre Panneau et choisissez un autre panneau dans le menu local.
Pour ajouter une image personnalisée à un contrôle d’écran d’arrière-plan ou un groupe
de contrôles d’écran
1 En mode Édition, cliquez sur le contrôle d’écran dans l’espace de travail tout en appuyant
sur la touche Option.
Les commandes Panneau et Image apparaissent dans l’inspecteur de contrôle d’écran.
2 Dansl’inspecteur de contrôle d’écran, assurez-vous que la case Personnaliser l’arrière-plan
est cochée.
3 Sélectionnez le bouton Image, puis cliquez sur Sélectionner.
Une zone de dialogue Ouvrir apparaît.
4 Recherchez l’image que vous souhaitez utiliser, sélectionnez-la, puis cliquez sur Choisir
une image.
Sélection d’une couleur de texte personnalisée pour un contrôle d’écran
Vous pouvez modifier la couleur du texte d’un contrôle d’écran (d’un patch ou d’un set
spécifique).
Pour choisir une couleur de texte personnalisée pour un contrôle d’écran
1 Sélectionnez le contrôle d’écran dans l’espace de travail.
2 Dans l’inspecteur de contrôles d’écran, sélectionnez l’onglet Attributs.
3 Cochez la case Couleur d’étiquette personnalisée.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 934 Choisissez une nouvelle couleur dans le menu local Couleur d’étiquette personnalisée.
Définition d’un contrôle d’écran pour afficher la valeur du matériel
Par défaut, les contrôles d’écran affichent la valeur du paramètre auquel le contrôle est
associé. Dans certains cas, par exemple, lorsque le contrôle d’écran est assigné à une
pédale de pied, ou lorsque le contrôle d’écran est associé à plusieurs paramètres, il est
préférable d’afficher la valeur du contrôle de matériel assigné au contrôle d’écran.
Pour définir un contrôle d’écran pour afficher la valeur du matériel
1 Sélectionnez le contrôle d’écran dans l’espace de travail.
2 Dans l’inspecteur de contrôles d’écran, sélectionnez l’onglet Attributs.
3 Cochez la case Afficher la valeur d’entrée.
Définition du comportement de changement de paramètre pour les
contrôles d’écran
Vous pouvez définir le comportement pour enregistrer les valeurs de paramètres pour
les commandes d’écran en patchs individuels. Cette opération peut s’avérer utile, par
exemple, lorsque le comportement par défaut pour enregistrer des valeurs de paramètres
est défini sur Réinitialiser, mais vous voulez que certains contrôles d’écran (par exemple,
les contrôles d’écran de concert ou de set) conservent leur valeur actuelle lorsque vous
passez d’un patch à un autre.
Pour définir le comportement pour l’enregistrement de valeurs de paramètres dans
un patch
1 Sélectionnez le patch.
2 Sélectionnez le contrôle d’écran pour lequel vous voulez définir le comportement de
changement de paramètre.
3 Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de contrôle d’écran, choisissez le comportement
de changement de paramètre pour le contrôle d’écran dans le menu local portant un
nom de type « Lorsqu’un patch est modifié et que la valeur à l’écran diffère du patch
enregistré » :
• Pour que le contrôle d’écran utilise le comportement par défaut défini dans les
préférences MainStage, choisissez Préférence.
• Pour conserver les modifications apportées aux valeurs de paramètres lorsque vous
changez de patchs, choisissez Conserver.
• Pour revenir aux valeurs de la dernière valeur enregistrée, choisissez Réinitialiser. Lorsque
cette valeur est sélectionnée, vous devriez enregistrer le concert après avoir apporté
les modifications désirées au patch avant de sélectionner un autre patch.
• Pour que le contrôle d’écran utilise la dernière valeur reçue du contrôle physique qui
lui a été assigné, choisissez Concordance.
94 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionLorsque vous choisissez un élément dans le menu local, une brève description de cette
fonction apparaît sous le menu.
Important : si vous définissez le comportement pour l’enregistrement des valeurs de
paramètre dans un patch sur Réinitialiser, les valeurs de paramètre sont également
réinitialisées lorsque vous passez en mode Layout.
Définition du comportement de concordance du matériel pour les
contrôles d’écran
Certains synthétiseurs matériels et certaines stations de travail musicales permettent aux
utilisateurs de contrôler ce qui se produit lorsque vous déplacez un contrôle physique
qui est défini sur une autre valeur que le paramètre qu’il modifie. La valeur du paramètre
peut instantanément passer à la position du contrôle physique (on parle parfois de
« sauter ») et elle peut être modifiée avec la même proportion (on parle de modification
« relative »). Elle peut aussi ne pas être modifiée du tout jusqu’à ce que la commande
physique corresponde à sa valeur actuelle (aussi appelé « s’aligner »).
Vous pouvez définir le comportement des contrôles d’écran dans MainStage sur l’un de
ces comportements lorsque vous déplacez la commande physique assignée au contrôle
d’écran.
Pour définir le comportement des contrôles d’écran lorsque vous bougez une
commande matérielle
1 Sélectionnez le patch.
2 Sélectionnez le contrôle d’écran pour lequel vous voulez définir le comportement de
concordance de matériel.
3 Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur de contrôle d’écran, choisissez le comportement
de changement de paramètre pour le contrôle d’écran dans le menu local portant un
nom de type « Lorsqu’une valeur matérielle diffère de la valeur à l’écran » :
• Pour que le contrôle d’écran utilise le comportement par défaut défini dans les
préférences MainStage, choisissez Préférence.
• Pour que le contrôle d’écran soit modifié instantanément pour correspondre à la valeur
matérielle, choisissez Ignorer.
• Pour que le contrôle d’écran soit modifié lorsque le contrôle matériel correspond à sa
valeur actuelle, choisissez Relever.
• Pour que le contrôle d’écran soit modifié proportionnellement à la commande matérielle,
choisissez Relative.
Remarque : lorsque vous choisissez un élément dans le menu, une brève description de
cette fonction apparaît sous le menu.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 95Réinitialisation et comparaison des changements apportés à un patch
Vous pouvez réinitialiser les changements apportés à tous les paramètres d’un patch qui
sont mappés aux contrôles d’écran sur leur dernière valeur enregistrée, pour vous
permettre d’entendre le patch dans l’état dans lequel il était lors de son dernier
enregistrement (état original) et basculer entre l’état original et l’état modifié du patch.
Il existe deux moyens pour réinitialiser et comparer les modifications apportées à un
patch : en utilisant le bouton Réinitialiser/Comparer le patch dans la barre d’outils ou en
utilisant l’action Réinitialiser/Comparer le patch associée au contrôle d’écran au niveau
du concert.
Pour réinitialiser les changements apportés aux paramètres de patch mappés à l’aide
du bouton Réinitialiser/Comparer le patch
1 Lorsque le patch est sélectionné, cliquez sur le bouton Réinitialiser/Comparer le patch.
Le patch est réinitialisé à son état enregistré précédemment.
2 Pour entendre le patch dansson état modifié, cliquez sur le bouton Réinitialiser/Comparer
le patch.
Pourréinitialiser et comparerles changements à l’aide de l’action Réinitialiser/Comparer
le patch
1 En mode Layout, ajoutez un contrôle d’écran de bouton à votre layout.
2 Assignez un bouton sur votre contrôleur matériel au nouveau contrôle d’écran bouton.
3 En mode Édition, cliquez sur l’icône du concert dans la liste des patchs.
4 Sélectionnez le nouveau contrôle d’écran bouton dans l’espace de travail.
5 Dans le navigateur de correspondance de paramètres, sélectionnez le dossier Actions,
puis sélectionnez l’action Réinitialiser/Comparer le patch dans la deuxième colonne.
Pour en savoir plus sur le mappage d’un contrôle d’écran au niveau du concert,
reportez-vous à la section Contrôle du volume général d’un concert.
96 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionUtilisation de l’onglet Assignations et mappages
Vous pouvez consulter et modifier les assignations et les mappages du patch, set ou
concert sélectionné dans le tableau Assignations et mappages. La colonne de gauche du
tableau Assignations et mappages répertorie les assignations du patch par appareil et
canal MIDI. La colonne centrale indique le contrôle d’écran auquel la commande matérielle
est assignée (le cas échéant). La colonne de droite indique le mappage de chaque
commande en suivant le même ordre que dansl’inspecteur de contrôle d’écran. Le tableau
Assignations et mappages permet de créer et de modifier des assignations et des
mappages sans quitter le mode Édition.
Vous pouvez rapidement déterminer si une commande matérielle est assignée et savoir
à quel paramètre ou à quelle action elle est associée. Lorsque vous manipulez une
commande matérielle, la rangée sur laquelle figurent son assignation et son mappage
est mise en surbrillance. Si elle n’est pas assignée, une rangée est créée.
L’onglet Assignations et mappages comporte également un menu Action proposant des
options permettant de créer des assignations et de sélectionner une rangée de mappage
lors de la réception d’une entrée MIDI.
Pour afficher le tableau Assignations et mappages
µ Cliquez sur l’onglet Assignations et mappages en haut de l’espace de travail (ou appuyez
sur Commande + Maj + M).
Pour revenir à l’espace de travail
µ Cliquez sur l’onglet Espace de travail en haut de la fenêtre (ou appuyez sur
Commande + Maj + W).
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 97Création et suppression d’assignations et de mappages
L’onglet Assignations et mappages comporte un bouton Assigner et mapper permettant
de créer rapidement des assignations et des mappages. Vous pouvez également créer
des assignations et des mappagesindépendants des contrôles d’écran, ce qui vous permet
d’utiliser une commande matérielle pour modifier la valeur d’un paramètre ou d’une
action ne disposant d’aucun contrôle d’écran dans l’espace de travail.
Pour créer une assignation et un mappage
1 Dans le menu Action, choisissez Nouvelle assignation.
Une nouvelle rangée vierge apparaît dans le tableau.
2 Cliquez sur le bouton Assigner et mapper.
3 Manipulez la commande matérielle à assigner.
La rangée est actualisée et présente la nouvelle assignation.
4 Pour créer un mappage, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Sélectionnez un paramètre ou une action de mappage dans l’inspecteur de contrôle
d’écran.
• Cliquez sur un paramètre dans une tranche de console ou la fenêtre d’un module.
Le tableau est actualisé et présente le nouveau mappage.
Vous pouvez supprimer des assignations et des mappages dans le tableau Assignations
et mappages. Si vous sélectionnez une rangée du tableau contenant à la fois une
assignation et un mappage, seul le mappage est supprimé. Si vous sélectionnez une
rangée ne contenant qu’une assignation, une alerte apparaît. Si l’assignation contient un
contrôle d’écran, elle est supprimée mais le contrôle d’écran reste dans le tableau. Si
l’assignation ne contient aucun contrôle d’écran, toute la rangée est supprimée.
Pour supprimer une assignation
1 Dansle tableau,sélectionnez la rangée contenant l’assignation, puis appuyez sur la touche
suppr.
2 Dans l’alerte qui apparaît, cliquez sur Supprimer.
Pour supprimer un mappage
µ Dansle tableau,sélectionnez la rangée contenant le mappage, puis appuyez sur la touche
suppr.
Modification des assignations et des mappages
Le bouton Assigner et mapper permet également de modifier des assignations et des
mappages existants dans le tableau Assignations et mappages.
Pour modifier une assignation ou un mappage existant
1 Dans le tableau Assignations et mappages, sélectionnez l’assignation à modifier.
98 Chapitre 5 Utilisation du mode Édition2 Cliquez sur le bouton Assigner et mapper.
3 Pour modifier l’assignation, manipulez la commande matérielle à assigner.
Le tableau est actualisé et présente la nouvelle assignation.
4 Pour modifier le mappage, effectuez l’une des opérations suivantes :
• Sélectionnez un autre paramètre ou une autre action de mappage dans l’inspecteur
de contrôle d’écran.
• Cliquez sur un paramètre dans une tranche de console ou la fenêtre d’un module.
Le tableau est actualisé et présente le nouveau mappage.
Modification des paramètres Entrée matérielle
Vous pouvez consulter et modifier les paramètres Entrée Matérielle d’une assignation
dans le tableau Assignations et mappages, ce qui vous permet de modifier rapidement
l’assignation sans quitter le mode Édition. Pour obtenir des informations détaillées sur
des paramètres Entrée matérielle précis, reportez-vous à la section Utilisation des contrôles
d’écran.
Pour modifier les paramètres Entrée matérielle d’une assignation
1 Cliquez sur l’assignation à modifier.
Une zone de dialogue présentant les paramètres d’entrée matérielle actifs de l’assignation
apparaît.
2 Choisissez de nouveaux paramètres Entrée matérielle pour l’assignation à l’aide des menus
locaux de la zone de dialogue.
3 Lorsque vous avez terminé, cliquez sur Terminé ou à l’extérieur de la zone de dialogue.
Utilisation de sets en mode Édition
Les sets fonctionnent comme des « dossiers » qui vous permettent de regrouper des
patchs ensemble. À l’aide dessets, vous pouvez organiser les patchs de toutesles manières
possibles. Vous pouvez par exemple placer ensemble tous les patchs que vous désirez
utiliser dans la première partie d’une représentation sur scène ou garder tous vos patchs
de synthé ensemble. Caractérisés par leur flexibilité, vous pouvez adapter les sets à votre
méthode de travail.
Vous pouvez notamment utiliser des sets :
• pour grouper en « banques » des sons similaires ou en relation ;
• pour regrouper plusieurs patchs que vous utilisez dans un morceau ;
• pour partager un instrument ou une tranche de console de set entre les morceaux d’un
même groupe.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 99Création de sets
Vous pouvez créer un set vierge ou en créer un à partir d’un groupe de patchssélectionnés.
Pour créer un set vierge
µ Choisissez Nouveau Set dans le menu Action situé dans le coin supérieur droit de la liste
des patchs.
Un nouveau set apparaît dans la liste des patchs.
Pour créer un set à partir d’un groupe de patchs
1 Dans la liste des patchs, sélectionnez les patchs à inclure dans le nouveau set.
2 Choisissez « Nouveau Set à partir de la sélection » dans le menu Action situé dans le coin
supérieur droit de la liste des patchs.
Le nouveau set apparaît dans la liste des patchs contenant les patchs sélectionnés. Vous
pouvez ajouter de nouveaux patchs au set ou faire glisser des patchs dans le set.
Attribution d’un autre nom à des sets
Lorsque vous créez un set, un nom par défaut lui est attribué. Vous pouvez renommer
un set de la même manière que vous renommeriez un patch dans la liste des patchs.
Pour renommer un set
1 Double-cliquez sur le set dans la liste des patchs.
Un champ de texte apparaît autour du nom du set sélectionné.
2 Saisissez un autre nom dans le champ du nom du set.
Définition de la signature temporelle pour un set
Vous pouvez définir la signature temporelle pour un set. Les signatures temporelles
peuvent être utilisées avec le module Playback et affectent également les battements du
métronome. Lorsque vous définissez la signature temporelle pour un set, elle prévaut
sur la signature temporelle du concert (le cas échéant).
Pour définir la signature temporelle pour un set
1 Dans l’inspecteur Set, cochez la case Possède une signature temporelle.
2 Double-cliquez sur le nombre dansle champ à droite etsaisissez le nombre de battements
pour une mesure de signature temporelle.
3 Choisissez la valeur de battement dans le menu local à droite.
100 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionModification du tempo lorsque vous sélectionnez un set
Vous pouvez attribuer à un set un réglage de tempo propre. Ainsi, quand voussélectionnez
ce set, son tempo passe alors au tempo qui lui est défini. MainStage utilise le nouveau
tempo jusqu’à ce que vous sélectionniez un autre patch ou set et son réglage de tempo,
et que vous saisissiez un nouveau tempo, ou jusqu’à ce que MainStage reçoive des
informations de tempo à travers les messages MIDI entrants. Pour en savoir plus sur
l’utilisation et la modification du tempo dans MainStage, reportez-vous à la section
Utilisation du Tempo dans un concert MainStage.
Pour changer le tempo à l’aide d’un set
1 Sélectionnez le set dans la liste des patchs.
2 Dansl’inspecteur de jeu, définissez le tempo du set à l’aide du curseur de valeur « Changer
le tempo : ».
3 Cochez la case « Changer le tempo : » pour activer le tempo du set lorsque ce dernier est
sélectionné.
Changement de l’accord pour un set
Par défaut, les nouveaux sets (et ceux qui existent depuis longtemps) utilisent la même
méthode d’accord que le concert. Vous pouvez changer l’accord pour un set pour qu’il
utilise un accord différent. Lorsque vous modifiez la méthode d’accord pour un set, les
patchs dans le set utilisent l’accord du set à moins que vous ne changiez l’accord au
niveau du patch.
Pour changer l’accord d’un set
1 Dans l’inspecteur de sets, sélectionnez l’onglet Accord.
2 Choisissez l’accord que vous voulez utiliser pour le set dans le menu local Méthode.
Substitution de plages de notes portant sur un concert pour un set
Si une tranche de console d’instrument logiciel s’applique au concert entier, la tranche
de console du concert prend la priorité sur toute tranche de console d’instrument logiciel
portant sur un set et dont les notes se trouvent dans sa plage de notes. Cela signifie que
lorsque vousjouez des notesfaisant partie de la plage de la tranche de console du concert
sur un clavier contrôleur, vous n’entendez que la tranche du concert, même si un patch
est sélectionné dans un set présentant une tranche de console de set.
Vous pouvez substituer la tranche de console portantsur le concert entier par une tranche
sur un set de manière à ce qu’elle prenne la priorité sur la tranche de console portant sur
le concert.
Pour substituer des plages de notes applicables à un concert ou à un set entier
1 Dans la liste des patchs, sélectionnez le set correspondant à la tranche de console dont
vous souhaitez substituer la tranche de console de concert.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 1012 Dansla zone Tranches de console,sélectionnez la tranche de console dont voussouhaitez
écraser la plage de notes de concert.
3 Cochez la case Ignorer les plages parentes.
Suppression de sets
Vous pouvez supprimer un set si vous pensez ne plus en avoir besoin dans le concert.
Pour supprimer un set
1 Sélectionnez le set dans la liste des patchs.
2 Choisissez Édition > Supprimer (ou appuyez sur la touche Supprimer).
En supprimant un set, les patchs qu’il contientsont égalementsupprimés. Poursupprimer
le set sans supprimer les patchs, déplacez les patchs hors du dossier des sets avant de le
supprimer.
Manipulations par set
Vous avez aussi la possibilité d’ajouter des tranches de console au set entier et jouer les
tranches de console de set en même temps que chaque patch du set. Cela peut vous
être utile par exemple si vous souhaitez utiliser la même basse dans un morceau ou dans
un groupe de morceaux. Vous pouvez placer les patchs de tous les morceaux dans un
set, ajouter une tranche de console portant sur un set entier, puis ajouter une basse à la
tranche en question. Vous pouvez définir la plage de notes de la basse de sorte que seules
les notes des octaves inférieures soient jouées, et que vous puissiez jouer la basse en
même temps que vos patchs.
Important : si vous ajoutez une tranche de console appliquée à un set entier, elle prend
la priorité sur toutes les tranches de console des patchs inclus dans le set. Par exemple,
si vous ajoutez une tranche de console applicable au set et contenant un instrument
logiciel, ce dernier a la priorité sur les instruments logiciels de tous les patchs du set, pour
les notes se trouvant dans la plage de notes définie pour l’instrument logiciel du set.
Pour ajouter une tranche de console applicable à tout un set
1 Sélectionnez le set dans la liste des patchs.
2 Cliquez sur le bouton « Ajouter une tranche de console » (+) en haut de la zone Tranches
de console.
3 Dans la zone de dialogue « Nouvelle tranche de console », sélectionnez le type de bande
à créer.
4 Choisissez la sortie audio de la tranche de console dans le menu local Sortie.
5 Pour les tranches de console, choisissez Mono ou Stéréo dans le menu local Format, et
l’entrée audio dans le menu local Entrée.
6 Cliquez sur Créer.
102 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionPartage de patchs et de sets entre concerts
Vous pouvez exporter des patchs et des sets à partir d’un concert et les importer dans
un autre concert. En important un set, tous les patchs qu’il contient sont également
importés.
Pour exporter un patch
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Faites glisser le patch de la liste des patchs vers le Finder.
Le patch apparaît en tant que fichier .patch dans le Finder.
µ Sélectionnez le patch, choisissez Enregistrer comme patch dans le menu Action de la
Liste des patchs, puis cliquez sur Enregistrer.
Le patch est exporté dansle dossier ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/MainStage
Patches.
Pour exporter un set
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Faites glisser le set de la liste des patchs vers le Finder.
Le set apparaît en tant que fichier .patch dans le Finder.
µ Sélectionnez le set, choisissez Enregistrer comme set dans le menu Action de la Liste des
patchs, puis cliquez sur Enregistrer.
Le set est alors exporté dans le dossier des patchs de MainStage.
Remarque : vous pouvez aussi exporter l’intégralité d’un concert en tant que set en le
sélectionnant et en choisissant Exporter le set dans le menu Action.
Vous pouvez exporter plusieurs patchs ou sets. Quand vous exportez plusieurs patchs en
lesfaisant glisser dansle Finder, chacun d’entre eux est exporté en tant que fichier .patch.
Quand vous sélectionnez plusieurs patchs et que vous les exportez à l’aide de la
commande Exporter le patch, ils sont regroupés dans un seul set exporté. Vous pouvez
importer des patchs ou des sets à partir du Finder dans un autre concert ouvert.
Pour importer un patch ou un set
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ En mode Édition, faites glisser le patch ou le set du Finder dans la liste des patchs.
µ Choisissez Charger un patch/set dans le menu Action de la Liste des patchs, sélectionnez
le patch ou le set à importer, puis cliquez sur Importer.
Chapitre 5 Utilisation du mode Édition 103Enregistrement de la sortie audio d’un concert
Vous pouvez enregistrer la sortie audio d’un concert MainStage. Lorsque vous enregistrez
la sortie audio, tout l’audio sur la sortie que vous choisissez est enregistré (y compris le
métronome, etc.).
Avant d’enregistrer la sortie audio, assurez-vous que la sortie, l’emplacement de
l’enregistrement et le format de fichier corrects sont définis dans l’onglet Audio des
préférences MainStage. Pour en savoir plus sur la définition des préférences
d’enregistrement, reportez-vous à la section Définition des préférences MainStage.
Pour enregistrer de l’audio en mode Édition
µ Cliquez sur le bouton Enregistrement dans la barre d’outils.
Pour désactiver l’enregistrement
µ Cliquez à nouveau sur le bouton Enregistrement.
Vous pouvez également associer un contrôle d’écran à l’action Enregistrement pour
enregistrer l’audio en mode Exécution et assigner un raccourci clavier à l’action pour
activer ou désactiver l’enregistrement à l’aide d’une commande matérielle.
104 Chapitre 5 Utilisation du mode ÉditionLes concerts sont les documents dans lesquels vous créez et organisez les sons que vous
utilisez dans vosreprésentations, personnalisez la présentation de votre écran et établissez
des connexions entre votre matériel MIDI et MainStage.
Un concert contient tous les sons à utiliser lors d’une représentation complète ou une
série de représentations. Dans un concert, vous pouvez ajouter, modifier ou organiser
des patchs et les sélectionner pendant que vous jouez. Vous pouvez réorganiser des
patchs dans la Liste des sons ou les organiser en sets.
Les concerts contiennent également des présentations dans lesquelles vous pouvez
arranger visuellement les contrôles d’écran dans l’espace de travail et établir des
connexions entre vos matériels et MainStage. Vous pouvez ajouter ou arranger des
contrôles d’écran et leur attribuer des commandes physiques sur vos appareils MIDI en
mode Layout. Pour en savoir plus sur la personnalisation de votre présentation,
reportez-vous à la section Utilisation du mode Layout.
Vous pouvez aussi contrôler le volume d’un concert entier, ajouter des effets portant sur
tout le concert ou réaliser d’autres modifications.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Ouverture et fermeture de concerts (p 106)
• Enregistrement de concert (p 107)
• Conséquences de l’enregistrement sur les valeurs des paramètres (p 108)
• Définition de la signature temporelle pour un concert (p 109)
• Utilisation du Tempo dans un concert MainStage (p 109)
• Définition de la source des messages de changement de programme pour un concert
(p 111)
• Définition du Pan Law pour un concert (p 111)
• Changement de l’accord pour un concert (p 112)
• Notes MIDI en muet (p 112)
• Désactivation du son de la sortie audio (p 113)
105
Utilisation de concerts
6• Manipulations par concert (p 114)
• Contrôle du métronome (p 121)
Ouverture et fermeture de concerts
Vous pouvez créer un concert, poursuivre votre travail dans un existant et bien sûr en
enregistrer et fermer. Vous pouvez ajouter des patchs à un concert et les organiser dans
la Liste des sons. Le nombre de patchs n’est limité que par la mémoire disponible. Vous
pouvez ajouter des tranches de console à un patch existant ou aux nouveaux que vous
créez, et pouvez les organiser en sets. Pour en savoir plus sur les patchs et les sets,
reportez-vous à la section Utilisation du mode Édition.
Le processus de création d’un nouveau concert à partir d’un modèle de concert est décrit
dans la section Choix d’un modèle de concert. Vous pouvez ouvrir un concert pour y
jouer les patchs ou les y modifier.
Pour ouvrir un concert existant
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Choisissez Fichier > Ouvrir un concert, sélectionnez le concert à ouvrir, puis cliquez sur
Ouvrir.
µ Choisissez Fichier > Nouveau pour ouvrir la zone de dialogue Sélectionner le modèle,
cliquez sur « Ouvrir un concert existant » puis choisissez le concert dansla zone de dialogue
Ouvrir.
µ Dans le Finder, double cliquez sur le concert.
µ Dans le Finder, faites glisser le concert sur l’icône MainStage dans le Dock.
Vous pouvez également rouvrir un concert ouvert récemment en choisissant Fichier >
Ouvrir récent concert, puis en choisissant un concert dans le sous-menu ou en ouvrant
la zone de dialogue Sélectionner le modèle, en cliquant sur Concerts récents, puis en
choisissant le concert que vous voulez ouvrir.
Par défaut, un concert s’ouvre en mode Édition. Vous pouvez modifier le comportement
par défaut dans les préférences de MainStage. Pour en savoir plus, reportez-vous à la
section Définition des préférences MainStage.
La première fois que vous ouvrez un concert, le premier patch est sélectionné et la
bibliothèque des patchs est ouverte pour que vous puissiez facilement choisir un réglage
de patch. Lorsque vousrouvrez un concert, c’est le patch choisi au dernier enregistrement
qui est sélectionné.
Si des fichiers audio ou d’autres ressources sont introuvables lorsque vous ouvrez un
concert, une zone de dialogue apparaît vous indiquant les ressources manquantes et
vous demandant si vous souhaitez rechercher ces ressources, les localiser manuellement
ou les ignorer.
106 Chapitre 6 Utilisation de concertsRemarque : lorsque vous ouvrez un concert créé avec une version antérieure de MainStage,
il s’ouvre sous la forme d’un concert sans titre et MainStage vous invite à enregistrer le
concert en tant que concert MainStage 2.
Pour fermer un concert
µ Choisissez Fichier > Fermer le concert.
Si vous avez modifié le concert depuis le dernier enregistrement, le système vous invite
à enregistrer vos modifications.
Enregistrement de concert
Lorsque vous enregistrez un concert, les modifications apportées aux valeurs des
paramètres associés ne sont enregistrées que pour le patch ou le set sélectionné, pas
pour les autres.
Pour enregistrer un concert
1 Choisissez Fichier> Enregistrer.
2 Lorsque vous enregistrez un concert pour la première fois, la zone de dialogue Enregistrer
s’affiche. Attribuez un nom au concert, choisissez l’emplacement de l’enregistrement puis
cliquez sur Enregistrer.
Vous pouvez aussi enregistrer une copie d’un concert avec un autre nom en choisissant
Fichier > Enregistrer le concert sous.
Vous pouvez enregistrer un concert avec les ressources (fichiers audio, instruments,
échantillons Ultrabeat et fichiers de réponse d’impulsion Space Designer) que le concert
utilise, comme lorsque vous enregistrez un morceau Logic sous la forme d’un projet.
Pour enregistrer un concert en incluant ses ressources
1 Choisissez Fichier > Enregistrer sous.
2 Dans la zone de dialogue Enregistrer sous, cochez la case Inclure les ressources.
3 De la même façon, avec la case Inclure les ressources cochée, cliquez sur le triangle
Options avancées, puis sélectionnez les types de ressources que vous voulez inclure avec
le concert.
4 Cliquez sur Enregistrer.
Pour savoir comment définir le comportement d’enregistrement des valeurs des
paramètres auxquels sont associés les contrôles d’écran dans les différents patchs,
reportez-vous aux sections Conséquences de l’enregistrement sur les valeurs des
paramètres et Modification de la valeur enregistrée d’un paramètre.
Chapitre 6 Utilisation de concerts 107Conséquences de l’enregistrement sur les valeurs des
paramètres
Lorsqu’un concert est ouvert, toutesles modifications apportées aux paramètres associés
(tranches de console ou modules) sont conservées tant qu’il reste ouvert. Si vous fermez
le concert sans l’enregistrer puis le rouvrez, les paramètres associés reprennent les
dernières valeurs enregistrées. Si vous enregistrez le concert avant de le fermer, les
modifications apportées aux valeurs des paramètres associés ne sont enregistrées que
pour le patch sélectionné.
Si vous ne souhaitez pas conserver les dernières modifications, vous pouvez revenir à
l’état qu’elles avaient lors du dernier enregistrement.
Pour revenir au dernier enregistrement d’un concert
µ Choisissez Fichier > Revenir à la version enregistrée.
Toutesles modifications apportées depuisle dernier enregistrementsont perdueslorsque
vous rétablissez un concert à son dernier état enregistré.
Si vous modifiez les paramètres d’un patch, que vous sélectionnez un autre patch puis
revenez au premier, les paramètres conservent ainsi les valeurs du premier patch. Vous
pouvez également choisir le comportement par défaut pour enregistrer les modifications
des valeurs de paramètres auxquels les commandes d’écran sont associés. Vous pouvez
définir le comportement par défaut soit pour que les paramètres conservent leur valeur
actuelle lors des changements de patchs (le comportement par défaut dans MainStage
version 1.0) soit pour réinitialiser leurs valeurs sur la dernière valeur enregistrée (similaire
à de nombreux synthétiseurs matériels).
Pour définir le comportement par défaut pour l’enregistrement de valeurs de
paramètres
1 Choisissez MainStage > Préférences.
2 Dans la section Valeurs des paramètres de la sous-fenêtre des préférences générales,
choisissez le comportement par défaut dans le menu local Au changement de patch.
a Pour conserver les modifications apportées aux valeurs de paramètres lorsque vous
changez de patchs, choisissez Conserver les valeurs actives.
b Pour faire revenir les paramètres sur leur dernière valeur enregistrée lorsque vous
changez de patchs, choisissez Revenir à la version enregistrée.
Vous pouvez également définir le comportement pour enregistrer les valeurs de
paramètres pour les commandes d’écran en patchs individuels. Pour en savoir plus,
reportez-vous à la section Définition du comportement de changement de paramètre
pour les contrôles d’écran.
108 Chapitre 6 Utilisation de concertsDéfinition de la signature temporelle pour un concert
Vous pouvez définir la signature temporelle pour un concert. Les signatures temporelles
peuvent être utilisées avec le module Playback et affectent également le fonctionnement
du métronome. Lorsque vous définissez la signature temporelle d’un patch ou d’un set,
celle-ci ignore la signature temporelle du concert lorsque le patch ou le set estsélectionné.
Lorsque vous sélectionnez un patch ou un set sans signature de temps, celui-ci utilise la
signature temporelle du concert.
Pour définir la signature temporelle pour un concert
1 Dans l’inspecteur Concert, cochez la case Possède une signature temporelle.
2 Double-cliquez sur le nombre dansle champ à droite etsaisissez le nombre de battements
pour une mesure de signature temporelle.
3 Choisissez la valeur de battement dans le menu local à droite.
Utilisation du Tempo dans un concert MainStage
Chaque concert possède un tempo, que vous pouvez changer de différentes façons en
cours de représentation. Certains modules disponibles dans MainStage, tels que les effets
de retard et de trémolo, les LFO de synthétiseur et le métronome, peuvent exiger un
tempo spécifique. Vous pouvez définir le tempo initial pour un concert et modifier celui
d’un patch ou d’un set disposant de ses propres réglages. Vous pouvez aussi modifier le
tempo en temps réel en marquant un nouveau, ou paramétrer MainStage de façon à
recevoir les changements de tempo à travers des messages MIDI entrants.
Lorsque vous ouvrez un concert MainStage, le réglage du tempo dans l’inspecteur de
concert est utilisé jusqu’à ce que vous modifiez le tempo en sélectionnant un patch ou
un set disposant de son propre tempo ou en marquant un tempo. Lorsque vous modifiez
le tempo, MainStage utilise le nouveau tempo jusqu’à ce que vous le modifiez ou que
vous fermiez le concert.
Vous pouvez spécifier le tempo dans l’inspecteur de concert qui s’affiche dans le coin
inférieur gauche de la fenêtre MainStage lorsque l’icône de concert estsélectionnée dans
la Liste des sons. Par défaut, le tempo des nouveaux concerts est de 120 battements par
minute (bpm).
Pour régler le tempo d’un concert
1 Dans la Liste des sons, sélectionnez l’icône de concert.
Chapitre 6 Utilisation de concerts 1092 Dans l’inspecteur de concert, réglez le tempo à l’aide du curseur de valeur ou du curseur
Tempo.
Définissez le tempo en
faisant glisser le curseur
de tempo ou en utilisant
celui de valeur.
Vous pouvez utiliser des patchs et des sets pour modifier le tempo lorsque vous
sélectionnez le patch ou le set en cours de représentation. Pour en savoir plus sur les
réglages de tempo du patch, reportez-vous à la section Modification du tempo lorsque
vous sélectionnez un patch. Pour en savoir plus sur les réglages de tempo du set,
reportez-vous à la section Modification du tempo lorsque vous sélectionnez un set.
Marquage du tempo
MainStage comprend une fonctionnalité permettant de marquer le tempo en temps réel
lors de représentations. Vous pouvez le faire en utilisant le bouton « Tempo des claquettes »
de la barre d’outils (si elle est visible) ou un raccourci clavier.
Pour marquer le tempo à l’aide du bouton Tempo des claquettes
µ Cliquez plusieursfoissur le bouton Tempo des claquettes de la barre d’outils, pour changer
de tempo.
Pour en savoir plus sur l’ajout de boutons à la barre d’outils, reportez-vous à la section
Personnalisation de la barre d’outils.
Vous pouvez aussi marquer le tempo à l’aide du clavier de votre ordinateur.
Pour marquer le tempo avec le clavier d’un ordinateur
µ Appuyez plusieurs fois sur Contrôle + T selon le tempo souhaité.
Vous pouvez également taper le tempo à l’aide de la commande d’écran associée à l’action
Tempo des claquettes. Pour en savoir plus sur l’association de commandes d’écran à des
actions, reportez-vous à la section Mappage de contrôles d’écran à des actions.
110 Chapitre 6 Utilisation de concertsRécupération du tempo à partir d’une entrée MIDI
MainStage peut également recevoir des changements de tempo à partir des messages
MIDI entrants. Lorsque la case «Obtenir le tempo de l’entrée MIDI » est cochée, MainStage
écoute les informations de tempo provenant des messages d’horloge MIDI. S’il en reçoit,
le tempo du concert adopte la nouvelle valeur.
Pour obtenir le tempo des messages entrants d’horloge MIDI
1 Dans l’inspecteur de concert, cochez la case « Obtenir le tempo de l’entrée MIDI.
2 Choisissez la source de l’horloge MIDI dans le menu local Appareil.
Lorsque la case Lire le tempo de l’entrée MIDI est cochée, le curseur Tempo est grisé et
ne peut pas être modifié. Si les messages MIDI que MainStage reçoit ne contiennent pas
de données d’horloge MIDI, MainStage utilise le tempo du concert et le modifie lorsque
vous sélectionnez un patch ou un set possédant ses propres réglages de tempo ou que
vous marquez un nouveau tempo. Si MainStage ne reçoit plus de messages d’horloge
MIDI, il utilise la dernière valeur reçue jusqu’à ce que vous sélectionniez un patch ou un
set avec son propre tempo ou que vous en marquiez un nouveau.
Définition de la source des messages de changement de
programme pour un concert
Par défaut, MainStage reçoit et répond aux messages de changement de programme de
tous les contrôleurs MIDI connectés. Certains contrôleurs MIDI, cependant, envoient des
messages de changement de programme tout en effectuant d’autres opérations. Vous
pouvez définir la source des messages de changement de programme pour un concert,
de façon que le concert réponde aux messages d’un seul appareil, port ou canal MIDI.
Pour définir la source des messages de changement de programme
1 Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur Concert, choisissez l’appareil ou le port dont le
concert recevra les messages de changement de programme dansle menu local Appareil.
2 Si vous voulez limiter les messages à un seul canal MIDI sur l’appareil, choisissez le canal
MIDI dans le menu local Canal.
Définition du Pan Law pour un concert
Lessignaux audio équilibrés au centre peuvent paraître plusforts que lessignaux équilibrés
à gauche ou à droite. La valeur Pan Law détermine le niveau de réduction du volume
appliqué à l’audio qui est équilibré au centre. Vous pouvez choisir parmi les réglages
suivants :
• 0 dB : sans aucun changement appliqué au niveau du volume, les signaux paraîtront
plus forts lorsqu’ils sont équilibrés au centre que lorsqu’ils sont équilibrés à l’extrême
gauche ou à l’extrême droite.
Chapitre 6 Utilisation de concerts 111• -3 dB : un signal d’échelle complète (0 dBfs) aura un niveau de −3 dB lorsqu’il est
équilibré au centre.
• −3 dB compensé : un signal d’échelle complète (0 dBfs) aura un niveau de 0 dB lorsqu’il
est équilibré au centre (ou +3 dB lorsqu’il est équilibré à l’extrême gauche ou à l’extrême
droite).
Pour régler le pan law d’un concert
µ Dans l’onglet Attributs de l’inspecteur Concert, choisissez la valeur de pan law pour le
concert.
Changement de l’accord pour un concert
Par défaut, les concerts utilisent un accord tempéré. Vous pouvez changer l’accord pour
un concert pour qu’il utilise un accord différent.
Pour changer l’accord pour un concert
1 Dans l’inspecteur Concert, sélectionnez l’onglet Accord.
2 Choisissez l’accord que vous voulez utiliser pour le concert dans le menu local Méthode.
Lorsque vous changez l’accord d’un concert, l’accord des patchs et dessets dansle concert
est changé si leur méthode d’accord est définie sur Utiliser l’accord parent. Les patchs et
les sets avec une méthode d’accord différente ne sont pas affectés.
Notes MIDI en muet
MainStage propose également une fonction Panique similaire à celle de Logic Pro. Elle
couper immédiatement le son de toutes les notes MIDI en attente.
Pour couper le son de toutes les notes MIDI
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Appuyez sur Contrôle + P.
µ Double-cliquez sur Moniteur MIDI dans la barre d’outils.
µ Si le bouton Panique est visible dans la barre d’outils, cliquez dessus.
µ Si vous avez mappé la fonction Panique à un contrôle d’écran, appuyez sur le contrôleur
correspondant ou déplacez-le.
Si le bouton Panique n’est pas visible dans la barre d’outils, vous pouvez personnaliser
la barre d’outils en ajoutant le bouton Panique. Pour en savoir plussur la personnalisation
de la barre d’outils, reportez-vous à la section Personnalisation de la barre d’outils.
112 Chapitre 6 Utilisation de concertsDésactivation du son de la sortie audio
Parfois, lorsque vous jouez ou modifiez des sons, vous pouvez être amené à rapidement
couper le son (muet) de toutes les sorties audio du concert. MainStage comprend un
bouton Master silence qui désactive le son de la sortie de tous les patchs inclus dans le
concert.
Pour couper rapidement tous les sons
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Appuyez sur Contrôle + M.
µ Dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Master Silence.
µ Si vous avez attribué la fonction Master Silence à un contrôle d’écran, appuyez sur le
contrôleur correspondant ou déplacez-le.
Le bouton Master Silence indique alors que le son de la sortie est coupé (un trait diagonal
rouge barre l’icône du haut-parleur). Le son reste ainsi désactivé jusqu’à ce que vous
cliquiez de nouveau sur le bouton.
Pour activer tous les sons
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Appuyez de nouveau sur Contrôle + M.
µ Dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Master Silence à nouveau.
µ Si vous avez attribué la fonction Master Silence à un contrôle d’écran, appuyez sur le
contrôleur correspondant ou déplacez-le.
Vous pouvez également mapper Master Silence dans le navigateur Mappage de
paramètres. Vous pouvez le mapper à un bouton ou un autre contrôleur de vos concerts
afin de pouvoir couper rapidement le son de toutes les sorties lorsque vous jouez en live
en mode Exécution.
De plus, vous pouvez désactiver le son de la sortie audio d’une seule tranche de console
en cliquant sur son bouton Muet (M).
Chapitre 6 Utilisation de concerts 113Manipulations par concert
Vous pouvez contrôler le volume d’un concert entier et effectuer d’autres modifications
générales. Utilisez des bus pour contrôler des effets portant sur le concert tout entier ou
sur plusieurstranches de console attribuées au bus. Vous avez aussi la possibilité d’ajouter
des tranches de console au concert entier et les mettre à disposition à n’importe quel
patch qu’il contient.
Vous ne pouvez mapper des contrôles d’écran sur des bus et des tranches de console
qu’à des concerts dans leur intégralité, et pas uniquement à des patchs ou à des sets
donnés.
Pour apporter des modifications applicables au concert entier
µ En mode Édition, sélectionnez l’icône du concert dans la Liste des sons.
Cliquez sur l’icône du concert
dans la liste de patchs pour
travailler sur le concert entier.
Contrôle du volume général d’un concert
Un concert MainStage contient des tranches de console de sortie et pour le master, que
vous pouvez utiliser pour contrôler le volume général du concert. La tranche de console
du master commande toujoursle volume de sortie du concert entier. S’il contient plusieurs
tranches de console de sortie, chacune contrôle le volume d’une sortie physique spécifique
(mono ou stéréo). Vous pouvez utiliser les tranches de console de sortie et du master
pour commander le volume général, comme dans un projet Logic Pro.
114 Chapitre 6 Utilisation de concertsPour voir toutes les tranches de console, il se peut que vous deviez redimensionner la
zone.
Au niveau du concert, la zone
des tranches de console
affichent les tranches de
console Sortie et Master,
les auxiliaires et d’autres
tranches de console
s’appliquant à l’intégralité
du concert.
Pour contrôler le volume général d’un concert
µ Faites glisser le curseur du volume de la sortie 1-2 ou celui du volume du master.
Vous pouvez mapper un contrôle d’écran à un paramètre de tranche de console ou à
une action portantsur le concert tout entier. Par exemple, vous pouvez mapper le curseur
du volume de la sortie 1-2 sur un curseur de contrôle d’écran et utiliser la commande
matérielle qui lui est assignée pour ajuster le volume général du concert.
Pour mapper un contrôle d’écran à un concert entier
1 Vérifiez que l’icône du concert est sélectionnée dans la Liste des sons.
2 Cliquez sur le contrôle d’écran à mapper.
Le navigateur Mappage de paramètres s’affiche en dessous de l’espace de travail.
Chapitre 6 Utilisation de concerts 1153 Dans le navigateur Mappage de paramètre, cliquez sur le paramètre auquel vous voulez
mapper un contrôle d’écran.
Dans l’exemple précédent, cela reviendrait à cliquer sur le contrôle d’écran du curseur,
puis sur la sortie 1-2 de la colonne de gauche du navigateur Mappage de paramètres,
puis sur Volume dans la deuxième colonne.
Les contrôles d’écran peuvent aussi indiquer visuellement des paramètres, notamment
du volume. Par exemple, vous pouvez aussi mapper le curseur de volume de la sortie 1-2
sur un contrôle d’écran de VU-mètre et lui faire afficher le volume général lors d’une
représentation. Dans ce cas, vous mappez le VU-mètre à Niveau dans la seconde colonne
du navigateur, plutôt qu’à Volume.
Lorsque vous mappez un contrôle d’écran s’appliquant à l’intégralité d’un concert, vous
ne pouvez pas le mapper aussi pour des patchs et des sets donnés, à moins d’ignorer le
mappage pour le concert entier. Pour savoir comment ignorer les mappages de concert,
reportez-vous à la section Substitution de mappages portant sur un concert ou un set
entier.
Ajout d’effets portant sur un concert entier
Vous pouvez ajouter des effets, comme de la réverbération ou un retard, portant sur tout
le concert en utilisant les canaux auxiliaires (aux). Lorsque vous choisissez un bus dans
le logement d’envoi d’une tranche de console, un canal auxiliaire correspondant apparaît
pour le concert tout entier. Vous pouvez insérer des effets sur le canal auxiliaire et les
appliquer sur toutes les tranches de console en envoyant son signal au canal auxiliaire.
Pour envoyer un signal de tranche de console à un canal auxiliaire
1 Dans la Liste des sons, sélectionnez le patch à utiliser avec un effet portant sur tout le
concert.
Les tranches de console pour le patch apparaissent dans la zone Tranches de console.
116 Chapitre 6 Utilisation de concerts2 Sur la tranche de console, cliquez sur l’un deslogements Départ et choisissez un bus dans
le menu.
Choisissez un bus parmi
l’un des slots Envoi.
3 Faites glisser le potentiomètre Départ en regard du logement pour définir l’intensité du
signal transmis au canal auxiliaire.
Pour appliquer au canal auxiliaire un effet portant sur tout le concert
1 Dans la Liste des sons, sélectionnez l’icône de concert.
Les canaux auxiliaires du concert apparaissent dans la zone Tranches de console avec les
tranches de console applicables à l’intégralité du concert.
2 Sur un canal auxiliaire, cliquez sur l’un des logements d’insertion et choisissez un effet
dans le menu.
Chapitre 6 Utilisation de concerts 117Après avoir ajouté un effet au canal auxiliaire, vous pouvez modifier l’effet tout comme
pour n’importe quel autre effet, en double-cliquant dessus pour ouvrir la fenêtre de
module et en ajustant les paramètres dans la fenêtre du module. Vous pouvez ajouter
plusieurs effets à un canal auxiliaire et ajuster le niveau et la balance du canal en utilisant
les contrôles de tranche de console portant sur le canal auxiliaire.
Vous pouvez également ajouter des effets sur tout le concert à un canal auxiliaire au
niveau du patch si l’option « Afficher les tranches de console pour le cheminement du
signal » est active. Pour en savoir plus sur l’affichage des tranches de console pour le
cheminement du signal dans la zone Tranches de console, reportez-vous à la section
Affichage des tranches de console du cheminement du signal.
Utilisation des canaux auxiliaires pour contrôler la sortie des tranches
de console
Vous pouvez aussi envoyer la sortie de plusieurs tranches de console à une tranche de
console auxiliaire puis utiliser cette dernière pour contrôler le volume et la balance des
tranches de console. L’envoi de la sortie à un canal auxiliaire permet également d’ajouter
de la compression ou de l’égalisation à un groupe de patchs.
Pour envoyer la sortie d’une tranche de console à un canal auxiliaire
1 Dans la Liste des sons, sélectionnez le patch à contrôler par le biais d’un canal auxiliaire.
2 Dans la tranche de console, cliquez sur le logement de sortie et choisissez un bus dans
le menu.
Lorsque vous envoyez une sortie de tranche de console à un canal auxiliaire, le curseur
du volume de la tranche de console influe sur l’intensité du signal envoyé au canal
auxiliaire.
Pour contrôler la sortie des tranches de console à l’aide d’un canal auxiliaire
1 Dans la Liste des sons, cliquez sur le concert.
Le concert est alors sélectionné. Les bus ajoutés au concert apparaissent dans la zone
Tranches de console avec les tranches de console applicables à l’intégralité du concert.
2 Faites glisser le curseur du volume du canal auxiliaire pour ajuster le volume général en
sortie du canal auxiliaire.
3 Faites glisser le potentiomètre Balance sur le canal auxiliaire pour ajuster la balance
générale en sortie du canal.
Lorsque vous contrôlez la sortie de plusieurs tranches de console à l’aide d’un canal
auxiliaire, leurs volume et balance relatifs sont conservés, mais le volume et la balance
généraux sont modifiés par le curseur Volume et le potentiomètre Balance.
118 Chapitre 6 Utilisation de concertsAjout de tranches de console à un concert entier
Vous pouvez ajouter une tranche de console applicable à l’intégralité d’un concert, et
l’utiliser pour un instrument logiciel ou une entrée audio à utiliser sur tous les patchs du
concert.
Important : lorsque vous ajoutez une tranche de console appliquée à un concert entier,
elle prend la priorité sur les tranches de console des patchs et des sets. Par exemple, si
vous ajoutez une tranche de console applicable au concert et contenant un instrument
logiciel, ce dernier a la priorité sur les instruments logiciels de tous les patchs et sets du
concert, pour les notes se trouvant dans sa plage de notes. Aussi, vous n’entendez que
le son de l’instrument logiciel appliqué à l’intégralité du concert, et vous ne pouvez lire
aucun des instruments d’un patch ou d’un set dont les notes se situent dans la même
plage de notes.
Pour ajouter une tranche de console applicable à tout le concert
1 Dans la Liste des sons, sélectionnez le concert.
2 Cliquez sur le bouton « Ajouter une tranche de console » (+) en haut de la zone Tranches
de console.
3 Dans la zone de dialogue « Nouvelle tranche de console », sélectionnez le type de bande
à créer.
4 Choisissez la sortie audio de la tranche de console dans le menu local Sortie.
5 Pour lestranches de console audio, choisissez Mono ou Stéréo dansle menu local Format.
Important : les tranches de console audio peuvent générer un retour sonore, plus
particulièrement si vous utilisez un micro en entrée audio. Lorsque vous ajoutez une
tranche de console audio, le volume de la tranche de console est défini sur le son coupé
et la fonction Protection contre l’effet retour est activée pour vous alerter lorsqu’un effet
retour se produit sur la tranche de console. Lorsque vous ajoutez une tranche de console
d’instrument externe, le volume de la tranche de console est définisur le son coupé, mais
la fonction Protection contre l’effet retour est désactivée.
6 Cliquez sur Créer.
7 Pour les tranches de console d’instrument logiciel, vous pouvez définir une plage de
notes dans l’inspecteur de tranche de console pour que la tranche du concert entier
n’empiète pas sur les instruments logiciels à utiliser dans vos patchs et sets.
Pour en savoir plussur la définition de la tonalité d’une tranche de console, reportez-vous
à la section Création de couches et de scissions de clavier.
Lorsque vous ajoutez une tranche de console pour le concert tout entier, vous ne pouvez
mapper des contrôles d’écran de la tranche de console que pour l’intégralité du concert
et non pour les patchs et sets plus précisément.
Chapitre 6 Utilisation de concerts 119Utilisation de l’horloge de MainStage
Certains modules, notamment les modules Playback et Ultrabeat, requièrent une source
temporelle et utilisent les informations de temps et de tempo afin d’assurer une lecture
adéquate dans le temps.
De plus, certains modules et applicationstiers utilisant leur propre séquenceur ou moteur
de lecture peuvent se comporter différemment des modules avec séquenceur intégré
inclus. Ces modules (incluant les applications Reason, ReWire et Reaktor) nécessitent un
message de lecture de l’application hôte pour commencer la lecture et un message d’arrêt
pour terminer la lecture. Ilsrequièrent également un message de type « continuer » (aussi
appelé message « reprendre » parfois) pour continuer la lecture à partir de la position
temporelle actuelle.
MainStage inclut une horloge de battements interne ou « temporelle » que vous pouvez
utiliser pour contrôler la lecture de ces modules. L’horloge de MainStage génère des
informations de battements, de position temporelle et de tempo pour que les modules
de type séquenceur puissent débuter et arrêter la lecture dans un temps adapté. L’horloge
de MainStage fonctionne comme les positions de morceau dans Logic Pro.
Vous pouvez envoyer des messages de lecture et d’arrêt de l’une des façons suivantes :
• À l’aide du bouton Lecture/Stop dans la barre d’outils, s’il est visible
• À l’aide du bouton Métronome dans la barre d’outils, s’il est visible (l’activation du
métronome déclenche également l’horloge de MainStage,si elle n’est pas déjà en cours
d’exécution)
• À l’aide de la commande d’écran associée à l’action Lecture/Stop, Lecture ou Stop
• À l’aide de la commande d’écran associée à l’action Continuer pour reprendre la lecture
d’un module tiers (à l’exception du module Playback)
Différents modules peuvent utiliser l’horloge de MainStage de différentes manières,selon
les informations dont ils ont besoin et les modes sur lesquels ils sont définis. Certains
modules peuvent utiliser uniquement desinformations de battements, tandis que d’autres
n’utilisent que des informations de tempo. Par exemple :
• Le module Playback peut démarrer automatiquement (si l’option Caler à est définie
sur Désactivé), au début de la mesure suivante (si l’option Caler à est définie sur Mesure)
ou au battement suivant (si l’option Caler à est définie sur Battement). Il peut aussi
démarrer lorsque vous activez l’horloge de MainStage (si l’option Démarre avec : Action
Lecture est sélectionnée dans le menu Action).
• UltraBeat démarre lorsque vous lancez l’horloge de MainStage si son séquenceur est
activé (excepté en mode Pattern).
• Reason et les autres applications ReWire démarrent lorsque vous démarrez l’horloge
de MainStage et s’arrêtent lorsque vous arrêtez l’horloge de MainStage.
120 Chapitre 6 Utilisation de concerts• Pour les modules avec des LFO synchronisables, les LFO peuvent osciller au tempo
défini par l’horloge de MainStage.
Vous pouvez visualiser les informations de battements de l’horloge de MainStage à l’aide
de la commande d’écran Texte du paramètre associée à l’action Compteur de battements.
Lorsque l’horloge de MainStage est en cours d’exécution, la mesure et le battement en
cours sont affichés dans le contrôle d’écran.
Important: lorsque vous démarrez l’horloge de MainStage, le moteur audio est réinitialisé,
provoquant une brève interruption de la sortie audio depuis MainStage. Dans certains
cas, vous pouvez vouloir démarrer l’horloge de MainStage au début d’un morceau ou
d’une représentation et utiliser les commandes d’écran associées à des paramètres de
module individuels pour démarrer et arrêter ces modules, afin d’éviter une interruption
de la sortie audio en cours de représentation.
Contrôle du métronome
MainStage comporte un métronome que vous pouvez utiliser pour suivre le tempo du
concert. Le métronome adopte toujours le tempo actuel du concert.
Le métronome peut être lancé de plusieurs manières.
Pour lancer le métronome
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Cliquez sur le bouton Métronome de la barre d’outils, si elle est affichée.
µ Cliquez sur un bouton associé à l’action Métronome.
µ Si vous utilisez un module Playback, cliquez sur le bouton Métronome dans la fenêtre
Playback (ou cliquez sur un bouton associé au bouton Métronome).
µ Cliquez à nouveau sur l’un des boutons indiqués pour arrêter le métronome.
Remarque : lorsque vouslancez le métronome, l’horloge de MainStage démarre également
si elle n’est pas encore activée.
Chapitre 6 Utilisation de concerts 121Par défaut, le son du métronome est acheminé vers les sorties principales (Sortie 1-2).
Vous pouvez acheminer le métronome vers une autre paire de sorties, ce qui peuts’avérer
utile lors d’une représentation si voussouhaitez entendre le métronome par le biais d’une
sortie audio distincte (par exemple, un mixage casque) et non par le biais des sorties
principales.
Pour changer la sortie audio du métronome
1 Choisissez MainStage > Préférences.
2 Dans la section Métronome de l’onglet Général, choisissez une autre sortie audio dans
le menu local Sortie.
Vous pouvez également modifier le volume du métronome par rapport à la sortie audio
globale.
Pour modifier le volume relatif du métronome
1 Choisissez MainStage > Préférences.
2 Dans la section Métronome de l’onglet Général, faites glisser le curseur de volume vers
la gauche ou la droite pour régler le volume relatif du métronome.
122 Chapitre 6 Utilisation de concertsUtilisez le mode Layout pour agencer l’apparence visuelle de votre affichage et réaliser
des connexions entre votre matériel musical et MainStage.
Il n’est pas possible de changer la position des curseurs physiques, de potentiomètres et
autres contrôles de vosinstruments et équipements musicaux mais vous pouvez organiser
les contrôles d’écran de votre concert MainStage dans n’importe quel ordre en modifiant
la layout. Vous pouvez modifier une layout ou en créer une à partir d’un modèle, mais
aussi exporter la layout et l’importer dans un autre concert.
Chaque modèle de concert fourni avec MainStage comprend une layout intégrée,
optimisée pour un type d’instrument de musique que vous utilisez avec MainStage.
Utilisez le mode Layout pour modifier la layout d’un concert. Vous pouvez ajouter et
organiser vos contrôles d’écran dans l’espace de travail MainStage en fonction de votre
matériel musical, optimiser la taille de votre affichage et effectuer des assignations des
contrôles de votre matériel MIDI aux contrôles d’écran de votre concert. Sous l’espace de
travail, la palette de contrôles d’écran contient différents types de contrôles d’écran que
vous pouvez ajouter à votre layout. Sur la gauche de l’espace de travail apparaît l’inspecteur
de contrôle d’écran, dans lequel vous pouvez effectuer des assignations de contrôleur et
modifier les paramètres de la layout.
Le présent chapitre couvre les aspects suivants :
• Modification de la layout d’un concert (p 124)
• Utilisation des contrôles d’écran (p 124)
• Assignation de contrôles matériels à des contrôles d’écran (p 136)
• Modification des paramètres des contrôles d’écran (p 138)
• Transition de messages dans le canal MIDI Thru avec MainStage (p 144)
• Exportation d’une layout (p 145)
• Importation d’une layout (p 145)
• Modification des proportions d’une layout (p 146)
123
Utilisation du mode Layout
7Modification de la layout d’un concert
Vous pouvez modifier une layout en ajoutant et agençant les contrôles d’écran dans
l’espace de travail, en changeant les assignations de contrôleur existantes ou en créant
de nouvelles et en modifiant les paramètres des contrôles d’écran. Lessections ci-dessous
expliquent comment ajouter et agencer les contrôles à l’écran, effectuer des assignations
matérielles, changer l’apparence des contrôles d’écran et modifier les paramètres de
layout. Vous pouvez aussi exporter une layout et en importer une dans un autre concert.
Pour en savoir plussur l’importation et l’exportation de layouts, reportez-vous à la section
Exportation d’une layout.
Pour utiliser la layout d’un concert, passez en mode Layout.
Pour passer en mode Layout
µ Cliquez sur le bouton Layout dans le coin supérieur gauche de la fenêtre de MainStage.
Utilisation des contrôles d’écran
Dans un concert MainStage, les contrôles d’écran sont les objets qui correspondent aux
contrôles physiques de votre matériel musical. Les contrôles d’écran peuvent également
afficher des numéros de patch, des valeurs de paramètres et d’autres informations ; ils
peuvent aussi mettre à jour les informations affichées en temps réel.
Vous pouvez ajouter des contrôles d’écran à l’espace de travail de votre concert, dans
lequel vous pouvez les déplacer et les redimensionner, les regrouper et modifier leur
apparence de plusieurs façons.
Après avoir agencé les contrôles d’écran pour votre concert, vous devez établir des
connexions entre votre matériel MIDI et le concert en assignant des contrôles physiques
de votre matériel aux contrôles d’écran dans l’espace de travail. Dès lors que vous utilisez
le même matériel musical, vous ne devez réaliser les assignations matérielles qu’une seule
fois pour un même concert.
Après avoir effectué des assignations de contrôleur, vous pouvez mapper les contrôleurs
d’écran à des paramètres de tranches de console dans vos patchs, ou à des actions. Les
paramètres se mappent en mode Édition. Pour en savoir plus sur le mappage de
paramètres, reportez-vous à la section Mappage de contrôles d’écran.
Types de contrôles d’écran
Vous pouvez utiliser trois types de contrôles d’écran dans une layout MainStage :les
commandes de panneau, les commandes de tablette et les commandes groupées. Dans la
palette Contrôles d’écran, située sous l’espace de travail en mode Layout, chaque type a
son propre onglet ; de plus, il existe un onglet pour toutes les commandes. Vous pouvez
ajouter des contrôles d’écran à l’espace de travail en les faisant glisser dans ce dernier à
partir de la palette.
124 Chapitre 7 Utilisation du mode LayoutDe plus, si vous créez et ajoutez une commande groupée à la palette Contrôles d’écran,
un onglet pour Mes commandes groupées apparaît dans la palette. Vous pouvez ajouter
vos commandes groupées personnalisées à la palette, pour qu’elles soient disponibles
dans chaque concert.
Contrôles de panneau
Les contrôles de panneau apparaissentsur un plan à deux dimensions(ou panneau) dans
l’espace de travail. Vous pouvez déplacer un contrôle de panneau vers n’importe quelle
position dans l’espace de travail, sauf sur la tablette d’une commande de tablette. Les
contrôles de panneau comprennent :
• un voyant Activité MIDI (affiche l’activité de note MIDI et peut être utilisé comme «
clavier » de remplacement)
• un potentiomètre rond et un potentiomètre directionnel,
• un curseur vertical et un curseur horizontal,
• un bouton,
• un pad de batterie électronique,
• des VU-mètres verticaux et horizontaux (qui servent à représenter visuellement le
volume ou un autre paramètre),
• un VU-mètre (qui sert à représenter visuellement le volume ou un autre paramètre),
• un texte de paramètre (qui sert à afficher dynamiquement le nom et la valeur des
paramètres),
• orgue à tirettes
• indicateur de progression (utilisé avec le module Playback)
• forme d’onde (utilisé avec le module Playback)
• sélecteur (utilisé pour sélectionner les patchs en cours de représentation ou pour
sélectionner des marqueurs à utiliser avec le module Playback)
• du texte (qui sert à afficher les paroles des chansons, les notes de la performance sur
scène et autres informations statiques),
Chapitre 7 Utilisation du mode Layout 125• arrière-plan (utilisé pour regrouper une série de contrôles)
Contrôles de tablette
Lorsque vous ajoutez un contrôle de tablette, il apparaîtsur une tablette tridimensionnelle.
Vous pouvez déplacer la tablette, ajusterson angle et placer plusieurs contrôles de tablette
sur une même tablette. Si vous avez par exemple un contrôle d’écran de clavier dans
votre layout, vous pouvez ajouter des contrôles d’écran, pour la molette du pitch bend
et pour la molette de modulation, à la même tablette que celle du contrôle d’écran de
clavier. Les contrôles de tablette comprennent :
• le clavier,
• les molettes de modulation ou de pitch bend,
• la pédale Sustain,
• la pédale,
• l’interrupteur au pied.
Commandes groupées
Les commandes groupéessont des contrôlesindividuels quisont regroupés pour faciliter
leur utilisation en une seule unité. Les commandes groupées comprennent :
• Sélecteur groupé avec boutons d’augmentation ou de diminution
• Clavier groupé avec molette de modulation, de pitch bend et pédale Sustain
• Pédales Sustain et d’expression
• Orgue à tirettes
• Contrôles d’ampli de guitare
• Contrôles de pédale de guitare
• Matrice de potentiomètres et de curseurs avec taille et espacement uniformes
• Potentiomètres de contrôle des effets et de la hauteur
• Matrices de VU-mètres
• Matrices d’affichage textuel de paramètres
• Curseur de sortie principale groupé avec VU-mètre stéréo
• Matrices de pads de batterie
• Commandes de transport à utiliser avec le module Playback
• Commandes de tranches de console
126 Chapitre 7 Utilisation du mode LayoutMes commandes groupées
La première fois que vous ajoutez une commande groupée personnalisée à la palette
Contrôles d’écran, l’onglet Mes commandes groupées apparaît dans la palette. Vous
pouvez ajouter des commandes groupées personnalisées et les nommer, pour qu’elles
soient accessibles dans chaque concert. Pour en savoir plus sur l’ajout de commandes
groupées personnalisées à la palette Contrôles d’écran, reportez-vous à la section
Regroupement de contrôles d’écran.
Ajout de contrôles d’écran à une layout
En mode Layout, vous pouvez rapidement ajouter des contrôles d’écran à votre layout
et les agencer dans l’espace de travail.
Pour ajouter un contrôle d’écran
µ Faites glisser le contrôle d’écran de la palette Contrôles d’écran vers l’espace de travail.
Tandis que vous faites glisser le contrôle d’écran sur l’espace de travail, un contour blanc
apparaît pour vous montrer où le contrôle est prévu de s’ajouter. Vous pouvez utiliser les
repères d’alignement pour aligner le contrôle d’écran sur d’autres éléments de l’espace
de travail.
Vous pouvez faire glisser les contrôles d’écran dans n’importe quel ordre dans l’espace
de travail. Si vous envisagez d’utiliser un clavier contrôleur, vous pouvez d’abord faire
glisser un contrôle d’écran de clavier sur l’espace de travail, le positionner près du centre,
puis y faire glisser des contrôles d’écran pour les curseurs, les potentiomètres, les molettes,
les boutons et autres contrôles physiques correspondant au clavier contrôleur.
Lorsque vousfaites glisser un contrôle d’écran sur l’espace de travail, il est alorssélectionné
et les assignations au matériel et autres paramètres disponibles qui lui correspondent
apparaissent dans l’inspecteur de contrôle d’écran sur la gauche de l’espace de travail.
Différents de contrôles d’écran présentent différents paramètres, décrits dans Modification
des paramètres des contrôles d’écran.
Ajout de contrôles d’écran pour les molettes de modulation/hauteur
Lorsque vous ajoutez des molettes de modulation/hauteur à une layout, elles sont
configurées par défaut pour recevoir les types de messages MIDI suivants :
• La première molette de modulation/hauteur est configurée pour recevoir les messages
de modulation.
• La seconde molette est configurée pour recevoir les messages de pitch bend.
• La troisième molette est configurée de façon à recevoir les messages aftertouch.
Chapitre 7 Utilisation du mode Layout 127Par défaut, les contrôles d’écran de modulation et de pitch bend passent au travers des
messages MIDI correspondant à leur usage commun : les molettes de modulation passent
au travers des messages de modulation MIDI et les molettes de pitch bend passent au
travers des messages de pitch bend MIDI. Dans la plupart des cas, ce comportement est
justifié pour que vous puissiez faire usage de leurs fonctions standard sans aucune
configuration supplémentaire. Si vous souhaitez utiliser ces contrôles d’écran pour
contrôler d’autres paramètres, choisissez « Ne pas transiter par Thru » dans le menu local
MIDI thru de l’inspecteur de contrôle d’écran.
Ajout de contrôles d’écran de pédale
Lorsque vous ajoutez des pédales à une layout, par défaut, la première pédale que vous
ajoutez est configurée pour recevoir des messages d’expression et la seconde est
configurée pour recevoir des messages de volume.
Par défaut, les contrôles d’écran pour les pédales d’expression passent au travers des
messages MIDI pour ce qui est de leurs fonctions courantes (expression ou volume). Si
vous désirez utiliser un contrôle d’écran pour une pédale d’expression afin de contrôler
un autre paramètre, choisissez « Ne pas transiter par Thru » dans le menu local MIDI thru
de l’inspecteur de contrôle d’écran.
Copie et collage de contrôles d’écran
Vous pouvez copier et coller des contrôles d’écran à l’aide des menus et de raccourcis
clavier standard de Mac OS X.
Pour coller une copie d’un contrôle d’écran
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Appuyez sur Commande + C pour copier le contrôle d’écran sélectionné, puis appuyez
sur Commande + V pour coller ce qui a été copié.
µ Maintenez la touche Option enfoncée tout en faisant glisser le contrôle d’écran vers un
nouvel emplacement dans l’espace de travail.
Pour ajouter plusieurs instances d’un même contrôle d’écran à une rangée ou colonne
1 Maintenez le bouton Option enfoncé tout en faisant glisser le contrôle d’écran pour créer
la première copie.
2 Choisissez Édition > Dupliquer pour créer autant de copies supplémentaires de contrôle
d’écran que vous le souhaitez.
128 Chapitre 7 Utilisation du mode LayoutLes contrôles d’écran dupliqués apparaissent avec un décalage similaire à celui de la
première copie.
Faites glisser le contrôle d’écran tout en
maintenant la touche Option enfoncée.
Dupliquez les copies
supplémentaires dans une rangée.
Remarque : vous ne pouvez pas copier une commande de panneau ou une commande
de tablette en même temps.
Déplacement de contrôles d’écran
Quand vous êtes en mode Layout, vous pouvez déplacer les contrôles d’écran. Les guides
d’alignement vous aident à aligner et à positionner les contrôles d’écran de façon
ordonnée. Vous pouvez déplacer plusieurs contrôles simultanément en les sélectionnant
(soit en cliquant dessus tout en appuyant sur la touche Maj, soit en « étirant » la sélection
pour tous les inclure), puis en les faisant glisser jusqu’à l’emplacement voulu. Si les
panneaux des contrôles d’écran sont fusionnés, l’étirement de la zone de sélection a pour
effet de sélectionner l’intégralité du panneau obtenu.
Pour déplacer un contrôle d’écran
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Faites glisser le contrôle d’écran vers une nouvelle position dans l’espace de travail.
µ Sélectionnez le contrôle d’écran, puis appuyez sur les touches fléchées pour le déplacer
dans l’espace de travail.
Pour déplacer plusieurs contrôles d’écran
Procédez de l’une des manières suivantes :
µ Maintenez la touche Maj enfoncée tout en cliquantsur les contrôles d’écran, puisfaites-les
glisser vers une nouvelle position.
µ Maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vousfaites glisser les commandes, puisfaites-les
glisser vers une nouvelle position.
Vous pouvez limiter le mouvement des contrôles d’écran soit verticalement soit
horizontalement en appuyant sur la touche Maj lorsque vous les faites glisser.
Chapitre 7 Utilisation du mode Layout 129Si un contrôle d’écran chevauche un autre contrôle d’écran dansl’espace de travail lorsque
vous passez du mode Layout à un autre mode, une alerte apparaît pour vous demander
si vous voulez que les contrôles qui se superposent soient mis en surbrillance pour que
vous puissiez les ajuster avant de quitter le mode Layout.
Redimensionnement de contrôles d’écran
Vous pouvez redimensionner les contrôles d’écran pour les rendre plus visibles ou pour
pouvoir les insérer dans une zone plus petite. Lorsque vous sélectionnez un contrôle
d’écran, des guides de redimensionnement bleus y apparaissent. Il vous suffit de les faire
glisser pour redimensionner le contrôle.
Pour redimensionner un contrôle d’écran
1 Sélectionnez le contrôle d’écran dans l’espace de travail.
Des guides de redimensionnement bleus apparaissent sur le contrôle.
2 Faites glisser les guides pour redimensionner le contrôle d’écran.
Faites glisser les guides
de redimensionnement
extérieurs pour
redimensionner le
contrôle d’écran.
Pour les contrôles d’écran présentant une zone d’affichage de texte, tels que les
potentiomètres ou les curseurs, vous pouvez redimensionner cette dernière
indépendamment de son contrôle ou redimensionner les deux simultanément.
Pour redimensionner la zone d’affichage de texte d’un contrôle d’écran
1 Sélectionnez le contrôle d’écran dans l’espace de travail.
2 Faites glisser le guide de redimensionnement intérieur pour agrandir la zone d’affichage
de texte.
130 Chapitre 7 Utilisation du mode Layout3 Faites glisser le guide de redimensionnement extérieur pour agrandir la taille du contrôle
global.
Faites glisser le guide de
redimensionnement intérieur
pour redimensionner la zone
de texte.
Notez que lorsque vous redimensionnez la zone d’affichage de texte, le reste du contrôle
d’écran se réduit en conséquence. Vous pouvez commencer par redimensionner
l’intégralité du contrôle, puisredimensionner la zone d’affichage de texte à l’aide du guide
de redimensionnement intérieur.
Alignement et disposition des contrôles d’écran
MainStage inclut des contrôles pour centrer, aligner et disposer les contrôles d’écran dans
l’espace de travail.
Pour aligner les contrôles d’écran
1 Sélectionnez les contrôles d’écran dans l’espace de travail.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Pour aligner les bords supérieurs des contrôles d’écran, cliquez sur le bouton Aligner
en haut.
• Pour aligner verticalement les centres des contrôles d’écran, cliquez sur le bouton
Aligner le centre verticalement.
• Pour aligner les bords inférieurs des contrôles d’écran, cliquez sur le bouton Aligner en
bas.
• Pour aligner les bords gauches des contrôles d’écran, cliquez sur le bouton Aligner à
gauche.
• Pour aligner horizontalement les centres des contrôles d’écran, cliquez sur le bouton
Aligner le centre horizontalement.
• Pour aligner les bords droits des contrôles d’écran, cliquez sur le bouton Aligner à
droite.
Pour disposer les contrôles d’écran uniformément
1 Sélectionnez les contrôles d’écran dans l’espace de travail.
Chapitre 7 Utilisation du mode Layout 1312 Procédez de l’une des façons suivantes :
• Pour disposer verticalement les contrôles d’écran, cliquez sur le bouton Disposer
verticalement.
• Pour disposer horizontalement les contrôles d’écran, cliquez sur le bouton Disposer
horizontalement.
Vous pouvez également aligner et disposer des contrôles d’écran en cliquant sur les
contrôles d’écran sélectionnés tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et en
choisissant les commandes dans les sous-menus Aligner et Répartir dans le menu
contextuel. Le menu contextuel Répartir contient des contrôles supplémentaires pour la
disposition de l’espace entre les contrôles d’écran.
Ajustement de la tablette d’un contrôle de tablette
Lorsque vous ajoutez un contrôle de tablette, tel qu’un clavier, à l’espace de travail, il
apparaîtsous un angle par défaut, ce qui donne un effet d’apparence en trois dimensions.
Vous pouvez ajuster l’angle du contrôle de tablette de manière à ce qu’il apparaisse plus
ou moins en trois dimensions. Cela s’avérer utile par exemple si vous désirez voir davantage
de touches du clavier ou si vous souhaitez réduire la quantité d’espace que ce dernier
occupe à l’écran.
Pour ajuster l’angle de la tablette pour un contrôle de tablette
1 Dans l’espace de travail, sélectionnez le contrôle de tablette.
Des guides d’alignement blancs apparaissent pour la tablette du contrôle.
Guides d’alignement
2 Faites glisser le guide d’alignement inférieur (celui qui est aligné avec l’avant du contrôle
de tablette).
132 Chapitre 7 Utilisation du mode LayoutFaites glisser le guide d’alignement inférieur vers le bas pour rendre l’angle plus abrupt
(comme si vous observiez le contrôle de tablette d’en haut) ou faites-le glisser vers le
haut pour rendre l’angle moins abrupt (comme si vous l’observiez de face).
Faites glisser le guide d’alignement avant
(inférieur) pour modifier l’angle de la tablette. Déplacement vertical de la tablette
Vous pouvez aussi déplacer la tablette verticalement pour changer sa position dans
l’espace de travail. Lorsque vous déplacez la tablette verticalement, tous les contrôles
d’écran de cette dernière (par exemple, une molette de modulation ou de pitch bend et
un clavier) se déplacent avec elle.
Pour déplacer une tablette verticalement
1 Sélectionnez l’un des contrôles d’écran de la tablette.
Les guides d’alignement de la tablette apparaissent.
Faites glisser le guide arrière
(supérieur) pour déplacer la
tablette verticalement.
2 Placez le pointeur sur le guide d’alignement supérieur (celui qui est aligné avec l’arrière
du contrôle de tablette).
Le pointeur se transforme en pointeur de déplacement (une barre horizontale pourvue
d’une flèche à ses extrémités verticales).
3 Faites glisser le guide d’alignement supérieur pour déplacer la tablette.
Chapitre 7 Utilisation du mode Layout 133Regroupement de contrôles d’écran
Vous pouvez regrouper les contrôles d’écran ensemble afin de créer un contrôle groupé.
Vous pouvez déplacer et redimensionner le contrôle groupé en une seule unité. Regrouper
des contrôles d’écran ne change rien à leur fonctionnement mais facilite en revanche la
création d’une layout. Vous pouvez regrouper des contrôles d’écran à l’aide du bouton
Grouper, à l’aide du menu contextuel ou à l’aide d’un contrôle d’écran d’arrière-plan.
Pour regrouper des contrôles d’écran à l’aide du bouton Grouper
1 Sélectionnez les contrôles d’écran que vous désirez regrouper.
Le bouton Grouper est mis en surbrillance, pour indiquer que les contrôles sélectionnés
peuvent être regroupés.
2 Cliquez sur le bouton Grouper, situé sous les boutons d’alignement et de distribution sur
le bord gauche de l’espace de travail (ou appuyez sur Commande + Maj + G).
Les contrôles d’écran sont groupés en un seul contrôle groupé. Si aucun arrière-plan
n’entoure les contrôles d’écran, un arrière-plan est ajouté pour les y inclure. La sélection
d’un membre du groupe a pour effet de sélectionner le groupe entier, afin de le déplacer
ou de le redimensionner.
Lorsque vous regroupez des contrôles d’écran, les bords de l’arrière-plan apparaissent «
en pointillé » pour indiquer que les contrôles sont groupés. Lorsque les commandes
groupées sont sélectionnées, le bouton Dissocier est mis en surbrillance pour indiquer
que les contrôles sont groupés.
Pour regrouper des contrôles d’écran à l’aide du menu contextuel
1 Sélectio